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Un troisième attentat à la bombe a frappé Idleb lundi en milieu d'après-midi, faisant des blessés.L'engin a explosé dans le quartier de l'Université. Dans la matinée, deux premiers attentats visant des installations militaires avaient coûté la vie à plus d'une vingtaine de personnes selon l'OSDH, neuf selon les médias syriens,, qui parlent d'une centaine de blessés. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné ces "attentats à la bombe terroristes" qui ont frappé aussi Damas. L'ONU bientôt obligée de regarder [...]



Ban Ki-moon condamne les attentats. Quand condamnera-t-il les terroristes ?

Par Louis Denghien,



Le résultat d'un des deux attentats du lundi 30 avril à Idleb

Un troisième attentat à la bombe a frappé Idleb lundi en milieu d’après-midi, faisant des blessés.L’engin a explosé dans le quartier de l’Université. Dans la matinée, deux premiers attentats visant des installations militaires avaient coûté la vie à plus d’une vingtaine de personnes selon l’OSDH, neuf selon les médias syriens,, qui parlent d’une centaine de blessés. Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné ces « attentats à la bombe terroristes » qui ont frappé aussi Damas.

L’ONU bientôt obligée de regarder la réalité en face

Obsèques du 1er mai

Ban Ki-moon n’a évidemment pas mis en cause les auteurs de ces actes, ce qui l’aurait conduit à avouer qu’une partie au moins de l’opposition syrienne est dans une logique de violence, et sabote en pleine conscience le plan de paix. Et donc à décrocher de sa doxa, qui veut que ce soit le gouvernement syrien qui ne respecte pas les engagements du plan Annan. Bref, M. Ban Ki-moon doit être de plus en plus gêné aux entournures par la réalité de terrain. Dont ne peuvent que lui rendre compte les observateurs qu’il patronne : l’agence Sana a indiqué que les deux bérets bleus présents à Idleb se sont immédiatement rendus sur les lieux. L’OSDH prétend aussi que neuf membres d’une même famille ont péri sous les obus de mortier tirés par l’armée contre un village du gouvernorat d’Idleb. Et nous disons, nous, une fois de plus, que l’OSDH est une officine d’opposition radicale, basée à Londres, et d’ailleurs liée au gouvernement Cameron, qui impose ses bilans à l’ensemble des médias occidentaux et même à l’ONU, alors que ses sources de renseignement sont ouvertement militantes. Bref, neuf civils ont peut-être été tués, ce mardi dans ce village de la région d’Idleb, peut-être par des tirs de l’armée régulière. Si nous enfonçons à nouveau ce clou c’est que, commentant cette nouvelle, Reuters écrit gravement que ce bombardement « marque une nouvelle violation » de la trêve. Alors que l’agence ne semble pas considérer que les meurtres quotidiens de militaires, de policiers et de civils commis par les bandes armées ASL ou pseudo-ASL, sont des « violations » de cette trêve !

Pour en revenir au patron des Nations-Unies, et pour l’essentiel prête-nom des États-Unis, il n’a pas fini d’être gêné, tant les tueurs des bandes anti-gouvernementale continuent de donner libre-cours à leur rage meurtrière, au vingtième jour du cessez-le-feu. L’OSDH annonce que 12 soldats ont été tués ce mardi 1er mai dans des combats dans la province de Deir Ezzor. Et lundi, le général Chaker Tayjoune, un des cadres du ministère de l’Intérieur, a été tué par l’explosion d’un engin placé sous sa voiture, alors qu’il circulait à al-Adeleya, dans la grande banlieue sud de Damas. Tandis qu’un autre engin, placé sur la route reliant Qedssaya à ad Dimas (aux limites occidentales de Damas), a tué le lieutenant-colonel Hassan Jamil Ali.

Les obsèques de militaires et de policiers ne cessent d’ailleurs pas : lundi, outre le général Chaker Tayjoune, un sergent, cinq conscrits et deux policiers, tués dans la banlieue de Damas, à Alep et Idleb, ont été conduits à leur dernière demeure. Et ce mardi c’était au tour de neuf autres « martyrs« , un colonel, un lieutenant, un adjudant-chef, deux sergents-chefs, un sergent et deux soldats qui ont été portés en terre, parce que de soi disant démocrates et de vrais terroristes islamistes les ont tués à Lattaquié, Idleb, Hama et Soueidaa, plus souvent à coup de bombes  et de balles dans le dos que dans le cadre d’affrontements. Notre décompte – approximatif, mais sans doute assez près de la réalité – des pertes militaires et policières recensées depuis une semaine par Sana donne un minimum de 75 victimes. Sans parler des victimes civiles.

Ces exactions imperturbablement perpétrées par les gangs longtemps ignorés ou maquillés en résistants par les politiques et les journalistes de France et d’Occident, il y aura de plus en plus d’yeux « autorisés » pour les voir : on en est à deux observateurs à Idleb, deux à Deraa, deux à Homs, deux à Hama, et 22 autres sont stationnés à Damas d’où ils rayonnent à travers le pays, selon les nouvelles qu’ils reçoivent. Si ces observateurs, recrutés dans des pays a priori réputés neutres, voire favorables à la Syrie, sont honnêtes – et il n’y a aucune raison, à ce stade, de penser qu’ils ne le sont pas – eh bien ils ne pourront faire autrement que dire ce qu’ils ont vu, et donc que les principaux responsables du drame syrien ne sont pas du côté régulièrement stigmatisé par BanKi-moon et ses amis occidentaux et arabo-wahhabites.

 

Obsèques du 30 avril

 

Obsèques du 30 avril

 



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34 commentaires à “Ban Ki-moon condamne les attentats. Quand condamnera-t-il les terroristes ?”

  1. BWANE dit :

    Nouvelles révélations sur le bateau d’armements Loutfallah
    L’équipe du site

    Dernières révélations sur le navire d’armements Loutfallah 2 intercepté dans les eaux territoriales libanaises: les financeurs du navire et de la cargaison d’armements sont deux hommes d’affaires syriens qui vivent dans un pays du Golfe, a fortiori en Arabie saoudite, selon une source juridique proche de l’équipe chargée de l’enquête au journal AsSafir.

    Bateau Loutfallah 2Le propriétaire du navire et son capitaine (qui n’est autre que son frère), sont également de nationalité syrienne, alors que les membres de l’équipage comportent plusieurs nationalités. Du nombre de 11, ils ont tous été capturées et font l’objet d’une enquête par la Cour militaire libanaise.

    Selon AsSafir, les enquêteurs sont presque unanimes que tous ces éléments appartiennent à l’opposition syrienne. Il en est de même pour celui qui devait recevoir la cargaison et qui a payé de grandes sommes d’argent au contrôleur des douanes libanais.

    Mohammad KhifajiPour sa part, le site en ligne Syrian Truth signale que le propriétaire du navire qui battait le drapeau sierra léonais n’est autre que Mohammad Khifaji, natif de l’ile d’Arwad en 1974 et qui vit actuellement en Égypte. (lors de l’éclatement de cette affaire, les medias libanais l’avaient identifié sous les initiales M. Kh.)

    Il est connu pour être un des hommes les plus importants de l’ancien vice-président, Abdel Halim Khaddam et entretient des liens étroits avec l’ancien Premier ministre Libanais Saad Hariri. Durant le printemps 2011, il a introduit des armements en Syrie via le Liban en passant par ville de Banias. Aussitôt arrêté pour trafic d’armes, il a été relâché en catimini, grâce à l’intervention directe de Hariri.

    Concernant l’affaire du Loutfallah 2, des sources libanaises ont indiqué que Khifaji a nié avoir être au courant que les conteneurs comportaient des armements et affirmé que la compagnie d’assurance qui le couvre mentionne qu’ils contiennent de l’huile mécanique. Il a signalé avoir transporté cette cargaison du port de Misrata en Libye.

    Concernant le parcours du navire, lequel a été dument tortueux pour éviter d’être identifié, un nouveau pays est venu s’ajouter à la Libye et l’Égypte, révèle AsSafir : la Turquie qui semble avoir été la seconde station après directement après la Libye.
    Son passage via les ports de ces trois pays, sans être inquiétés soulève bien des questions. D’autant plus que la cargaison comportait exclusivement des armements, des munitions et de l’arsenal.
    « La direction des renseignements de l’armée libanaise était informée au préalable qu’une cargaison d’armements se rendait au Liban et toutes les mesures avaient été prises pour l’intercepter », ajoute toutefois la source juridique libanaise.

    la cargaison des armements du Loutfallah 2Quant au contenu de la cargaison, il est désormais certain qu’il consiste selon AsSafir, en des armes légères, (dont des mitrailleuses), un armement moyen comportant des mitrailleuses de type 12,7 et des RPG. En plus d’un armement lourd comme des mortiers de 120mm. Sur le bateau se trouvaient également deux types de missiles : des anti-blindés, dont en particulier des antichars. Ainsi que des missiles anti aériens lançable sur l’épaule. Sans oublier les munitions de ces armes.

    Pour la chaine de télévision libanaise OTV, citant des sources militaires, les missiles anti aériens sont des Sam 7, de fabrication russe. Alors que les obus de l’artillerie lourde sont de type 155mm et les mitrailleuses sont des M16. Comme ces deux derniers armements sont de fabrication américaine et ne faisaient pas partie de l’arsenal libyen, il en découle qu’ils ont été envoyés par l’Arabie saoudite et le Qatar, ou par les pays occidentaux.

    Mais c’est surtout l’envoi des obus 155mm qui a mis la puce à l’oreille des experts. Sachant, selon le site en ligne que ni l’opposition ne possède cette artillerie particulièrement lourde (entre 2 et 7 tonnes), ni même l’armée syrienne régulière, (pour éventuellement la lui dérober). Ces obus devraient éventuellement servir à en utiliser le contenu formée de 45 Kg de TNT et de 7kg de RDX (connu par ses capacités destructrices exceptionnelles) pour en fabriquer des voitures piégées ou des charges explosives. Un seul obus, recyclé en charge explosive est capable de détruire un bâtiment entier, si la charge est déposée sur ses bases.

    Selon la chaine de télévision AlManar, le poids de la cargaison s’élève à près de 150 tonnes, et un grand dépôt a été préparé au nord du Liban pour les y déposer ces armements avant de les envoyer en Syrie. la chaine s’est toutefois interrogée si des parties internes libanaises ne constituent aussi la station finale de cet arsenal…

    Source: Divers
    01-05-2012 – 14:21 Dernière mise à jour 01-05-2012 – 14:22
    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=62229&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

    • Souriya ya habibati dit :

      Salut BWANE,
      Il faudrait jeter un coup d’oeil sur arabi-press, il y a un article qui éclaire un peu plus cette ténébreuse affaire..
      Souriya Allah hamiha

      (Votre citation de Tocqueville était MERVEILLEUSE de vérité et d’actualité, MERCI.°

  2. madrid dit :

    Merci Louis …
    Autant que la profondeur de ton texte est énorme, je souhaite autant que ce texte puisse pénétrer Bank&Moon de la profondeur.

  3. suchite dit :

    les pays du golf jouent leur existance a travers ce bras de faire, sils echouent cest la fin pour eux et le debut pour les pays occidentaux.
    Cest lheure de verite. Esperons que les pays favorable au regime ferons tous pour soutenir leur resistance et empecher les massacres de la population.

  4. Mohamed Ouadi dit :

    En matière d’honnêteté des observateurs, la question qui se pose, à l’état des choses, c’est plutôt l’honnêteté d’une « partie » de ceux qui les ont envoyé, qui n’ont pas tardé à conclure à l’échec de leur mission, et qui traînent des pieds pour envoyer ces observateurs, à peine sept en plus de deux semaines et seulement moins de trente en un mois, peut-être, alors que lorsqu’il s’est agit de la protection de la sécurité d’Israël dans la deuxième guerre du Liban, après l’adoption de la résolution 1701, il n’a vraiment pas fallu que quelques jours pour envoyer plus de mille observateurs sur le terrain. L’exemple des observateurs arabes est toujours là, la mission était honnête, ce sont les « AL-Hamad et Saoud et Erdogan et Saints Sarko-Obama » qui sont dépourvu de toute honnêteté.

  5. Christian dit :

    Ban Ki Moon ne va jamais condamner les terroristes… c’est un complot contre la Syrie et ils sont tous de mêche…

    Apparemment, en Israël, le score de Sarkozy dépasse le nombre de suffrages exprimés…
    et aussi, j’aime bien le commentaire sur la mort du père de Netanyahou… “102 ans de malfaisance… mort d’une vieille crapule raciste”

    http://www.alterinfo.net/

  6. L17 dit :

    Bonsoir
    Ces attentats sont abominables ! Et ce Monsieur ONU manque à tous ses devoirs de ne pas condamner les terroristes.
    Ce n’est pas possible, Ils (la coalition Franco-Anglo-US-Sion-Qatari-Turco-Saoudite) ont infesté la Syrie… Je souhaite que les Bérets Bleus soient parfaitement honnêtes et justes…

    Bientôt les élections.

    Dieu protège la Syrie et les Syriens !

    Cordialement

  7. Samy Drissi dit :

    On ne peut pas condamner des personnes, mais des actes.

    • BWANE dit :

      Inculte individu, lorsque nous condamnons des actes, nous condamnons aussi leurs auteurs. Votre bêtise fait pitié.

      • Samy Drissi dit :

        Nous ne banissons pas les «térroristes», mais leurs actes. il faut faire la différence, car si ces térroristes ne faisaient rien(ce qui est difficile à faire), il y’aurait rien à condamner.

        Il faut faire la différence entre individu et geste !

        • Louis Denghien dit :

          Sacré Samy, quelle acuité!

          L.D. & Infosyrie

          • Samy Drissi dit :

            Ça me semble logique ma pensée !

          • Samy Drissi dit :

            On condamne les geste et non la personne, car c’est le geste qui nous interpelle et non l’individu.

            Par exemple: je suis un térroriste, mais il m’arrive le soir de siroter un café avant de dormir. Suis-je condamnable ou c’est lorsque je pose un acte térroriste que je suis condamnable ? Si je suis condamnable au moment où je sème le chaost, c’est le geste qu’on condamne et non ma personne.

          • Samy Drissi dit :

            C’est jamais l’individus qui nous rend émotif, mais le geste.

          • Cécilia dit :

            « C’est jamais l’individus qui nous rend émotif, mais le geste. »

            Samuel

            Mais le geste existe-il sans l’individu ?
            Mais qui fait « le geste » selon vous ?
            Vos propos renvoient quelque part à l’histoire de poule et l’œuf.

            Vous me donnez souvent cette impression étrange que vous êtes déconnecté de la réalité que, mais malheureusement, une telle déconnexion relève pathologique.
            A ce niveau pathologique, vous avez un point commun avec Candide. C’est une intuition qui me dit qu’il y a un lien entre vous deux; je dirais que le petit Samuel n’est qu’un pion à déplacer par Candide parmi d’autres comme Etudiant, tareq ou Samantha.
            Une dernière chose, dans mon intuition comme dans mon rêve, je ne me trempe que rarement. Une bonne et mauvaise chose à la fois !

            Alors Samuel, vous donnez votre langue au chat ?
            Mais à propos, il fait beau au Canada ?

          • Samy Drissi dit :

            Condamner en justice n’est pas le même terme usé ici pour condamner ce que les térroristes font. On est pas devant un tribunal.

            Nous sommes pas devant un tribunal Cécilla, amis devant un tribunal moral, ce qui fait que ce sont les gestes uniquement qui peuvent être condamnés.

            Dites-moi, condamner un individu selon la morale, c’est quoi au juste ? Dire qu’il n’a pas le droit d’exister ?

            On peut pas condamner un individu selon la voie de la morale, mais ces gestes.

      • Samy Drissi dit :

        Par exemple: je peux condamner le fait que vous me traitez d’«inculte», mais je ne vous condamne pas vous en particulié.

        C’est impossible de condamner des individus, mais des gestes, actes, etc. fait par ces individus.

        Condamner quelqu’un, c’est comme si tu disais qu’il ne doit pas vivre, ce qui est bas et mal pensé(même si on aime pas cette personne).

      • Samy Drissi dit :

        Condamner: sens 3) Reprocher sèvairement.

        On condamne les «térroristes» ou leur actes ? Peut-ont condamner les térroristes uniquement ? À la base, le terme «térroriste» désigne un individu, donc je pense pas qu’on peut le condamner(du moin selon ma logique)

        On condamne leurs actes, soit les attentats.

        • Marie-Christine dit :

          Samy, quand un criminel passe en justice pour ses crimes (ses actes criminels), c’est le criminel qui est condamné.
          Qu’il sirote son café comme tout un chacun , ou embrasse sa femme… ne change rien à l’affaire: c’est un criminel qui doit répondre de ses actes.

          • Marie-Christine dit :

            Et puis, vous m’énervez, Samy, combien de fois ne vous ai-je pas signalé que ‘terroriste’, s’écrivait sans accent…!?
            Si vous n’êtes même pas capable de vous améliorer sur un infime détail (de tenir compte un minimum de ce que l’on vous dit), c’est à se décourager d’un quelconque progrès de votre part…

          • L17 dit :

            C’est exactement ce que je pense, Marie-Christine.

            De plus cela ne fait pas avancer le débat de « couper ainsi les cheveux en quatre » : quel intérêt ?

            Les criminels doivent, un jour ou l’autre, répondre de leurs actes, qui sèment la mort…

            Cordialement

          • Samy Drissi dit :

            Condamner en justice n’est pas le même terme usé ici pour condamner ce que les térroristes font. On est pas devant un tribunal.

        • BWANE dit :

          Cher Samy, j’ai bien ri de votre monologue intérieur que je trouve très drôle, quoique je n’apprécie que l’humour noir. Pour paraphraser Alfred Jarry, votre raisonnement mérite le nom de patalogique, et les calembours qui viennent à l’esprit d’eux mêmes :patte à logique, pas ta logique, pâte à logique siéent si bien à vos syllogismes spéciaux. Comme Aristote a écrit sa Métaphysique et Hegel sa Logique, vous pourriez gratifier le public moderne,-qui assurément le mérite-, d’une Patalogique. Au travail, cher patalogicien ! Le public est si friand de nouveautés, je vous garantie le succès et une gloire supérieure à celle de notre cher Botul. Pour finir, permettez-moi de vous suggérer d’introduire votre ouvrage par votre magnifique monologue ci-dessus, qui ne manquera pas de soulever l’enthousiasme général, à l’instar de ces amincissants-miracle et autres attrape-nigaud. J’extrais cette longue citation (Ne croyez pas cependant, patalogicien candide, que j’ai pris la peine de

          • BWANE dit :

            de la taper, vous ne le méritez pas, mais bon, je pense que dans cette ambiance sinistre crée par les agissements de vos amis en Syrie, un petit moment d’humour ne peut qu’être bénéfique aux vrais infosyriens, vous voyez, cancre incorrigible, que vos post nous offrent l’occasion de rire de vous et de vos amis salafistes qui risquent d’être choqués par ce qui va suivre, en revanche, égorger des innocents ne pose aucun problème
            pour eux, mais, pardonnez-moi, votre patalogique va définitivement les blanchir, puisque selon vous seuls leurs actes sont condamnables, non eux-mêmes) afin qu’elle figure sur la quatrième de couverture, un dernier conseil, éviter les éditeurs du Golfe (vous risquerez de vous retrouver dans le grand trou noir dont on ne sort jamais, à cause de cette satanée citation), et les pays francophones à cause de votre français. Voici enfin cette citation elle même citée par André Breton dans son Anthologie de l’humour noir (Jean-Jacques Pauvert, pages 224-225) :
             » La formation du sexe par Jean-Pierre Brisset
            Remarquons d’abord qu’on peut changer la place des mots d’une phrase sans que l’idée exprimée en soit modifiée : La porte est ouverte et porte est ouverte là, disent toujours : ouverte est la porte. Il en fut de même dans le principe : à le valait: le à = là et ale valut aussi : là.

            Ceci étant admis, nous lisons : ai que ce ? ayant valu : ce qu’ai ? ou : qu’ai ce ? = qu’ai-je ? Cela se disait sur ce quai où se tenait l’ancêtre. Les questions : ai que ce ? est que ce ? disaient : ai ou est quoi ici ? et créèrent le mot exe, le premier nom du sexe. Les uns prononçaient : éqce ; d’autres : èqce, suivant la phrase créatrice : ai que ce ? est que ce ? D’où sexe se prononcera, suivant le cas : séqce, sèqce. Ec, éque ou ek, formé de : ai que ? est même un premier nom du sexe : éque-ce valait ce éque, ec ou ek et devint exe.

            On questionna ensuite : ce exe, sais que ce ? = ce point, sais-tu quoi c’est ~ ce qui devint : sexe. – Sais que c’est ? ce exe est, sexe est, ce excès. Ce excès, c’est le sexe. – On voit que le sexe fut le premier excès. On n’a aucun excès à craindre de ceux qui n’ont pas de sexe. Dans : ce exe est, on peut analyser : ce ou ceci est un exe et : exe est ce ou ceci. Par suite on voit que ce montra et désigna d’abord le sexe. Aussi : ce ekce = ce sexe-ci : sexe. Eh, è, é, est aussi un premier nom du sexe: Ce é que c’est ? Sexe est.

            Je ne sais que c’est Jeune sexe est. La première chose que remarqua l’ancêtre et qu’il ne connaissait pas, c’était un sexe jeune, en formation. Dans ce cas, les plus clairvoyants sont encore quelquefois forcés de dire :

            Je ne sais que c’est. Jeune sexe est, vaut : sexe est jeune, et : jeune est sexe. Le mot jeune peut être considéré comme un nom. Il en résulte que jeune désigne et désigna ceux qui prenaient le sexe. Les jeunes sont les enfants dont le sexe n’a pas encore atteint toute sa puissance, car il se développe toujours très lentement.

            Tu sais que c’est bien. Tu sexe est bien. Le mot tu, ainsi que jeune, désigna aussi le sexe. C’est un terme enfantin : cache ton tu, ton tutu. Tu tu = ton sexe. Tu relues tu tu = tu reluques ton sexe. Turlututu, répétait avec dépit celui qui était l’objet de cette remarque blessante.

            Y ce ai que c’est ? Il sait que c’est. Y sais que c’est. Y sexe est. y désigna d’abord le sexe, puis valut je et enfin il. Y le sexe est. Il sait que c’est.

            On sait que c’est. On sexe est. Le pronom on désigna le sexe et avait la valeur de en, en ce lieu, en ce l’yeu, en cet œil-là. Le sexe se présenta sous forme d’yeu ou d’œil. Ce fut une légère ouverture. Le pronom on est indéfini et tous les mots qu’il peut remplacer se sont d’abord référés au sexe, l’origine de toute parole vivante : Pierre, Jean, Julie, etc. sait que c’est bien et sexe est bien. Tout ce qui peut savoir quelque chose est de rigueur un sexe dans son origine, un membre de la famille humaine ou divine.

            Je sais que c’est bien. Je ou jeu sexe est bien. Le premier jeu était le sexe. De là vient la passion du jeu. Le prudent cachait son jeu. Le pronom je désigne ainsi le sexe et quand je parle, c’est un sexe, un membre viril de l’Eternel-Dieu qui agit par sa volonté ou sa permission. C’est en parlant de son sexe que l’ancêtre s’aperçut qu’il parlait de son propre individu, de lui-même.

            A = ai. Que ce a ? = qu’ai-je ? Que ça ou çà = Quoi cela? Que exe est que ce a ? = Quel sexe est que j’ai ? Que excès que cà ! Qu’est-ce ? que sexe a. Qu’ai ? que sexe a ? Kékséksa ? Que aie ce que c’est que ce a = Ici vois ou prends ce que c’est que j’ai. L’inconnu de la chose faisait changer l’ordre en une question : Qu’est-ce que c’est que ça ? Ces seules analyses suffiraient pour démontrer, avec la Loi infaillible qui nous guide dans notre travail, que notre question la plus familière est née chez des êtres prenant le sexe et ne connaissant rien de cette exe-croissance, de cette exe-tension. Aujourd’hui on peut tout au plus être embarrassé pour le genre.

            Je me exe à mine ai. Tu te exe à mine as. y ce exe à mine a. y sexe à mine a. y le sexe a mine à. C’est le sexe à la mine ou à la main que l’ancêtre s’examinait, sexe à mine ai. Mine a valu main. La main faisait mine et minait le terrain. Che mine, chemine ; che main, chemin, disaient également : ici la main. Donc le créateur de : Je m’examinai, etc. disait : J’ai mon sexe à la main, etc. C’est en examinant son sexe que l’ancêtre faisait son examen, son exe à main, son nexe à main.

            L’examen du sexe est le premier que l’on subit en venant au monde.

            Dans examiner, examen, etc. exe se prononce : égze. Ce changement nous montre que : gue = que, ze = ce. L’inversion de égze donne ze gu’ai = ce qu’ai. Gu’ai = j’ai et a formé : gai, gué, guet. Le sexe rendait gai ; l’ancêtre aquatique appelait alors sur le gué où l’on faisait le guet. C’est sur le gué que combattaient les chevaliers du guet. Chaque famille d’ancêtres défendait son gué et son marécage. – Puisque ze = ce, pour bien comprendre les mots où se trouve le son ze, on doit lui rendre son antique valeur ce. Il est toujours à zézayer valait : à s’essayer. Qui s’essayait zézayait. A sesse eille ai, à zèze eille ai = au sexe vois ce que j’ai. Sesse et zéze ont donc désigné le sexe. Italien : il sesse ho = j’ai le sexe ; il sesso = le sexe. Ce esse : ce exe : : sesse : sexe.

            Ce montrait le sexe : ce ai, ai ce, esse. On a vu que on valut en, en ce lieu. On ce ai c’est = c’est en ce que j’ai. On ce esse est, on ce esse aie. On sesse est, on sesse aie. On sait c’est. On ce essaie, on s’essaie. On ce essaie montre clairement ce présentant le sexe et s’unifiant avec celui qui parle dans : on s’essaie. Même remarque dans : L’on ce exe à mine a, l’on s’examina. Le pronom allemand Sich = soi et est formé de : ce ich = ce moi et montre le sexe ainsi que soi. Ce ois = vois ceci, le ce ou sexe. Soi vaut donc sexe. Or, le premier ancêtre ne parlait pas d’autre chose. C’est encore le fond de la conversation des démons.

            Ainsi les pronoms réfléchis tirent leur origine de la réflexion de l’ancêtre sur sa propre nudité. Tout ce qui aujourd’hui est langage figuré fut d’abord appliqué à des actes matériels. Il fallait que le mot fût formé avant que l’esprit l’emportât dans les régions de la pure pensée.

            Qu’ist ce exe que l’eus ? Qu’ist sexe que l’eus ou l’ai ? Dans les premiers temps, les temps passés du verbe étaient des temps présents. Je l’eus valait : je l’ai, et a formé le passé défini du verbe lire : Je lus ; tu l’eus, tu lus ; il l’eut, il lut ; nous l’eûmes, nous lûmes; vous l’eûtes, vous lûtes; ils lurent. Les premiers qui l’eurent furent les lurons et la première chose qu’ils lurent fut le sexe. Le sexe est aussi la première lyre, il produisait l’ire et rendait irascible. C’est là qu’il fallut d’abord lire, dans le délire. Le sexe fut donc la première cause d’attraction et de répulsion. La question : Qu’ist sexe que l’eus ? fit que les ancêtres se repoussèrent et on disait : Les voilà qui s’excluent. Y sais que, ce que l’eus, est = je sais que ce que j’ai c’est. Y sexe que l’eus est = C’est là le sexe que j’ai. Les sexes semblables ne se convenaient point, ils s’excluaient… « .

  8. سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

    On constate que la phase de combats des opposants violents est quasiment révolue, sauf retournements imprévisibles.

    C’est pourquoi, la Syrie connaît une phase paroxystique de violences terroristes lâches.

    Les criminels qui opèrent sont prêts à tout.

    Leurs complices autocrates qataris, séoudis, erdoganis, alqaïdis et, surtout les Ultra-Sionistes-Associés prédisent l’échec de la mission Annan.

    Prédisent ? en fait souhaitent.

    Souhaiter, mais comment y parvenir ?

    Et, là, une crainte profonde m’assaille.

    Ce que je crains, c’est des attentats contre les observateurs de l’ONU.

    Rappelons-nous l’assassinat, le 17 septembreb 1948, du général suédois Folke Bernadotte, chef de la mission de l’ONU en palestine, et de l’un de ses adjoints, le colonel français André Sérot.

    Les assassins étaient, déjà, des Ultra-Sionistes.

    J’ai le sentiment qu’actuellement, le général Robert Mood, bien que norvégien (la Norvège est membre de l’OTAN), et son équipe d’observateurs courent des risques importants.

    La cruauté des salafistes et alqaïdistes n’a aucune limite et leur folie meurtrière est susceptibles de leur faire recourir à tous les moyens pour exprimer leur haine. Et continuer de semer le désordre et la mort.

    • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

      Erratum :
      La cruauté ……. meurtrière SONT susceptibles ……et la mort.

    • spartacus dit :

      j’ai la même pensée que toi utiliser le meurtre d’observateurs comme prétexte pour faire dégénérer la situation, avec tous ces rapaces prêt à tout pour mettre la Syrie à feu et à sang il faut s’attendre à tout , méfiance donc

  9. Cécilia dit :

    La Libye expédie ses islamistes jihadistes en Syrie !

    Tous les détails sur la mort des Libyens armés à Alep

    Il y a eu de violents accrochages et d’échanges de tirs à la mitrailleuse pendant trois heures dans le quartier Karm al-Qaterji à Alep entre des individus armés venant de Libye et le service de l’ordre syrien, soldés par la mort de deux terroristes et l’arrestation du troisième avec une saisie importante d’armes et de munitions, d’appareils de télécommunication et de devises étrangères.
    Une source bien informée à Alep a dit à Arabi-Press qu’un groupe terroriste composé de Syriens et des Arabes un fait d’un appartement un lieu d’entrepôt pour cacher armes et munitions en grande quantité. Le service de l’ordre a décidé donc d’interpeler les occupants. L’opération était un succès et aucune victime parmi le service de l’ordre. Les terroristes ont refusé de se rendre tirant les premiers. Mohammad Ali Sultan, le terroriste arrêté, originaire de Misrata, est de nationalité libyenne et possède une grosse somme d’argent ainsi plusieurs appareils de télécommunication. Il a donné uniquement le prénom de ses deux complices morts, Hassan et Chihab, mais la vérification de leur identité est encours.

    D’après les informations, ces trois terroristes sont des takfiris; ils criaient d’une manière hystérique : « Nos morts vont au paradis et les vôtres vont à l’enfer, ô vous les mécréants ! »
    Les terroristes ont demandé l’aide de leurs complices syriens, mais ceux-ci n’ont pas trop osé s’approcher pour affronter les agents de la sécurité syriens laissant ainsi leurs complices libyens subir tout seuls leur sort.

    La source officielle a salué la coopération des citoyens les encourageant à donner toute information concernant tout soupçon sur des étrangers ou de personnes armés en précisant que c’était grâce aux citoyens que le service de l’ordre a pu mettre la main sur ces terroristes. Abdul-Qader al-Majdami, un habitant du quartier a dit : « Nous remercions les services qui veuillent sur le maintien de la sécurité de la patrie et notre protection contre le terrorisme expédié par l’Occident criminel. Ici, dans le quartier de Karm al-Qaterji, nous sommes avec le président Bachar pour défendre la Syrie contre le désordre et la guerre civile voulue par Qatar et l’Arabie Saoudite ».

    « On n’a pas pu dormir la nuit à cause de tires. On était soulagé une fois que le tire s’est arrêté. Nous avons applaudi à notre armée héroïque; Alep restera une épine dans la gorge de comploteurs », dit Saher al-Bouchi, un autre habitant du quartier en ajoutant : « La Syrie sera un cimetière pour ces terroristes qui viennent de la Libye après l’avoir brûlée avec l’OTAN ».

    A Misrata, les islamistes takfiris ont combattu avec l’OTAN contre l’armée libyenne. Les Syriens nationalistes, pro Syrie et pro Bachar les nomment ironiquement « les révolutionnaires de l’OTAN » se moquant de leurs drapeaux islamistes et de leur « takfir » anathème contre l’armée libyenne faisant la guerre sous le commandement de l’OTAN alors qu’eux-mêmes avant leur alliance les nommaient ainsi que leurs concitoyens « Les mécréants, Adorateurs de croix ».

    Article d’arabi-press du 1er mai traduit de l’arabe par Cécilia pour infosyrie, le 02 mai. Ci-dessous, le lien.

    http://www.arabi-press.com/?page=article&id=34275

    • spartacus dit :

      merci Cécilia très belle description des mercenaires soient disant musulmans qui s’attaque à la Syrie éternelle , en fait ce sont de pauvres crétins analphabète qui pour des dollars ont vendu leur âme au diable si t’en est qu’ils en ont eu une un jour , des minables dit plus simplement

  10. Cécilia dit :

    Bahreïn :

    nouveau soulèvement populaire :Liberté rouge !

    « Liberté rouge », nouvel emblème de la révolution bahreïnie, lancée ce Lundi pour protester contre le procès des grandes figures de l’opposition politique bahreïnie.

    En effet, la « justice » de Bahreïn a ordonné la tenue d’un nouveau procès pour 21 hommes condamnés pour leur rôle dans le soulèvement démocratique de l’an dernier, dont le militant Abdoulhadi al Khawadja, en grève de la faim depuis plus de deux mois, a rapporté lundi l’agence officielle de presse du royaume.

    Une décision accueillie avec scepticisme par les avocats de la défense.

    Mais , l’opposition bahreïnie et derrière elle le peuple bahreïni ne compte pas rester les bras croisés !

    Et donc..

    Fidèles aux appels de la coalition du 14 Février, toutes les villes et les provinces bahreïnies ont répondu à ce nouveau mouvement de protestation où des manifestations populaires se sont répandues dans la majorité de leurs quartiers et rues..

    Selon la chaîne satellitaire arabophone iranienne alAlam, les manifestants ont coupé la rue Tahrir qui conduit à l’Arabie saoudite : ils ont mis le feu à des pneus dans le quartier Bdeir, situé derrière l’aéroport, et des colonnes de fumée noire s’élevaient dans le ciel le ciel de la capitale du Bahreïn, Manama.

    Des sources ont indiqué que des affrontements ont éclaté dans différentes régions du Bahreïn, d’une part entre les manifestants et les forces de l’occupation saoudienne, et d’autre part quand les manifestants ont coupé la route menant à l’Arabie saoudite.

    Toujours selon les mêmes sources, les manifestants ont aussi coupé plusieurs routes principales, menant à Manama, notamment dans la ville de Jad-Haffs et aussi dans la commune de Salihiya.

    En ce jour de protestation populaire, les manifestants ont exprimé avec force leur soutien à leurs figures emblématiques de la révolution du 14 Février, à leur tête le militant bahreïni Abdel Hadi al-Khawaja, condamné à la perpétuité après la révolte de février/mars 2011 et qui est devenu, par sa longue grève de la faim, le symbole des victimes de la répression dans son pays.

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=62139&cid=20&fromval=1&frid=20&seccatid=143&s1=1

  11. Rensk dit :

    Et là il ne dit rien, il envoie des sous-fifres :

    L’Armée syrienne libre, aile militaire de l’opposition au régime de Bachar el-Assad, enrôle des enfants dans ses rangs, a déclaré Radhika Coomaraswamy, représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu pour les enfants et les conflits armés

  12. سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

    L’Armée Syrienne Libre : mêmes initiales, ASL, que la sinistre Armée du Liban Sud : ALS.
    La première, faux nez des tous les hypocrites « Amis » de la Syrie.
    La seconde, groin d’Israël.
    Dans les deux cas, des traîtres à leur patrie.
    Des stipendiés.
    Des assassins.
    Les premiers auront la même destinée que les seconds :
    Après leur défaite, ils seront rejetés par leurs commanditaires.
    Car, les Qataristanais, Séoudistanais, Erdoganistanais, et UltraSionistanais, n’ont, au fond d’eux-mêmes que du mépris pour leurs serviteurs et hommes de main.

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