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Le mal syrien s'est communiqué décidément au Liban, où la tension est encore montée d'un cran après la mort violente de deux personnalités de l'opposition libanaise, très en pointe dans l'agitation anti-syrienne dans le pays. Le cheikh Ahmed Abdul Wahid, un prédicateur sunnite influent, et Khaled Miraib ont été abattus dimanche dans leur voiture lorsqu’ils ont essayé de franchir à grande vitesse un poste de contrôle de l’armée sans obéir à l’ordre de s’arrêter qui leur avait été intimé, indique une [...]



Le Liban en grave danger de « syrianisation »

Par Louis Denghien & Mohamed,



Beyrouth, 21 mai : l'armée libanaise s'interpose partout où elle le peu : ici devant le siège d'un parti pro-syrien

Le mal syrien s’est communiqué décidément au Liban, où la tension est encore montée d’un cran après la mort violente de deux personnalités de l’opposition libanaise, très en pointe dans l’agitation anti-syrienne dans le pays.

Le cheikh Ahmed Abdul Wahid, un prédicateur sunnite influent, et Khaled Miraib ont été abattus dimanche dans leur voiture lorsqu’ils ont essayé de franchir à grande vitesse un poste de contrôle de l’armée sans obéir à l’ordre de s’arrêter qui leur avait été intimé, indique une source dans les services de sécurité libanais. Les militaires ont confirmé la mort de deux personnes, et exprimé leur profond regret, mais ne signalent pas les détails de l’incident. La police militaire a ouvert une enquête. Le Premier ministre libanais a exhorté les Libanais à rester calmes.

Hariri – une fois de plus – à la manoeuvre

Et certes, le calme est menacé au pays du Cèdre : après les incidents sanglants de Tripoli entre factions pro et anti-syriennes de ces derniers jours, la mort tragique du dignitaire sunnite membre de l’opposition  syrienne – la « Coalition du 14 mars » de Hariri/Geagea/Gemayel – est bien partie pour exacerber les tensions politiques et religieuses inter-libanaises. Ce pourrait même être une sacré étincelle au-dessus d’un baril de poudre, le Liban accueillant aussi dans le nord de son territoire des rescapés de l’ASL, soutenus par des milices sunnites libanaises. Ce, sous le regard du Hezbollah, du parti Amal et de leurs troupes. Tandis que l’armée libanaise, multi-confessionnelle mais obéissant en l’espèce aux ordres d’un gouvernement de sensibilité pro-syrienne, s’efforce de s’interposer – et se déploie aussi, depuis des semaines, en différents points de la frontière syro-libanaise.

Dans les heures qui ont suivi l’annonce de la mort de Wahid et de Miraib, des incidents – barrages, manifestations – ont été observés dans le nord du pays, puis se sont étendus au sud, et à Beyrouth. Beyrouth où des échanges de tirs, à la mitrailleuse et à la grenade ont opposé, dans la nuit de dimanche à lundi, des miliciens du Courant du Futur – le parti de Saad Hariri, le plus en pointe dans le combat anti-syrien – à ceux du « Courant arabe« , une formation pro-syrienne dirigée par Chaker Barjaoui. Ces heurts, intervenus dans le quartier de Tariq al-Jadideh, auraient fait au moins deux morts et dix-huit blessés.

Un député du courant du Futur a stigmatisé l’« assassinat » des deux hommes par l’armée, une armée que les amis de Hariri accusent de prendre ses ordres à Damas, comme aux plus beaux jours d’Hafez al-Assad. Nous dirions plutôt que l’armée libanaise obéit à un gouvernement, certes plutôt bien disposé à l’égard de Damas mais s’appuyant une majorité parlementaire. Et qui, en l’occurence, s’efforce d’éviter un départ de guerre civile.

Un analyste libanais, Salim Zahrane, est intervenu d’ailleurs à ce sujet sur une télévision syrienne. Pour lui, la situation dans son pays a de mauvais relents de guerre civile imminente. Dramatisation propagandiste ? Outre Triploi, Salim Zahrane parle de tirs à Beyrouth, de barrages sauvages d’hommes armés dans le sud du pays. Et dit que certains radicaux rêvent tout haut d’une « Armée libanaise libre » sur le modèle de l’ASL.

La situation est donc incontestablement grave, et l’on peut compter sur pas mal d’intervenants extérieurs pour rajouter leur huile sur ce feu. Une fois de plus, les Américains, fondés de pouvoir des Israéliens dans la région, jouent un jeu trouble autant que dangereux en confortant un extrémiste Hariri dans son activisme anti-gouvernemental et anti-syrien. Le Courant du Futur a partie liée dans des affaires de trafic d’armes à destination des rebelles syriens. Il mène, c’est de bonne guerre démocratique, une guérilla politique contre le gouvernement. Mais il faut espérer qu’il ne va pas passer à la guérilla tout court.

On peut espérer, toutefois, qu’une majorité de Libanais, quelles que soirent leurs affinités politiques et communautaires, ne veut pas revivre la guerre civile des années 70 et 80. On peut d’ailleurs comparer, dans la gestion libanaise de la crise syrienne, les attitudes respectives du Courant du Futur de Saad Harri et du Hezbollah de cheikh Hassan Nasrallah : le premier attise objectivement l’incendie, le second, tout en réaffirmant de solides principes, observe une attitude globalement réservée, responsable. Ce refus, de la part de Nasrallah d’une guerre d’inspiration religieuse, s’est matérialisé politiquement par sa coopération avec le « Courant patriotique libre » du général et leader chrétien Michel Aoun.

Par l’étendue de ses destructions et tueries, la grande guerre civile libanaise a fait office, pendant vingt ans – depuis fin 1990 exactement -, de vaccin efficace contre les passions sectaires. Espérons qu’en dépit de quelques centaines de fanatiques manipulés, la société libanaise voudra sauver l’essentiel, une  société de coexistence pacifique et de prospérité économique. Les mêmes causes qu’en Syrie pouvant entraîner les mêmes désastreux effets au Liban.

La dernière fourberie du Qatar

Sa Majesté Hamad du Qatar, l'un des plus grands - et plus riches - ennemis de la prospérité, de la sécurité et de la dignité politique des Arabes

Au rayon « huile sur le feu », signalons l’initiative diplomatique venue du Golfe : les ministères qatari et émirati des Affaires étrangères ont appelé leurs citoyens à ne pas se rendre au Liban, et les ressortissants présents à quitter le pays à cause de la situation sécuritaire. Selon l’agence de presse qatarie citant un responsable au ministère des Affaires étrangères, ledit ministère appelle « tous les citoyens qataris à ne pas voyager actuellement au Liban vu la situation sécuritaire instable dans ce pays frère». Il a également appelé les ressortissants qataris présents au Liban à quitter immédiatement le pays, ou de contacter l’ambassade qatarie à Beyrouth pour déposer leurs noms et leurs adresses s’ils sont incapables de rentrer à leur pays. Samedi, le ministère émirati des Affaires étrangères avait fait de même, l’ambassadeur Issa Abdallah Kalbani confirmant l’appel de son pays à ses ressortissants à ne pas partir pour le Liban à cause de la tension qui y règne.

« Pays frère » ! Le Qatar contribue évidemment par cette décision spectaculaire à dramatiser une situation déjà tendue, en suggérant que le Liban est  la veille d’une nouvelle guerre civile. On n’en attendait pas mois d’un « État-holding » acharné à déstabiliser tous ce qui dans le monde arabe ne s’aligne par sur sa ligne radicale sunnite et pro-américaine. Les « frères » libyens, syriens ont déjà pu apprécier depuis un an l’étendue de la sollicitude de l’émirat. On suppose que l’Arabie séoudite, un rien distancée ces derniers temps par le « petit-grand frère » qatari, va incessamment prendre des mesures semblables.

En réaction à ces deux annonces, le ministre libanais des Affaires étrangères Adnane Mansour et le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel ont appelé ces deux pays à revoir leur décision, parce que, disent-ils, la situation au Liban ne nécessite pas de telles mesures. Charbel a déclaré dans une interview au quotidien Asharq el Awsat : « Je ne suis pas au courant des données que possèdent le Qatar et les Emirats Arabes Unis pour prendre une décision pareille. J’étais au Qatar il y a dix mois, et j’ai rencontré le ministre de l’intérieur là-bas. Tout était positif, mais je ne sais pas ce qui a changé sur les plans politique et sécuritaire pour prendre des mesures pareilles ». Ce qui n’a en tous cas pas changé, c’est l’acharnement des dirigeants qataris, frustrés de leur « révolution » syrienne, à bouleverser la région, dans l’espoir d’imposer leur ordre wahhabite sur les ruines des nations arabes. Mais les dollars du Qatar et du Golfe ne peuvent pas tout, la Syrie en est un magnifique exemple.

 

 

 

 

 

 

medouadi@gmail.com
41.141.6.118

Envoyé le 20/05/2012 à 23 h 03 min | En réponse à Mohamed Ouadi.

Vidéo des troubles de Beirut tels que rapportés par Al Jadeed TV :
http://aljadeed.tv/MenuAr/news/DetailNews/AlNashrat.html?Id=18653

Envoyé le 20/05/2012 à 22 h 59 min | En réponse à Mohamed Ouadi.

Photos des troubles de Beiruts :
http://www.facebook.com/photo.php?fbid=419100961443302&set=a.419100878109977.93971.279535285399871&type=3&theater

Tripoli

 

http://www5.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=64859&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1



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25 commentaires à “Le Liban en grave danger de « syrianisation »”

  1. L'étrangère dit :

    Comme l’a écrit Sami Kleib, le pire pouvait être attendu au Liban, mais gardons confiance en l’armée, la résistance et le peuple libanais, qui en ont vu d’autres et s’en sont sortis victorieux !

    NORD LIBAN… ET LE FEU VERT A LA SYRIE !?
    par Sami Kleib

    Chaque combattant qui tombe dans la région du Nord Liban est pure perte, car le jeu des Nations est plus fort que tous ceux qui se battent sur ce terrain et dépasse largement les instigateurs qui les poussent au combat.

    L’équation a changé depuis que Washington a publiquement déclaré qu’al Qaïda avait pénétré l’opposition syrienne, et désormais le premier souci des États-Unis est que s’achève son extermination aussi bien en Syrie qu’au Nord Liban. Au cas où certains auraient négligé cette nouvelle équation, ils feraient bien de revenir sur les paroles du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Gennady Gatilov, rappelant qu’Al-Qaïda et des groupes terroristes sont derrière les attentats à la bombe en Syrie. Chemin faisant, ils pourraient aussi tenir compte des paroles d’un haut responsable du district nord israélien rapportées par l’AFP [1] sans mentionner son nom : « Israël craint l’implantation d’al-Qaïda sur le Golan syrien ». Ceci en public, mais en secret, les responsables de la sécurité à Damas et à Beyrouth ont pu constater, au décours des deux derniers mois, l’affluence de leurs homologues étatsuniens et européens venus cerner de près le rôle tenu par al-Qaïda en Syrie et au Liban, tandis qu’Étatsuniens et Britanniques lutteraient contre cette même organisation au Yémen !

    Un affrontement entre Liban Nord et Liban Sud ayant été décidé, la zizanie sectaire, locale et régionale a été grandement alimentée et concentrée sur l’objectif ultime de l’Occident : encercler l’Iran en torpillant ses deux alliés en Syrie et au Sud Liban. Mais, la magie s’est retournée contre le magicien ! [N’en a-t-il pas été de même de la relation entre les «talibans» de Ben Laden et les USA ?].

    Ceci dit, l’équation internationale n’a pas définitivement changé. Il serait plus exact de dire que le changement est à peine commencé. Le président Vladimir Poutine s’est révélé être plus difficile que prévu et a adopté un langage crucial dès son élection à la présidence. Depuis le cœur du Kremlin et tel un tsar, il a affirmé qu’il était contre l’intervention internationale dans les affaires des nations. Il a insisté sur le rejet absolu des boucliers antimissiles, rejet qu’un certain nombre de responsables militaires russes avaient déjà exprimé. Par sa décision de ne pas se rendre au sommet du G8 à Camp David, et au Sommet de l’OTAN, il a traité les USA et l’Occident avec une certaine condescendance, et a décidé des termes d’un contrat international russe à grande échelle, tandis que le Président Obama qui cherche un second mandat se trouve dans l’incapacité de le conclure.

    Vladimir Poutine s’arme de son indépendance alors qu’Obama est à la merci de «lobbies» multiples, que Nicolas Sarkozy est tombé, qu’Angela Merkel vient de subir un revers électoral face à ses adversaires socialistes, et que les pays européens font face à une grave crise financière. Vladimir Poutine s’arme aussi de ses alliances internationales avec les pays du BRICS [Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud] et de ses alliances régionales avec deux autres pays qui ont prouvé qu’ils étaient encore plus forts que certains ne le pensaient. Le premier étant l’Iran où les récentes élections ont souligné la force des conservateurs. Le second étant la Syrie qui a su maintenir la cohésion de son armée et de son gouvernement pendant que l’opposition se désorganise, sans parler des résultats des dernières élections parlementaires.

    L’Occident ne peut que chercher à s’entendre avec la Russie. Le Président russe a dicté ses conditions. L’équilibre des forces semble pencher en sa faveur. Il a été le premier à affirmer la présence de gangs armés et de terroristes en Syrie. Voici qu’al Qaïda signe sa présence en Syrie et au Nord Liban. Et, voici que «le Hezbollah» recalcule, avec un maximum de précision, l’équation d’équilibre de la terreur dans la région, tel qu’il en ressort du dernier discours de Sayed Hassan Nasrallah. Et enfin, voici l’Occident effectivement inquiet de la prolifération des « Frères Musulmans » dans cette même région, surtout depuis qu’il a compris que derrière eux se tiennent les Salafistes dont certains commencent à déclarer ouvertement qu’Israël est l’«ennemi», et qu’il faudrait reconsidérer le traité de Camp David conclu entre l’Egypte et Israël.

    Nombreux sont ceux qui espèrent que les négociations [à Bagdad] de l’Iran avec le « groupe 5+1 » aboutiront à un début de solutions. Certains expliquent que le projet d’union des États du Golfe [en particulier celui entre Arabie saoudite et Bahreïn], ainsi que le discours contre l’Iran délivré il ya deux jours par le sommet consultatif du CCG qui s’est tenu en Arabie saoudite, indiquent clairement le mécontentement de ces États, suite aux opérations de « séduction » et de la « hotline » qui semblent fonctionner entre Washington et Téhéran. Comment pourraient-ils ne pas être mécontents alors qu’ils essuient, pour la première fois, un choc venu de l’allié américain qui refuse d’accéder à leur demande d’armer l’opposition syrienne?

    Les négociations sur le dossier nucléaire iranien pourraient arriver à une solution comme elles pourraient ne pas aboutir. Il n’empêche que le plus important est de constater un certain recul dans les prises de position de l’axe Occident-Europe, d’autant plus que la déstabilisation qu’il a créé en Irak et en Afghanistan se retourne contre lui et influence ses électeurs en plein milieu d’une grave crise économique.

    En ce moment précis, Tripoli explose. Une sorte de coordination entre les services officiels libanais, syriens et occidentaux soulignent la nécessité de stopper l’expansion d’al-QaÏda et des mouvements salafistes dans la région … Elle a été précédée par des rencontres entre des responsables de la sécurité au Liban et en Syrie et certains pays du Golfe [y compris l’Arabie saoudite… le Prince Muqrin bin Abdul Aziz le sait mieux que quiconque !].

    Tout cela indique un début de feu vert, parce que l’on sait bien qui possède l’expérience suffisante pour maîtriser une telle expansion et ce, quelles que soient les déclarations internationales prononcées à son encontre. Mais si jamais le but est de piéger la Syrie et «Hezbollah», il faudrait craindre le pire !

    Sami Keib
    16/05/2012

    Article original : As-safir
    http://www.assafir.com/Article.aspx?EditionId=2151&ChannelId=51433&ArticleId=1505&Author=سامي كليب

    Sami Kleib, journaliste libanais de nationalité française, est diplômé en Communication, Philosophie du Langage et du Discours Politique. Il a été Directeur du Bureau du journal As-Safir libanais, à Paris, et Rédacteur en chef du Journal de RMC-Moyen Orient. Responsable de l’émission « Visite spéciale » sur Al-Jazeera, il a démissionné en protestation contre la nouvelle orientation politique de cette chaîne.

    [1] Israel fears Assad fall may bring Al-Qaeda to Golan
    http://www.khaleejtimes.com/kt-article-display-1.asp?xfile=data/middleeast/2012/May/middleeast_May190.xml&section=middleeast

    • Mohamed Ouadi dit :

      Merci chère amie, pour votre excellente traduction, comme d’habitude.
      Voilà le lien d’un article qui parle de cette coordination entre les services secrets américains et syriens, par services libanais interposés au début, et pas de Wissam El Hassan SVP. De même, ce seraient les américains qui ont alerté du bateau d’armes « Lotf 2 » arrêté au Liban. Tout ceci, montre que « qui joue avec le feu s’y brûle » et que le vent siffle contre les désirs étasuniens, ou que tout simplement comme vous avez écrit, rapportant Sami Kleib, lui même se référant à une sagesse très connue : « la magie a tourné contre le magicien » !
      http://www.syriatruth.org/news/tabid/93/Article/7407/Default.aspx

    • mécréante dit :

      Ciel !
      Quel bug fait apparaitre l’adresse et l’IP de Mohamed Ouadi ?

  2. btk dit :

    le Qatar et l’Arabie seoudite savent certainement pourquoi ils donnent de telles instructions a leurs ressortissants au Liban… surement en fonction de leur intention a propager le desordre dans ce pays. On peut supposer qu’un ‘certain’ nombre d’armes, qui transitaient par le Liban vers les forces de l’opposition en Syrie, sont aujourd’hui entre les mains de forces subversives sur place.

  3. lafleuriel dit :

    Et avant que les amis commentateurs a se penchent sur ces infos, une de mes réponse au magazine le Point mais cette fois sur les femmes iraniennes.
    Qu’en pensez vous, o vous les dames de ce site mais vous aussi messieurs et même Monsieurs Semoule et Cie. Mais en fait on est toujours dans la désinformation de S comme Syrie à I comme Iran et tout azimut.
    et donc copié collé, article  » l’Iran fait la chasse à ses mannequins ! »

    Sous le titre Et pendant ce temps la » En Arabie saoudite, les censeurs et leur police des moeurs tout aussi sexuellement obsédés, en toute liberté, avec la même bénédiction des autorités en prière constante, tout aussi énergiquement font la même traque pour contrôler et leurs femmes et leurs filles et leurs soeurs ! mais les « démocrates  » saoudiens eux pétro- dollarisés et soutiens de pensions sont nos amis et donc ….Chut !.
    mais enfin , aussi revendiquer d’avoir les cheveux rouges, et comme il est dit dans l’article peroxydés, ‘être botoxées à outrance, maquillées de m^me , en jean moulant ou en mini jupe est souvent pour nous, ici, en Occident le signe que les femmes sont libérées ou vont au combat ! cela aussi devrait nous laisser rêveurs et rêveuses quand aux caractéristiques que nous retenons pour juger de la liberté des femmes en Iran ou ailleurs et revendiquer de pouvoir fumer le narguilé, ou tirer sur une cigarette bien nocive made in USA , ou se serre par 40 degrés dans un mauvais jean coloré avec des substances hautement nocives et ne pas s’en préoccuper, est aussi le signe que ces femmes sont vraiment émancipées ou en combat courageux pour le devenir?
    la encore il faudrait que des journalistes s’interrogent sur ce qu’ils proposent à reflexion à leur lecteurs lectrices..;

    • betehem dit :

      En France, je suis contre le voile intégral et tout signe extérieur de religion dans les lieux publics réputés laics. Et je suis pour la laïcité qui permet à tous de professer sa foi dans le respect des lois du pays où il vit.
      J’ai vu et entendu parler de nombreux problèmes de santé que subissaient les femmes pour leur idolâtrie à la pub et au « toujours jeune », et mince. J’espère que les hommes ne suivront pas, ils sont dans le collimateur : ils consomment trop peu de cosmétiques et chirurgie, mais ça évolue !
      Ne parlons pas de l’érotisme entre hommes et femmes. La nudité ou quasi nudité manque cruellement de charme. Même pour les jeunes.
      Quant à l’émancipation, elle commence par l’instruction et un brin de raison, voire de sagesse.

      • Rensk dit :

        Où comment être contre la liberté des gens en leurs signifiant des interdictions ?

        Chez-nous… il y a comme chez-vous des femmes « qui font peur aux enfants »… Certaines ont des tresses très « marquée » puis d’autre toujours en jupe ou robes qui dépasse le genoux…

        Si une de ces personne fait quelque chose contre moi (même de la diffamation pourquoi pas ?)… j’utiliserai la « simple » loi car cette dernière a bien des « surprises » en réserve… (la raison d’être des avocats !).

  4. Mohamed Ouadi dit :

    Première vidéo de son genre qui confirme la relation étroite entre l’« ASL » et « Al Qaida », représentée par « Jabhat Al-Nousrat » !

    Dans un article publié, aujourd’hui, le site opposant Al Haqiqa, Syriatruth.org, présente et commente une vidéo qui montre une brigade relevant de « Janhat Al Nousrat », dans la soi-disant armée libre, qui annonce sa constitution, à la ville de Homs, par l’utilisation des drapeaux de l’organisation terroriste « Al Qaida ».
    Cette vidéo que le site Al Haqiqa présente comme étant unique dans son genre, est une première preuve qui confirme ce qu’a écrit le site, il y’a quelques mois, sur la relation entre la soi-disant ASL et Al Qaida, et ce que le site a dit, en son temps, et à diverses occasions, sur le fait que « Jabhat Al Nousrah » est une branche d’Al Qaida en Syrie.
    Quoique la vidéo ait été filmée à un temps indéterminé, que nous n’avons pu trouver qu’aujourd’hui, elle montre la formation de la « soi-disant » « Katibat Al-Istich’adiyines Al-Baraaa bni Malek » à Homs, comme faisant partie de « Katibat Al Ansar » qui relève de « Jabhat Al-Nousrat Ahl Al-Sham ». Les terroristes armés ont tenu à l’auto-proclamation de leur formation entre deux drapeaux de l’organisation Al Qaida, sur fonds de l’endroit où la scène a été filmée. Et c’est la première preuve de ce genre que les trois entités (« Jabhat Al Nousrat », l’« ASL », Al Qaida), ne sont en réalité que trois appellation pour une même chose, ou du moins que « l’Armée libre » n’est qu’un large parapluie sous lequel se rangent et se cachent tous les groupes armés.
    Al Haqiqa a révélé le mois dernier, un rapport médiatique spécial http://cort.as/20Cy , sur la ville de Homs, selon lequel « Jabhat Al Nousrat », qui constitue une vitrine pour Al Qaida, a créé « Kataeb Al Ansar » à Homs, et « Kataeb Ansar Al Sounnat » à Lattaquié.
    Et, malgré cela, les « charlatans et les bavards » de l’opposition syrienne, ainsi que les médias, continuent, non seulement, à nier l’existence d’Al Qaida en Syrie, mais à réfuter, de même, toute organisation « takfiriste ». Et, certains vont même jusqu’à comparer ces bandes de l’ « ASL » à des groupes révolutionnaires créés par Che Guevara en Amérique Latine, en dépit de toutes les opérations d’égorgement « halal / autorisés », et les décapitations qu’ils ont vu s’exécuter … selon la « Charia » islamique Wahabite Talmudite !
    http://www.syriatruth.org/news/tabid/93/Article/7414/Default.aspx

    • Mohamed Ouadi dit :

      Revendication de l’attentat de Deir Azzor par Al Qaida, dans son communiqué n°9, attribué à un suicidaire du nom de « Abou Mouawiya Al Fourati » :
      http://www.syriatruth.org/Portals/0/nosra_pressrelease_9_derzor_explosion.pdf

      • Rensk dit :

        Donner une « médaille » EN LE CITANT : un suicidaire du nom de « Abou Mouawiya Al Fourati »…

        Ben ça me fait penser a la famille, qui tout a coup devient « responsable » d’un de ses membres…

        Flûte, j’ai fait des connerie étant jeune, ma famille n’y était pour rien !

    • Mohamed Ouadi dit :

      Syrie: les islamistes revendiquent l’attentat de Deir Ezzor
      MOSCOU, 21 mai – RIA Novosti

      Le groupe islamiste Front al-Nusra a revendiqué lundi l’explosion qui a fait neuf morts samedi dernier dans la ville syrienne de Deir Ezzor (est), rapportent les agences occidentales citant une déclaration de l’organisation diffusée sur Internet.
      L’explosion s’est produite à proximité de l’antenne locale du renseignement militaire syrien. Selon l’agence d’information officielle SANA, parmi les victimes de l’attentat figuraient des civils et des gardiens du bâtiment. Plus d’une centaine de personnes ont été blessées dans l’explosion.
      Selon les médias, le Front al-Nusra aurait également menacé, sur un forum islamiste, de poursuivre ses attentats contre les représentants du régime syrien actuel, qui sont pour la plupart alaouites (une branche du chiisme).
      Les médias indiquent que l’authenticité de la déclaration ne peut pas être vérifiée.
      Auparavant, le mouvement islamiste a revendiqué la responsabilité des attentats perpétrés le 10 mai dernier à Damas, à côté d’une autoroute menant vers l’aéroport international. Deux explosions, qui visaient l’antenne locale des services spéciaux syriens, se sont produites au moment où des employés se rendaient au travail et des écoliers, à l’école. Selon les dernières informations, l’attaque a fait 55 morts et 372 blessés.
      Dans le même temps, plusieurs sites islamistes ont diffusé un message vidéo publié au nom du Front al-Nusra et selon lequel les déclarations faisant état de l’implication du groupe dans les attentats terroristes à Damas avaient été fabriquées.
      http://fr.rian.ru/world/20120521/194782726.html

  5. Akyliss dit :

    TENDANCES DE L’ORIENT

    Lundi 21 mai 2012 no84

    Bulletin hebdomadaire d’information et d’analyse, spécialisé dans les affaires de l’Orient arabe.

    Préparé et diffusé par Le Centre d’Etudes Stratégiques Arabes et Internationales neworientnews.com

    Rédacteur en chef: Pierre Khalaf

    khalafpierre@gmail.com

    Le complot pour soustraire le Liban-Nord à l’autorité de l’Etat en marche

    Les mouvements islamistes extrémistes et leurs sponsors régionaux et internationaux ne perdent pas espoir de mettre en œuvre leur plan qui consiste à sortir le Liban-Nord du giron de l’Etat, pour le transformer en base-arrière, où les insurgés syriens auraient une totale liberté d’action.

    Après avoir mis à feu et à sang Tripoli, la deuxième ville du Liban, prenant comme prétexte l’arrestation d’un militant salafiste, Chadi Mawlaoui, accusé de « liens avec une organisation terroristes financée par un ressortissant qatari », il ont entrepris de provoquer des incidents dans la région du Akkar, limitrophe de la Syrie. C’est ainsi que l’un des députés de la région, Khaled Daher, connu pour ses relations avec les groupes extrémistes, a décidé subitement d’organiser un meeting dans la localité de Halba, à la même heure et au même endroit que le Parti syrien national social, qui commémorait le quatrième anniversaire du massacre de 11 de ses militants par des partisans de ce même Daher. L’Armée libanaise a donc renforcé ses mesures de sécurité pour empêcher les frictions entre les deux parties.

    Mais l’incident qui a mis le feu aux poudres a eu lieu ailleurs, plus précisément dans la localité de Kweikhat, lorsque le convoi d’un cheikh sunnite proche de Khaled Daher a échangé des coups de feu avec des militaires libanais postés à un barrage après qu’il eut refusé de s’arrêter au check-point. Le dignitaire religieux sunnite, Ahmed Abdel Wahed et l’un de ses garde du corps ont été tués et un soldat blessé. L’armée a retrouvé une demi-douzaine de fusils-mitrailleurs, un révolver et plusieurs centaines de cartouches dans les deux véhicules tout-terrain du convoi. Un arsenal injustifiée pour une délégation censée se rendre à un meeting politique.

    Juste après l’incident, deux députés du Akkar, Khaled Daher et Mouïn Merhebi, membres du bloc parlementaire de l’ancien Premier ministre Saad Hariri, ont dévoilé leur plan: ils ont appelé les habitants à « expulser » l’Armée libanaise du Liban-Nord pour la remplacer par les Forces de sécurité intérieure, qui sont dirigées par des proches de Hariri.

    Des groupes de jeunes ont ensuite coupé des axes routiers principaux au Liban-Nord, provoquant la paralysie de toute la région.

    Pour désamorcer la crise, l’armée a annoncé la création d’une commission d’enquête afin de déterminer les circonstances de l’incident. Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, s’est rapidement rendu au poste de contrôle de Kweikhat où a été tué le dignitaire religieux.

    Le chef du gouvernement, Najib Mikati, a pour sa part chargé le ministre de la Justice de suivre de près les investigations.

    Le président de la République Michel Sleiman a regretté la mort de cheikh Abdel Wahed. Le chef de l’Etat a estimé que cet incident est « une perte pour l’armée et les habitants du Akkar en même temps, car ces derniers constituent une partie très importante de l’institution militaire ».

    M. Sleiman s’est dit satisfait de la formation d’une commission d’enquête afin de déterminer les circonstances de cet incident « le plus tôt possible ».

    Malgré ces gestes apaisants, l’escalade s’est poursuivie. Des rafales sporadiques et des explosions ont été entendues dimanche soir dans le quartier de Tarik Jdidé à Beyrouth. Des dizaines de miliciens partisans de Saad Hariri ont attaqué la permanence du Courant arabe, une petite formation sunnite alliée à la Résistance, dirigée par Chaker Berjaoui. Les affrontements qui se sont poursuivis une bonne partie de la nuit ont fait une douzaine de blessés au moins.

    Dans le même temps, des jeunes en colère ont bloqué de nombreuses routes à l’aide de pneus enflammés en plein cœur de la capitale. La seule autoroute qui relie Beyrouth au Liban-Sud a également été fermée.

    Les forces de l’ordre sont intervenue pour rouvrir les axes routiers, en évitant l’affrontement avec les protestataires pour ne pas envenimer la situation.

    Cette escalade politique et sécuritaire au Liban s’est accompagnée d’une escalade régionale, avec la décision du Qatar, des Emirats arabes unis et de Bahrein d’interdire à leur ressortissant de se rendre au Liban.

    Le lien entre les dimension interne et régionale est évident. Il est clair que le Liban est victime d’un complot ourdi par les pays du Golfe, pour créer une zone sécurisée soustraite à l’autorité de l’Etat, afin de servir de base aux insurgés syriens.

    Après les dissensions qui frappent le Conseil national syrien et l’échec de toutes les tentatives visant à créer des « Benghazi » à l’intérieur de la Syrie, il ne leur reste plus que la carte du Liban-Nord. Voilà pourquoi ils ont provoqué les incidents de Tripoli puis ceux du Akkar.

    http://www.neworientnews.com/news/fullnews.php?news_id=62846

  6. Marie-Christine dit :

    Hautement prévisible la tentative USraël et comparses occidentaux (dont la France…) et golfistes d’étendre la guerre syrienne au Liban, donner une profondeur libanaise aux rebelles syriens et par le même coup remettre le Liban à feu et à sang (c’est tout bon !). Les évènements actuels à hauts risques en font partie.
    La majorité des Libanais ne veut surtout pas replonger dans la guerre civile et être impliquée sur son sol dans la guerre contre la Syrie, par frères musulmans, whaabistes, takfiristes etc., interposés. Mais les Hariri, Geagea, Gémayel (belle alliance « interconfessionnelle » soit dit en passant) s’y emploient activement : comme quoi les criminels et traîtres à leur pays existent partout… c’est ce qui fait la force de l’USraël et cie …!
    Mais je crois et j’espère qu’ils n’y arriveront pas !!! A peuple vacciné, antidotes, en tout cas le liban n’est plus ce « terrain de jeu », ce « terrain de guerre régionale » « facile » et privilégié pour eux !

    • hezbollah dit :

      Oui Marie-Christine, parce que le Hezbollah à instauré l’ équilibre de la terreur face aux sionistes. C ‘ est fini le temps où il fallait trois jours aux sionistes pour débarquer à Beyrouth avec leurs chars.

      Mais comme tu l’as dit il y aura toujours des traîtres qui vendrons leurs pays aux plus offrants, et ça c’est du pain bénit pour les sionistes.

  7. Mohamed Ouadi dit :

    Liban: Moscou appelle à la retenue
    MOSCOU, 21 mai – RIA Novosti

    La Russie appelle les forces politiques libanaises à faire preuve de retenue et presse les autorités du pays d’adopter les mesures nécessaires au retour du calme dans le pays, annonce lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

    « Moscou est sérieusement préoccupé par le regain de tension au Liban (…). Nous appelons les hommes politiques libanais à faire preuve de retenue et de responsabilité dans ce moment difficile pour le pays. Les Libanais ne doivent pas suivre ceux qui voudraient raviver la discorde interconfessionnelle et semer le trouble sur leur sol », lit-on dans le communiqué.

    Selon la diplomatie russe, « tout porte à croire que les forces qui n’arrivent toujours pas à réaliser leurs plans de déstabilisation en Syrie ont tourné leurs regards vers le Liban voisin ».

    La révolte en Syrie exacerbe les tensions au Liban dont le nord est divisé entre sunnites hostiles au régime du président syrien Bachar al-Assad et alaouites partisans du pouvoir à Damas. Des affrontements ont fait deux morts et dix-huit blessés lundi à Beyrouth. Cela s’est produit au lendemain du meurtre du cheikh Ahmad Abdel Wahed connu pour ses critiques à l’égard du régime de Damas et son soutien à la révolte syrienne. Les militaires affirment avoir ouvert le feu après que le convoi du dignitaire sunnite eut forcé un barrage.

    Sa mort a entraîné un regain de tension dans le pays déjà fragilisé par des heurts confessionnels meurtriers qui ont ravivé de douloureux souvenirs au pays du cèdre, déchiré par une guerre civile de 1975 à 1990.
    http://fr.rian.ru/world/20120521/194788415.html

  8. Cécilia dit :

    Des tires continuent à Beyrouth sur la route de Jadideh, ce soir lundi 21 mai :

    http://www.youtube.com/watch?v=WM4Nd8VsNcc&feature=relmfu

  9. Cécilia dit :

    Les salafistes de Tripoli tirent sur le bâtiment du Parti Arabe avec le cri « Allah Akbar ! » et sur d’autres bâtiments, coupent les routes semant la terreur aidés par les opposants syriens de la ville comme le montre bien le lien vidéo de la chaine al-Manar dont je donne la traduction de l’essentielle :

    – route al-Jadideh coupée par les partisans du courant le Futur, commente le journaliste.
    – des milliers de tire et de dizaines du RPJ sur les bâtiments, dit le journaliste.
    – un témoin parle de tires sans distinction des salafistes et du courant du Futur.

    – « il n’y a que l’armée libanaise pour défendre le Liban, ni l’armée syrienne, ni d’autres dans les rues. Pour défendre le Liban, c’est uniquement l’armée libanaise », dit un officier libanais.
    – le bâtiment du parti arabe laïc a été touché, un groupe armé y était proche et a tiré sur le bâtiment avec le cri « Allah Akbar ! », dit Abou Baker, membre du parti.
    – « je soutiens le parti de la résistance chiite je ne suis pas chiite et personne m’a demandé de le devenir. De même, je suis un allié du régime syrien et je suis sunnite. Je m’appelle Abou Baker et j’en suis fière. Y a-t-il quelqu’un qui peut me dire si l’association al-Taqwa et les salafistes sont-ils plus sunnites que moi ? »
    – « concernant l’opposition syrienne sur le territoire libanais, quelqu’un peut me dire, de quel droit porte des armes contre des citoyens et bâtiments libanais? » dit al-Barjawi, le leadeur du parti laïc.

    -« Charon pendant son invasion du Liban n’a pas pu nous faire sortir du Tripoli et ce n’est pas le courant du Futur qui va réussir à le faire » ajoute Chaker al-Berjawi. Nous allons trainer les responsables du Futur devant la justice car ils nous ont attaqué et tirés sur notre bâtiment, mais parlent-ils maintenant des armes de la résistance du Hezbollah ?

    Ci-dessous, le lien vidéo :

    http://www5.almanar.com.lb/adetails.php?eid=239509&cid=21&fromval=1&frid=21&seccatid=19&s1=1

  10. Cécilia dit :

    Beyrouth:

    Morts et blessés dans des heurts avec le courant du Futur

    Des rues bloqués à BeyrouthLa tension au nord du Liban a dégénéré dimanche soir en violents affrontements à Beyrouth. Deux personnes ont été tuées et 18 blessées quand des membres du Futur, dirigé par Saad Hariri, ont attaqué à la mitraillette et lancé des roquettes de type RPG contre le bureau du parti du courant arabe (proche du 8 mars).

    Les heurts à Tarik el-Jdideh ont éclaté à trois heures du matin dans l’ouest de Beyrouth, où se trouve le siège du Parti du courant arabe, selon un responsable des services de sécurité.

    Le bâtiment a été complètement incendié et portait des marques de balles. Il en va de même pour les voitures et des dizaines de motos.

    Les partisans du Futur réclamaient le départ du parti du courant arabe Chaker Berjaoui du quartier. Ce dernier a quitté son bureau vers minuit.

    Convoi de cheikh Abdel WahedDimanche après-midi, l’armée avait ouvert le feu lorsque le convoi de cheikh Ahmad Abdel Wahed et de son compagnon, sympathisants de la révolte syrienne, ne s’était pas arrêté à un barrage dans la région de Akkar (nord). Une source au sein des services de sécurité a affirmé qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cet incident.

    Les rues bloquées

    En signe de protestation, des partisans du Futur ont bloqué dimanche plusieurs routes avec des pneus brûlés. Mais la plupart d’entre elles ont été rouvertes par l’armée libanaise ou les forces de sécurité.

    Tripoli refuge de l’opposition syrienne armée

    Citant des sources sécuritaires, le quotidien libanais AlAkhbar a en outre révélé que la ville de Tripoli est désormais devenue le refuge des groupes de l’opposition armée. Selon ces sources, les chefs des groupes armés se promènent librement dans la ville et ont pour mission de superviser le transfert d’armes vers la Syrie.

    http://www5.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=64899&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

  11. Doums dit :

    Et personne n’a pu remarque que la demande des bédouins du quatar à été faite juste avant le meurtre du cheikh ( qui le connait????? Pas moi).
    Encors une fois le Plan a été établie est exécuté
    Pourquoi bascule vers le Liban
    C’est peut être pour préparer un couloirs d’évacuation des rats de la Syrie
    A suivre

  12. Rensk dit :

    Dire que par le passé c’était « la Suisse » du proche-orient et prétendre maintenant que cette ancienne réalité…

    – La stratégie pour soustraire le Liban-Nord à l’autorité de l’État est en marche. Les mouvements islamistes extrémistes et leurs sponsors régionaux et internationaux ne perdent pas espoir de mettre en œuvre leur plan qui consiste à sortir le Liban-Nord du giron de l’État, pour le transformer en base-arrière, où les insurgés syriens auraient une totale liberté d’action.

    Ne me dites pas que les États du Conseil de coopération du Golfe donnent plus a l’étranger qu’à ses « sans abri »…

    • mécréante dit :

      « la Suisse » du proche-orient ?
      ni confederation ni pluralité linguistique et ni absence d’accès à la mère !!
      oui, il y a la petite taille et les montagnes !

Commenter Mohamed Ouadi