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Ainsi que l'a annoncé en début de soirée de ce 30 juin Kofi Annan, les États réunis à Genève dans le cadre du Groupe d'action sur la Syrie sont parvenus finalement à un accord sur les principes d'un processus de transition politique "dirigé par les Syriens" et qui passerait par la constitution d'un gouvernement d'union nationale, réunissant des représentants de l'actuel gouvernement et des membres de l'opposition. Le sort de Bachar al-Assad dans ce cadre n'a pas été précisé par [...]



Genève : un accord de principe – sur des principes russes

Par Louis Denghien,



À Genève, Sergueï Lavrov a été le vrai maître du jeu, imposant ses mots d'ordre et un calendrier qui laisse à Bachar la réalité du pouvoir et de la légiitimté

Ainsi que l’a annoncé en début de soirée de ce 30 juin Kofi Annan, les États réunis à Genève dans le cadre du Groupe d’action sur la Syrie sont parvenus finalement à un accord sur les principes d’un processus de transition politique « dirigé par les Syriens » et qui passerait par la constitution d’un gouvernement d’union nationale, réunissant des représentants de l’actuel gouvernement et des membres de l’opposition. Le sort de Bachar al-Assad dans ce cadre n’a pas été précisé par Kofi Annan.

Un accord sur des fondamentaux sino-russes

L’émissaire de l’ONU et auteur, ou promoteur, du projet de gouvernement de transition débattu à Genève se retranche derrière une pétition de principe, vague et consensuelle : « C’est au peuple de parvenir à un accord politique« . Mais il ajoute que « le temps presse« . Annan a quand même annoncé que les différents camps en présence allaient lui envoyer des représentants pour entamer des discussions. Car, insiste Kofi Annan, « le dialogue doit être résolu par un dialogue et des négociations pacifiques« . Au passage tout de même le groupe d’action sur la Syrie demande des réformes constitutionnelles et des élections « libres et justes » : un désaveu implicite des réformes, pourtant historiques dans leur principe, initiées par Bachar al-Assad, et aussi des législatives tenues en mai, malgré le début d’ouverture pluraliste qui les a malgré tout caractérisées.

Que penser alors de cet accord, où la Russie et la Chine se sont donc entendus avec leurs adversaires occidentaux ? Qu’il porte sur des principes, et des principes pas nouveaux, qui étaient déjà contenus dans les différents « plans » concoctés par la Ligue arabe fin 2011 et début 2012. Et auxquels s’étaient opposés, au Conseil de sécurité, la Russie et la Chine. Alors quelles différences entre ces plans là et l’accord de Genève ?

-Début 2012 la Ligue arabe avait, entre autres, proposé le retrait de Bachar, le gouvernement devant être symboliquement assumé par son vice-président, chargé de conduire des négociations avec l’opposition en vue d’un gouvernement de transition. Le départ du président était alors réclamé sur tous les tons par les Clinton, Juppé, Hague.

-La Ligue arabe et les Occidentaux avaient longtemps fait porter la responsabilité des violences sur le seul gouvernement syrien et ses forces de l’ordre.

-Les Occidentaux parlaient d’intervention militaire, de « couloirs humanitaires« . Ils instituaient une structure radicale, à domnation islamiste, le CNS, repré »sentant légitime et quasi-exclusif du peuple syrien.

Les Russes, entraînant les Chinois, se sont constamment opposés à ces lectures de la crise syrienne, à ces revendications d’ingérence, à ces pressions, économiques, diplomatiques et militaires. Ils ont imposé à l’ONU et aux membres occidentaux du Conseil de sécurité la reconnaissance de responsabilités partagées dans le climat de violence. Ils ont tout récemment mis en cause les bandes armées et les nations étrangères qui les arment, les financent et les hébergent.

Surtout ils ont imposé, rejoints par de  nombreux pays, et l’accord de Genève le reflète, le principe fondamental de l’autodétermination du peuple syrien et de la souveraineté de la nation et de l’État syriens. Et le refus donc de l’ingérence, des pressions, directes et indirectes  en vue d’un renversement du gouvernement de Damas.

Ils ont patiemment « tricoté » – qu’on excuse la trivialité de notre métaphore – un nouveau cadre politique et même psychologique das lequel ils ont objectivement « emmailloté » les Occidentaux : ce sont leurs principes et fondamentaux, beaucoup plus que ceux des Américains, des Britanniques, des Français qui ont inspiré cette conférence de Genève. Et d’ailleurs ils inspiraient largement les six points du plan de paix Annan présenté au printemps. Et le Qatar, présent à Genève, qui défendait ouvertement l’armement des bandes rebelles, et une révolution sanglante, a été désavoué de fait.

Bachar, incarnation incontournable du principe de réalité

Voilà pour les principes – qui sont globalement, répétons-le, des principes de non ingérence et de dialogue national défendus inlassablement par les diplomaties russe et chinoise. Et quid de leur application concrète, de leur traduction en faits politiques syriens ? Nous ne sommes pas des diplomates de arrière, mais voilà ce que nous pensons.

Le CNS refusera toujours de s’asseoir à une table de négociations avec l’actuel gouvernement, à cause de sa radicalité même, et du fossé sanglant qu’il a grande partie creusé. Et si certains éléments s’engageaient malgré tout, cédant aux pressions de leurs appuis occidentaux, dans des ébauches de discussion, ils seraient désavoués par les plus radicaux. Et ce qui est vrai d’une bande de politiciens comme les hommes du CNS, l’est évidemment encore plus des fanatiques à Kalashnikov et RPG présents sur le terrain, et presque tous dans une logique de guerre sainte contre le pouvoir et les minorités religieuses. Et tout le monde est bien conscient de cela,en tous cas l’administration russe.

Celle-ci parie à notre avis sur l’incapacité profonde du CNS à représenter un interlocuteur valable dans un processus de dialogue inter-syrien. Et parie encore, comme Bachar après tout, sur un « détachement » des modérés de cette opposition exilée.

-Certains amis d’Infosyrie, un peu « nerveux » (on les comprend) s’inquiètent déjà d’un lâchage des Russes, ou craignent qu’ils se soient fait embobiner par Hillary Clinton et Kofi Annan. Allons donc ! Croit-on que Poutine et Lavrov aient oublié en 24 heures leurs analyses et prises de position de ces derniers mois ? Moscou n’entend pas lâcher la Syrie, c’est-à-dire, concrètement, Bachar al-Assad et le pouvoir politique qu’il représente. Pas tant pour la base de Tartous ou les ventes d’hélicoptères ou de Migs que pour stopper la subversion atlantiste et son grignotage du monde arabe, que pour défendre l’Iran ami. Pour défendre aussi son rôle de géant renaissant, dont la crédibilrté, bafouée de quelle façon par l’OTAN en Libye, se joue aujourd’hui en Syrie. Et puis aussi, la Russie a pris, de fait, dans cette affaire, la tête d’une nouvelle croisade des non alignés, elle a fédéré les opposants au Nouvel Ordre mondial occidental.

-Le lâchage de Bachar ? ll n’en est tout simplement pas été question à Genève même si évidemment une Hillary Clinton n’a pas renoncé à ce rêve géostratégique. Voici quelques jours Sergueï Lavrov, le vrai maître du jeu à Genève, avec son homologue chinois, le disait ouvertement : le départ de Bachar est « impossible« . Impossible politiquement, géopolitiquement, éthiquement aussi, le gouvernement de la Syrie ne se décidant pas à Washington, Bruxelles ou Doha. Et en appuyant le principe d’un gouvernement d’union, les Russes consacrent internationalement, d’une certaine façon, la légitimité politique du gouvernement en place.

Bref Russes et Chinois, qui n’ont cessé, contrairement aux Occidentaux, de soutenir le plan Annan, sont dans leur logique quand ils approuvent un accord qui, au niveau des principes, reflètent leurs prises de positions de toujours sur le dossier syrien. Ils ont lié les Occidentaux dans cette logique de négociation et de respect de la souveraineté populaire et nationale. L’accord ne demande pas le départ de Bachar, lequel départ ne pourra, selon l’esprit et la lettre du plan Annan, se faire que si une majorité de Syriens, par le jeu d’élections, le demandaient. On est très loin de cette éventualité.

Les modalités d’applications de cet accord sur un gouvernement de transition sont, nous osons le dire, toujours aussi utopiques, irréalisables politiquement. Nous pensons que Lavrov et Poutine le savent très bien. Il leur importait d’imposer à leurs adversaires leurs principes et leurs calendrier – un  calendrier qui reste, et pour cause, très flou. Ils ont obligé les Américains et leurs suiveurs à renoncer officiellement à leur préalable de départ de Bachar. Celui-ci, quoiqu’il arrive, va continuer à incarner la légitimité internationale de son pays. Un pays qu’il devra purger des bandes responsables de 80 ou 90% des malheurs de la Syrie. Mais ceci est une autre histoire.

Hillary Clinton, qui doit quand même s’efforcer de sauver la face de l’administration Obama, a estimé que cet accord ouvrait « la voie à l’ère post-Assad« . La secrétaire d’État US prend, ou feint de prendre, ses désirs pour des réalités. C’est plutôt, à notre humble avis, une ère « post-atlantique » qui s’ouvre, pour la Syrie et le reste du monde. Et de même que nous avions prédit naguère que Bachar survivrait à Sarkozy, nous disons qu’il survivra à Obama, ou même à Mitt Romney.

 

 



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99 commentaires à “Genève : un accord de principe – sur des principes russes”

  1. roll dit :

    je suis entièrement d’accord avec votre analyse.

    commentaire plus « élaboré » suivra.

    merci,encore,pour votre travail.

    • ourika dit :

      j’ai transmis cet article su facebook
      il faut remonter le moral des troupes car on sait très bien que la presse française tronquera à nouveau les passages défavorables à l’occident!

      • fatima dit :

        Bien fait, Ourika.
        fabius du sang contaminé a déclaré que « l’accord de Genève comprend le départ de Assad!!! » .. Et hilary (je ne sais pas si j’ai bien écrit son nom ou nom ?) a parlé que l’accord demande ou plutôt réclame « un gouvernement syrien pour une transition du pouvoir  » ??
        Ces gens ne cessent pas de rêver.. et le rêve pour eux est une réalité !!
        Je trouve que ceux qui réclament le départ du président syrien et l’exécution immédiate de la Syrie de leurs ordres, vont parir du monde politique avant et leurs sorts sera comme jupette et sarko ..
        Bientôt sera le tour de hilary, lé délirante et fabius si un évènement s’est produit en France, il sera à la porte. Finalement son poste est injectable .. Ce serait bien qu’il ait ses pieds sur terre ..
        et je ne parle pas des arabes (aljarabes)…

  2. Aa dit :

    Gouvernement de transition ca un mot sauve qui peut , la realité c’est que c’est la syrie&russie qui sont sorti vainqueur de cette reunion , les occident qui veulent a tout prix mettre leur exclaves de syriens expatriés qu’ils ont formé au pouvoir et degager assad n’ont pas eu ce qu’il voulait , lavrov l’a tres bien dit.Maintenant je crois que quand il parlait d’opposition , il ne fait pas reference a l’opposition terroriste des freres musulmans et autres pions occidentales qui sont responsables faut le rappeller de la mort de tant de soldats&civils syriens:La syrie n’acceptera jamais cela apres le fort prix du sang payé….La syrie est souveraine et meme de la russie , c’est elle qui choisit

    • Purpan dit :

      Une fois que ce gouvernement d’union nationale sera formé et approuvé par la communauté nationale, les groupes rebelles armés du type ASL deviendront illégaux non?
      Et ça va donc mal finir pour eux !

      Mais depuis le début, les rebelles ne sont que de la chair a canon pour les américains. Ils n’ont encore rien compris. Ils servent les intérêts américains et des que ceux-ci seront assurés, ils seront condamnés a disparaitre.

      L’objectif des Russes, c’est la stabilité afin que la Syrie prospère économiquement (ils y ont des intérêts donc un pays en crise ça ne leur va pas).
      Et c’est finement jouer car comment peut-on s’opposer a une telle conclusion avec comme seul point noir pour les occidentaux, le maintien de Assad ?

      Car qui dit gouvernement d’union national dit blocage : il sera difficile a ce gouvernement d’agir, il le pourra sur des questions économiques mais sur des grandes questions internationales, comment faire converger les points de vue pro-occidentaux et pro-orientale ?

  3. vilistia dit :

    Merci pour l’article… on va y arriver.

  4. Souriya ya habibati dit :

    Le beau Sergueï fut éblouissant lors de sa conférence de presse.

    Souriya Allah hamiha

    • Mohamed Ouadi dit :

      Ce que la Syrie veut dire pour la Russie
      Première partie : un « message » balistique Topol-M

      par Fida Dakroub

      Mondialisation.ca, Le 30 juin 2012

      Généralités

      Dans les derniers jours du sommet du G20, les responsables atlantiques semblaient vouloir encore une fois jouer la comédie sur la scène internationale, agir comme s’ils formaient le seul groupe de théâtre dans la ville, organiser des spectacles solo dans les couloirs du sommet, à Los Cabos, et présenter ainsi un monologue plus burlesque que les tirades d’Arnolphe [1].

      Qui n’en a pas suivi les déclarations concernant la Syrie en marge du sommet du G20 ? Qui n’a pas lu les analyses qui ont suivi ? Des analyses se sont fait jour sur le Web, interprétant les relations Moscou-Damas en présentant un discours médiatique déterminé par son point de départ ainsi que par son point d’arrivée. Des analystes, qui se veulent objectifs, interprètent la position de Moscou de la crise syrienne en tant qu’une position purement pragmatique, soumise aux prix d’échange et de négociation tels qu’ils sont déterminés au bazar des intérêts géopolitiques et stratégiques des grandes puissances. À plus forte raison, le point commun qui caractérise leurs analyses c’est qu’elles commencent par la même constatation – les Russes sont pragmatiques – et se terminent par la même conclusion – les Russes vendront le président syrien Assad une fois les Occidentaux et les Arabiques auront payé le prix demandé. Ainsi qu’en témoignent les analyses publiées sur le Web, qui répandent aussi, d’une manière sinistre, un état lugubre et cafardeux parmi les lecteurs, et attirent par conséquent les hiboux et les corbeaux de la région s’étendant du désert du Sinaï, au Sud, jusqu’au plateau d’Anatolie, au Nord.

      Brouillage atlantique

      Les sources d’information de telles analyses restent toujours les mêmes : les dirigeants et les responsables arabiques et atlantiques qui font souvent des déclarations soupçonnables, mais intentionnelles, concernant la Syrie. D’ailleurs, l’objectif de telles déclarations se précise en deux points : premièrement, démoraliser les masses et les forces qui soutiennent le gouvernement syrien, et qui se tiennent résistantes face à la propagande arabo-atlantique ; deuxièmement, perturber les relations diplomatiques Moscou-Damas.

      À titre d’exemple, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré le 14 juin que Paris et Moscou avaient entamé des pourparlers concernant la période après-Assad [2]. Parallèlement, le porte-parole du département d’État américain, Mme Victoria Nuland, a annoncé pour sa part que Washington et Moscou « continuent des pourparlers concernant l’après-Assad » [3]. Ajoutons à ceux-ci les déclarations des chefs atlantiques au sommet du G20, à Los Cabos au Mexique. En marge du sommet, le président français, François Hollande, a affirmé que Moscou jouait « son rôle pour permettre la transition » en Syrie, impliquant le départ de Bachar al-Assad du pouvoir [4]. Branché sur la même prise électrique, le premier ministre britannique, David Cameron, ne voulant pas manquer la fête, a annoncé que le président russe, Vladimir Poutine, avait changé sa position et il voulait désormais le départ du président Assad : « la position du président Poutine devient explicitement claire, il ne veut plus Assad au pouvoir » [5], affirma-t-il.

      Ainsi, partout aux capitales de la Sainte-Alliance arabo-atlantique, des prophètes et des messies clairvoyants se sont précipités à l’autel des médias de l’ordre pour annoncer la « Bonne nouvelle » au peuple syrien et aux Gentils des nations : le président russe, a exprimé son intention à abandonner le Satan de Damas et à se joindre à la Sainte-Alliance. Alléluia !

      Comme d’habitude, suite à de pareilles prophéties, des analystes, des experts stratégiques et des gitans clairvoyants se sont avancés sur la scène pour prévoir, dans la boule de Cristal magique, la « chute inévitable » du président syrien, Bachar al-Assad.

      « Cieux, écoutez ! terre, prête l’oreille ! car l’Éternel parle » [6].

      Pourtant, les déclarations de type commérage des chefs atlantiques ont été immédiatement rejetées par Moscou. Le président russe, Vladimir Poutine, a estimé que « personne n’avait le droit de décider pour d’autres pays qui devrait être au pouvoir ou pas » [7]. Il a ajouté : « il est important que la paix s’établisse et que le carnage s’arrête à la suite d’un changement de régime ; et si l’on arrive à un tel changement, il devra être achevé par des moyens constitutionnels (…) la majorité du peuple syrien ne veut pas le départ d’Assad » [8]. Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a rejeté, de Bagdad, les déclarations atlantiques, et a confirmé que « Moscou ne discute pas un changement de régime, ni en approuvant des actions unilatéraux au sein du Conseil de sécurité de l’ONU ni en participant à des conspirations politiques » [9].

      À quoi bon ces jeux enfantins performés sur la scène internationale par des chefs atlantiques ? et « de quel frivole soin mon esprit s’embarrasse ! » [10].

      Les constantes de la politique extérieure russe

      Il est vrai que le « comportement » des nations, la Russie incluse, se mesure par leur pragmatisme ainsi que par leurs intérêts géopolitiques ; et que dans le jeu des nations, les principes et les amitiés permanentes n’ont pas de place ; pourtant, il est non moins vrai que ce même jeu de nations se détermine par des constantes et des variantes, qui à leur tour se soumettent à des déterminants géopolitiques, économiques et stratégiques.

      Ceci dit, la position de Moscou de la crise syrienne se lit non en interprétant les prophéties des chefs atlantiques, mais plutôt en partant d’abord des constantes de la politique extérieure russe pour arriver ensuite à ses variantes. Précisons, ici, que la question des constantes qui peuvent exister dans la politique extérieure de telle ou telle nation ne doit être posée qu’avec beaucoup de circonspection, de sorte que toute prophétie ou clairvoyance quant à l’avenir sera évitée. Notons à ce propos deux éléments qui sont à la base de la politique d’une nation : « d’une part, ses ambitions en tant que société, qui tiennent elles-mêmes à sa composition sociale et à ses conceptions idéologiques ; d’autres part, le rapport de forces existant entre elle et les puissances qui sont ses concurrentes sur le plan régional ou sur le plan mondial. Ce rapport lui-même subit de constants changements en fonction des découvertes techniques et de l’évolution démographique qui caractérisent chaque époque» [11]. En prenant compte des points ci-devant, l’étude des relations Moscou-Damas abandonne le domaine de la clairvoyance pour se joindre au domaine de l’analyse objective.

      Ce que la Syrie veut dire pour la Russie

      Premièrement, en ce qui concerne les ambitions russes, il n’est plus secret que les Russes rêvent depuis des siècles d’arriver à des mers chaudes, sinon d’y avoir au moins un accès sûr et sécurisé [12]. Vue sa position géographique, le chemin le plus court menant à la Méditerranée, tout en partant de la Russie, passe par la Turquie. Évidemment, cette réalité géographique ne cache pas une certaine réciprocité : le chemin le plus court menant en Russie, tout en partant de la Méditerrané, passe aussi par la Turquie ; ce qui entraine à dire que le positionnement de la Turquie au sein de l’OTAN depuis l’après deuxième Guerre mondiale constitue une menace stratégique à la Russie, qui se trouve obligée de chercher un contrepoids sur la côte est de la Méditerranée, pour qu’elle ne soit pas d’abord bloquée voire assiégée, ensuite envahie par l’OTAN à travers la Turquie ; et pour qu’elle puisse enfin, le cas échéant, s’infiltrer au-delà de la « boucle » turque et contre-attaquer toute menace probable de la part de l’OTAN. Notons, ici, qu’à la fin des années quarante, l’Union soviétique se trouvait « assiégé » par un barrage de pays atlantiques et de régimes despotiques proaméricains qui bloquait sa côté sud. Ce barrage s’étendait de la France à l’Ouest jusqu’en Chine à l’Est. Au Moyen-Orient, le barrage américain comportait des dictatures militaristes, telles que la Turquie et le Pakistan, et des monarchies despotiques imposées par l’occupation franco-britannique au lendemain du démembrement de l’Empire ottoman en 1918 ; telles que, le royaume d’Irak, les émirats et sultanats arabiques, l’empire de Perse et le royaume d’Afghanistan. En Asie, la Chine de Tchang Kaï-chek était un satellite américain. Par contre, en 1947, les soviétiques ont trouvé en État hébreu leur « terre promise » ! Ce qui explique l’approbation par l’URSS du plan de partage de la Palestine de 1947 à l’ONU puis la reconnaissance quasi-immédiate de l’État d’Israël, en mai 1948. En plus, l’Union soviétique a même permis au jeune État hébreu « de s’imposer sur ses voisins arabes en lui fournissant d’importants armements durant la guerre de 1948-1949 » [13]. Par ailleurs, le rapprochement soviétique de l’État hébreu a créé, parmi les Arabes, de méfiances et de soupçons face aux Soviétiques.

      Pourtant, la lune de miel entre le pays de kolkhoz et celui de kibboutz devrait arriver à sa fin. Le rapprochement d’Israël et des États-Unis et la dégradation des rapports entre soviétiques et Israéliens poussaient finalement Moscou, quelques années plus tard, à « repenser profondément sa politique moyen-orientale en établissant des liens avec les régimes nationalistes arabes » [14]. Dans les années soixante, la Syrie sous le commandement du parti Baath [15], offrait aux soviétiques un contrepoids idéal dans la région, après qu’ils avaient perdu leur influence en État hébreu. Les relations de coopération économique et militaire entre les deux pays se renforçaient progressivement avec l’arrivée au pouvoir du président Hafez al-Assad en 1970 [16], pour qu’elles deviennent plus tard stratégiques sous le mandat du président Bachar al-Assad ; de sorte que les Russes ne semblent point, sous n’importe quelle circonstance, prêts à abandonner leur allié stratégique à des moments aussi critiques que ceux présentés par la guerre arabo-atlantique contre la Syrie. La preuve en est qu’après seize mois de pressions et de « propositions » arabo-atlantiques envers Moscou, les Russes sont plus que jamais déterminés à s’opposer, par tout moyen possible, à toute tentative arabo-atlantique visant à renverser le régime Assad par la force militaire ; que cette force soit de l’extérieur ou de l’intérieur. À plus forte raison, chaque fois que les Atlantiques menacent d’intervenir militairement en Syrie, des navires de guerre russes se dirigent vers les côtes syriennes. Mentionnons ici que selon une source au sein de l’état-major de la marine russe, deux grands navires de débarquement, le Nikolaï Filtchenkov, le César Kounikov et un remorqueur SB-15 [17], se dirigeront vers le port de Tartous en Syrie. Il s’agit, en effet, de deux navires de guerres amphibies avec des milliers de marins, a indiqué l’agence Interfax [18].

      En un mot, même si la Russie et la Syrie n’ont pas annoncé officiellement la formation d’un front uni, au model du Bloc socialiste à l’époque de la Guerre froide, il reste à prendre en considération que la collaboration entre les deux pays, concernant le conflit au Moyen-Orient, a atteint, effectivement, un niveau stratégique.

      Notons, ici, que les Russes ont connu des situations pareilles où ils devaient s’allier à d’autres pays avec lesquels ils ne partageaient pas de frontières. L’exemple le plus pertinent, ici, c’est l’alliance franco-russe (1892 – 1917) face à la Triple alliance [19]. Les Russes visaient d’après cette alliance à éviter, à n’importe quel prix, de se trouver martelés par les ambitions expansionnistes du nouveau kaisar prussien, Guillaume II [20], qui avait mis fin à l’alliance des trois empereurs [21].

      « Message » balistique Topol-M

      Deuxièmement, il est vrai que la Russie, sous le mandat du président Boris Eltsine, a connu une période de souplesse discursive et de vulgarisation politique à l’américaine [22], mais cette période ne constitue qu’une variante limitée à un moment historique précis, celui de la chute de l’Union soviétique. Par contre, sous le mandat de Vladimir Poutine et de Dmitri Medvedev, le rapport de forces existant entre la Russie et ses concurrentes sur le plan régional et sur le plan mondial a subit de constants changements en faveur de Moscou, et cela en fonction de nouvelles découvertes et inventions techniques dans le domaine militaire. Ainsi qu’en témoigne le « message » balistique intercontinental envoyé récemment par Moscou aux capitales occidentales.

      De surcroît, après plusieurs échecs, l’armée russe a réussi, le 23 mai, à lancer avec succès, un prototype d’un nouveau missile balistique intercontinental, selon le porte-parole des Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN), Vadim Koval : « l’ogive d’essai a atteint ses cibles situées sur la péninsule du Kamchatka » [23]. Deux semaines plus tard, le 7 juin, les troupes RVSN ont effectué un autre tir d’essai réussi d’un missile balistique intercontinental RS-12M Topol. Le porte-parole a déclaré aussi aux journalistes que le missile avait atteint sa cible avec la précision requise.

      D’ailleurs, ce qui caractérise le nouveau missile, ce sont les nouvelles technologies développées lors de la reproduction de missiles de cinquième génération ; ce qui réduit notablement les frais de sa création. Ce missile de 45 tonnes, à tête unique et à trois étages, a une portée maximale de 10, 000 km et peut transporter une ogive nucléaire de 550 kilotonnes [24]. L’accélération rapide de sa vitesse très élevée au moment de lancement lui permet d’atteindre une vitesse de 7320 m / s et à parcourir une trajectoire plate allant jusqu’à10, 000 km ; ce qui le rend effectivement imperceptible par les radars, et élimine par conséquent l’efficacité du système antimissile américain (ABM) [25] déployé en Europe et en Turquie. Le missile est aussi « blindé » contre toutes radiations, impulsions électromagnétiques (IEM) [26], ou explosions nucléaires à des distances dépassant 500 mètres ; en effet, le missile a été construit selon une technologie précise lui permettant de survivre toute sorte de frappe laser [27].

      Il est clair d’emblée que le tir de missiles balistiques intercontinentaux russes a semé la confusion parmi les chefs de la Sainte-Alliance, qui ont bien décodé le message balistique de Moscou et en ont tiré la conclusion suivante : la position de Moscou de la crise syrienne, qu’elle soit au sein du Conseil de sécurité ou sur le champs de bataille, est une position ferme et sérieuse, reposant sur des constantes historiques et stratégiques bien déterminées, soutenues à leur tour par une puissance militaire réelle ; et non sur des « bargaining » au bazar des intérêts provisoires. En effet, le tir de missiles balistiques a levé les doutes et dissipé les délires concernant la puissance militaire russe.

      Ainsi, après deux décennies d’hégémonie atlantique par suite au démembrement de l’Union soviétique et de la période de souplesse et de vulgarisation sous le mandat de Boris Eltsine, voici la Russie quittant la cour extérieure pour requérir sa place à l’intérieur du temple, couronnée par les dieux du Panthéon d’Agrippa [28].

      Fida Dakroub, Ph. D

      Pour communiquer avec l’auteure : http://bofdakroub.blogspot.com/

      Notes

      [1] Dans « L’École des femmes » de Molière, Arnolphe emploie, dans ses nombreuses tirades, le champ lexical de l’amour – « amoureuse ardeur » – avec une aspiration à la noblesse des sentiments et qui, en même temps, est tourné en ridicule par la trivialité de ses préoccupations – la femme n’est qu’un objet « mariée à demi ».

      [2] Press TV. (15 juin 2012). Russia denies entering talks on political transition in Syria. Récupéré le 20 juin 2012.

      [3] loc. cit.

      [4] L’Orient Le Jour. (21 juin 2012). Les forces syriennes essuient de lourdes pertes sans cesser la répression. Récupéré le 21 juin 2012.

      [5] Russia Today. (20 juin 2012). Putin on Syria: No state can decide another’s government. Récupéré le 21 juin 2012 de http://www.rt.com/news/putin-g20-syria-assad-252/

      [6] Essaïe, 1 :2.

      [7] loc.cit.

      [8] loc. cit.

      [9] al-Akhbar. (14 juin 2012). Russia denies discussing post-Assad Syria. Récupéré le 20 juin 2012 [10] Racine, Jean. Iphigénie, acte IV, scène VIII.

      [11] Beloff, Max. (1953). Les constantes de la politique extérieure russe. In : Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 8e année, N. 4, 1953. pp. 493-497.

      [12] Pendant des siècles, les tsars russes ont rêvé d’un accès maritime à la mer Méditerranée. La France, la Grande-Bretagne, et l’Empire ottoman craignaient que cette expansion mît en péril leurs intérêts dans la région. Le conflit a atteint son paroxysme avec la guerre de Crimée de 1853-1856. Environ 300 000 Russes sont morts dans les combats acharnés qui ont abouti à une perte militaire russe.

      [13] Romeo, Lisa. (16 février 2012). Syrie et Russie : historique des relations de 1946 à 2012. Les clés du Moyen-Orient. Récupéré le 25 juin 2012.

      [14] loc.cit.

      [15] L’assistance économique de l’URSS se poursuit d’autant plus avec l’arrivée du parti Baath au pouvoir en 1963. Le nouveau régime instaure alors le « socialisme arabe » et se lance dans une importante réforme agraire et une lourde politique de nationalisation.

      [16] Le 13 novembre 1970, Hafez al-Assad (1930-2000) prend le pouvoir en Syrie. Le nouvel homme fort du pays s’appuie également sur l’URSS pour asseoir son pouvoir et contrôler les fractions socialistes et communistes syriennes mais refuse toute forme d’ingérence dans les affaires internes du pays.

      [17] Russia Today. (18 juin 2012). Russian warships ‘ready to sail for Syria’. Récupéré le 21 juin 2012.

      [18] L’Express. (18 juin 2012). Syrie: Moscou envoie deux navires de guerre vers sa base militaire de Tartous. Récupéré le 23 juin 2012

      [19] L’alliance franco-russe était d’abord un accord de coopération militaire signé entre la France et l’Empire russe qui fut en vigueur de 1892 à 1917. Cet accord stipulait que les deux pays devaient se soutenir mutuellement s’ils étaient attaqués par un des pays de la Triple Alliance (dite aussi Triplice : l’Empire allemand, l’Autriche-Hongrie et le Royaume d’Italie). Au sens large il s’agissait d’une coopération militaire, économique et financière entre les deux puissances.

      [20] Le nouveau kaiser Guillaume II souhaitait avoir les mains plus libres et refusa de renouveler le traité de réassurance avec la Russie impériale, mettant fin à l’entente des trois empereurs que Bismarck avait toujours défendue, permettant aux grandes puissances d’éviter la guerre.

      [21] L’entente des trois empereurs constitue le premier système d’alliances bismarckien entre 1871 et 1875 afin d’isoler diplomatiquement la France. Le chancelier Bismarck chercha donc à rapprocher l’empire allemand de l’Autriche-Hongrie et de la Russie.

      [22] Le mandat du président Eltsine a été éclaboussé par une corruption importante au niveau national, des crises politiques qui se succédaient et une maladie qui le rongeait.

      [23] RIA Novosti. (23 mai 2012). La Russie teste un nouveau missile intercontinental. Récupéré le 23 juin 2012 de

      [24] Le Courrier du Vietnam.(8 juin 2012). La Russie teste avec succès un missile balistique intercontinental RS-12M Topol. Récupéré le 23 juin 2012.

      [25] USA Today. (27 mai 2008). General says Russia will counter U.S. missile defense plans. Récupéré le 28 juin 2012.

      [26] L’impulsion électromagnétique (IEM), plus connue sous le nom EMP de l’anglais « Electromagnetic pulse » désigne une émission d’ondes électromagnétiques brève et de très forte amplitude.

      [27] Missile Threat. (n.d). SS-27. Récupéré le 28 juin 2012.

      [28] Le Panthéon de Rome est un édifice religieux antique situé sur le Champ de Mars, bâti sur l’ordre d’Agrippa au Ier siècle (av. È. C.), endommagé par plusieurs incendies, et entièrement reconstruit sous Hadrien (IIe siècle È.C.). À l’origine, le Panthéon était un temple dédié à toutes les divinités de la religion antique. Il fut converti en église chrétienne au VIIe siècle.

      Docteur en Études françaises (UWO, 2010), Fida Dakroub est écrivaine et chercheure, membre du « Groupe de recherche et d’études sur les littératures et cultures de l’espace francophone » (GRELCEF) à l’Université Western Ontario. Elle est militante pour la paix et les droits civiques.

      Fida Dakroub est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. Artihttp://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31690cles de Fida Dakroub publiés par Mondialisation.ca

      • Marie-Christine dit :

        Magnifique 1ère partie que cet article très éclairant de Fida Dakroub ! Merci Mohamed.
        Les « maîtres » du théâtre, du cirque médiatique du monde, de ceux qui se croient ou veulent laisser croire qu’ils sont toujours les « maîtres » du langage du monde, les « maîtres du monde », et une réalité qui leur dit de plus en plus le contraire… Alors ils continuent à bluffer sur les mots (à vrai dire, ils ne savent plus très bien quoi faire d’autre…) pour camoufler leur rétropédalage, et le désarroi de plus en plus profond de tous leurs équipages…
        Ils jouent avec nos nerfs, dîtes-vous Avicenne, mais « soyez charitable », pensez aux leurs (leurs nerfs), qui sont soumis à si rude épreuve !! Il n’est que de se rappeler la pitoyable photo d’Hillary à Moscou : pauvre chose non peignée, au visage bouffi et aux poches sous les yeux, au saut du lit d’une nuit d’insomnie et de tous les psychotropes qu’elle a pu ingurgiter… Cette ironie Avicenne, soyez absolument sûr qu’elle n’est pas à vos dépens, mais aux leurs !
        Chère souriya, depuis que vous parlez du « beau Sergueï », j’ai commencé à le regarder autrement et moi aussi je le trouve de plus en plus beau ! Et cela n’a rien à voir avec un physique d’Apollon !
        Une fois n’est pas coutume, mais j’ai envie d’embrasser tous les amis d’INFOSyrie,

  5. vanda dit :

    Comme j’aimerais vous croire mais je pense à la Libye ou l’ on ne voulait pas croire à la défaite de Kadhafi et que celui ci reprendrait la main mais voila il a bien fallu un jour se rendre a l’ évidence! En tout cas on peut se rendre compte à quel point les puissances occidentales font fi de la démocratie : Bachar el assad vient d’ etre plébicité au travers du référendum sur la constitution ; son parti vient de remporter une nette victoire aux législatives ; les élections présidentielles devaient avoir lieu en 2014 . mais voila les occidentaux ayant tellement peur du verdict du peuple syrien ont préféré armer des bandes terroristes sectaires appuyés par des mercenaires étrangers , ainsi déstabiliser la Syrie, faire croire par médias interposés au massacre de son peuple par un tyran . pour moi le départ de Bachar el assad serait extrèmement grave car l’ Otan belliciste n’ aqu’ une idée en tète c’ est régler son sort à l’ Iran et pour cela il lui fallait les mains libres en Syrie! Ce qui m’ inquiète c’ est que la composition multi ethnique et multi religion du gouvernemt syrien pourrait donner de mauvaises idées aux membres sunnites de l’ actuel gouvernement . J’ aimerais vraiment avoir tort !

    • Souriya ya habibati dit :

      une nouvelle incarnation du ‘ar’ur parmi nous?!!!

      Allah Souriya Bachar wbass mahma ‘awat al kilab

      • betehem dit :

        Je trouve plutôt juste le commentaire de vanda. Mais à part ça, pour les non arabophones, c’est quoi ‘ar’ur, et ça veut dire quoi votre dernière phrase ? Mais il y a peut-être un traducteur bénévole ?

        • BWANE dit :

          Ce qui m’ inquiète c’ est que la composition multi ethnique et multi religion du gouvernemt syrien pourrait donner de mauvaises idées aux membres sunnites de l’ actuel gouvernement . J’ aimerais vraiment avoir tort !‘Ar’ur est un prédicateur salapiste qui appelle à exterminer purement et simplement les chrétiens, les alaouites et autres mécréants. Il est d’origine syrienne et sévit actuellement en Arabie Salapiste. Quant à la phrase de notre amie Souriya ya habibati (Oh ma Syrie chérie, ou alors, oh la Syrie, ma chérie), elle signifie, « Dieu, la Syrie et Bachar seulement,malgré les aboiements des chiens ». La réponse de Souria ya habibati est justifiée à cause de cette phrase qui distille adroitement le venin de la guerre confessionnelle et le poison du doute : « Ce qui m’ inquiète c’ est que la composition multi ethnique et multi religion du gouvernemt syrien pourrait donner de mauvaises idées aux membres sunnites de l’ actuel gouvernement . J’ aimerais vraiment avoir tort ! « . Je ne comprends pas ce que vous entendez par « Mais il y a peut-être un traducteur bénévole ? « , où voulez-vous en venir ? Je m’abstiens d’être plus explicite.

          • BWANE dit :

            les trois premières lignes du commentaire ci-dessus s’y sont furtivement glissées. Prière de ne pas en tenir compte.

          • Souriya ya habibati dit :

            Je vous embrasse mon cher BWANE
            Les clones talibans d’antan connaissent une mutation qui nécessite une trithérapie des plus sophistiquées.. je vous fais CONFIANCE.

            Allah est Grand.

        • Souriya ya habibati dit :

          betehem,
          ‘ar’ur est un affreux barbu qui appelle depuis seize mois à hacher certains citoyens syriens à la moulinette..

          Si vous lisez le commentaire précédent, vous verrez qu’il y a certains mots DELICATS.. discrétement avancés..

          du style « sectaires » .. »tyran ».. « massacre »..

          Il commence par évoquer le sort abject de Kadhafi.. pour finir par « Ce qui m’ inquiète c’ est que la composition multi ethnique et multi religion du gouvernemt syrien pourrait donner de mauvaises idées aux membres sunnites de l’ actuel gouvernement « .

          En méditant cette phrase.. on a le regard qui se heurte par les mots..

          « multi ethnique » .. « multi religion ».. « mauvaises idées ».. « sunnites »..

          Tout cet assemblage de mots ne vous rappelle-il pas betehem, une certaine propagande très en vogue dans les média français.. faisant la promotion d’une guerre civile?!!!

          Vous me direz que le reste du post est globalement positif.. je suis d’accord.. c’est un peu la patte enfarinée..

          On annonce quelques vérités.. en les enrobant de quelques inquiétudes se référant à ce qui se déverse dans les média sans discontinuer sur les PEURS des minorités.. et les massacres qui se pratiquent aux cris d’alla akbar…

          Toute propagande « digne » de ce nom, ne se fait-elle pas selon ce même principe?!!

          « – Montre-nous ta patte d’abord, crièrent les chevreaux, que nous sachions si tu es vraiment notre maman. Le loup posa sa patte sur le rebord de la fenêtre, et lorsque les chevreaux virent qu’elle était blanche, ils crurent tout ce qu’il avait dit et ouvrirent la porte. Mais c’est un loup qui entra ».

          Allah = Dieu
          Souriya = Syrie
          mahma ‘awat al kilab = la caravane de la Syrie passe « mahma ‘awat al kilab »
          Je suppose, betehem, que vous avez à présent compris.. puisque je vous avais dis le début du proverbe en français.

          • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

            Tout-à-fait exact.
            Je suis d’accord avec vous, Souriya ya habibati.سوريا يا حبيبتي

            Dorer la pilule.
            Le chant des sirènes (on les suit, et on meurt noyé)
            Instiller le poison dans le bouillon d’onze heure, etc.

            On n’est pas dupe de cette caméléonnerie

          • vanda dit :

            Mon inquiétude est que les occidentaux parviennent à leur fin qui est renverser Bachar el Assad . Et dans cet accord on peut craindre que certains membres sunnites de l’ actuel gouvenement de bachar el assad acceptent de participer au coté des anti el assad pour former un gouvernement répondant aux critères des « accords de Genève » . J e n’ ai aucune envie de fermer les yeux sur des risques qui me paraissent malheureusement possibles

  6. Naullay dit :

    Puissiez-vous avoir raison…mais la survie du régime Syrien n’est pas évidente sur le long terme, à cause des moyens énormes mis en œuvre par les puissances de l’Axe (Atlantico-Sioniste, et leurs alliés pétro-dictatures).
    La guerre d’usure n’est pas forcément à l’avantage de Assad.
    Comme c’était dit dans un de vos article, les armes saisies à la rébellion (mercenaires) permettraient d’équiper 100 000 soldats !

    Seul un effondrement économique de l’Axe permettrait de « couper le robinet » de l’argent, qui domine encore le monde actuel. J’en suis à souhaiter la banqueroute complète pour que ces guerres s’éteignent.

    On peut aussi se demander si l’Axe ne se satisfait pas au fond, de la « guerre perpétuelle », comme on le voit en Afghanistan, mais aussi en Irak et en Lybie, toujours secoués par une guerre civile.

    • Louis Denghien dit :

      Si, dans les semaines qui suivent, les bandes ASL et divers-islamistes sot saignées à blanc, la situation ne sera évidemment plus la même, et la pression sur la Syrie sera grandement diminuée malgré tout. Et nous croyons que les Russes misent aussi sur cette destruction de l’insurrection armée.

      L.D. & Infosyrie

      • Martin dit :

        Saigné à blanc ? mais diantre, arrête de t’ingérer de la sorte Mec, laisse l’oppostion tranquille et occupe toi des sionistes belges.

        • kegan dit :

          OUi saigné à blanc niaiseux, ça se démontre tous les jours !!

        • joska dit :

          Martin, de quoi tu te mêle toi! Louis est un ami des syrien, j’en doute pour toi! Tes amis terroristes vont subir un revers digne d’un grand dirigeant: Bashar qui restera au pouvoir quoique tu en penses

        • spartacus dit :

          on te parle pas d’opposition ou d’opposants mais des mercenaires envoyaient par les atlantosionistes et leurs copains roitelets du golfe , et de toute façon un moment ou à un autre faut arrêter de discuter et mettre une branlé au guignols qui te pète les c….. donc mort à tous ces chiens qui tuent des syriens militaires ou civils depuis plus de 16 mois , et toi c’est pareil casse toi pov con , si t’a un commentaire à faire je veux bien te mettre une branlé moi je suis en Bretagne et toi? on fait mi chemin si tu veux
          vive la Syrie libre et indépendant
          ps: excusez moi pour ce langage mais ces abrutis commence sérieusement à me taper sur le système ,
          hormis cela une banqueroute du système financier mondial ne stoppera pas les guerre mais généralisera la guerre c’est une des loi du capitalisme décadent

      • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

        C’est aussi monn avis, ce que j’ai développé plus loin, avant de lire cette réponse de Monsieur Louis Denghien, que je remercie.

      • Cécilia dit :

        Parfaitement parfait Louis !
        Je vois la solution à travers la mise à mort des bandes ASL et ses amis salafo-wahhabites et qaïdites.

        Merci Louis pour l’article et pour cette analyse que je partage totalement.

      • ourika dit :

        à mon avis, les occidentaux ne pourront pas constamment fournir des armes et soutenir, même officieusement cette situation contre la Syrie, même si cela pourrait relancer leurs usines à armes….
        la région sera très sensible, sans plus.
        n’est ce déjà pas ainsi en Israël? avec des maisons détruites à titre de répressions contre les familles de ceux qui commettent des attentats?
        et au Liban?
        et en Afrique?
        et au Kossovo?
        et dans d’autres régions que j’oublie?….
        il y aura deux blocs à nouveau: Est et Ouest.
        et puis quid face à leur crise économique pour ces occidentaux?
        si aujourd’hui le Qatar leur donne des pétrodollars, les Brics peuvent leur donner des conseils de gestion….
        les citoyens occidentaux vont-ils accepter totalement la présence de pressions ilsamistes dans leurs pays sur leu culture occidentale? ne voyons-nous pas arriver des victoires de partis dits d’extrême droite qui vont obliger les autres partis à changer de cap? et abandonner les pétrodollars?
        est-ce utopique?

  7. Leens dit :

    Méfions-nous d’un optimisme exagéré. Chaque participant dans l’affaire syrienne a plusieurs fers au feu. La situation peut aussi basculer dans une aggravation de l’agression contre la Syrie. Kissinger avait dans les années 70 appliqué la théorie du fou et menacé l’URSS d’une attaque nucléaire. La situation internationale est aujourd’hui autrement plus grave que dans les années 70 et ce genre de crise, dans le passé, n’a trouvé comme solution que des guerres mondiales.
    Celui qui attaquera perdra, comme dans toutes les grandes confrontations: Allemagne 2 fois, USA 2 fois au moins, URSS.
    En attendant les souffrances seront multipliées, ou non si l’intelligence vient aux hommes. (optimisme exagéré).

    • Louis Denghien dit :

      Nous croyons que les Occidentaux, y compris les Américains, n’ont plus les moyens d’une politique belliciste directe comme en Irak, en Afghanistan et en Libye. Plus trop les moyens économiques, mais surtout plus les moyens politiques, tant à cause de leurs opinions intérieures que de l’instabilité générale de tout l’arc arabo-musulman. Et aussi du fait de la montée en puissance d’un « contre-bloc » géopolitique mené par la Russie et la Chine.

      Et dans cette région, contrairement à ce que vous dites, la Russie n’a pas plusieurs fers au feu.

      Bien à vous,

      L.D. & Infosyrie

      • betehem dit :

        Peut-être même aussi que les citoyens USA ou européens en ont marre, et croient de moins en moins ce que les infos officielles leur racontent. Ils constatent tout simplement les résultats de ces guerres perpétuelles.
        Il y a de plus en plus d’émissions pas bêtes qui affirment que les gens ne sont pas tous des veaux. Et des contre-analyses et contre-pouvoirs aux medias paresseux et aux discours mensongers. Les gens ne s’en laissent plus conter : ils veulent des bilans précis.

  8. sirènelibre dit :

    bel article ,bonne analyse ! la ligue arabe est morte ,nouveau nom (la ligue
    hibrique sioniste ,ligue des traîtres arabes et bédouins démocrates!!!!

  9. سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

    Il est évident que Bachar AlAssad n’a pas l’appui de l’intégralité (100%) de son Peuple.

    Mais il est certain que si des élections présidentielles pouvaient se tenir en Syrie, pluralistes et libres, à l’abri de la pression des terroristes comme des Ultra-Sionistes-Associés, Bachar AlAssad serait réélu avec une majorité de voix supérieure à celles obtenue par…….Obama, en 2008…Sarkozy, en 2007…. et Hollande, en 2012 !

    Les CNS (Comité Néo Salafiste), les Terroristes ignobles de la Qaïda, les Takfiristes, et tous ceux-là mêmes qui sont coupables de crimes dans nos « Démocraties », et que celles-ci combattent à juste titre, ne tiendront pas dans une discussion rationnelle devant une majorité de Syriens qui sont victimes et témoins (je n’ose pas dire priviligiés) de leurs crimes, opposants violents pouponnés et drogués par les Ultra-Sionistes-Associés, et leurs autres marionettes soi-disant arabes.

    Par ailleurs, de telles négociations ne peuvent réellement avoir lieu que si une certaine accalmie est obtenue, ce qui est fortement improbable, à terme de quelques mois, compte tenu de l’irresponsabilité des excités (Qatar, Saoudistan, Erdoganistan), et des véritables objectifs (détruire la Syrie, au bénéfice d’Israël qui continue son phagocytage de la Palestine) des Etats-Unis, du Royaume Uni et de notre Démocratie Enarquienne, avec des Hollande et des Faubis qui la gouvernent.

    Sauf si l’Armée Nationale Syrienne parvenait à un résultat décisif dans sa lutte anti terroriste, avant les élections américaine de novembre prochain.

    Il reste donc aux autorités légitimes de la Syrie de réussir à réduire le pouvoir de nuisance des sicaires ennemis de la Syrie, dans les délais les plus brefs et avec les souffrances les plus réduites.

    Je n’ai pas besoiin de préciser que mes voeux, comme ceux, j’en suis sûr, de tous les « Infosyriens », seraient que la paix civile s’installe, par miracle, instantanément, et que plus aucune souffrance ni aucune nouvelle victime de quelque bord que ce qoit ne soient à déplorer.

    Dieu entende nos prières !

    • Djazaïri dit :

      J’espère que l’armée nationale syrienne va arriver à des succès décisifs.

      L’impression de chaos entretenu par les médias occidentaux fragilise la position syrienne.

      Espérons que la situation va évoluer dans un sens de défaite de l’asl.

  10. claudia dit :

    Ouf!! Soupir de soulagement.

  11. AVICENNE dit :

    Merci louis’ mais tout de meme, ils jouent avec nos nerfs.

    • BWANE dit :

      Je remercie également Louis pour cet excellent article, mais Avicenne, arrêtez vos alarmes interminables, le résultat de cette réunion de Genève est une défaite des « amis de la Syrie », et la preuve phénoménale en est la conférence de presse de la cocue aux cigares appelée Hilary Clinton, qui y exhibe toute sa mauvaise foi. Je poste ci-dessous un article de Léon Camus :
      http://www.geopolintel.fr/article515.html

      • BWANE dit :

        La liberté d’expression selon les salapistes, par le fameux grand complotiste Thierry Meyssan :
        http://www.voltairenet.org/Video-Thierry-Meyssan-sur-le,174832

      • Marie-Christine dit :

        BWANE soyez gentil avec Avicenne, nous sommes tous passés, et continuons de le faire (pas vous ?), par toutes sortes d’alarmes, et parfois on ne peut s’empêcher de les exprimer !
        Avec mon amitié,

        • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

          La solidarité et la compassion pour toutes les victimes des terroristes, ces fous drogués et enivrés par les hypocrites « Tartuffes-Amis-de-le-Syrie », nous mettent les nerfs à vif.

          Mais, nous retrouvons le sang froid nécesaire, condition pour contribuer, chacun selon ses compétences, à la défense de la légalité et de la jiustice en Syrie.

          Amitié.

          • BWANE dit :

            Chers ami(e)s, je suis d’accord avec vous, mais je voulais juste signifier à notre très cher ami Avicenne, qu’il fallait garder la tête froide, que la Syrie est entrain de dessiner la nouvelle carte du monde, que le doute n’est pas bon…Recevez mes vifs sentiments d’amitié, ainsi qu’Avicenne et tous les amis de la Syrie.

          • Marie-Christine dit :

            Exact.
            Mon amitié également.

  12. ajasco dit :

    Très belle analyse. À mon avis, russes et chinois misent sur le fait que Bachar al assad a le peuple syrien avec lui dans sa majorité. Et donc ce processus ne pourra conduire qu »à le légitimer encore plus.

    • joska dit :

      ajasco, ça s’appelle de la diplomatie! Le peuple a confiance à Bashar et son gouvernement! Si les russes et chinois ont signé cet accord, c’est juste afin de calmer l’axe atlantiste et légitimer bashar! J’ai eu mes cousins et vont tous voter aux prochaines élections pour Bashar et chaque famille est composée de 12 adultes inscrits sur les listes électorales! Et il y a aussi des sunnites qui sont pro Bashar, eux vivent dans la région de Homs et connaissent bien la belle famille de Bashar

    • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

      Je suis assez admiratif de la grande qualité des diplomates russes.

      La fermeté, quand il faut, les belles tournures de phrases, jamais creuses, mais toujours adroites, quand on peut discourir utilement.

      Même pour le bâteau qui transportait les 3 hélicoptères syriens, ils n’ont pas voulu passer en force, ce que personne n’aurait pu entraver.

      Ils ont, ainsi, par contraste, souligné l’opprobre de l’armement abusif et excessif des sicaires terroristes par les Ultra-Sionistes-Asssociés.

  13. suchite dit :

    Apparament un obus aurait ete tire sur des manifestant a zamalka bilan 30 mort.
    Les medias vont encore nous bassiner sur cette tuerie. La video est asse dure.
    Quand des manifestant meme desarmes soutiennent des terroristes sanguinaire est ce quils ne sont pas complices des massacres perpetues en syrie.
    Ces manifestants sont aussi dangereux que les djiadistes.
    Que ferait le gouvernement francais si des manifestant defiles pour soutenir alquaida???

    • joska dit :

      suchite, je suis sur que les obus tirés sur le cortège mortuaire ne peut_être seulement l’oeuvre des terroristes! Comment peut-on penser que le pouvoir, avec les yeux de l’occident rivés sur lui, puisse tirer à vue sur des innicents? à moins que des terroristes se sont mêlés à la foule du cortège en provoquant les forces syriennes par des slogans anti régime sans le consentement des familles! en regardant la vidéo sur euronews, il y a des incohérences!

  14. claude dit :

    Merci de cette analyse et de tous les commentaires

  15. sowhat dit :

    qu’en est-il des manifestations hier vendredi ?

    des compatriotes de l’opposition parlent de centaines de milliers sur prétendent-ils 750 points de manifestations à travers tout le pays

    qu’en est-il exactement ? quelqu’un a-t-il des infos sur le sujet ?

    • Charle dit :

      Wow, c’est tout un mouvement de contestation ! Merci infosyrie pour nous apporter toute la vérité sur la révolution syrienne.

      • sowhat dit :

        mais des chiffres s.v.p pas des wow !

        combien de manifestants en Syrie vendredi 29 juin jour intitulé quelque chose comme « fermes jusqu’à la victoire divine ? « 

        des informations ?

  16. Charle dit :

    Vive la révolution syrienne, vive la gauche, vive les peuples libre des tyran avide de pouvoir. La victoire approche.

    Merci à infosyrie pour sa volonté de ramener la vérité sur les faits et la très honéreuse révolution. Merci Denghien pour ton amour de cette révolution syrienne.

    • Charles dit :

      Petit message personnel : vous apparaissez sous un pseudonyme trop peu différent de celui que j’utilise ici depuis plus d’une demi-année ; veuillez en prendre un autre, merci.

      • Cécilia dit :

        Charles

        J’ai bien remarqué la déférence entre vous non seulement au niveau de pseudo qui est pratiquement le même avec le « s » de moins, mais aussi au niveau du style, notamment « Vive la révolution syrienne…Merci Denghien pour ton amour de cette révolution syrienne ». Charles que je connais n’écrit pas ainsi.

        Cependant et bien que je l’aie trouvé bizarre, j’ai pris ce Charle pour Charles jusqu’à votre remarque. Comme quoi, votre demande est légitime, tout à fait compréhensive et j’approuve parfaitement.

        • Cécilia dit :

          A lire « la différence »

          Désolée, je viens de me réveiller 😉
          Bon, je vais descendre de lit et prendre une douche pour démarrer la journée !

      • joska dit :

        Il n’a qu’a s’appeler Samy le bof!… Au lieu de Charles l’intrus

      • marie dit :

        votre intervention est effectivement fondée Charles.

  17. Frantz Fanon dit :

    Tout à fait d’accord avec l’analyse de Louis. Je pense que toute la comédie de Genève n’a été que cela: une comédie pour permettre à Obama et ses canuches européens de sauver la face. Mention à part pour la Suisse dont le chef de la diplomatie, Burckhalter, plaisantait après la conférence que les participants arrivaient quelque stressés, mais avec le vin neuchâtelois que l’on leur servait, l’athmosphère se détendait. C’est cela, la diplomatie impériale. Sur le terrain, en Syrie, l’empire et ses mercenaires sont incapables d’aller au delà du terrorisme assassin. Tandis que la Russie maintient sa position, la Syrie continuera à être cette République Arabe Syrienne qu’elle est … et ne changera pas de nom en ‘gouvernorat zioniste-wahabite de Damas’.

    • Marie-Christine dit :

      Dîtes Frantz Fanon, quels sont ces « canuches », une espèce dérivée européenne de caniches ? Je ne suis pas contre les nouveaux mot : moi-même, si je n’y prenais garde, j’aurais tendance à le faire tout le temps…

      • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

        Le i en cyrillique russe, s’écrit comme le N maujuscule latin en caractères d’imprimerie, et comme le u en caractère manuel.

        Canuche, caniche ça jappe de la même façon !

        J’aime bien les mots inventés qui ont de la sève. Continuez, chère Amie.

  18. RoyL dit :

    Vidéo à voir **OBLIGATOIREMENT**:

    Feed: Réseau Voltaire
    Title: Vidéo : Thierry Meyssan sur le massacre contre la liberté
    d’information à la télévision Al-Ikhbariya
    Link: http://www.voltairenet.org/Video-Thierry-Meyssan-sur-le,174832
    Date: Sun, 01 Jul 2012 04:03:41 +0700

    Mercredi 27 juin au matin, des hommes armés ont lancé un raid
    contre le siège de la chaîne de télévision syrienne Al-Ikhbariya,
    tuant sept employés, en enlevant d’autres et démolissant les
    locaux. Quelques heures après l’attaque, la chaîne continuait à
    diffuser ses programmes. Le Réseau Voltaire a pu se rendre sur
    place pour rencontrer le personnel de Al-Ikhbariya et observer
    les dégâts. […]

    ***

    Je me demande si Al-Ikhbariya a été une source de Meyssan dans
    ses dernière informations au sujet du *spoofing* (en informatique
    ça désigne: usurpation d’adresse IP) des chaînes de télévision
    syriennes pris en compte par l’OTAN; si oui, combien étroitement
    Meyssan travaillait avec Al-Ikhbariya; et si les terroristes
    pensaient même de le trouver sur le lieu.

  19. vendetta dit :

    Voici le communiqué de l’accord:

    http://twitdoc.com/view.asp?id=55584&sid=16W0&ext=DOC&lcl=SyriaActionGroup.doc&usr=denisfitz&doc=98746322&key=key-1pv44z9av0s5jn7d65z3

    La Russie a lâché, semble-t-il, du lousse dans son appuit à Bachar. Elle veut un gouvernement de transition qui sera composé de toute les factions syriennes.

    • Charles dit :

      Vous auriez dû lire ce document avant d’écrire ce commentaire.
      À Genève, Russes et Chinois ont accompagné les Occidentaux vers la sortie, pendant que l’armée syrienne massacrait ce qui reste de mercenaires au service de ceux-ci sur le terrain.

  20. Mohamed Ouadi dit :

    Il semble que, malgré les apparences l’étasunien descend petit à petit de l’arbre !
    C’est aux syriens et à eux seuls que revient de résoudre la crise de leur pays, c’est ce que disent les russes et les chinois qui ont imposé ce point de vue dans le document final de Genève, et c’est ce qu’a dit le président syrien hier dans son entretien avec la TV iranienne.
    Mais cela n’empêchera pas que les uns et les autres expliquent les termes du document de Genève, chacun à leur façon !
    L’essentiel, c’est que la position russe n’a pas changé et rien n’indique qu’elle va changer, et l’essentiel dépendra de la situation sur le terrain, car c’est le rapport de forces à ce niveau qui va déterminer !
    Quant à l’opposition elle est confrontée au dilemme de dire qui elle est, qu’est ce qu’elle veut, à part le départ de Bachar Al Assad, et comment elle se fera représenter dans cet hypothétique dialogue qu’elle a toujours refusé …. une autre énième épreuve commence après demain à la ligue des pays arabes ?!

  21. Joseph Cotton dit :

    La réunion de 200 groupes de l’opposition au Caire sous l’invitation de la Ligue arabe devra débattre de la ‘vision’ commune de l’opposition. Le CNS qui a toujours refusé cette réunion qui les mettent en face d’autres groupes d’opposition pas nécessairement sur la même longeur d’onde a été obligé d’accepter.
    Ce sera l’occasion de les voir se disputer, chacun essayant de tirer la couverture à soi.
    Mais ils devront décider si oui, ils acceptent la plan Annan et donc le dialogue avec le régime tant honni ou s’ils continuent plutot à ecouter les tambours de Qatar qui leur promettent une victoire totale
    La situation sur le terrain va certainement influencer leur choix. Ils préfèreront plutot négocier que d’être annihilés

    • Marie-Christine dit :

      200 ? Rien que ça…
      Intéssante perspective ou… pugilat !

      • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

        Et je me demande si la BasseMa Co-Domani sera revenue de ses conciliabules Bilderberguiens, car domani e troppo tarde.

        Sa rousse chevelure va-t-elle flamboyer dans une assemblée de barbus skinheadés (néoligisme que je vous offre, amicalement) et enflammer un auditoire qui a peur des femmes ?

  22. RoyL dit :

    > toujours aussi utopiques, irréalisables politiquement
    > [modalités d’applications de cet accord]

    Les russes ont réussi à introduire l’application des méthodes du
    CALCUL INFINITÉSIMAL dans le « calendrier » du plan — avec
    référence les différents paradoxes des grecs: la lièvre qui
    n’arriverait jamais à rattraper la tortue, la flèche décochée de
    l’arc qui n’arriverait jamais à destination étant obligée de
    parcourir des moitiés de plus en plus courtes en progression
    géométrique de trajet restant à l’infini, etc.

    C’est à dire: jouer la carte de l’impasse NE MARCHE PLUS pour
    l’*opposition* (ce qui lui sera/est/a été déjà d’ailleurs
    fatale), C’EST FINI. En effet:

    http://sana.sy/fra/55/2012/07/01/428609.htm
    Lavrov : Le document issu de la réunion de Genève N’IMPOSE RIEN
    AU PEUPLE SYRIEN et n’avance aucune condition préalable
    01 Juil 2012

    [Et n’impose virtuellement rien de nouveau — parce que le
    *souverain* (= peuple) syrien c’est déjà exprimé à ce sujet —
    TANDIS QUE:]

    Lavrov: « [… N]OUS AVONS CE QU’IL FAUT COMME PREUVES qui nous
    disent que les groupes armés et ceux qui les financent et les
    arment NE RESPECTENT POINT LEURS ENGAGEMENTS et se comportent
    d’une manière à ce que nous ne pouvons assurer une conjoncture
    sécurisée ET PAR LÀ IL PROVOQUENT LE GOUVERNEMENT et les forces
    syriennes à riposter » […]

    « Certains groupes armés et les milieux qui les parrainent
    exercent la provocation dans le but de semer la violence et il
    existe des faits sur cela qu’on peut les toucher sur les médias y
    compris occidentaux et américains et ceci arrive dans plusieurs
    localités et villages, car il existe des attaques contre les
    bâtiments et les institutions publics et privés et chez les
    forces de l’ordre sur places d’amples preuves sur l’incitation
    confessionnelle » […] [Emphase ajoutée]

    => l’impasse ne peut plus être poursuivie par aucune partie
    n’importe laquelle; ergo l’*opposition armée* se révèle — l’état
    syrien ayant adhéré au plan — finalement être ce qu’on savait
    déjà depuis le début: des factions d’insurgés terroristes et même
    des mercenaires ne représentant en rien le peuple syrien,
    lesquelles devront être mis hors état de nuire **LÉGALEMENT** et
    dans un **TEMPS FINI**, comme il se passe dans tout état de
    droit.

  23. vilistia dit :

    Thierry Meyssan sur le massacre contre la liberté d’information à Al-Ikhbariya 30 juin 2012

    Publiée le 30 juin 2012

    Mercredi 27 juin au matin, des hommes armés ont lancé un raid contre le siège de la chaîne de télévision syrienne Al-Ikhbariy, tuant sept employés, en enlevant d’autres et démolissant les locaux.

    Quelques heures après l’attaque, la chaîne continuait à diffuser ses programmes.

    Le Réseau Voltaire a pu se rendre sur place pour rencontrer le personnel de Al-Ikhbariya et observer les dégâts.

    Depuis le début de la tentative de déstabilisation de la Syrie il y a 15 mois, plusieurs journalistes syriens ont été pris à partie, kidnappés ou tués par l’ASL.
    ________________________
    VIDEO EN FRANCAIS

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=myVCqWCP9zg
    ___________________________

  24. Citoyen dit :

    Salut Louis,

    Merci pour ce bel article. Malheureusement, certains des vrais amis syriens de ce site n’ont toujours pas réussi à décoder le langage diplomatique jusqu’alors. Cette résolution qui est une n-ième du genre s’appelle sauver la face suite à un échec cuisant. Et ça ceux qui ont lu l’art de la guerre de Sun Tzu le comprennent bien. L’art de la guerre dit ceci: Lorsque l’ennemi est désarmé, c’est pas la peine de l’humilier.

    C’est ce à quoi nous assistons actuellement. La réalité c’est que la cohorte otan et compagnie a perdu la guerre face au vaillant peuple Syrien. Mais pour sauver la face, puisque le prétexte de la démocratie a été brandi depuis 17 mois, il faut bien qu’il y’ait un simulacre de sortie de guerre qui soit honorable à la bande otanesque.

    Car sinon, les pays qui sont actuellement sous la coupe de ces bélliqueux(otan, sionnistes et compagnie) vont se servir de l’expérience de la Syrie pour reclamer leur entière autonomie. Donc ce à quoi nous venons d’assister aujourd’hui ressemble un peu à une entente du genre: « Oui nous reconnaissons notre défaite, mais de grâce chers frères russes chinois, iranniens, laissez nous un peu de dignité et en retour nous vous prometons de vous laisser liquider ce qui reste des drogués terroristes.

    Comme l’impérialiste et la clique oligarchique financière n’a jamais de parole, le peuple Syrien doit rester vigilant car jadis leur frère nazi avait tenu le même langage à l’URSS. Mais dès que les soviétiques avaient baisser la garde, les nazis les avaient envahis. Les occidentaux(précisement l’oligarchie financière et le complexe militaro industriel) sont laches. En temps normal, ils ne peuvent gagner aucune guerre. Il leur faut toujours user des moyens non légaux pour vaincre l’ennemi. Voilà pourquoi ils font toujours recours à l’embargo international.

    Mais leur fin est proche. Chers frères Syriens, ce n’est point le moment de se laisser envahir par le pessimisme. Bachar a encore des années devant lui au pouvoir. La stabilité de votre pays passe par lui. Souvenez-vous du cas Libyen.

    Kadhafi avait promis aux parasites occidentales que lui Mouamar était leur tombeau. Qu’il était l’agneau sacrifié pour précipiter leur chute. Mais comme l’oligarchie ne croit qu’en l’argent, ils ont pris les paroles de Mouamar à la pincette. Rassaurez vous peuple épris de justice. l’année 2012 marque la fin du monde d’hier. ce monde où certains pouvaient tuer et maquiller par les médias à leur solde. Demain ne sera plus comme hier. Ce n’est pas une question de croyance. Observez bien la société occidentale et vous vous appercevrez vous même de cette réalité.

    • Souriya ya habibati dit :

      Citoyen Ami,

      C’est le 2ème commentaire que je lis de vous, ça me plaît beaucoup et ça me conforte dans l’affection et l’amitié que j’ai pour les Français (quelques clowns politiques et autres bobos mis de côté); je fais confiance.. le jour où les citoyens français se révolteront contre la lobotomisation généralisée qu’ils subissent, est très proche.. Je fais confiance.

      Allah Souriya Bachar wbass

      Je vous salue camarade Citoyen

    • ourika dit :

      j’apprécie ce commentaire
      il est réaliste, clair et posé.
      j’aime.
      c’est ce genre de propos que je tente de faire entrer dans les petites oreilles de nos amis français désorientés face à la propagande de la presse française…. pour ensuite le faire entrer dans leur cerveau…
      avec cela, ils sont véritablement désarçonnés: comment donc, mais Bashar il est au courant que ses troupes tuent des enfants?… c’est la riposte de ces français qui commencent à se poser des questions…
      mais c’est un vrai travail de fond…
      je pense alors aux pensées de Moa Tsé tong: les tigres en papier seront réduits à rien en les attaquant morceau par morceau et non globalement. Je vous dis: un travail de fourmi.

    • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

      Heureux de lire ce commentaire lucide de quelqu’un qui ne se laisse pas conter, quoi que puissent déverser comme sottises et mensonges les gros séants assis dans les fauteuls médiatiques.

  25. zizou dit :

    boycotter les jeux olympiques.russes chines bresil iran syrie etc .tout se reglera dans les 48 heures

  26. sowhat dit :

    Pas plus que les précédents, ce plan ne marchera pas car les occidentaux ne veulent pas d’une solution politique en Syrie.

    Il y a des indices concorcodants de l’aveu même d’un certain nombre d’experts occidentaux et israéleins et non des moindres que le président Assad conserve (malgré tout soulignent-ils tous – c’est d’ailleurs curieux cet unanime « malgré tout ») une large majorité dans le pays et que le pouvoir syrien demeure solide. La Syrie après 16 mois de coups de butoir de la part de ses ennemis ne s’est pas effondrée. Il y a plusieurs preuves probantes qui attestent cela et de la manière la plus objective qui soit. Les syriens et leurs alliés pas seulement les russes mais tous les autres pays et il faut relever qu’aucun d’eux n’a modifié sa position d’un iota depuis ce temps ce qui peut laiiser supposer qu’il sont au moins au courant de la réalité sur le terrain, au contraire cette alliance compte une nouvelle recrue de poids comme l’Indonésie qui vient de se ranger clairement aux cotés du pouvoir légitime syrien
    or l’Indonésie ce n’est pas quantité négligeable l’Indonésie est un poids lourd dans le monde islamique – syriens et russes donc en feignant de jouer le jeu de leurs adversaires ne font qu’augmenter leurs gains de temps. Car contrairement aux idéees admises, le temps ne joue pas pour les coccidentaux c’est-à-dire que les occidentaux ne gagneront rien à une guerre d’usure contre la Syrie mais qu’ils auront au contraire tout à perdre. Le président Assad a dit qu’ils perdent leur temps. Les syriens aidés de leurs alliés luttent pied à pied et capitalisent sur leurs gains pendant que leurs adevrsaires s’épuisent en maneouvres onéreuses et vaines. On dirait que chaque mouvement des syriens et des russes entraine une masse d’entropie chez leurs adversaires.

    Et de manière génarale ce sont bien les syriens qui sont en train de réformer pas leurs ennemis. Il n’y a qu’à prendre le cas de l’Arabie Séoudite et d’Israel, ces pays, parties prenantes au rôle déterminant dans la coalition anti-syrienne n’ont pas réformé depuis de longues décennies. On peut considérer de ce point de vue que la Syrie est structurellement en avance sur l’Arabie Séoudite et sur Israel. La Syrie s’en sort toute seule et plutôt bien malgré toute les sanctions qui ont été prises à son encontre au delà même du possible de telle sorte qu’il n’existe même plus de sanctions qui puissent encore être adoptées. En réalité la Syrie n’a cessé de réformer depuis le début de la décennie, en gros depuis que Bachar exerce réellement le pouvoir. Or qu’ont fait pendant ce temps Israel et l’Arabie Séoudite pour ne prendre que ces deux exemples ? en termes de réformes,pas grand-chose pour ainsi dire rien. Je doute qu’Israel ou tout autre pays occidental toutes choses étant égales par ailleurs soumis aux même pressions internationales et à une guerre mondiale de cette ampleur puisse avoir la même résilience que la Syrie et une telle longévité sous le feu. Car la sédition interne conjuguée à une guerre externe qui ne veut pas dire son nom est la pire situation que puisse affronter une nation.

    Le temps ne joue pas en faveur des occidentaux car l’inconnue majeure dans la région est l’avenir de l’Egypte qui est au bord du gouffre et quoique les occidentaux fassent rien ne pourra inverser le cours des choses en Egypte ni les conséquences au niveau de la région. Soit ils le savent, soit ils s’aveuglent dans les deux cas ils sont pressés d’en finir avec le « régime du tyran sanguinaire  » de Damas. Le plan des occidentaux est brouillon mais peut-on attendre autre chose que des plans brouillons et bancals d’une théorie aussi fumeurse que le chaos constructeur ? Ces plans ne peuvent fonctionner que si l’on a l’avantage en termes de rapports de force. Il n’est pas certain que le rapport des forces soit à l’avantage des occidentaux dans le temps et le temps leur manque cruellement.

    Une majorité de syriens, sans préjuger de leur attitude envers le président Bachar et pour peu qu’ils soient de bonne foi (nuance importante), ont beaucoup de mal à croire que tout ce manège planétaire
    ce branle-bas ce ramdmam ont pour cause les défauts du pouvoir en place et les griefs légitimes ou non que les gens peuvent avoir contre lui. Je ne crois pas un seul instant que les syriens se surestiment au point de ne pas avoir le sentiment que c’est un peu trop gros.

    • RoyL dit :

      http://www.pewforum.org/Muslim/Muslim-Population-of-Indonesia.aspx

      [… w]orld’s largest Muslim population (205 million). Roughly 88%
      of Indonesia’s population is Muslim, and the nation is home to about
      13% of the world’s Muslims. […]

      ***

      À noter que les musulmans en Indonésie sont PRESQUE TOUS des
      sunnites; on peut calculer combien: 02% de chiites?!, pour le
      *drapeau*, disons; ce qui fait 200 MILLIONS DE SUNNITES EN
      INDONÉSIE.

      200 millions ça fait plus que tous les sunnites de Arabie
      Saoudite, Bahreïn, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar,
      Syrie, Turquie, U.A.E et quelques autres encore mis ensemble.
      (Voir Internet et faire un peu de calcul élémentaire.)

      De ces 200 millions de sunnites indonésiens il n’y qu’une infime
      minorité qui s’associeraient aux HÉRÉTIQUES des vidéos criant
      Allahu Akbar. Qu’on arrête le storytelling CRIMINEL des média
      mainstream. Nul part on voit des bandits, mercenaires et
      terroristes attaquer en déclamant In nomine Patris et Filii et
      Spiritus Sancti non plus — sauf dans des films de Batman
      peut-être.

    • betehem dit :

      Excellente analyse aussi. Merci

  27. Roland dit :

    un gouvernement de transition, de transition vers quoi vers le fascisme ? l’intégrisme musulman ? le massacre des minorités ?
    C’est comme si en 1937 Mussolini et Hitler avaient annoncé triomphalement qu’ils allaient installer, « démocratiquement », en Espagne un gouvernement de transition avec des ministres républicains et des franquistes !

    • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

      Transition :
      C’est une procuration générale donnée à des escrocs muiltirécidivistes.
      Connus, mais non recherchés par Interpol.

  28. je hais les cookies dit :

    Ben oui, la manifestation massive à l’arc de triomphe et les élections de juin ont montré en 1968 que De Gaulle avait gardé malgré tout une grande popularité, c’est comme ça.

  29. je hais les cookies dit :

    « ou tout autre pays occidental toutes choses étant égales par ailleurs soumis aux même pressions internationales et à une guerre mondiale de cette ampleur puisse avoir la même résilience que la Syrie et une telle longévité sous le feu. »
    c’est sûr; en France on l’a bien vu en 40 !

  30. ourika dit :

    pour moi le principe d’un pouvoir de transition dans cette affaire ets très simple:
    dans un 1er temps: le peuple syrien choisit sa nouvelle constitution-avec des inspirations de la 5ème république française
    dans un 2ème temps: le peuple choisit son parlement avec la liberté de création de nouveaux partis politiques et abandon du principe du parti unique
    dans un 3ème temps: le peuple va choisir son nouveau président. C’est là que va se faire le principe de transition selon la volonté du peuple syrien. Qui seront les candidats, qui sera élu?
    la France n’a-t-elle pas fait la même chose au mois de mai?
    l’egypte également?
    alors où est cette crainte, cette discussion, cette problématique?
    Al Assad a toujours dit: selon le respect du peuple syrien. les Russes disent la même chose.
    Les occidentaux? non, c’est un coup d’état fomentés par des éléments extérieurs, et non une volonté du peuple pris en otage par ces prétendus démocrates.

  31. Jacques Borde dit :

    Je serai (assez) d’accord avec vos « inquiets »: les russes (comme pour la libye) se sont faits rouler dans la farine. les occidenataux sur-interprèteront la décision et, in fine, aucun cosaque n’ira mourir pour tartous! par « russes », je veux dire la poignée d’apparatchiks de province au pouvoir à moscou: « pas grand-chose dans le citron et encore moins dans le pantalon », pour jacter comme audiard!…

    • Louis Denghien dit :

      Si les Russes se sont fait « rouler dans la farine », pourquoi la presse occidentale et l’opposition syrienne sont-elles si mécontentes de Genève ? Au fait, Bachar a-t-il été invité à partir ?

      L.D. & Infosyrie

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