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Fidèle à sa stratégie, l'opposition - si l'on peut toutefois utiliser ce singulier pour rendre compte d'une nébuleuse anarchique - tente d'occuper le terrain médiatique, à défaut de progresser sur le terrain tout court. L'ASL avait déjà annoncé, fin septembre, le transfert de son état-major de la Turquie au nord de la Syrie. Et lundi, le CNS a annoncé une visite en Syrie "libérée" - la première depuis son" élection" en juin  - de son président Abdet Bassel Sayda. Mais [...]



Offensives importantes et peut-être décisives à Homs & al-Qusayr

Par Guy Delorme,



Fidèle à sa stratégie, l’opposition – si l’on peut toutefois utiliser ce singulier pour rendre compte d’une nébuleuse anarchique – tente d’occuper le terrain médiatique, à défaut de progresser sur le terrain tout court. L’ASL avait déjà annoncé, fin septembre, le transfert de son état-major de la Turquie au nord de la Syrie. Et lundi, le CNS a annoncé une visite en Syrie « libérée » – la première depuis son » élection » en juin  – de son président Abdet Bassel Sayda. Mais d’après l’AFP s’appuyant sur ses « sources rebelles« , Sayda se serait contenté de visiter Bab al-Hawa, un  poste frontière à l’ouest d’Alep pris en juillet par des islamistes : on peut dire que cette excursion (ou incursion) en Syrie est d’ampleur limitée. Sayda aurait rencontré des responsables ASL pour les secteurs voisins d’Idleb et d’Alep, et les problèmes de soutien financier et techniques auraient été évoqués.
Une chose est sûre : l’armée avance à Homs et al-Qusayr
Voilà pour ce non événement. Sinon l’AFP, délaissant un front alépin bien décevant, consacre l’essentiel de son attention à l’offensive militaire en cours à Homs, dans les quartiers du nord dont al-Khaldeeye où, effectivement, l »armée semble être passée à la vitesse supérieure depuis 48 heures, après trois ou quatre jours de pilonnages des positions rebelles. Il s’agit bien pour elle, comme l’a confié à l’AFP une « source au sein des services de sécurité syriens« , de « nettoyer les derniers quartiers rebelles de Homs« .
 Pas seulement de Homs : la ville d’al-Qusayr, bastion rebelle à seulement une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Homs, est elle aussi dans le collimateur de l’Armée arabe syrienne : la source gouvernementale de l’AFP indique que les forces armées ont nettoyé plusieurs villages près d’al-Quasayr et vont désormais tenter de faire tomber la ville, en grande partie vidée de ses habitants. Une autre « source de sécurité syrienne » a été jusqu’à dire aux journalistes français que l’armée comptait bien nettoyer Homs et al-Qusayr « d’ici la fin de la semaine« , et ensuite de reporter tous les efforts vers le front nord, celui d’Alep et d’Idleb. L’AFP indique que ce nettoyage de localités avoisinantes d’al-Kusayr a été confirmé par les rebelles eux-mêmes.
L’expérience a montré qu’il est hasardeux de fixer des délais aussi brefs. A Homs, il est vrai, l’ASL ne doit plus être que l’ombre de ce qu’elle était au début de l’année : la reconquête par l’armée de son bastion de Bab Amr, en janvier/février, lui a coûté des centaines de tués et de capturés, et le gros de la brigade al-Farouq a évacué Homs, vers Rastane et al-Qusayr. Depuis, les groupes survivants ont été usés par sept mois de bombardements et d’accrochages. Les noms de deux quartiers, essentiellement, reviennent depuis un mois, dans les communiqués, tant gouvernementaux qu’OSDH : Bab Houd au centre, et al-Khaldeeye au nord. Cela traduit le confinement de la rébellion, qui n’est pas ravitaillée de l’extérieur, et dont plusieurs tunnels de communication ont été découverts récemment.
Hier 8 octobre, l’agence Reuters indiquait que des sources locales insurgées avaient reconnu que les forces gouvernementales avaient progressé dans al-Khaldeeye « pour la première fois depuis des mois« . Et des « militants » parlent d’un « assaut sans précédent« . Il semble bien que les jours de l’ASL  soient comptés à Homs, sept mois après la chute de Bab Amr, plus d’un an après les premiers incidents armés de l’été 2011. Une année de combats qui ont fait d’une grande cité d’un million d’habitants, une ville fantôme et délabrée pour une bonne moitié de sa superficie.
 A al-Qusayr, le morceau semble a priori plus « gros à avaler » : les rebelles tiendraient la majeure partie de cette ville qui comptait 30 000 habitants, presque tous partis aujourd’hui. Un responsable local de l’opposition a indiqué à l’AFP que l’armée attaquait al-Qusayr sur les trois principales voies d’accès à la ville.

Sana, dans son bulletin de la matinée du 9 octobre, rend compte de la destruction d’une bande (deux rebelles étant nommés)  – et d’un pick-up – à al-Ziraa. Et d’une autre bande – et d’un autre pick-up – à al-Atifia. Et d’une troisième opération à al-Hassibyeh. Ces trois villages sont situés à quelques kilomètres au sud d’al-Qusayr, entre cette ville et la frontière libanaise. Dans ce secteur aussi, l’armée progresse incontestablement, et c’est un fait militaire nouveau.

 

 

 



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58 commentaires à “Offensives importantes et peut-être décisives à Homs & al-Qusayr”

  1. Le savon de Alep dit :

    Que dieux bénisse la syrie souveraine!

  2. dogan dit :

    Après la victoire de Chavez bientôt celle de la Syrie qui inclue son peuple son président et surtout son armée fidéle à la résistance de son peuple aux americano sioniste et j’éspère qu’un jour le monde retrouvera la paix contre les vermines du genre humains comme un cancer après une chimio vive le peuple syrien son armée et son président que dieu les proteges

  3. Le savon de Alep dit :

    Vive la Syrie souveraine et à l’abbrie d’ingérence!

  4. Le savon de Alep dit :

    Je ne comprend pas pourquoi les western medias continuent toujours à faire leur propagande anti-syrienne! Il est claire que le régime va gagner.

    • nation dit :

      Allez Bashar, allez l’armée syrienne (la vraie) allez peuple syrien restez unis face à ces barbares et leurs sponsors d’Al Cia, d’Al Mossad… ainsi que leurs laquais Erdogan en tête et sa clique, sans oublier les félons Wahabites du Qatar et d’Arabie saoudite..
      Ce n’est plus une question de soutenir tel ou tel personne mais de sauver votre Nation la Syrie, vive la résistance syrienne..

  5. Stéphanie dit :

    Une dépêches sur le figaro parle que un cousin de Bashar a été kidnappé. Des infos de votre coté? C’est vraiment assez nébuleux toute cette histoire.

    • Stéphanie dit :

      C’est vraiment sympa de me re-considérer comme la bienvenue sur votre site, après avoir été bannie par le passé.

      • joska dit :

        Stéphanie, les choses vont et viennent, mais ne vous inquiétez âs, si vous avez été banie, le rétablissement des évènements ne se feront plus attendre! Allez Louis, action! Vive la Syrie, vive Bashar, vive l’armée arabe syrienne, vive le peuple syrien et vive infosyrie

  6. Pierredelacraudetoulon dit :

    Pour ce qui est d’Alep
    le site anglophone « battle of Aleppo »
    vient enfin d’actualiser son plan de la ville
    entérinant un certain nombre d’avancées des troupes gouvernementales.
    Le plan en ligne aujoud’hui est daté du 8 octobre 29h33
    celui d’avant était du 3 octobre 15h53.

  7. malja dit :

    interessant resumé de la situation actuelle et future vue par Thierry Meyssan
    J’en connais unet même deux qui vont passer pour des c..s Mais vue leur t^tetes rien d’étonnant:

    Vers un retrait occidental de Syrie

    par Thierry Meyssan

    La guerre de Syrie s’éternise. Sa poursuite est devenue trop coûteuse et trop dangereuse pour ses voisins. La Russie, qui ambitionne de se réinstaller au Proche-Orient, tente de démontrer aux Etats-Unis que leur intérêt bien compris est de la laisser résoudre le conflit.
    Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 8 octobre 2012
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    Là où l’OTAN a échoué à faire la guerre, l’OTSC prépare la paix. Le secrétaire général de l’Organisation, Nikolay Bordyuzha, met sur place une force de maintien de la paix de 50 000 hommes, capable de se déployer en Syrie.

    La situation militaire en Syrie s’est retournée au détriment de ceux qui espéraient à Washington et à Bruxelles parvenir à changer le régime par la force. Les deux tentatives successives de prise de Damas ont échoué et il est désormais clair que cet objectif ne pourra pas être atteint.

    Le 18 juillet, une explosion décapitait le Conseil de sécurité nationale et donnait le signal d’une vaste offensive de dizaines de milliers de mercenaires convergeant de Jordanie, du Liban, de Turquie et d’Irak sur la capitale. Après quelques jours de bataille acharnée, Damas était sauvée, la fraction de la population hostile au gouvernement choisissant par patriotisme d’aider l’Armée nationale plutôt que d’accueillir l’ASL.

    Le 26 septembre, des jihadistes d’Al-Qaida pénétraient dans l’enceinte du ministère de la Défense, déguisés en soldats syriens et munis de faux papiers. Ils voulaient faire sauter leurs ceintures d’explosifs dans le bureau de l’état-major, mais ne parvinrent pas à proximité suffisante de leur cible et furent abattus. Une seconde équipe devait s’emparer de la télévision nationale et lancer un ultimatum au président, mais elle ne put s’approcher du bâtiment car son accès avait été bloqué dans les minutes suivant la première attaque. Une troisième équipe s’est dirigée vers le siège du gouvernement et une quatrième devait attaquer l’aéroport.

    Dans les deux cas, l’OTAN, qui coordonnait les opérations depuis sa base turque d’Incirlik, espérait provoquer une fracture au sein de l’Armée arabe syrienne et s’appuyer sur certains généraux pour renverser le régime. Mais les généraux en question avaient été identifiés comme traîtres depuis longtemps et privés de tout commandement effectif. Il ne s’est donc rien passé de significatif et le pouvoir syrien est sorti renforcé de ces deux coups ratés. Il a trouvé la légitimité intérieure nécessaire pour se permettre de passer à l’offensive et d’écraser rapidement l’ASL.

    Ces échecs ont fait perdre leur superbe à ceux qui caracolaient par avance en affirmant que les jours de Bachar el-Assad étaient comptés. Par conséquent, à Washington, les partisans du retrait sont en train de l’emporter. La question n’est plus de savoir combien de temps le « régime de Bachar » tiendra encore, mais s’il est plus coûteux pour les États-Unis de continuer cette guerre ou de l’arrêter. La continuer, c’est provoquer l’effondrement économique de la Jordanie, c’est sacrifier ses alliés au Liban, c’est risquer la guerre civile en Turquie, et c’est devoir protéger Israël de ce chaos. L’arrêter, c’est laisser les Russes se réinstaller au Proche-Orient et c’est renforcer l’Axe de la Résistance au détriment des rêves expansionnistes du Likoud.

    Or si la réponse de Washington tient compte du paramètre israélien, elle ne prend plus en considération l’avis du gouvernement Netanyahu. Celui-ci a fini par indisposer à la fois en raison de ses manipulations derrière l’assassinat de l’ambassadeur Chris Stevens et à cause de son ahurissante ingérence dans la campagne électorale US. En définitive, si l’on envisage la protection à long terme d’Israël et non pas les exigences extravagantes de Benjamin Netanyahu, la présence russe est la meilleure solution. Avec 1 million d’Israéliens russophones, jamais Moscou ne laissera mettre en péril la survie de cette colonie.

    Un retour en arrière est ici nécessaire. La guerre contre la Syrie a été décidée par l’administration Bush, le 15 septembre 2001 lors d’une réunion à Camp David, comme l’a notamment attesté le général Wesley Clark. Après avoir été repoussée plusieurs fois, l’action de l’OTAN a dû être annulée en raison des vétos russe et chinois. Un « plan B » a alors été mis sur pied : recourir à des mercenaires et à l’action secrète puisque le déploiement de soldats en uniforme était devenu impossible. Cependant, l’ASL n’ayant pas marqué une seule victoire contre l’Armée arabe syrienne, beaucoup ont pronostiqué que le conflit serait interminable et minerait progressivement les États de la région, y compris Israël. Dans ce contexte, Washington a conclu le 30 juin un accord avec la Russie à Genève, sous la houlette de Kofi Annan.

    Toutefois, le camp de la guerre a fait capoter cet accord en organisant des fuites dans la presse sur l’engagement occidental secret dans le conflit ; fuites qui ont contraint Kofi Annan à la démission immédiate. Le camp de la guerre a joué ses deux cartes maîtresses les 18 juillet et 26 septembre et a perdu. Dès lors, Lakhdar Brahimi, le successeur d’Annan, a été prié de ressusciter et de mettre en œuvre l’Accord de Genève.

    Pendant ce temps, la Russie n’a pas chômé. Elle a obtenu la création d’un ministère syrien de la Réconciliation nationale, elle a supervisé et protégé la réunion à Damas des partis d’opposition nationale, elle a organisé des contacts entre les états-majors US et syrien, et elle a préparé le déploiement d’une force de paix. Les deux premières mesures ont été prises à la légère par la presse occidentale et les deux dernières ont été carrément ignorées.

    Pourtant, comme l’a révélé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, la Russie a répondu aux craintes de l’état-major US relatives aux armes chimiques syriennes. Elle a pu vérifier que celles-ci étaient stockées dans des lieux suffisamment sécurisés pour ne pas tomber dans les mains de l’ASL, être détournées par des jihadistes et utilisées par eux aveuglément, sauf changement de régime. Elle a pu donner ainsi des garanties crédibles au Pentagone que le maintien au pouvoir d’un leader qui a prouvé son sang-froid comme Bachar el-Assad est une situation plus gérable, y compris pour Israël, que l’extension du chaos à la Syrie.

    Surtout, Vladimir Poutine a accéléré les projets de l’Organisation du Traité de sécurité Collective (OTSC), l’Alliance défensive anti-OTAN réunissant l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et bien sûr la Russie. Les ministres des Affaires étrangères de l’OTSC ont adopté une position commune sur la Syrie [1]. La logistique a été installée pour un éventuel déploiement de 50 000 hommes [2]. Un accord a été signé entre l’OTSC et le département onusien de maintien de la paix pour que des « chapkas bleues » puissent être déployées dans les zones de conflit sous mandat du Conseil de sécurité [3]. Et des manœuvres communes ONU/OTSC auront lieu du 8 au 17 octobre au Kazakhstan sous le titre « Fraternité inviolable » pour finaliser la coordination entre les deux organisations intergouvernementales. La Croix-Rouge et l’OMI y participeront [4].

    Aucune décision ne saurait être officialisée par les États-Unis durant leur campagne électorale présidentielle. Dès que celle-ci sera terminée, la paix sera envisageable.
    Thierry Meyssan

    Source
    Tichreen (Syrie)
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    [1] « Министры иностранных дел государств-членов ОДКБ одобрили заявления по Сирии и ситуации в

    • Madame Marie Adélaïde DUGLAN dit :

      Analyse très intéressante de Monsieur Thierry Meyssan.

      Nous pouvons bien sur entre voir le bout du tunnel de cette atroce terreur syrienne mais la paix n’est pas pour demain et il faudra probablement attendre la réélection du Président Barack Obama, nous n’avons pas fini de voir les attentats terroristes des barbares.

      Heureusement que la Russie et la Chine sont restées très unis dans cette crise syrienne, sinon la Russie aurait perdu sa crédibilité.

      Si les fondamentalistes été arrivés à prendre le pouvoir en Syrie, cela aurait été une catastrophe mondiale, qui après coup, va donner à réfléchir à plus d’un Pays.

    • donk dit :

      Pas idiot comme article. C’est vrai qu’Obama a intérêt au statu quo en Syrie. L’arrêt des hostilités serait vue comme une défaite et Obama est déjà critiqué sur l’international à cause de la mort de l’ambassadeur en Libye.
      Ca me fait penser à la discussion off entre Medvedev et Obama où il a dit « après l’election j’aurais plus de marge de manoeuvre » (http://www.youtube.com/watch?v=orYmyRYBJ8M)

    • RoyL dit :

      Pour information:

      ** Il y a en Russie 1.5 MILLIONS d’héroïnomanes (voir OTAN et
      l’Afghanistan), par exemple — avec un prix (économique),
      souffrances non comptées, **ÉNORME** pour la société (russe).
      (Des calculs similaires ont été fait par des chercheurs
      indonésiens — Universitas Gadjah Madah ou Indonesia, deux des
      meilleures universités pour nous entendre, si je me souviens bien
      — au sujet de la prostitution des mineurs, sur leur cout
      économique TERRIBLE que le pays doit supporter éventuellement.)

      ** je m’en passe de citer d’autre chiffres d’autres catégories
      des gens (de nationalité russe dans notre cas) se trouvant en des
      très mauvaises conditions, virtuellement sans issue; les 1.5
      MILLIONS d’ici en haut devraient déjà suffire; prenons une autre
      *direction*:

      20% des israéliens devraient être francophones aussi, avec une
      population d’israéliens estimée a huit millions: 20% de huit =
      1.6, soit 1.6 MILLIONS d’israéliens francophones. (Est-ce que
      [sarcasme] ça expliquerait ainsi la stupidité particulière des
      français et des canadiens en la matière? — voir la suite.)

      *** Okay, maintenant arrive mon, pour ainsi dire, haussement de
      sourcils:

      [Meyssan] — [… E]n définitive, si l’on envisage la protection
      à long terme d’Israël et non pas les exigences extravagantes de
      Benjamin Netanyahu, la présence russe est la meilleure solution.
      Avec 1 million d’Israéliens russophones, jamais Moscou ne
      laissera mettre en péril la survie de cette colonie. […]^2 —

      Huh?!, quelle serait la source de cette remarque? Pourquoi — en
      venant de rappeler l’*extravagance* justement — Meyssan
      affirmerait ça?!, tant de plus que, mais corrigez moi, nombre de
      réactionnaires israéliens parmi les plus irréductibles devraient
      provenir de la population russophone?! Parlons [sarcasme]
      d’*optimisation* d’un problème: least things first, oui?!
      Vraiment, parfois je ne comprend pas ce qui se passe chez
      Meyssan.

      Il y a d’autre points de l’article avec lesquels je ne suis pas
      d’accord avec Meyssan, mais celui-là est celui qui me dérange le
      plus.

      1.
      http://www.globalpost.com/dispatch/news/regions/europe/russia/110725/russia-afghanistan-heroin-addiction
      Afghanistan’s ready supply of opium means 1.5 million Russians
      are addicted to heroin.
      July 25, 2011

      2.
      http://www.voltairenet.org/article176139.html
      Vers un retrait occidental de Syrie
      par Thierry Meyssan

      • RoyL dit :

        Pour donner un’idée une peu plus *dynamique* dans l’exemple des
        héroïnomanes (est-ce que quelqu’un n’aurait jamais entendu parler
        des guerres de l’opium et la Chine?) russes:

        [… T]here are at least 1.5 million heroin users in Russia. It’s
        estimated that every day 80 people die from heroin addiction.
        […] [ibid.]

        Ce qui veut dire que des nouvelles *recrues* de l’addiction dans
        l’ordre des centaines s’ajoutent, jour après jour, aussi, et
        maintiennent ainsi le *stock*. (Quatre-vingt décès par jour — ça
        fait un peu moins de 30 milles par ans, by the way.)

  8. analyste dit :

    Suisje-soumi à une censure ou est-ce un bug informatique? J’avais pourtant fait un joli paragraphe.

    • Un joli paragraphe de désinformation pro-rebelle, dans la meilleure tradition de l’OSDH, d’al-Jazzera et d’I-Télé : croyez que nous l’avons apprécié en connaisseur, avant de le placer notre poubelle électronique.

      N’hésitez pas à nous en renvoyer, cher Anonyme !

      L.D. & Infosyrie

  9. malja dit :

    et ils continuent:
    • Le quotidien libanais Ad-Diyar rapporte dans son édition du 5 octobre que des groupes de commandos des armées françaises à destination de Syrie transitent par le Liban. Leur mission en Syrie consiste à collecter des informations sur les armes chimiques auprès d’officiers syriens haut placés. Cependant, l’un des commandos français a été arrêté. Paris négocie avec Damas son rapatriement.

    • joska dit :

      Que les syriens gardent le soi disant militaire français pour preuve d’ingérence de l’état et gouvernement français sur le sol syrien! Soyons sûr que les jour de Mollande et son gouvernement sont comptés comme dirigeants français, la crise parle d’elle même, le peuple va se réveillé à cause des promesses non tenues

      • Madame Marie Adélaïde DUGLAN dit :

        Bonjour Joska,

        Je ne veux pas défendre Monsieur Hollande mais a ce jour il est le Président de tous les français que vous le vouliez ou non.
        Nous ne comprenons pas trop ce délire franchouillard de taper sans arrêt sur le Président de la République qui vient d’être élu par le Peuple il a même pas six mois.
        Monsieur Hollande est là pour cinq années et nous espérons bien qu’il va y rester (même si je n’ai pas votée pour lui!)ni pour l’autre d’ailleurs.

        Ce dont je suis pratiquement convaincue c’est que si « l’Autre » été resté en place, la situation serait encore plus catastrophique car la crise est là depuis longtemps.
        Cordialement à vous
        M.A.D

        • Antoine dit :

          Certes, nous serions déjà en guerre avec la Syrie, comme il l’a affirmé il y a deux mois de cela… ce qui aurait entraîné un engrenage similaire à celui de Sarajevo en 1914.

          Et tout ceci alors que l’armée française est largement inférieure à celle de la Syrie.

        • malja dit :

          Quant on a le choix entre la peste et le choléra que faire? j’ai un ami américain qui se trouve devant le même choix!!! La seule excuse c’est qu’on ne savait pas que le choléra était le choléra. Lee Oswald au secours!!!!!

        • anonyme dit :

          @ MAD
          Où voyez-vous une démocratie en France ?

          • Madame Marie Adélaïde DUGLAN dit :

            Bonjour Anonyme, Antoine et Malja,

            Une excellente question Anomyme a laquelle je vais vous répondre sans ombrage…!!!

            Malja …Nous n’aimons pas plus aujourd’hui les américains que les anglais sous Jeanne d’Arc à la période de la grande peste…Donc les problèmes américains sont loin d’être les nôtres…Moi personnellement je n’ai jamais choisie entre « la Perse et le Choléra » dans ma conception de la démocratie l’abstention est aussi un devoir …
            Car en France le vote est uniquement un Droit mais ne sera jamais un Devoir malgré ce que nous serinent depuis des années l’Union Républicain.

            Antoine…Avec « l’Autre » c’est exactement ce qui risquait d’arriver!
            Mais…De toutes les façons nous aurions une fois de plus perdu une guerre en moins d’une semaine.
            Il ne faut surtout jamais oublier que depuis Louis XIV et la Guerre de Succession d’Espagne qui a été la dernière Victoire de la France, nous avons toujours été vaincu!

            Anonyme…Pour faire une lien avec Antoine, depuis la révolution française nous sommes un peuple de vaincus…Il faut bien toujours bien garder dans l’esprit qu’une révolution n’est jamais terminée.
            1789 est plus présente que jamais…
            La conception de l’étatisme de la démocratie comme une dictature de l’argent touche a sa fin.
            Pour moi la démocratie telle que nous la vivons tous aujourd’hui réside dans le complexe du vaincu c’est ce que j’appelle  » LE SANG FROID DU SODOMISE « .

          • Madame Marie Adélaïde DUGLAN dit :

            ERRATUM: il faut bien sur la peste et le choléra pas la Perse et le Choléra !

        • roll dit :

          @Madame Marie Adélaïde DUGLAN

          « Monsieur Hollande est là pour cinq années et NOUS espérons bien qu’il va y rester…. »

          Ben voilà aut’chose!

          C’est la meilleure, celle-là!

          « NOUS espérons »!!

          Mais qui êtes vous, pour avoir l’audace (sinon la naïveté) de prétendre parler au nom des autres?

          Car, si je relis bien votre phrase, le « NOUS » est bien un « nous » inclusif!

          « Nous ne comprenons pas trop ce délire franchouillard de taper sans arrêt sur le Président de la République qui vient d’être élu par le Peuple il a même pas six mois. »

          Parce que c’est du « délire », selon vous (et « franchouillard », s’il vous plaît! – vous avez dû probablement abuser plus qu’il ne fallait d’Asterix dans votre lointaine jeunesse, faute à une éducation trop laxiste…) , de combattre inlassablement et avec toute la pugnacité requise, une politique détestable et criminelle, et celui qui en est le principal responsable? avec pour objectif, de le déloger le plus tôt possible de l’Elysée!

          Et dire qu’il faut venir sur Infosyrie pour lire de telles imbécillités si nonchalamment étalées.

          Depuis le moment où j’ai commencé à jeter un oeil distrait sur vos commentaires, j’avais le sentiment, plus ou moins net, de ne pas pouvoir vous encadrer.

          Les choses au moins, maintenant, sont claires.

          roll

          PS: Je ne doute pas un seul instant, Madame du gland, que vous consacrez, au moins chaque soir, après vous être brossée les dents, une petite prière pour que Hollande et sa clique ne reçoivent pas, un jour de grande colère populaire, un avis d’expulsion, avec cessation définitive de bail.

          • Madame Marie Adélaïde DUGLAN dit :

            Bonjour Roll

            Mais vous avez combien de pseudo ?

            Bien sur que les français le souhaitent c’est évident, il est élu pour 5 ans et il restera 5 ans sauf si il se trouvait en incapacité, car nous le payons pour qu’il reste a sa place !
            Vous croyez quand même pas que nous allons nous coltiner une campagne présidentielle tous les six mois ?
            C’est comme les crétins qui voudraient des référendums à tire larigot.

            Sachez que je suis très honorée d’apprendre que vous ne pouvez pas
            m’encadrer.

            Qui voudriez vous me mettre a sa place comme Président ?

            Au lieu de rester devant votre ordinateur, allez donc manifester dans la rue pour que le Président quitte l’Élysée vous verrez bien ce que vous dira le Peuple car c’est encore lui qui commande, pas vous !

          • vanda dit :

            Personnellement: Les référendums , je prends . Dans ma vie, d homme majeur ( en droit de voter) j’ en ai vécu 3 . d’ entre eux n’ ont jamais vu etre appliqué le résultat du scutin ( 88 la nelle calédonie et 2005 la constitution européenne ! Vous avez dit démocratie…. comme c’ est bizarre!

          • roll dit :

            vanda,

            Pour les référendums, moi aussi je suis preneur.

            C’est la seule voie politique qui permettra de briser le cercle vicieux de la dernière des dictatures totalitaires: la « démocratie » bourgeoise occidentale.

          • Madame Marie Adélaïde DUGLAN dit :

            Bonjour Vanda,

            C’est sur, les référendums c’est loin d’être des triomphes de la démocratie

            Autodétermination en Nouvelle-Calédonie (1988)

            Inscrits 38 025 823. Abstentions 23 997 118 = 63,11%
            Votants 14 028 705 =36,89%. Nuls 1 657 659 = 11,82%
            Suffrages exprimés 12 371 046
            OUI 9 896 498 soit 26,03%
            NON 2 474 548 soit 6,51%
            _______________________________________________

            Constitution européenne (2005)
            Inscrits 41 789 202 Abstentions 12 800 902 = 30,63%
            Votants 28 988 300 = 69,37%
            Nuls 730 522 = 2,52%
            Suffrages exprimés 28 257 778
            OUI 12 808 270 = 30,65%
            NON 15 449 508 = 36,97%

            C’est toujours bon de rappeler les chiffres

          • etienne dit :

            on est au moins 2, il peut dire « NOUS » et puis çà aussi j’adore : « Le grand jour de la colère »à mourir de rire.

            je crois que moi aussi je vais pas pouvoir vous encadrer.

          • Madame Marie Adélaïde DUGLAN dit :

            Bonjour Etienne,

            Merci d’avoir relevé dans cette phrase de ROLL,

             » Hollande et sa clique ne reçoivent pas, « un jour de grande colère »
            populaire, un avis d’expulsion, avec cessation définitive de bail.

            Depuis 85ans je passe de crise en crise dans notre pays, vous les voyez cette bande d’avilis à leur système débarquer devant l’Élysée pour dire au Président
            de la République de dégager…cela me fait un peu penser à Georges Marchais quand le général de Gaulle a quitté précipitamment l’Élysée en mai 68 et que toute la France le cherchait donc le siège était vacant ..Même Georges Marchais avec ‘sa grande gueule’ n’a pas eu le courage politique et partisan de venir s’asseoir sur le fauteuil vide.
            « Pour la petite histoire De Gaulle était allé en douce rejoindre en Allemagne le général Massus pour qu’il lance les troupes sur le peuple « ce qu’il a refusé d’ailleurs ».
            Voila ce qui a essentiellement fait partir de Gaulle du pouvoir a l’occasion ce son référendum.
            Alors le cinéma « franchouillard stop » dans la situation d’aujourd’hui, la France a que les hommes politiques et les curés qu’elle mérite !
            Vous les voyez bouger au risque de perdre leur petit confort devant le lecteur de dvd ?
            Non ils peuvent encore payer !!!
            Puisque nous en parlons sur « infosyrie » nous allons tous payer pour la reconstruction de la Syrie!
            M.A.D

          • roll dit :

            @Madame du gland et son supplétif d’occasion le dit « etienne »,

            Apparemment, vous louez « le peuple » en Syrie et détestez et craignez « le peuple » en France.

            Avec tout le respect dû à votre grand âge.

            roll

            PS: en ce qui me concerne nos échanges s’arrêtent là.

          • Madame Marie Adélaïde DUGLAN dit :

            A ROLL,

            Visiblement vous devez avoir des sérieux problèmes, entre autres, de grammaire car je n’ai jamais louée le Peuple Syrien mais j’ai beaucoup de considérations pour lui comme je considère tous les peuples.
            Concernant le Peuple de France ce n’est pas depuis aujourd’hui qu’il souffre et j’ai beaucoup plus de compassion pour lui que ce que vous pouvez imaginer Mais quand vous dites : « détestez et craignez le peuple en France » il y a de quoi ce poser un grand nombre de questions sur vous!
            Pour moi vous n’êtes qu’un intriguant !!!

            Je pensais que vous aviez compris mon message précédant ou je vous disais:
            « Sachez que je suis très honorée d’apprendre que vous ne pouvez pas
            m’encadrer. »
            Là c’est le point final de nos échanges !
            Je me passerais de vous!

  10. l'ingenue dit :

    Courage grand peuple héroïque de Syrie, la victoire approche . On la sent même dans les médias de l’empire qui plongent la contradiction et dans la cacophonie

  11. kenan dit :

    est ce que cette info de afp parue il y a 1H,est-elle vraie ou pas ..?

    Des dizaines de personnes ont été tuées et le sort de centaines de prisonniers restait inconnu après un double attentat suicide à la voiture piégée contre l’un des principaux sièges des redoutables services de sécurité de l’armée l’air, près de Damas.
    Face à l’escalade « insupportable » des violences, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé le régime syrien à décréter un cessez-le-feu unilatéral, et demandé aux forces d’opposition de le respecter, lors d’une conférence de presse commune avec le président français François Hollande.
    Le Front al-Nosra, un groupuscule jihadiste, a revendiqué l’attaque perpétrée lundi soir, évoquant deux véhicules piégés, dont une ambulance, bourrés de plusieurs tonnes d’explosifs et conduites par deux kamikazes.
    « Des dizaines de personnes ont été tuées lors des attentats contre le siège des services de renseignements de l’armée de l’air pour la région de Damas, et on ignore le sort des centaines de prisonniers qui s’y trouvaient », a affirmé le chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) Rami Abdel Rahmane.

  12. malja dit :

    ils ne peuvent s’en empêcher après avoir raté la Syrie il leur faut f….e la m…e ailleurs mais ils feraient mieux de se souvenir de septembre noir avant. Il y a un monde entre un rêve et la réalité c’est ce que vous apprends la vie sauf pour certains politiciens.

    Les Frères musulmans veulent leur printemps jordanien

    Réseau Voltaire | 8 octobre 2012
    Español
    +

    Les Frères musulmans ont organisé une vaste manifestation à Amman, le vendredi 5 octobre 2012, à la sortie de la prière. Annoncée en faveur d’une évolution de la monarchie, elle s’est vite muée en un début d’insurrection au cri, désormais classique de : « Le Peuple veut faire tomber le régime ! ».

    Les Frères musulmans estiment disposer du soutien de Washington pour accéder au pouvoir —avec ou sans l’assentiment du roi— depuis qu’ils se sont engagés à ne pas remettre en cause la paix séparée égypto-israélienne et à soutenir le capitalisme libéral. La confrérie est déjà au pouvoir au Maroc, en Tunisie, en Libye, en Égypte et à Gaza.

    Conscient du problème en gestation, le roi Abdallah II avait annoncé la veille la dissolution du Parlement et des élections législatives anticipées, sans pourtant en préciser la date. Au cours de la manifestation, les Frères ont rejeté son geste et déclaré qu’ils continueraient à boycotter le processus électoral. On ne saura donc pas de quel soutien réel ils disposent parmi la population. Dimanche, le roi a pris une seconde initiative en instituant une Cour constitutionnelle.

    Se souvenant qu’il a dirigé la branche jordanienne des Frères, certains stratèges à Washington et à Tel-Aviv plaident pour propulser le leader du Hamas Khaled Mechaal à la tête du pays qui serait alors reconnu État palestinien.

  13. EAUX TROUBLES dit :

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/syrie-des-dizaines-de-morts-dans-un-attentat-contre-les-services-de-securite-de-l-armee-de-l-air_1172046.html

    ce qui me stupéfie :

    « Le Front al-Nusra a revendiqué ces attentats sur Facebook, évoquant deux véhicules piégés, dont une ambulance, bourrés de plusieurs tonnes d’explosifs et conduites par deux kamikazes. »

    Comment peuvent-ils avoir un compte FaceBooK alors meme qu’ils revendiquent des attentats terroristes – pléonasme !

    Extrait de l’interview de Thomas Pierret :
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/syrie-le-pouvoir-est-reduit-au-statut-d-armee-d-occupation_1170905.html

    « Ce n’est pas le cas d’un groupe minoritaire comme Jabhat al-Nusra (le front du soutien) qui a revendiqué les attentats de mercredi à Alep. Ce groupe qui brandit un drapeau noir, l’étendard du Prophète, et non le drapeau des rebelles syriens, vise par ses attentats des positions de l’armée mais ne se soucie pas des victimes collatérales. »

    Un groupe bien implanté a priori qui ne se soucie pas « des victimes collatérales. »

    ca fait depuis longtemps que tous ces groupes – ASL compris – ne se soucient pas des victimes collatérales autrement dit le PEUPLE SYRIEN.

    Saleté de guerre inutile.

    Crimes de guerre…

  14. Suriye akilli ol dit :

    VOICI CE QUE PENSENT LES JUIFS DE VOTRE ENNEMI ERDOGAN
    Ca date un peu mais bon, ca vaut le coup d’oeil

    L’État-dhimmi d’Erdogan

    L’État-dhimmi d’Erdogan
    (Traduit de l’Anglais par Sentinelle)

    Par Emmanuel Navon
    http://www.navon.com

    Sous la loi islamique (« shariah »), les non Musulmans tels les Chrétiens et les Juifs sont plus ou moins libres de pratiquer leur religion en privé, mais ils sont discriminés et traités en citoyens de seconde zone, ou dhimmis. Comme le Coran le déclare clairement, les non Musulmans doivent « se sentir eux-mêmes soumis » (sourate 9 :20). Quand les Juifs ont retrouvé leur indépendance en 1948, ils ne se sont pas seulement rebellés contre la « dhimmitude ». Ils ont aussi libéré, comme les Espagnols après la ‘Reconquista’, une terre occupée jusqu’alors par l’islam. Pour les Musulmans, c’était – et c’est encore – une double offense.

    Le Premier Ministre islamiste de la Turquie, Erdogan, a pris sur lui de faire d’Israël un « Etat dhimmi ». Erdogan a été élevé en Musulman soufi et il a été emprisonné en 1998 pour avoir chanté haut et fort : « Les mosquées sont nos casernes, les dômes sont nos casques, les minarets sont nos baïonnettes et les fidèles sont nos soldats ». Alors que les principaux journaux occidentaux décrivent le Parti islamiste AKP comme « modéré », Erdogan a lui-même déclaré sur Kanal D TV en août 2007 que décrire l’islam comme modéré est « une offense et une insulte à notre religion ». Erdogan s’est allié aux présidents d’Iran et du Soudan. Alors que le président du Soudan est accusé de génocide par la Cour Pénale Internationale, et tandis que le monde demande à la Turquie de présenter ses excuses pour le génocide arménien, Erdogan a déclaré : « Aucun Musulman ne peut perpétrer de génocide ».

    Erdogan se rattache à une tradition anti-juive. Son mentor politique, Necmettin Erbakan, était un antisémite. Dès qu’il est devenu Premier ministre en 2003, Erdogan a adopté une politique hostile à l’égard d’Israël. En mars 2004, Erdogan a qualifié Israël « d’Etat terroriste » après l’élimination d’Ahmed Yassin. En février 2006, il a accueilli le chef du Hamas Khaled Mashal à Ankara. En janvier 2009, il a humilié publiquement Shimon Peres à la Conférence de Davos. En octobre 2009, la télévision d’Etat turque a diffusé une fiction par épisodes montrant des soldats israéliens assassinant volontairement des enfants palestiniens. En novembre 2009, Erdogan a déclaré qu’il préfèrerait rencontrer le président soudanais Omar al-Bashir que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. En mars 2010, Erdogan a proclamé que le Mont du Temple, Hébron et le Tombeau de Rachel à Bethlehem n’avait jamais été des sites juifs.

    Alors que la haine d’Erdogan pour Israël est authentique, ses éclats publics contre Israël sont opportunistes. Ces éclats sont la manière la plus facile pour lui d’être acclamé comme un héros par les islamistes aussi bien en Turquie que dans le monde. Le gouvernement israélien a pris la bonne décision en refusant de se comporter comme un « Etat dhimmi ». L’attitude de l’administration Obama, quant à elle, est irresponsable et scandaleuse. Au lieu de faire payer le prix à Erdogan pour ses choix de politique étrangère, l’administration Obama tente éperdument de l’apaiser.

    Erdogan est responsable de la mort de ses concitoyens à bord du « Mavi Marmara ». C’est lui qui a envoyé l’organisation jihadiste Insani Yardim Vakfi (ou IHH) pour militariser Gaza et armer le Hamas. Pourtant, le président Obama a appelé Erdogan après l’incident du Marmara pour exprimer « ses profondes condoléances pour les pertes de vies et les blessures résultant de l’opération militaire israélienne ». Le rapport Palmer récemment publié par l’ONU (une organisation non suspecte de préjugés pro-israéliens) a déclaré sans ambiguïté que le blocus naval de Gaza était légal, que la Turquie aurait dû en faire plus pour arrêter la flottille, et que les soldats israéliens avaient été brutalement attaqués et avaient dû recourir à la force en autodéfense. Et pourtant l’administration Obama demande encore à Israël de s’excuser au lieu de dénoncer la Turquie.

    Au lieu de faire pression sur Erdogan pour qu’il cesse de provoquer Israël et de déstabiliser le Moyen Orient avec sa politique irresponsable, l’administration Obama a adopté une position conciliatrice, qui à son tour encourage Erdogan, qui menace maintenant de faire la guerre pour mettre fin au blocus de Gaza.

    C’est précisément parce que l’administration Obama a choisi l’apaisement qu’Israël doit montrer de la ténacité. Comme Churchill l’a dit, « un ‘apaiseur’ est quelqu’un qui nourrit le crocodile dans l’espoir qu’il sera mangé en dernier ». Israël ne peut pas se permettre de jouer à ce jeu-là. Mais la ténacité ne suffit pas. Israël doit aller à l’offensive en montrant au monde l’hypocrisie d’Erdogan.

    Ce n’est pas difficile. Tout en condamnant Assad pour les tirs sur les manifestants syriens, Erdogan a ordonné le mois dernier des frappes aériennes au Kurdistan, tuant plus de 100 Kurdes. Tout en déclarant qu’Israël devrait accepter l’établissement d’un Etat palestinien, Erdogan interdit catégoriquement l’émergence d’un Etat kurde indépendant. Alors qu’Erdogan presse Israël de négocier avec le Hamas, il a récemment déclaré lui-même que la Turquie « considère comme un scandale de siéger à la table de négociation avec les Chypriotes grecs aux Nations Unies », et ce alors que la Turquie vient de marquer les 37 ans d’occupation de Chypre. Et en 2006, après avoir obtenu la capitulation de la Syrie suite à l’occupation et à l’annexion par la Turquie de la province de l’Alexandrette, Erdogan a offert à Israël de négocier la paix avec la Syrie sur la base d’une capitulation israélienne, et non pas syrienne, sur le Golan.

    Il faut faire comprendre à Erdogan que les Juifs ne sont plus des dhimmis, mais il faut aussi que les Israéliens réalisent que la fin de la dhimmitude ne signifie pas seulement la fin de l’humiliation. Elle signifie aussi la capacité, et peut-être même le devoir, de faire goûter à nos ennemis le goût de leur venin.

    Emmanuel Navon, 7 septembre 2011

    • malja dit :

      Que nous importe l’opinion d’un pays qui se cache derriere 6 millions de cadavres pour justifier toutes ses « exactions » dont les supporters crient continuellement a l’antisémitisme alors que ce pays est le plus grand meurtrier de sémites Libanais, Syriens Jordaniens et Palestiniens tous aussi sémites qu’eux si j’en crois la définition du « sémite » dans les dictionnaires de langue française.

      Règle a retenir
      un sémite n’est pas obligatoirement un juif comme un juif n’est pas obligatoirement un Israélien lequel n’est pas obligatoirement un sioniste!
      après cette brillante démonstration j’interdis a qui que ce soit de me traité d’antisémite.
      Par contre je suis pour une loi interdisant le racisme que subit les « goys ».

  15. Suriye akilli ol dit :

    Paix Syrie-Israël : médiation turque

    AP et AFP

    Mis en ligne le 28/04/2008

    Ankara a annoncé cette médiation, samedi, à l’issue d’une visite à Damas. Le Palestinien Mahmoud Abbas appuiera tout accord conclu entre les deux pays.

    Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré, dimanche, qu’il soutenait une médiation d’Ankara en faveur de négociations de paix israélo-syriennes et appuierait tout accord conclu entre les deux pays. M. Abbas a souligné qu’un accord de paix entre ces pays ne nuirait pas aux négociations entre les Palestiniens et les Israéliens.

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé, samedi, que son pays allait entamer une médiation entre la Syrie et Israël pour relancer des pourparlers de paix entre les deux pays, rompus en 2000. M. Erdogan a fait cette annonce à l’issue d’une visite de cinq heures en Syrie, où il a rencontré le président Bachar El-Assad.

    Selon ce dernier, les discussions « ont traité des moyens d’activer le processus d’une paix juste et totale ». M. El-Assad a salué l’initiative turque et affirmé que Damas coopérerait « à tout ce qui apportera la sécurité et la stabilité dans la région », selon des propos rapportés par l’agence de presse officielle syrienne.

    Les derniers développements suggèrent des progrès dans les négociations dans les coulisses entre Israël et la Syrie, malgré les tensions au sujet du Liban et d’une frappe aérienne israélienne en septembre contre ce que l’Etat hébreu présente comme un réacteur nucléaire syrien clandestin.

    Les derniers pourparlers de paix directs entre Israël et la Syrie ont été interrompus en 2000, les deux pays n’étant pas d’accord sur les modalités de retrait de l’Etat hébreu du plateau du Golan, annexé lors de la guerre des Six-Jours en 1967.

    L’ambassadeur d’Israël en Turquie, Gaby Lévy, a évoqué, dimanche, les possibles étapes de négociations de paix qui pourraient s’ouvrir entre Israël et la Syrie par l’entremise de la Turquie. « La première étape serait gérée au niveau de technocrates et de fonctionnaires de niveau inférieur et, si cela marche et aboutit à quelque chose, on peut s’attendre à ce que tout cela se poursuive à un niveau beaucoup plus élevé », a affirmé M. Lévy à la radio publique. La radio militaire israélienne et le quotidien « Maariv » ont, pour leur part, évoqué un possible sommet entre le Premier ministre Ehud Olmert et le président syrien al-Assad.

    Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a affirmé, de son côté, « que le peuple d’Israël dispose d’un gouvernement qui sait le protéger », avaient rapporté, dimanche, les médias israéliens en soulignant qu’il évoquait les présumés projets nucléaires de la Syrie.

  16. Suriye akilli ol dit :

    Erdogan en Syrie pour les pourparlers de paix entre la Syrie et Israël

    AFP

    Mis en ligne le 26/04/2008

    Avant de s’envoler vers la Syrie, M. Erdogan a souligné que l’amélioration des relations d’Ankara avec les pays de la région avait permis à la Turquie d’intensifier ses efforts pour favoriser des pourparlers de paix au Proche-Orient.

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan se rend samedi à Damas pour discuter de liens bilatéraux et des efforts entrepris par son gouvernement pour faciliter la reprise de pourparlers de paix entre la Syrie et Israël.

    Cette visite d’une journée intervient après que le président syrien Bachar Al-Assad a révélé, cette semaine, l’existence depuis l’an dernier d’une médiation turque. Il a notamment affirmé avoir été informé par la Turquie de la disposition d’Israël à se retirer du Golan en échange de la paix avec la Syrie.

    Avant de s’envoler vers la Syrie, M. Erdogan a souligné que l’amélioration des relations d’Ankara avec les pays de la région avait permis à la Turquie d’intensifier ses efforts pour favoriser des pourparlers de paix au Proche-Orient. « Le climat de confiance a créé les conditions pour l’intervention de la Turquie comme médiateur », a déclaré M. Erdogan au cours d’une conférence de presse à l’aéroport d’Ankara. « Si Dieu le veut, notre diplomatie active en faveur de la paix contribuera aux améliorations attendues entre la Syrie et Israël », a-t-il ajouté.

    A Damas, M. Erdogan doit rencontrer M. Assad et le Premier ministre Naji Otri. Il doit également prendre la parole au cours d’un forum économique. Dans une interview au quotidien du Qatar, Al-Watan, paru jeudi, M. Assad a affirmé que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan l’avait « informé qu’Israël était prêt à se retirer du Golan en échange de la paix avec la Syrie ». « Ce dont nous avons maintenant besoin c’est de trouver un terrain d’entente à travers le médiateur turc », a dit M. Assad, ajoutant que les discussions avec Israël seraient engagées à travers la Turquie.

    Les négociations entre Israël et la Syrie, parrainées par Washington, ont été interrompues en 2000, après avoir achoppé sur la question du Golan, dont la Syrie réclame la restitution totale jusqu’aux rives du lac de Tibériade, principale réserve d’eau douce d’Israël.

    • Et maintenant, Erdogan le Magnifique négocie la destruction de la Syrie avec les Etats-Unis et les monarques du Golfe,, sous le regard bienveillant d’Israël. Quel Talleyrand ottoman !

      L.D. & Infosyrie

      • Suriye akilli ol dit :

        Pourquoi tout de suite Ottoman ? Est ce la raison de l’échec, qu’Erdogan soit un descendent Ottomane ?

        Fallait le dire dans ce cas, on aurait pu envoyer Sarkozy.

        Tu aurais certainement préféré que ce soit le vatican qui fasse la médiation ou un patriarche Russe ?

        Et quel a été le point de rupture, d’après toi, le spécialiste de la syrie ?

        • L’hypertrophie accélérée de la tête d’Erdogan qui s’est cru champion de la cause de l’Islam politique présentable à la faveur du printemps arabe, et qui a cru pourvoir devenir celui des droits de l’homme auprès de l’Occident en accablant son voisin et ex-allié Bachar. Dans tous les cas, Erdogan s’est pris pour la lumière de ‘Oient et donc l’interlocuteur privilégié de cet Occident qui, dans sa version européenne, le tient à l’écart…

          L.D; & Infosyrie

          • Suriye akilli ol dit :

            Ta tumeur au cerveau est à stade trés avancé visiblement. Tu as du perdre l’ hémisphère gauche. Tu ne réfléchis qu’à sens unique.

            en résumé nous avons :

            Islam + politique + printemps arabe + droits de l’homme + occident + Europe + Erdogan + mise à l’écart = PAIX AU MOYEN ORIENT

            Donc il faut remplacer Erdogan d’après toi, soit ; si on met Essad à la place : depuis le temps il n’a pas réussi donc on l’élimine.

            Si on met Obama, c’est pire, Hollande meme pas la peine, Merkel ne se déplacerai meme pas, Poutine non plus, le pape = religion, moi je vois pas.

            IL ne reste qu’une seule personne c’est DIEU mais là encore religion.

            Bref tu n’as pas plus d’idée que moi, MAIS SOUFFLER SUR LA BRAISE DOIT FORCEMENT T’ARRANGER vu tes réponses.

            allez ADIEU MOYENT ORIENT

          • Je n’ai pas donné une idée mais un début d’analyse sur le comportement d’Erdogan. Et je ne comprends rien à votre espèce d’addition qui ne veut rien dire et ne correspond pas à ce que j’ai exprimé. Et puis cher ami, on n’a pas gardé la racaille ASl ensemble, alors on ne se tutoie pas quelles que soit vos bonnes raisons d’homme libre ou égal pour rejeter le voussoiement. Vous êtes un peu confus, M. Ol. Une tumeur peut-être… ?

            L.D. & Infosyrie

          • Suriye akilli ol dit :

            Ce n’est pas une addition, mais une équation où il faut remplacer « Erdogan » et « mise à l’écart » pour qu’elle soit vrai. je n’ai pas trouvé le caractère « inégal », donc j’ai mis « = »

            Mais bon, tout ca pour dire que c’est foutu et refoutu.

            Si seulement les matématiciens de Goldman Sachs pouvaient se pencher sur l’équation.

  17. fredo dit :

    salut a joska oui vous avez parfaitement raison faut quils garde ce prisonnier francais comme preuve que la france est mele a ce complot quils le garde jusquau bout jusqua que la syrie sois nettoyer de ces bandes venus de toutes part de leurs reseaux a fabulateur et flanc o sionisme la france petit a petit decouvre la verite (le peuple trompe) meme si il ya a beaucoup qui suivent comme des valets les merdias etc…(le sionisme tient la baraque en france ) degoute… PLUS DE VALEUR CELLE QUI FAISAIT LA GRANDEUR DE LA FRANCE POUAH CE CANCER A DEUX TETES . oui quils le garde ce prisonnier et quil l affiche meme cela va leurs donne a reflechir dorenavant bien bravo aux soldats de la vaillante syrie bientot la fin des hostilite intchallah

  18. Suriye akilli ol dit :

    Voici le site qui publie ces articles sur la médiation d’ERDOGAN

    http://actualite-generale.lalibre.be/_international/paix-syrie.html

Commenter joska