Notre amie Cécilia nous adresse la traduction d’un article de l’agence Arabi-Press, proche du gouvernement, et qui illustre les tensions qui traversent les opposants plus ou moins radicaux au régime : la Coordination de la révolution syrienne (encore appelée « Instance de coordination de la révolution syrienne » ICRS), structure d’opposition intérieure, (qu’on ne doit pas confondre avec le Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND) d’Aytham Manaa), s’oppose directement à l’ASL à Deir Ezzor, lui demandant de ne plus envoyer ses pistoleros « protéger » les manifestations d’opposition. La raison de cette démarche se trouve dans la mort récente de soldats – sunnites et originaires de Deir et de sa région – assassinés par des hommes de l’ASL dans le cadre d’une manifestation d’opposition. Une tuerie à rapprocher de l’incident sanglant survenu à Alep le 9 avril, dans des circonstances similaires, et que nous avions évoqué (voir notre article « 10 avril : le cessez-le-feu n’est pas pour aujourd’hui », mis en ligne le 10 avril) ?
Quoi qu’il en soit, l’ICRS est, comme le CCCND, vent debout contre le pôle CNS/ASL. Et comme le CCCND, ce groupe a refusé de participer aux sommets dit des « Amis de la Syrie » organisés par la coalition anti-Damas à Tunis puis à Istambul, contestant le rôle dominant attribué au CNS par les Euro-américains, et s’opposant à toute intervention étrangère en Syrie. Reste à apprécier l’importance, numérique et politique, de l’ICRS, et si sa consigne s’appliquera à d’autres villes que Deir Ezzor,mais, décidément, on se demande à quels opposants Kofi Annan va devoir s’adresser dans les semaines à venir…
Le divorce est-il entamé entre la Coordination de la révolution et l’ASL ?
Deir Ezzor est une ville située sur les rives de l’Euphrate dans l’est syrien ; elle est la capitale du district du même nom, à 450 km de Damas. C’est une ville agricole prospère. En 1915-1916, Deir Ezzor fut une destination majeure d’extermination durant le génocide arménien. Un mémorial commémorant les événements tragiques a été érigé dans la ville. La ville, qui compte autour de 250 000 habitants, possède un aéroport
L’une des attractions de la ville, hormis les nombreux souks et le musée archéologique et artisanal, un pont suspendu piétonnier construit par les Français en 1924, et d’ailleurs nommé le « pont des Français », est une véritable fierté locale et lieu de toutes les rencontres.
Et voici l’article d’Arabi-Press :
« La Coordination de la révolution syrienne a demandé à l’ASL de ne plus protéger les manifestations organisées par l’opposition, contre « les forces de l’ordre et de chabihas ».
Une source proche de la Coordination de Deir Ezzor a confirmé à Arabi-press que cette décision a été prise après le massacre, commis par l’ASL, de 16 jeunes soldats appelés, sunnites et originaires de la ville, tués de sang froid lors d’une manifestation.
Cette même source a confirmé que la Coordination ne serait responsable d’aucun homme armé prétendant protéger les manifestations et que cette décision (de l’ICRS) concerne l’ensemble de la ville de Der Ezzor.
De même, la Coordination a menacé de présenter au service de la sécurité syrienne toute information concernant l’activité de ceux qui ne respectent pas cette décision, en particulier en ce qui concerne les soldats appelés ou ceux travaillant dans le service de sécurité syrienne, originaire de la ville (Deir Ezzor), visés par l’ASL.
Il est à signaler que les médias proches de l’opposition ont prétendu après l’annonce du massacre que ces jeunes soldats avaient été tués par les forces de l’ordre syriennes car ils voulaient quitter l’armée.
Par ailleurs, Arabi-Press a déjà publié un reportage sur Deir Ezzor qui montrait, photos et vidéos à l’appui, comment des membres armés de l’ASL, présents parmi les manifestants, tirent sur le service de l’ordre, près du rond-point de Ghassan Aboud à Deir Ezzor. »
Ci-dessous le lien de l’article :
http://www.arabi-press.com/?page=article&id=31902#.T4p88PzLqog.facebook
Allah Souriya Bachar wbass
Tant mieux et en avant toutes pour plus de divisions et de retours à la mère patrie !
merci Cécilia pour cet effort de traduction .
Je cite:
«proche du régime»
Et voilà! Ont doit s’en méfier.
Et quand il s’agit de l’OSDH??? Est-ce que que vous vous méfiez. Ou alors, vous n’avez confiance que dans les informations que vous voulez écouter, qu’il s’agit de vraies ou fausses informations???
Michel, ne perdez pas votre temps avec samanuélos, concentrez vous sur le fond de l’article, ne vous laissez pas disperser par ce détergent nuisible.
Chère Rachel(0ups) samantha,
allez donc vous instruire, et surtout vous recycler en langue française, en histoire et surtout en orthographe, vous conseille un syrien de Syrie!
Laissez enfin tomber l’orthographe. Vous et d’autres. Ce qui compte, c’est ce pensent les gens et quels arguments utiliser. L’orthographe n’est pas un argument.
Sam, le canada ne vous convient plus? Avez vous manifesté pendant la grève des étudiants? Non, alors fermer vos poings et taper vous la face de rat que vous êtes, mongolien!
il faut mieux que tu te méfies de notre chère Cécilia. tu apparais à côté d’elle comme un insecte nuisible. et tu es incapable que tu sois à son nivau intellectuel .
voili voilou quoi …
Le début est un copié-collé de l’article Wikipedia à propos de cette ville.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Deir_ez-Zor
Merci pour la traduction.
Mais à Deir ez eor ce qui est le plus intéresant en plusdu Pont et des ca
Bon mon ordi. s’affole ! je voulais préciser que à Deir ez Zor, ce qui est intéressant en plus de ce pont et des cafés et des restaurants tout près, sur les berges de l’Euphrate, c’est le souk où les populations bédouines trouvent encore tous les objets dont ils ont besoin (mais comme dans le souk bédouin de Hama…mais oui encore une fois betehem, la Syrie des tribus existe et c’est tant mieux et voir ce que je racontais d’Abdessalam al Ujaïli : le si grand (et élégant en tout) écrivain fier de ses origines bédouines et sa tribu de Raqqa les Bou badran;..).
Deir ez Zor (couvent(deir en arabe ) des oiseaux (?là, j’ai un trou de mémoire), c’est la ville où les pétroliers viennent s’aérer ;ils travaillent plus à l’est. Les touristes, eux, y séjournaient pour rejoindre les grands sites de Doura Europos et Mari, et vers Abou Kamal et l’Irak. Mais il me semble que toute la région a été touchée par ces longues années de dure sécheresse. Les paysans ont été obligés de quitter leurs terres tout le long de l’Euphrate et sont venus s’installer à la périphérie des villes. Les terres n’ont pas pu être ensemencées. Ce n’est pas sans créer des problèmes Il y avait un plan avec la Syrie, la FAO et le PAM mais je ne sais où ça en est ! mais comme aussi dans la région frontalière avec la Jordanie autour de Déraa.
Merci Guy, merci infosyrie.
Je tiens aussi à vous remercier pour avoir donné plus de précision à mon texte concernant le position géographique de Deir Ezzo « dans l’est syrien » ainsi que pour votre information supplémentaire sur sa population « autour de 250 000 habitants » (En effet, wikipedia donne l’estimation de 1994 d’environ 133 000 habitants).
En quelque sort, infosyrie a amélioré aussi le texte de wikipedia. 😉
Lorsque j’avais terminé ma traduction, j’avais pensé de donner plus d’informations sur la ville, mais faute du temps et vu ma situation du moment « distrayante », mon travaille n’était pas vraiment à la hauteur de mon désir, ni de ma propre image de moi-même !
Mais, bon, je vais me rassurer avec les mots d’Elvis Presley qui disait à juste raison : « L’image est une chose, l’homme en est une autre, c’est très difficile d’être à la hauteur de son image »
bravo à ces habitants.
Une analyse intéressante.
Quel chemin pour la crise syrienne après l’arrêt des
opérations militaires… ?
Par le Dr Amin Hoteit
A peine déclarée, la mission de Kofi Annan en Syrie a mis en lumière le désaccord
international entre ceux qui parient dessus pour asseoir leur victoire, ceux qui y voient
une trêve qui leur permettrait de sauver la face et de gagner du temps pour en digérer les
conséquences et y remédier, et ceux pour qui elle est un désastre allant à l’encontre de
leurs rêves et espoirs de s’emparer rapidement du pouvoir et annexer la Syrie à leur
espace vital.
La Syrie a répondu à cette mission en partant du principe qu’elle pourrait lui offrir une
possibilité d’abréger les souffrances, de restaurer la sécurité du pays, et de le sortir de la
crise dans laquelle il a été entraîné jusqu’à devenir l’arène d’une guerre mondiale.
Au point où nous en sommes, la mission de Kofi Annan a atteint un tournant sensible,
après avoir apporté des éléments positifs que les agresseurs du camp de la coalition antisyrienne
aimeraient continuer à ignorer. Implicitement, elle consiste en une
reconnaissance internationale de la légitimité de l’État syrien et de ses institutions, et de
l’existence de gangs et d’une violence armés qui n’ont rien à voir avec la réalité d’une
révolution. C’est là un scandale qui dérange les médias ennemis ; embarrasse les
puissances régionales qui ont appelé à armer l’opposition et ce, en totale contradiction
avec la mission de paix de Mr Annan ; et redessine la carte politique des équilibres
régionaux et internationaux pour les différents États concernés par la crise syrienne, en
mettant l’accent sur l e rôle influent de l’Iran, de la Russie, et de la Chine.
1. Ceci dit, cette nouvelle donne a suscité une inquiétude et des craintes qu’il est
impossible de ne pas aborder :
1.1. Elle a permis au Conseil de sécurité, dont l’accès a été bloqué deux fois de
suite par le veto russo-chinois empêchant toute velléité d’un scénario à la
Libyenne, de lancer une séquence de déclarations présidentielles quasi
hebdomadaires – déclarations non contraignantes ne dépassant pas la valeur d’un
voeux pieux – que l’actuel Président américain du Conseil s’évertue de présenter
comme des décisions à portée obligatoire en s’aidant des médias. C’est ainsi que
certaines puissances internationales se sont remises à parler d’ultimatums et
d’avertissements adressés à la Syrie au nom du Conseil de sécurité ; ce qui
devrait raviver les espoirs de « l’opposition syrienne » en une ingérence étrangère
qu’elle réclame, et pourrait entretenir les illusions de tous les simplistes quant aux
chances grandissantes d’une possible intervention internationale sans en préciser
les modalités.
1.2. Usant du prétexte des camps de réfugiés syriens aux frontières turques, elle a
donné à la Turquie l’occasion de revenir sur le dossier syrien sous l’apparence
d’un acteur influent qui, après une longue torpeur, élève la voix et réitère ses
menaces. Ceci en dépit du fait que les initiés savent que ses menaces d’une action
militaire contre la Syrie, individuellement ou dans le cadre d’une action
internationale conjointe, sont des menaces creuses et inopérantes pour toutes les
raisons objectives et subjectives liées au contexte actuel de la Turquie et à son
environnement.
1.3. En cette période de bataille électorale, elle a accordé à la France et aux ÉtatsUnis
la trêve dont ces deux pays ont besoin pour masquer leur échec et continuer
à faire croire qu’ils contrôlent toujours la situation internationale. Trêve sur laquelle
ils comptent pour réexaminer et relancer un nouveau mode de confrontation, une
fois les élections achevées.
2. Ces constats font craindre une éventuelle supercherie en cours de préparation et dont
le metteur en scène serait Kofi Annan. Ce, d’autant plus que nous assistons à une sorte
de distribution des rôles dans le camp des agresseurs de la Syrie ; distribution dans
laquelle nous remarquons trois prises de position sans connexions apparentes mais qui
pourraient bien être tacitement coordonnées. Ces prises de positions sont les suivantes :
2.1. L’engagement de l’Arabie saoudite et du Qatar à armer et à soutenir
l’opposition syrienne tout en persistant à jouer leur rôle criminel à travers leurs
médias, particulièrement Al-Arabiya et Al-Jazira qui fabriquent toutes sortes de
mensonges incitant à semer la mort et le chaos en Syrie. Par conséquent, rien qui
puisse inspirer confiance, rien qui indique que ces deux pays soient revenus à la
raison et dans la bonne direction en ce qui concerne la crise syrienne; leur
position n’a toujours pas changé malgré tous les contacts et efforts des uns et des
autres.
2.2. L’escalade dans les déclarations des dirigeants turcs qui sont allés jusqu’à
appeler l’OTAN à assumer ses responsabilités dans la défense de la frontière
turco-syrienne. Les raisons et les arguments évoqués pour lancer un tel appel sont
certes ridicules (quelques coups de feu tirés sur des terroristes s’étant infiltrés en
Syrie à partir de la Turquie) ; mais il n’en demeure pas moins qu’un tel
comportement a des implications que nous ne pouvons ignorer.
2.3. Le soutien des USA et de l’UE au plan de Kofi Annan, associé à leur
déclaration refusant d’armer l’opposition, et à leur accord unanime avec ce dernier
lorsqu’il appelle à éviter la militarisation de la crise syrienne parce que, selon ses
dires, ce serait une catastrophe pour la région !!!
3. Pour toutes ces raisons, il faudrait rester vigilant pour éviter une possible supercherie
qui pourrait déboucher sur les situations suivantes :
3.1. Permettre de nouveau au Conseil de sécurité d’intervenir dans la crise
syrienne en vertu du chapitre VII (de la Charte des Nations Unis, Ndt) comme l’a
demandé le Secrétaire général de la Ligue arabe lors de la conférence d’Istanbul,
ou se contenter d’impliquer l’OTAN. Malgré le fait que le contexte international
actuel sape totalement les deux versants de cette hypothèse et que nous ne
voyons pas aujourd’hui ce qui pourrait la rendre réaliste, il faudrait la garder à
l’esprit par simple précaution.
3.2. Piéger l’État syrien en cas d’opérations de sécurité civile sous prétexte du
cessez-le-feu en vigueur, et exercer des pressions pour qu’il soit le seul à le
respecter alors qu’il n’y a personne pour faire pression sur les gangs armés ou les
sommer d’obéir. Ici, nous pouvons craindre que ne se répète la mise en scène qui
a suivi la mission des observateurs arabes.
3.3. Faire en sorte d’arrêter le processus de réforme politique, décidé par la loi et
la nouvelle constitution avec des élections législatives en perspective, sous
prétexte qu’il faudrait attendre le dialogue national ; dialogue qui ne semble pas
pouvoir se réaliser tel que formulé par Annan, et qui est rejeté par ceux qui sont
restés sourds aux appels au dialogue en Syrie et sous l’égide des Syriens.
4. Malgré toutes ces réserves et inquiétudes, la Syrie qui aspire à une solution pacifique
de la crise a poursuivi sa coopération positive avec Kofi Annan et a offert, selon les
déclarations du ministre russe des Affaires étrangères, le maximum de ce qu’elle pouvait
lui offrir pour le succès de son initiative jusqu’à déclarer la cessation effective des
opérations armées sur tout le territoire syrien à partir du 12 Avril 2012 au matin ; ce en
quoi nous voyons du courage et de la clairvoyance car cela prouve la capacité de la
Syrie à décider par elle-même, à faire échouer les faux prétextes, en plus de pouvoir tirer
le tapis sous les pieds des conspirateurs. En effet, cette déclaration :
4.1. Prouve que la Syrie est fermement déterminée à faire cesser la violence
armée et cherche la paix et la sécurité, non les combats ou la guerre.
4.2. Ne doit pas être comprise comme le résultat d’un accord, d‘une signature, ou
d’un engagement quelconque suite à des contacts avec les groupes armés. C’est
là une décision d’un État souverain, prise une fois que ses autorités militaires ont
vérifié la possibilité de son adoption suite à leur gestion efficace des cas de
criminalité et de terrorisme sur le terrain.
4.3. Confirme que les forces armées syriennes sont toujours aussi déterminées et
préparées pour faire face à toute attaque contre les citoyens et les institutions de
l’État, comme elle confirme l’essence même du contenu de la mission d’Annan :
c’est exclusivement à l’État syrien que revient le maintien de la loi et de l’ordre sur
son territoire.
4.4. Adresse un message fort à ceux qui souhaiteraient duper la Syrie. Les forces
militaires syriennes n’abandonneront pas le terrain comme certains pourraient le
souhaiter, mais resteront de garde pour affronter n’importe quelle urgence. Leur
décision est là pour confondre les faux prétextes, non pour ouvrir le pays à
l’inconnu.
5. Et maintenant, quelles sont les perspectives ?
La supercherie occidentale est destinée à l’échec, maintenant que la Syrie et son
cercle d’amis ont démontré leur vigilance et leur subtilité dans la gestion de ce
dossier; sans oublier que la Syrie ne considère pas que le plan Annan soit le seul
moyen de sortir de la crise et n’a pas jeté d’autres cartes en sa possession. C’est
pourquoi nous voyons que son avenir sera soumis à l’une ou l’autre de deux
éventualités qui seront considérées, toutes les deux, comme une victoire pour la
Syrie.
5.1. Première éventualité : succès de Mr. Annan dans sa mission (en dépit
de tous les obstacles rencontrés), soumission des groupes armés aux
exigences de cette mission de paix par le respect du cessez-le-feu et la
remise des armes aux autorités étatiques, dialogue en interne suivi de tout
ce qui garantit la souveraineté et l’indépendance de la Syrie loin de toute
dictée étrangère.
5.2. Deuxième éventualité : échec de la mission de Mr. Annan, refus
d’obtempérer des groupes armés avec poursuite des tirs et des abus,
obligation pour la Syrie de poursuivre ses opérations militaires sans que
personne ne puisse la blâmer. Avec l’action militaire se poursuivra le
processus de réforme qui a commencé. Il ne restera plus aux agresseurs
qu’à se débattre dans leurs misérables opérations terroristes qui leur
permettront de continuer à assassiner pendant encore quelques semaines
ou quelques mois, mais ils resteront sans effet sur la suite de la crise dont
l’image finale confirme l’échec de l’agression sur la Syrie.
Dr. Amin Hoteit
13/04/2012
Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et
Général de brigade à la retraite.
Article proposé et traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal (Biologiste)
Source : Cham Press
Merci pour cette analyse,
Voici un lien très intéressant sur la position de l’Inde concernant les évènements en Syrie:
http://www.dedefensa.org/article-le_tournant_radical_de_l_inde_au_nom_du_brics_16_04_2012.html
merci pour ce lien Loubnan; article très consistant qui montre que le monde est entrain de changer.
Une protestation tous azimuts, mais surtout contre le CNS et Burhan Ghalioune aux camps de réfugiés syriens en Turquie :
http://www.youtube.com/watch?v=CZ_gHgG1Z1w
Ils devraient intituler la séquence « Pour qui sonne le glas »..
Souriya Allah hamiha ya Mohamed
La direction syrienne prépare un dossier documenté sur les crimes commis par les dirigeants saoudiens et qataris contre des syriens !
Des sources bien informées ont révélé au journal « Al Manar Al Maqdissia » que les autorités syriennes compétentes sont en cours de préparation de dossiers pertinents supervisés par des experts en droit international afin de documenter des crimes qu’ont commis et que continuent de commettre les dirigeants du Qatar et de l’Arabie Saoudite afin de les soumettre aux instances et institutions internationales juridiques et humanitaires.
Ces sources ont révélé au journal que ces « dossiers comprennent des aveux et des documents qui condamnent et pénalisent ces dirigeants qui ont mené une sale guerre contre le peuple syrien pour le compte des Etats-Unis et d’Israël ». Les sources ont souligné que « de hauts responsables » saoudiens et qataris sont impliqués dans ces crimes qui dépassent toute imagination. Il y’a des aveux, des documents des terroristes qui ont des relations étroites avec Ryad et Doha qui condamnent Al Thani et Al Saoud et leur financement du terrorisme pratiqué contre le peuple syrien ».
Les sources ont ajouté que : « la direction syrienne possède des preuves et des documents de preuves, et des enregistrements téléphoniques, entre ces dirigeants terroristes et des éléments terroristes, à l’intérieur de la Syrie et à ses frontières, et ses enregistrements contiennent des directives pour davantage d’attentats explosifs, et de récoltes de vies de civils et de militaires et de sabotage d’installations ». Soulignant, que ce dossier qui contient les crimes d’Al Saoud et d’Al Thani sera publié et largement diffusé dans différents pays arabes pour que les peuples prennent connaissance de la taille de la conspiration de ces dirigeants contre eux ».
Traduit de l’arabe, à partir du lien suivant :
http://www.arabi-press.com/?page=article&id=32083
merci
il était temps !
Ils trouveront encore quelque choses à redire.
Ill faut arrêter les insultes, y compris sur l’horttogrrafe ! Et les fôtes de frap.
Le débat n’est pas là.
Une insulte n’a jamais convaincu personne
Que je sache.
Vous êtes bien généreux de parler de « prise de conscience ». Ça fait 13 mois que ces gens-là se font « protéger » par des tueurs mercenaires, et tout d’un coup il se rendent compte que ces hommes armés sont méchants ! et ils ne veulent plus rien avoir à voir avec eux ! Eh oui, c’est l’heure de la défaite, alors on trahit ses amis, en espérant être épargné par le lent, calme mais inexorable rouleau compresseur de l’armée syrienne.
Tout à fait d’accord, ils sentent la défaite à plein nez, et puis la trahisons ils connaissent alors une fois de plus ou de moins.
Bonjour, voici un article « récapitulatif » sur les ennemis de la Syrie par mon compatriote Bahar Kimyongür : http://www.michelcollon.info/Le-terrorisme-anti-syrien-et-ses.html
Je ne sais pas si qqun l’a déjà posté, si c’est le cas je m’excuse du doublon !
le parcours politique et les articles de votre compatriote sont passionnant.
vous êtes donc belge d’origine turque d’origine syrienne !