• Actualité
  •  

Une centaine de partisans de Bachar al-Assad s'est invitée, jeudi 2 juin, à la convention de l'opposition syrienne hébergée dans un hôtel de luxe de la station balnénaire turque d'Antalya. Brandissant des portraits du président syrien et scandant son nom, ils ont tenté d'atteindre l'hôtel, mais en ont été empêchés par les forces de l'ordre. La veille, ces mêmes manifestants avaient organisé, à proximité de l'hôtel, une prière publique. Interrogée par le correspondant du Monde, une des manifestantes pro-Bachar, Fadia, originaire [...]



Quand des Syriens vont chercher l’opposition sur son terrain…

Par Louis Denghien,



Une centaine de partisans de Bachar al-Assad s’est invitée, jeudi 2 juin, à la convention de l’opposition syrienne hébergée dans un hôtel de luxe de la station balnénaire turque d’Antalya. Brandissant des portraits du président syrien et scandant son nom, ils ont tenté d’atteindre l’hôtel, mais en ont été empêchés par les forces de l’ordre. La veille, ces mêmes manifestants avaient organisé, à proximité de l’hôtel, une prière publique.

Interrogée par le correspondant du Monde, une des manifestantes pro-Bachar, Fadia, originaire du grand port de Lattaquié, dans le nord-ouest du pays, a résumé son sentiment, qui pourrait bien être celui de la majorité de Syriens : « Oui, nous sommes membres du parti Baas. Nous sommes venus pour dire à ces gens (les délégués de l’opposition) que nous souhaitons qu’une telle conférence se tienne en Syrie. D’accord le régime a fait des erreurs, mais nous faisons confiance à Bachar, maintenant il y a des réformes qui sont mises en place. »

La jeune femme s’est ensuite exprimée sur ce qu’elle a vu dans sa ville : « A Lattaquié une centaine de soldats ont été tués et personne n’en parle. Ce sont des gangs de terroristes qui tuent et brûlent notre ville. Les médias étrangers et notamment Al-Jazeera sont pleins de mensonges. » Les médias occidentaux ont, de temps à autres, relayé des informations sur la mort de nombreux représentants des forces de l’ordre, sans jamais, il est vrai, s’appesantir sur le sujet, et enquêter sur les circonstances de leur mort.

 



Vous pouvez suivre les réponses à cet articles avec le flux RSS.
Vous pouvez répondre, ou faire un lien depuis votre site.

Commenter