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Voici la transcription de la conférence de presse tenue le 2 février à Khartoum par le général Mustafa al-Dabi, chef de la mission d'observation en Syrie, tout à la fois approuvée, reconduite et finalement suspendue par le Ligue arabe, sous pression du Qatar, de l'Arabie Séoudite et de leurs alliés occidentaux. Non seulement al-Dabi ne retire pas une ligne à son rapport - qui mettait notamment en relief la responsabilité majeure de l'opposition dans le climat de violence - mais il [...]



Le général al-Dabi, chef de la mission d’observation arabe : « En Syrie, la violence des forces de l’ordre est une riposte aux attaques de l’opposition »

Par Mohamed,



Mustafa al-Dabi persiste et signe : en Syrie le pouvoir a joué le jeu, et l'opposition joué la cofrontation

Voici la transcription de la conférence de presse tenue le 2 février à Khartoum par le général Mustafa al-Dabi, chef de la mission d’observation en Syrie, tout à la fois approuvée, reconduite et finalement suspendue par le Ligue arabe, sous pression du Qatar, de l’Arabie Séoudite et de leurs alliés occidentaux.

Non seulement al-Dabi ne retire pas une ligne à son rapport – qui mettait notamment en relief la responsabilité majeure de l’opposition dans le climat de violence – mais il affirme que la suspension du travail des observateurs par la Ligue arabe a « aggravé d’avantage » la situation. Et que peu avant, le retrait des observateurs issus des monarchies du Golfe a donné le signal d’une recrudescence de la violence. Violence dont il fait porter la respnsabilité à  la « soi disant Armée syrienne libre ».

En revanche, il donne acte au gouvernement syrien de sa bonne volonté, notamment en ce qui concerne le retrait de ses forces des quartiers visités. A ce propos, le chef de la mission  estime que la violence des forces de l’ordre a été le plus souvent réactive, en riposte aux agissements et agressions des groupes armés de l’opposition.

Par ailleurs, le général fait une allusion à la campagne médiatique dirigée contre la mission.

Le général al-Dabi confirme donc son rapport, plus accablant pour l’opposition que pour le gouvernement, tout en s’abstenant d’entrer dans les méandres des contradictions internes de la Ligue arabe.

 

Khartoum, 02 Fév 2012 / Le général soudanais Mohamed Mustafa al-Dabi, chef de la mission d’observation arabe en Syrie, a réitéré son attachement au contenu du rapport de la mission présenté à la Ligue arabe et aux déclarations qu’il avait données dans ce sens, affirmant que certaines parties avaient interprété ce rapport d’une manière différente voire contraire de ce qu’avaient écrit les chefs des équipes de ladite mission.

Dans une conférence de presse tenue aujourd’hui dans la capitale soudanaise Khartoum, le général al-Dabi a affirmé que la démarche de geler l’action des observateurs par la Ligue avait aggravé davantage la situation, soulignant qu’il y avait beaucoup de questions politiques qui influaient sur le travail de la mission sur le terrain.

Le général al-Dabi s’est dit étonné de la campagne médiatique hostile véhiculée par certaines parties contre la mission, avant même qu’elle débute son action, affirmant que les médias extérieurs avaient inventé beaucoup de (fausses) nouvelles sur son travail.

Il a fait savoir que la mission était sincère dans ses déclarations que ce soit avant ou après la réunion ministérielle.

Le général a indiqué que le rapport élaboré par les chefs des différentes équipes d’observateurs avec la participation du secrétaire général adjoint de la Ligue, le centre des opérations de la Ligue et les représentants des droits de l’homme, inclut des détails clairs sur les secteurs touchés par les opérations d’observation.

Il a souligné que les observateurs ont indiqué dans le rapport que le secteur de Damas ne connait pas de violence, faisant noter que les citoyens se sont dirigés vers les observateurs pour donner leurs témoignages.

Le général al-Dabi a dit que la mission avait reçu au commencement un accueil positif de la part et du gouvernement et de l’opposition.

Le général al-Dabi a souligné que la mission entraient dans les secteurs de l’opposition sans aucune garde, affirmant que l’opposition avait refusé la demande de la Ligue de présenter un rapport, cinq jours après le début de l’action de la mission.

« Nous n’avons constaté à Soueida que les marches soutenant le gouvernement, et nous n’y avons pas trouvé d’aspect militaire », précise al-Dabi, qui affirme par ailleurs que la violence commise par la police et l’armée est une riposte.

Il a fait savoir que la mission n’avait trouvé à Alep aucune violence, évoquant nombreuses manifestations pacifiques qui n’ont pas été matées.

« Le retrait des pays de Golfe n’a aucun lien avec l’action de la mission, mais leurs observateurs ont été rappelés pour des raisons propres à eux », a-t-il indiqué, soulignant qu’après ce retrait la violence a connu une recrudescence pour arriver au stade de l’explosion et du sabotage.

Le général al-Dabi a affirmé que la mission avait vérifié via certaines organisations arabes humanitaires de la libération de 5 000 détenus pour cause des événements dans le cadre de la dernière amnistie, soulignant que les observateurs étaient présents au cours de la libération de ces personnes arrêtées.

« La réalité sur le terrain prouve l’existence de personnes armées et de la soi-disant armée libre », a-t-il fait noter, soulignant qu’il avait constaté la présence d’un grand nombre de personnes armées.

Il a refusé de commenter l’existence d’une contradiction entre les positions du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, et le 1er ministre qatari, tout en niant les nouvelles véhiculées sur le retrait des observateurs algériens par leur pays.

Le général Dabi a indiqué que l’action de la mission était difficile à l’ombre de la violence et de la contre-violence entre des éléments armés et les forces gouvernementales, soulignant que la mission s’est assurée réellement que les manifestations étaient pacifiques et que le gouvernement syrien avait retiré ses engins militaires de l’intérieur et de l’extérieur des villes, élargi les détenus faits prisonniers au cours des événements et permis l’accès en Syrie aux médias arabes et internationaux.

Il a fait savoir que six organisations des droits de l’homme avaient participé à la mission, précisant que celle-ci était soucieuse de rester neutre et crédible dans son compte rendu.

Il a réaffirmé qu’Anwar Malek (l’observateur algérien qui a fait bruyamment défection avant de se réfugier au Qatar, NDLR) n’avait participé aux tournées de la mission qu’une seule fois, soulignant qu’il avait exploité cela et parlé aux médias comme s’il accompagnait toujours le chef de la mission.

Le général Dabi a qualifié d’ « immoral » ce qu’avait fait Malek, indiquant que les responsables officiels en Algérie avaient dit qu’il était recherché en Algérie depuis 15 ans. Il a aussi imputé la responsabilité à la Ligue arabe de l’avoir choisi.

Quant à la technique adoptée par la mission dans sa couverture des secteurs syriens, le général Dabi a indiqué que la répartition de la mission avait débuté graduellement avec la couverture de plus de cinq secteurs chauds : Idleb, Hama, Deraa, Homs et la Banlieue de Damas pour couvrir ensuite tous les autres villes syriennes.

Il a enfin indiqué que les équipes d’observation avaient réalisé que tous les Syriens à l’intérieur que ce soit l’opposition ou le gouvernement veulent un règlement et rien ne les intéressait que de vivre en sécurité.

A. Chatta & T. Slimani
http://www.sana.sy/fra/55/2012/02/02/398209.htm

Lien de la vidéo en arabe :
http://www.mepanorama.com/97389/%D9%81%D9%8A%D8%AF%D9%8A%D9%88-%D8%A7%D9%84%D8%AF%D8%A7%D8%A8%D9%8A-%D9%85%D8%AA%D9%85%D8%B3%D9%83%D9%88%D9%86-%D8%A8%D9%83%D9%84-%D9%85%D8%A7-%D9%88%D8%B1%D8%AF-%D9%81%D9%8A-%D8%AA%D9%82%D8%B1/



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18 commentaires à “Le général al-Dabi, chef de la mission d’observation arabe : « En Syrie, la violence des forces de l’ordre est une riposte aux attaques de l’opposition »”

  1. Ulpien dit :

    ITAR TASS (version russe) 04:15 03/02/2012

    Les états membres sont parvenus à un accord sur un texte de résolution concernant la Syrie. « Nous avons maintenant un texte que nous enverrons à nos capitales et verrons quel sera le résultat. » – a dit M. Tchourkine à des journalistes. Mais il a ajouté, que la décision finale n’est pas encore prise. Les texte sera prêt pour la vote. Kodjo Menan, le représentant du Togo, pays qui préside le Conseil de Sécurité en février, a indiqué que plusieurs états membres n’étaient pas prêts à soutenir la recommendation de la Ligue Arabe pour un changement de régime en Syrie, ce qui a été respecté dans la version la plus récente du texte. « Le Conseil de Sécurité de l’ONU ne veut pas une guerre civile en Syrie. Pour cela nous voulons appeler à tous les Syriens de finir la violence et de commencer à un dialogue ouvert à tous, qui ouvrira le chemin à un processus de transition. Le gouvernement syrien et l’opposition doivent se mettre en accord sur les pas, qui permettront à réaliser une période de transition. »

    http://www.itar-tass.com/c1/333189.html

    RIA Novosti 04:17 03/02/2012

    La Russie est contre l’application ou la menace des sanctions, selon RIA Novosti

    http://ria.ru/arab_sy/20120203/555242664.html

    A suivre…

  2. Joseph Cotton dit :

    Syrie : l’ONU revoit ses exigences à la baisse
    Le Conseil de sécurité des Nations unies
    Mise à jour le jeudi 2 février 2012 à 20 h 46 HAE

    Le Conseil de sécurité des Nations unies

    Un nouveau projet de résolution sur la Syrie a été déposé jeudi sur la table du Conseil de sécurité des Nations unies. Le texte a été expurgé des clauses qui offusquaient la Russie. Il ne fait notamment plus référence au départ du président Bachar Al-Assad.

    Fruit d’intenses négociations entre les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil, cette nouvelle mouture « soutient pleinement […] la décision de la Ligue arabe du 22 janvier 2012 de faciliter une transition politique menant à un système politique démocratique et pluraliste ».

    Les détails de cette transition – en particulier le transfert des pouvoirs du président Al-Assad à son vice-président – ont en revanche été retirés. Ces modalités avaient été envisagées en janvier par la Ligue arabe, et proposées dans le cadre de son plan de sortie de crise qui a été rejeté par Damas.

    Le texte abandonne aussi toute référence aux sanctions économiques décidées par la Ligue arabe contre Damas en novembre 2011. Un paragraphe où le Conseil « s’inquiétait » des ventes d’armes à la Syrie a également été supprimé.

    Quant au sort réservé à Bachar Al-Assad, son départ n’est plus explicitement envisagé, tout comme a été écartée l’idée d’une intervention militaire sur le modèle libyen.

    À l’instar des précédentes versions, le nouveau projet de résolution condamne toujours « la violence d’où qu’elle émane ».

    Ces concessions n’ont qu’un objectif : éviter le veto de la Russie. Une menace brandie à plusieurs reprises par le représentant à l’ONU du Kremlin, Vitali Tchourkine, qui a prévenu qu’il ne voterait pas un texte que son pays considère « erroné ».

    Depuis le début des négociations, le diplomate russe insiste ainsi pour que les Nations unies ne préjugent pas de l’issue d’une transition démocratique en Syrie, en demandant a priori que le président Assad cède le pouvoir. Moscou ne veut pas non plus entendre parler d’une éventuelle opération militaire pour mettre fin aux affrontements entre le régime baasiste et ses opposants.

    Malgré l’escalade de la violence, la Russie veut également continuer d’exporter des armes en Syrie, « dans la mesure où il n’y a aucune restriction dans ce domaine », a indiqué jeudi le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov.

    Explications de texte

    À New York, les diplomates occidentaux voulaient se montrer rassurants quant au contenu de la résolution. Les décisions de la Ligue « ne sont pas explicitées dans le dernier texte mais on comprend clairement à quoi elles se réfèrent », a fait valoir un négociateur sous couvert d’anonymat.

    « L’essentiel, a expliqué un autre diplomate, est que le Conseil de sécurité soutienne le plan de la Ligue arabe » et qu’il y ait une clause prévoyant que l’ONU refera un point de la situation dans les trois semaines suivant l’adoption d’une résolution.

    Il est beaucoup trop tôt, à mon avis, pour dire si on va parvenir à un accord.

    — Susan Rice, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies

    Pour l’heure, la Russie n’a pas encore réagi au nouveau texte, transmis aux capitales pour examen. « Nous ne savons pas ce que les Russes vont dire », a indiqué un ambassadeur. « Les Russes n’ont pas encore dit définitivement ce qu’ils étaient prêts ou non à accepter », a-t-il ajouté.

    Le vote sur la résolution ne devrait toutefois pas intervenir avant la semaine prochaine.

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/02/02/009-syrie-resolution-onu.shtml

  3. shezar dit :

    en parlant de la démocratie que prétend le golfe nous exporter,voici un super exemple,un article et une analyse de la part de votre réaction serait très intéressants,étrangement ( ou non ) aucun grand média francais n’en parle

    http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/En-Arabie-saoudite-des-chretiens-ethiopiens-detenus-pour-avoir-participe-a-une-priere-a-domicile-_NP_-2012-02-01-764425

    • fatima dit :

      L’arabie saoudite est une grande « prostituée »..c’est la « prostitution « qu’elle pratique avec les minorité..

      NB : prostituée au sens figuré.je respecte beaucoup les femmes qui pratique ce métier..chacune d’elle à son histoire et ses contraintes.

  4. Akyliss dit :

    « Revue de presse Syrie » #42
    L’OTAN se heurte à la Russie et à la Chine

    Les Occidentaux et les monarques du Golfe sont choqués par la rebuffade que leur ont infligée la Russie et la Chine au Conseil de sécurité. Cette amertume prend deux formes : d’une part, les médias déplorent que les grandes puissances se divisent alors que « les massacrent continuent » ; d’autre part, ils accusent Moscou de privilégier ses intérêts stratégiques et commerciaux par rapport aux droits humains. Tous font l’impasse sur la position de Pékin, pourtant tout aussi claire que celle de Moscou, mais qui ne parviennent pas à relier à des intérêts directs.

    Certains commentateurs développent des arguments pour convaincre la Russie et la Chine de changer de position. Cependant, ces éditoriaux semblent plus destinés à montrer aux lecteurs occidentaux que l’on a tout tenté en vain. En effet, les arguments choisis ne peuvent qu’être mal ressentis par leurs destinataires : ces commentateurs leurs reprochent de manquer de principes, alors que c’est précisément au nom de leurs principes que Russes et Chinois ont posé leur veto.

    En définitive, tout laisse à penser qu’après avoir envisagé ces derniers jours de déchaîner les foudres de l’OTAN, les Occidentaux ne souhaitent pas risquer un conflit mondial et préfèrent clore le dossier. Si cette interprétation devait se confirmer, il leur resterait à mettre en scène cette sortie de crise pour éviter qu’elle n’apparaisse comme une reculade, illustrant la fin de leur domination unipolaire.
    Partenaires | 2 février 2012
    +

    • Dans Le Monde, Christophe Ayad prend au pied de la lettre les confessions vidéos des cinq ingénieurs iraniens détenus par l’Armée syrienne libre, ce qu’il refuserait de faire pour autre otage détenu dans le monde. Il s’agirait donc de Gardiens de la révolution agissant sous couverture, ce que confirmerait leur tenue vestimentaire et la présence sur la vidéo d’un fusil de sniper. Au passage l’auteur informe ses lecteurs avec quelques semaines de retard de la parution de la « preuve de vie » des otages dans un reportage de Paris-Match (voir notre enquête : « Le fiasco des barbouzes français à Homs », par Boris V.). Christophe Ayad admet que les ingénieurs étaient alors vêtus en civils. Il s’ensuit que leurs vêtements dans la vidéo sont une mise en scène. L’auteur ne relève pas qu’il en est de même pour le fusil Dragonov. En effet, dans le même reportage de Paris-Match, ce fusil est utilisé par des membres de la brigade qui a enlevé les Iraniens.

    • Toujours dans Le Monde, Peter Harling de l’International Crisis Group (ICG) observe qu’il est impossible de dire comment évolueront les révolutions arabes. Pour éviter le pire, il convient avant tout, poursuit-il, de diminuer la tension. Par conséquent, ce n’est pas le moment d’attaquer la Syrie. Après celle de Gareth Evans, cette tribune libre est la seconde en trois jours écrite par l’ICG et diffusée par Project Syndicate (deux organisations de George Soros) pour remettre la guerre de Syrie à plus tard.

    • La Tribune de Genève assure qu’il faut laisser le temps aux Russes pour qu’ils acceptent un compromis. Une fois l’élection présidentielle passée, Poutine pourrait lâcher el-Assad. Il est donc urgent d’attendre.

    • Dans le Diario de Noticias, Lumena Raposo, reprend les imputations d’El Pais : la Syrie aurait libéré un théoricien d’Al-Qaida, Mustafa Setmarian Nasr al-Suri, pour irriter les Etats-Unis.

    • L’éditorial du National Post met en garde contre l’engrenage que représenterait une guerre contre la Syrie et préconise d’attendre que le régime tombe de lui-même, ce qui ne saurait tarder. Le quotidien néo-conservateur canadien publie également une lettre d’un président d’université assurant que Bachar el-Assad n’est pas un tyran, mais un réformiste captif de ses généraux. Il serait donc contre-productif de demander sa démission.

    • Mona Amami rapporte dans USA Today que le soutien du Hezbollah à l’administration el-Assad est susceptible de lui aliéner une partie de l’opinion publique arabe. La conclusion induite est toujours la même : les Etats-Unis n’ont pas intérêts à renverser tout de suite le régime syrien.

    • Le responsable de la rubrique Iran dans le New York Times, Rick Gladstone, imagine qu’un renversement du président el-Assad aurait de lourdes conséquences pour l’Iran. A la condition que ce changement de régime vienne de l’intérieur.

    • De nombreux médias, dont L’Orient-Le Jour, reprennent à leur compte des citations extraites du rapport des observateurs de Ligue arabe, sorties de leur contexte. Ils en concluent que les observateurs étaient incompétents et sans moyens de travail et font l’impasse sur le fond de leur travail.

    • Dans une déclaration à L’Orient-Le Jour, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, invite les chrétiens de Syrie à se désolidariser d’un régime qui n’a pas d’avenir. Il y a une certaine certaine maladresse à menacer une communauté confessionnelle en lui offrant de sauver ses intérêts matériels si elle renie ses principes.

    • Michael Young s’interroge dans le Daily Star : pour faire usage de leur veto, les Russes regardent-ils les mêmes télévisions que nous ? La réponse qui ne lui vient pas à l’esprit est évidemment, les Russes ont d’autres sources d’information et par conséquent une autre vision des événements.

    • La presse chinoise consacre de gros titres au veto, soulignant que Beijing défend des principes fondamentaux (souveraineté des peuples, non-ingérence dans les affaires intérieures) selon l’esprit et la lettre de la Charte des Nations-Unies dont les Occidentaux font peu de cas.

    http://www.voltairenet.org/L-OTAN-se-heurte-a-la-Russie-et-a

    • fatima dit :

      jupette ne connait pas du tout la composition de l’opposition.
      Il faut qu’il sache que « pas tous les chrétiens sont avec le régime . L’épreuve la présence de beaucoup de nom chrétien dans l’opposition. jupette a oublié : Kilo, Sarah, Alhelou, etc…. »
      J’ajoute pour que jupette comprenne que « pas tous les sunnites sont contre le régime »..
      Mon gars, jupette, l’opposition est une mélange de reliogion à l’image de la mosaïque de la société syrienne ».
      En France, on ignore vraiment la société syrienne.

    • NO PASARAN dit :

      rigolo, michael young !!!

  5. Souriya ya habibati dit :

    Récolte de ce matin pour saluer les Infosyriens:

    Un juriste français se moque de l’investissement par Qatar, pays du Moyen-âge dans la presse française

    http://www.sana.sy/fra/55/2012/02/02/398213.htm
    et pour les arabisants
    http://www.sana.sy/ara/191/2012/02/03/398191.htm

    • Kinan dit :

      Lien vers l’article original de Dubois sur le site afrique asie auquel la dépêche Sana cité au-dessus renvoie :
      http://www.afrique-asie.fr/actualite/2239-qatar–main-basse-sur-les-medias-francais-.html

      Copié/collé de l’article :

      Qatar : Main basse sur les médias français ?
      Par : Jean-Pierre Dubois
      Publié le : 29/01/12

      Quand une monarchie pétrolière moyenâgeuse investit dangereusement dans les médias français. Au service de qui ?

      Via son fonds d’investissement Qatar Holding LLC, le Qatar vient de porter à plus de 10% sa participation au capital de l’important groupe média, Lagardère SCA, dont Arnaud Lagardère est le gérant. Le fonds qatari devient ainsi le principal actionnaire du groupe.
      Lagardère contrôle un conglomérat de médias dont des canaux de TV (Gulli, June, Mezzo) et des stations radio (Europe 1, Europe 2, Virgin Radio, RFM).
      Dans le domaine de l’édition, il est propriétaire de Hachette Livre, Stock, Fayard, Armand Colin, Calmann-Lévy, Grasset, Larousse, Hatier, Astérix, etc.
      Avec le groupe Hachette Filipacchi Médias (HFM) – dont il est également propriétaire – Lagardère est le premier éditeur de presse magazine au monde avec plus de 250 titres publiés dans une quarantaine de pays.
      En France, HFM contrôle de nombreux titres de la presse magazine : Elle, Paris-Match, Télé 7 jours, etc.
      Il détient, en outre, 42% du groupe Marie Claire (Marie Claire, Cosmopolitan, Cuisines et Vins de France, etc.).

      Dans la presse, Lagardère contrôle le Journal du Dimanche.
      S’il n’est plus actionnaire du journal Le Monde, depuis novembre 2011, il détient encore une participation de 25% au capital du groupe Amaury (L’Equipe, Le Parisien, L’Echo républicain).
      En outre, depuis dix ans, via Hachette, Lagardère est représenté, aux côtés de TF1 et de la Caisse d’épargne, dans la Société Humanité Investissements Pluralisme (SHIP) qui détient 20%, du capital de la Société nouvelle du journal L’Humanité (SNJH) éditant L’Humanité, L’Humanité dimanche et La Terre.

      On ne peut évoquer Arnaud Lagardère sans faire état de son amitié avec Nicolas Sarkozy qu’il a qualifié publiquement de « frère » en 2005.
      Alain Genestar, directeur de la publication de Paris Match, en fera les frais en 2006. Il sera licencié pour avoir publié en couverture du magazine la photographie de Cécilia Sarkozy – séparée de Sarkozy – en compagnie de son futur mari.
      Quant à l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa al-Thani, dont le pays est le troisième producteur de gaz naturel du monde, il s’intéresse beaucoup à la France. Et la France officielle le lui rend bien.
      Son achat de la majorité du capital du PSG est connu. Ce qui l’est moins, c’est que le Qatar a procédé à des acquisitions significatives dans différentes sociétés et dans l’hôtellerie de luxe. En plus de Lagardère SCA, on trouve Vinci, Veolia Environnement, Suez Environnement, Hôtel Raffles à Paris (ex-Royal Monceau), Centre de conférences international de l’avenue Kléber à Paris (futur hôtel Peninsula), Société fermière des casinos de Cannes (casinos, hôtels Majestic et Gray d’Albion à Cannes).
      A titre personnel, l’émir possède des propriétés immobilières, dont le célèbre hôtel Lambert sur l’île Saint-Louis à Paris.
      En retour, il a obtenu du Parlement français, début 2008, que ses investissements immobiliers ne soient pas imposables sur les plus-values et que les résidents qataris en France ne payent pas l’ISF pendant leurs cinq premières années de présence.
      Enfin, le Qatar se caractérise comme un des pays du monde arabe parmi les plus engagés dans les entreprises guerrières de l’Occident en Libye et , maintenant, en Syrie. Ce qui explique ses liens privilégiées avec Nicolas Sarkozy.

      Il faut aussi savoir que l’émir du Qatar est parvenu au pouvoir après avoir organisé un coup d’Etat contre son propre père en 1996.
      Cet « accident de parcours » n’a pas retenu l’attention de la presse française, pas suffisamment, en tout cas, pour qu’elle le qualifie de dictateur.

      On ne saurait terminer sans rappeler cette phrase de Marx :
      La « liberté de la presse est la liberté que les capitalistes ont d’acheter des journaux et des journalistes dans l’intérêt de créer une opinion publique favorable à la bourgeoisie ». [2]
      [1] Lagardère est aussi actionnaire à 7,5% du groupe aérospatial EADS qui semble-t-il intéresserait beaucoup le Qatar.
      [2] Cité par William Ash, Marxism and moral concepts, Monthly Review Press, 1964.

      Jean-Pierre Dubois – blanqui.29@orange.fr

  6. fatima dit :

    « François Hollande négocie avec l’émir de Qatar », article sur le site Voltairenet.org.
    On va bien rigoler lui à l’avenir..
    Bonne lecture et à bien réfléchir après la lecture ….

  7. Kinan dit :

    Sur autre chose :

    Interview de Lizzie Phelan par le New York Times sur la Libye (en anglais) :
    http://video.nytimes.com/video/2012/02/01/world/middleeast/100000001325723/an-interview-with-lizzie-phelan.html

  8. Cécilia dit :

    L’observateur arabe en Syrie, Fathi Belhaj, a dit dans une conférence à Tunis hier que « nier l’existence des groupes terroristes et la circulation d’armes en Syrie, c’est prendre les gens pour imbéciles « dihk al thuqoun ».

    Voici le lien :

    http://www.youtube.com/watch?v=YcZ_eW1TzT0&feature=youtu.be

  9. oulai meji fidel dit :

    les occidento veulent detruire la syrie c.est tout rien dotre

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