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Prévue initialement pour la seule matinée de samedi, la réunion du Groupe d'action sur la Syrie devrait se prolonger cet après-midi. Impossible en effet de trouver un accord entre le bloc anti-syrien, majoriitaire mais impuissant, et le front pro-syrien sino-russe, minoritaire mais inébranlable dans son refus de tout changement politique imposé de l'extérieur aux Syriens.  Or tout tourne, à Genève, autour du désormais fameux - plus pour très longtemps à notre avis - projet de "gouvernement de transition" post-Bachar proposé [...]



À Genève, Russes et Chinois veulent imposer leurs mots et leur calendrier

Par Louis Denghien,



William Hague et Sergueï Lavrov à Genève : le premier reconnait que les négociations avec le second seront "difficiles". What you expected, sir Hague ?

Prévue initialement pour la seule matinée de samedi, la réunion du Groupe d’action sur la Syrie devrait se prolonger cet après-midi. Impossible en effet de trouver un accord entre le bloc anti-syrien, majoriitaire mais impuissant, et le front pro-syrien sino-russe, minoritaire mais inébranlable dans son refus de tout changement politique imposé de l’extérieur aux Syriens.  Or tout tourne, à Genève, autour du désormais fameux – plus pour très longtemps à notre avis – projet de « gouvernement de transition » post-Bachar proposé voici 48 heures par Kofi Annan.

Ce « plan Annan bis » est pris par Moscou et Pékin pour ce qu’il est : une manière « soft » et détournée d’atteindre enfin le but de guerre de la diplomatie occidentale, le renversement du gouvernement en place. Mais même coloriée en initiative de paix et de réconciliation nationale, la ficelle était grosse, et dès la réunion préparatoire de vendredi, M.Annan a pu constater le blocage de la situation. Le cadre change, mais c’est bien une sorte de séance élargie du Conseil de sécurité qui se tient dans la ville suisse, avec pratiquement les mêmes acteurs, et les mêmes clivages fondamentaux.

Ce samedi matin, juste avant l’ouverture de la réunion, le chef de la diplomatie britannique William Hague, fidèle sinon brillant second de Hillary Clinton, ne cachait pas son pessimisme, estimant un accord « incertain » du fait de l’opposition de la Russie et de la Chine : « Nous ne sommes pas parvenus à un accord à l’avance avec la Russie et la Chine. Cela demeure très difficile et est-ce que cela sera possible, je ne le sais pas » a donc déclaré M. Hague tôt ce matin.

Vendredi après-midi Sergueï Lavrov recevait à Saint-Petersbourg Hillary Clinton pour préparer cette réunion de Genève. À l’issue de leurs entretiens, le ministre russe des Affaires étrangères avait, lui, fait preuve d’un certain optimisme, estimant que la rencontre de samedi pouvait constituer « un pas positif » dans l’élaboration d’un « consensus international« . Mais ce disant, S. Lavrov estimait avoir constaté une évolution dans la position américaine, Washington reconnaissant, par la bouche de Mme Clinton, que c’était aux Syriens seuls de décider de l’avenir de leur pays.

On pourrait dire que M. Lavrov se contente de peu, mais pour les Russes, depuis le début du débat international autour de la Syrie, les mots ont un sens et les formulations diplomatiques sont déterminantes. Déjà, Moscou a imposé aux Nations-Unies et aux Occidentaux la reconnaissance officielle de la responsabilité des groupes radicaux d’opposition dans la violence en cours, responsabilité que l’Ouest a longtemps refusé de voir et de dénoncer. Cette bataille sur l’autodétermination des Syriens n’est donc pas que sémantique, elle est à finalité politique : la réforme en Syrie devra se faire selon un calendrier décidé à Damas entre gens de bonne volonté et à un rythme raisonnable, sans que Washington, Londres, Paris ou Doha puissent modifier le calendrier et les modalités de ce dialogue intersyrien.

Et c’est bien pourquoi, ni la Russie ni la Chine ne veulent tomber dans le piège – à vrai dire assez grossier – du « gouvernement de transition« , sans Bachar ni ses principaux ministres, concocté par Kofi Annan : vendredi à Moscou, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, et son homologue chinois avaient renouvelé l’opposition ferme de leurs pays à des solutions imposées par l’étranger en Syrie.

Et puis, pas de langue de bois diplomatique ici : Russes et Chinois savent bien que l’opposition CNS, protégée des Occidentaux, ne veut ni ne peut dialoguer avec l’actuel pouvoir syrien. À cause de son positionnement idéologique extrémiste, sous double influence de l’OTAN et des Frères musulmans. Et à cause l’absolue non crédibilité de ses « équipes », composées d’exilés professionnels et manipulés, et par ailleurs inconnus des Syriens. C’est donc avec des opposants non CNS, et disposés à reconnaître la légitimité internationale de Bachar al-Assad que peut s’esquisser un dialogue politique qui ne relève pas de la subversion intérieure et de l’ingérence étrangère.

L’inde et l’Indonésie en appui de la Russie,de la Chine et de la Syrie

Dans la position qui est la leur, Pékin et Moscou ont reçu le soutien d’un autre partenaire important du groupe des BRICS, l’Inde : recevant l’ambassadeur syrien à Delhi, Ryad Abbès, le secrétaire général du ministère indien des Affaires étrangères, Jay Singh, a déclaré que son pays appuyait le principe d’une solution politique à la crise syrienne, dans le refus  de toute ingérence. Et plus concrètement, M. Singh a réaffirmé la condamnation par l’Inde du terrorisme à l’oeuvre en Syrie. De son côté Ryad Abbès a fait à son hôte un résumé du point de vue de son gouvernement sur les événements en cours, sur lesquels à vrai dire les autorités indiennes  ont une regard assez différent de celui des Occidentaux : d’abord réalité économique, le groupe des BRICS a mué, sous l’effet de la question syrienne, en un front diplomatique de plus en plus cohérent. Autre BRICS, le Brésil a exprimé la même position.

Autre soutien à la ligne sino-russe, et ne provenant pas des BRICS, mais de la la grande nation musulmane du monde : le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a dénoncé, vendredi, les ingérences étrangères dans les affaires intérieures syriennes et affirmé, sans la moindre once d’ambiguïté, le soutien de son pays à la position russe. Le chef de l’État indonésien, qui s’exprimait à Djakarta devant la Conférence pour le développement en Asie et dans le Pacifique a d’ailleurs indiqué que lui et Vladimir Poutine s’étaient mis d’accord à ce sujet lors du récent sommet du G20 au Mexique.

On voit, une fois de plus, qu’un vaste front diplomatique, anti-ingérence sur le principe, et anti-américain dans les faits, s’est mis en place via le drame syrien – front auquel il faut encore ajouter l’Iran, l’Afrique du Sud, certains pays arabe et latino-américains, plus d’ex-républiques soviétiques. Au fond, c’est une manière de « néo mouvement des non alignés » (sur Washington) qui est en train de se former, à partir du cas syrien.

Ceux qui ne voient pas, ou font semblant de ne pas voir, ce sont bien le médias formatés français : hier soir encore, I-Télé nous laissait croire à une acceptation russe du gouvernement Annan de transition, ce qui était démenti par de précédentes déclarations de Lavrov, et l’est aujourd’hui par le malheureux William Hague.

On se demande vraiment s’il y a encore une pensée construite dans ces salles de rédaction sous influence, ou si les journaliste et présentatrices ne se sont pas mis en mode de « pilotage automatique » politiquement correct, s’adaptant tant bien que mal et au jour le jour aux démentis qu’inflige la réalité à leurs « infos ». Enfin, nous, on ne se le demande plus depuis un certain temps…



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33 commentaires à “À Genève, Russes et Chinois veulent imposer leurs mots et leur calendrier”

  1. tarek dit :

    Théhéran veut s’imposer afin d’apporter la paix dans la région. La Russie joue la ligne entre paix et conservation de ses acquis dans le pays, et les occidentaux appuient la rebellion, mais le problème est de savoir dans quelle proportion.

    Il y’a très certainement du trafic d’armes, mais il est difficile de savoir dans quelle proportion, car de bonnes sources sur le terrain nous disent qu’il y’a des marchands sunnites qui font du trafic d’armes en provenance de Turquie, que certaines taupes de l,armée travaillent pour l’opposition. Il y,a une sorte de nuage sombre sur la Syrie.

    Il ne faut pas oublier que les syriens savent se battre au combat armé et que le régime ne surveille pas assez sa frontière irakienne, frontière qui servis jadis pour mettre les soldats américains dans l’eau trouble à une certaine époque.

    L’armée a intensifié les combats à Douma pour reprendre le terrain perdue près de la capitale Damas.

  2. jibril dit :

    Merci Louis pour votre article encourageant.
    Ne pensez-vous pas qu’une solution pourrait voir le jour suite à cette réunion consistant à suggérer au président Bachar d’avancer les élections présidentielles de quelques mois? Ca permetterait de calmer les ardeurs bélligéreantes des pays soutenant l’opposition armée et du coup l’arrêt de l’effusion de sang?

    • Souriya ya habibati dit :

      Pordonnez-moi, jibril, c’est un peu simpliste comme raisonnement..
      « calmer les ardeurs bélligérantes » dites-vous?! Oui il y a une façon de le faire.. celle de décimer tous leurs suppôts sur le terrain..

      Souriya Allah hamiha

    • aldebaran dit :

      não 不 не non vous ne comprenez rien ou vous le faites exprès. Il faut clairement ne rien céder à ceux là même qui complotent contre la syrie. Vous croyez sérieusement que les yankees font des concessions sur leurs intérêts (israël not.)

    • L17 dit :

      @ jibril

      Pourquoi avancer les élections présidentielles ?

      Je ne crois pas que cela puisse « calmer les ardeurs bélligéreantes des pays soutenant l’opposition armée et du coup l’arrêt de l’effusion de sang? »

      La coalition qui harcèle Bachar Al-Assad montre trop d’acharnement à vouloir la perte du Président, pour pouvoir « mettre le grappin » sur la Syrie puis continuer à asseoir leur emprise sur les pays musulmans voisins et s’en servir de base arrière pour attaquer l’Iran !

      Lorsque l’Armée syrienne aura totalement vaincu les milices terroristes, les traitres et les mercenaires étrangers, la situation sera plus saine. C’est en bonne voie !

      Il ne faut pas ouvrir aux ennemis de la Syrie le moindre brèche dans les défenses du pays et du gouvernement qui tient bien la barre : pourquoi les mettre en question et les fragiliser par une élection?

      Il me semble que ce ne serait pas opportun de faire le moindre « plaisir »
      à ceux qui saignent le Peuple syrien (sanctions et attentats)

      Cordialement

      http://salam-akwaba.over-blog.com/articles-blog.html

      • fatima dit :

        L17, vous avez entièrement raison.
        Il ne faut jamais céder aux occidentaux ni aux arabes ..
        La meilleure solution que l’armée nettoie d’abord le pays de ces rats criminels. Il ne faut jamais céder aux chantages et aux mensonges des ennemis de la Syrie

      • Marie-Christine dit :

        Entièrement d’accord avec vous L17, aucune raison « de faire le moindre plaisir », « d’ouvrir la moindre brèche » aux ennemis, surtout quand on est en train de gagner, que la voie vers la victoire se renforce !!!

        • Syrie.Eternelle-سوريا.خالدة dit :

          Absolument d’accord.
          Aucun compromis avec des hyènes hypocrites, bientôt édentés et « dégriffés »

    • Tarico dit :

      Malheureusement, les élections en Syrie, pourtant libres et honnêtes, sont systématiquement qualifiées de « bouffonneries » par le camp atlantiste et ses médias aux ordres.
      Le gouvernenent syrien fraîchement issu des élection législative (55% de participation à comparer aux 51% du 2ème tour des législatives françaises) est parfaitement légitime.
      Le président al Assad est légitimé jusqu’en 2014 par la constitution adoptée en février dernier (64% de participation).
      Les Frères musulmans sont exclus de la vie politique conformément à l’article 4 de la constitution qui interdit les partis factieux (religieux, corporatistes, séparatistes).

      Donc pas de problème de légitimité démocratique en Syrie, et une seule manière de calmer les oppositions belligérantes: leur péter la gueule!

      • marie dit :

        le camp atlantiste sait bien que la démocratie et la leur en particulier est une bouffonnerie alors qu’ils réclament à cor et à cris de l’imposer en Syrie.
        Se foutraient-ils un peu du monde?
        La discussion autour de la démocratie a permis la division,la perte de temps parla recherche de preuves,, l’onction idéologique car l’Occident ne pratique la guerre qui par bienfaisance démocratique, sorte de thérapie de choc qui anesthésie toute velléité et dont la convalescence s’accompagne d’une prescription néo libérale indispensable pour ne pas retomber dans la barbarie .

    • Marie-Christine dit :

      On peut toujours suggérer à Bachar… Mais je ne crois pas qu’une telle mesure calmerait leurs « ardeurs belligérantes », peut-être même au contraire (il faudrait pour cela qu’ils aient un objectif de réel processus démocratique pour la Syrie, et pour l’instant, ils n’ont démontré que le contraire !).
      Et puis, quoi qu’il en soit, le calendrier des élections doit être celui de la Syrie souveraine (et de son gouvernement) et non celui d’une coalition étrangère hostile (c’est le moins que l’on puisse dire).

      • jibril dit :

        Vous avez peut-être tous raison mais si vous vivez sur place (ce n’est pas mon cas) mais je recois quotidienement les nouvelles des membres de ma famille habitant Alep qui sont de moins en moins rassurantes sur le plan de la sécurité. C’est le crime organisé qui prend des proportions énormes et pour l’endiguer la police n’est pas expérimentée dans ce domaine. Un de mes amis s’est fait kidnapé violenté et sa famille a payé 3MLS pour le faire libérer.
        Ces pays belliqueux ne cesseront leur aggression contre la Syrie tant qu’ils n’ont pas obtenu la moindre concession.

        • Tarico dit :

          M. Poutine s’est débarassé des terroristes en Russie sans leur faire la moindre concession.
          Il a repris la main en Ukraine sans violence et en Géorgie sans résistance car il ignore le mot « concesssion ». Ou plutôt il le réserve aux interlocuteurs honnêtes et sincères.
          C’est le cas de tous les grand hommes, d’Alexandre à Churchill.
          quand on a affaire à des salauds coalisés qui instrumentisent le terrorisme le plus sanguinaire, lâcher ne serait-ce qu’un ongle équivaut à se faire bouffer le bras entier.
          En Syrie, le crime organisé va bien sûr se nourrir des débris de l’ASL. Le temps n’est pas encore venu, mais le jour viendra où la population elle-même écrasera les derniers cafards en circulation. Car un jour ils ne feront plus peur et alors malheur à eux. Ce sera un exemple pour le monde.

        • Marie-Christine dit :

          Tarico a raison Jibril,
          « quand on a affaire à des salauds coalisés qui instrumentisent le terrorisme le plus sanguinaire, lâcher ne serait-ce qu’un ongle équivaut à se faire bouffer le bras entier. »
          C’est très dur pour votre famille, surtout à Alep maintenant, et pour beaucoup de Syriens, mais faire des concessions est certainement la pire des illusions vis à vis de cette racaille et du crime organisé dans son sillage.
          Bon courage pour votre famille ! Nous espérons que l’éradication de ces salopards criminels va pouvoir maintenant se faire à plein à Alep !

  3. Marie-Christine dit :

    « On se demande vraiment s’il y a encore une pensée construite dans ces salles de rédaction sous influence, ou si les journaliste et présentatrices ne se sont pas mis en mode de « pilotage automatique » politiquement correct, s’adaptant tant bien que mal et au jour le jour aux démentis qu’inflige la réalité à leurs « infos ». Enfin, nous, on ne se le demande plus depuis un certain temps… »
    Vraiment bonne question, et la réponse…dans la question.

  4. Djazaïri dit :

    Je suis effaré d’entendre à la radio que l’Iran a été écartée de cette réunion mais que le Qatar y siège.
    ps: depuis quand a-t-on le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays?

    • Manant dit :

      Le Qatar participe en sa qualité de « chargé du suivi de la question syrienne », charge créé lors de l’avant-dernier sommet de la ligue arabe, et le Koweit, en tant que responsable du Secrétariat général de la L.A. Les deux représentent donc la L.A. et non pas leurs pays respectifs. Que la L.A. soit sous contrôle du Golfe est, bien sûr, une autre affaire.

    • touri dit :

      En effet entre le Qatar et ses 40 ans d´âge et la civilisation des Perses et ses 40 siècles d´histoire, il existe un hiatus flagrant que même les nuls en arithmétique ne peuvent ne pas apercevoir.

    • Kinan dit :

      C’est vrai.
      Notez que l’Arabie saoudite n’a finalement pas été conviée également. Nous verrons si cette concession russe sera suivie d’une concession occidentale.

  5. Mohamed Ouadi dit :

    Il n’y a plus rien à attendre de la plupart des canaux de propagande occidentaux, qui ont depuis des mois renoncé à leur mission d’information pour devenir de véritables médias de guerre psychologique, dans son véritable sens, contre la Syrie !

    • Byblos dit :

      Ce qui est tragique pour les Occidentaux, c’est que ces mega-media-mensonges n’ont strictement aucun effet sur l’opinion dans le monde arabe. Les seules victimes en sont tout bêtement les citoyens des pays d’Occident.

      Il n’y a plus de Radio-Londres aujourd’hui pour leur rappeler que «Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand».

      Aujourd’hui Media Occident ment. Y compris media allemands.

    • Djazaïri dit :

      « Plus rien à attendre? »
      Je ne le pense pas. Les rédactions ne sont pas homogènes. Même à Al-Djazeera, il y a eu des défections. Des luttes internes ont cours dans les rédactions. A mon humble avis, il faut soutenir les journalistes honnêtes qui luttent pour l’éthique de leur profession en envoyant des mails de protestation aux rédactions et en dénonçant cet état de fait sur les forums de ces journaux.
      Les Palestiniens ont même employé le terme « d’intifadha electronic » afin de faire connaître leur cause.
      Pourquoi ne pas s’inspirer de leur exemple?

  6. Byblos dit :

    L’une des extrémités de cette grossière ficèle d’un «gouvernement de transition» avait manifestement rencontré les doigts effilés et sensibles de Basma Kodmani.

    Très à propos, et quelques jours avant la publication de l’information, elle s’était même mise à disposition en annonçant qu’elle prenait ses distances par rapport aux «extrémistes», et en se disant prête à rentrer en Syrie.

    Le téléphone arabe s’est mondialisé.

  7. Byblos dit :

    Étrange déclaration de Kofi Annan rapportée aujourd’hui par Radio-Canada, T.V. très officielle de l’État néo-con. Je la relaie telle qu’elle a été publiée, en attendant sa confirmation.

    Kofi Annan aurait donc déclaré que «la « communauté internationale » pourrait devenir responsable des morts en Syrie».

    Que faut-il comprendre? Quel nouvel Héraclès serait capable de percer cette énigme du sphinx des temps modernes?

  8. AVICENNE dit :

    Je lis sur le portail orange que le principe d’un gouvernement de transition a été accepté par toutes les partie en présence à Genève !.

    Qu’est ce que c’est que cette histoire ?.

    SVP, dites moi que ce n’est pas possible !.

  9. claudia dit :

    Nouvelle de Yahoo qui vient de tomber il y a 1 heure:

    ENTENTE SUR LE PLAN DE TRANSITION

    Les super puissances qui se sont réunies à Genève ont adopté une version diluée du plan de paix de Kofi Annan dans lequel on laisse supposer que le président Bashar Assad « peut » faire partie du gouvernement de transition.

    Cependant, Annan affirme « qu’il revient aux Syriens de décider de leur avenir politique ». Il a ajouté que le travail ardu débute maintenant et que tous doivent travailler ensemble afin de mettre à terme le plan.

    ————————————————————————–

    Donc, si je comprend bien, il y aura un plan de transition tel que voulu par les ennemis de la Syrie et comme en Libye, les Russes et Chinois ont acquiescé à leur demande.

    Comme l’OTAN avait outrageusement violé la résolution 1973 pour détruire la Libye, ces mêmes sombres personnages utiliseront l’expression « plan dilué de transition » pour arriver à leurs fins sinistres.

    Pauvre Lavrov – ce bougre jappait comme un bouledogue mais s’est comporté comme un chihuahua devant les autres. Il apprendra, aux dépens de la Russie, comment l’OTAN interprète une « version diluée ».

    • Louis Denghien dit :

      Votre lecture nous parait totalement inexacte, reportez vous à ce que nous avons publié ce samedi soir…

      L.D. & Infosyrie

    • Souriya ya habibati dit :

      Pour Claudia:
      Il faut dénicher sur le web la conférence de presse du beau Sergueï et vous comprendrez l’ampleur de la DESINFORMATION pratiquée par les media français à ce sujet.

  10. hezbollah dit :

    La Russie et la Chine ont réaffirmé qu’il revenait aux Syriens de choisir leur avenir.

    C’ est la seul chose à retenir dans cette réunion, tout le reste c’ est de la bouillabaisse sioniste.

    Franchement vous croyez vraiment que le Gouvernement Syrien va accepter des traîtres dans son nouveau gouvernement, autant remettre les clefs de la maison Syrie aux sionistes/wahhabites.

    Une belle chanson de Kader Sahar pour réveiller ces arabes qui sont devenus des esclaves des prédateurs de l’Otan et du Qatar.

    http://youtu.be/8jbcXpgMgtQ

    • hezbollah dit :

      Lavrov : Le document issu de la réunion de Genève n’impose rien au peuple syrien et n’avance aucune condition préalable.

      Genève / Le ministre ruse des AE, Serguei Lavrov, a indiqué que le document issu de la réunion de Genève ne renferme aucune imposition au peuple syrien et dans lequel il n’existe aucune condition préalable sur le processus politique ou sur le dialogue national et n’exclut aucune des parties.

      Lors d’une conférence de presse au terme de la réunion de Genève, Lavrov a indiqué que la Russie s’oppose à toutes conditions préalables et a pu unifier la position avec se partenaires pour exercer des pressions sur toutes les parties et non pas prendre des mesures unilatérales de quelque partie soit-elle, comme elle a travaillé dans le sens d’éviter d’une manière efficace toute tentative de lancer des ultimatums et a pu aussi introduire des modifications sur le communiqué préliminaire pour finalement soit publié de la sorte.

      Lavrov a dit que le document envoie des signaux très clairs au gouvernement et aux groupes armés pour travailler d’une manière synchronisée afin d’exécuter le plan de l’émissaire onusien Kofi Annan pour la Syrie en toute clarté, stopper toutes formes d’actions armées et appuyer la mission onusienne en Syrie pour réaliser la stabilité.

      « L’objectif de cette réunion est la convocation des acteurs principaux en Syrie d’œuvrer d’une manière coopérative afin de garantir le plan de paix et la convocation des acteurs extérieurs d’œuvrer pour user de leur influence sur les parties à l’intérieur de la Syrie afin qu’elles puissent s’engager aux points du plan », a-t-il précisé.

      Lavrov a souligné que le processus politique transitoire sera mené par le peuple syrien et que le document est conforme avec les principes qui convergent sur la voie de la phase transitoire et ancre par la même occasion les principes fondamentaux de tout Etat démocratique et la formation d’une instance qui exprime les opinions des gens.

      Le chef de la diplomatie russe a encore dit « Nos partenaires ont voulu par le truchement de ce groupe de travail que nous prenions une nouvelle décision au Conseil de sécurité mais nous leur avions dit que nous permettons pas l’adoption de nouvelle résolution, car le groupe qui se réunit aujourd’hui n’est pas habilité à anticiper la prise de résolution par le Conseil de sécurité, car ce Conseil a ses procédures et chaque pays membre a le droit de proposer des projets et ce genre de propositions seront examinées et sur la base de cet examen le Conseil décidera ou non l’adoption de ce projet ».

      « Avant de parler sur le chapitre VII de la charte onusienne « Nous devions déployer d’extrêmes efforts pour appliquer le plan Annan sur la base des résolutions adoptées initialement par le Conseil de sécurité et nous avons ce qu’il faut comme preuves qui nous disent que les groupes armés et ceux qui les financent et les arment ne respectent point leurs engagements et se comportent d’une manière à ce que nous ne pouvons assurer une conjoncture sécurisée et par là il provoquent le gouvernement et les forces syriennes à riposter », a-t-il ajouté.

      « Certains groupes armés et les milieux qui les parrainent exercent la provocation dans le but de semer la violence et il existe des faits sur cela qu’on peut les toucher sur les médias y compris occidentaux et américains et ceci arrive dans plusieurs localités et villages, car il existe des attaques contre les bâtiments et les institutions publics et privés et chez les forces de l’ordre sur places d’amples preuves sur l’incitation confessionnelle », a-t-il ajouté.

      Lavrov a aussi dit que les groupes armés avaient entravé les tentatives du CICR d’évacuer les civils coincés dans les localités et les quartiers, précisant que les groupes armés reçoivent les armes de l’extérieur via des voix illégales, alors que ces pratiques sont contraires à la loi internationale, ce qui encourage ces groupes de ne pas abandonner les armes.

      Pour Lavrov, il est temps que les différentes parties de réaliser que le document exigent d’elles un engagement à user de l’influence positive sur les différentes parties en particulier les groupes armés pour pouvoir appliquer le plan Annan.

      http://www.sana.sy/fra/55/2012/07/01/428609.htm

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