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L'armée syrienne semble achever sa reprise de contrôle de la zone frontalière avec la Turquie, dans le secteur de Jisr al- Choughour, un temps contrôlée par l'opposition armée. Selon Euronews, les chars syriens ne seraient plus qu'à quelques centaines de mètres de la ligne de démarcation et des "policiers en civil" syriens auraient investi fermes et habitations avoisinant immédiatement la frontière. Cette avancée des troupes syriennes consacre l'échec de l'insurrection armée, dont la plupart des protagonistes se sont réfugiés, avec [...]



L’armée syrienne réoccupe sa frontière avec la Turquie

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Véhicule de l'armée syrienne patrouillant à Bdama (près de la frontière turque) le 19 juin dernier.

Véhicule de l'armée syrienne patrouillant à Bdama (près de la frontière turque) le 19 juin dernier.

L’armée syrienne semble achever sa reprise de contrôle de la zone frontalière avec la Turquie, dans le secteur de Jisr al- Choughour, un temps contrôlée par l’opposition armée. Selon Euronews, les chars syriens ne seraient plus qu’à quelques centaines de mètres de la ligne de démarcation et des « policiers en civil » syriens auraient investi fermes et habitations avoisinant immédiatement la frontière. Cette avancée des troupes syriennes consacre l’échec de l’insurrection armée, dont la plupart des protagonistes se sont réfugiés, avec leurs suiveurs et les familles de ceux-ci, en Turquie. Mais le refroidissement spectaculaire et rapide des relations entre Damas et Ankara fait que cette reprise de contrôle de la zone frontière par l’armée syrienne risque d’accroître encore la tension entre les deux pays, tension qui peut encore être aggravée par une provocation concoctée par toute sorte de services secrets de puissances actives dans la région, et qui ne sont ni turques ni syriennes..

Il faut donc souhaiter que le gouvernement turc, naguère partenaire quasi-privilégié du gouvernement syrien, tant en matière de défense que d’échanges commerciaux, garde son sang froid, et ne se laisse pas entraîner dans une escalade aux conséquences inévitablement, compte tenu du fragile équilibre de la région, catastrophiques.



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