• Actualité
  •  

Ca y est : par la grâce de l'actrice Angelina Jolie, Hollywood est entré officiellement dans la danse de la manipulation anti-Bachar. L'actrice, précédée d'une armada de journalistes et de caméras, est venue, vendredi 17 juin, faire la dame d'oeuvres dans un camp de réfugiés syriens à Altinözü, dans la province turque d'Hatay. Sobrement accueillie par une banderole proclamant "Bienvenue, Ange de bonté du monde", Angelina Jolie a entamé sa visite dans le village de tentes, capitonnée dans un véhicule [...]



Réfugiés syriens : Hollywood entre en scène

Par Louis Denghien,



Angelina Jolie, la dernière arme secrète de Washington contre Bachar al-Assad

Ca y est : par la grâce de l’actrice Angelina Jolie, Hollywood est entré officiellement dans la danse de la manipulation anti-Bachar. L’actrice, précédée d’une armada de journalistes et de caméras, est venue, vendredi 17 juin, faire la dame d’oeuvres dans un camp de réfugiés syriens à Altinözü, dans la province turque d’Hatay. Sobrement accueillie par une banderole proclamant « Bienvenue, Ange de bonté du monde« , Angelina Jolie a entamé sa visite dans le village de tentes, capitonnée dans un véhicule aux vitres teintées et escorté de très nombreux policiers.

Idiots utiles (et glamours)

La fonction essentielle de ce non-événement, c’est bien sûr de faire pleurer dans les chaumières d’Amérique et d’Europe, la star étant déjà connue pour ses spectaculaires gestes humanitaires, elle qui a adopté avec Brad Pitt des bébés du Tiers Monde abondamment exhibés dans la presse people. Et il s’agit aussi de « prouver » à la face du monde que les malheureux Syriens, sur le sort desquels daigne se pencher l' »ange de bonté du Monde », sont victimes de « méchants », selon un scénario manichéen bien digne en effet d’Hollywood. Les « méchants » étant d’ailleurs dénoncés avec force par certains réfugiés, qui ont accompagné Angelina en scandant « A bas le régime syrien !« , histoire que les choses soient bien claires – et les rôles bien distribués – pour le (télé)spectateur de ce show.

Ce n’est évidemment pas la première fois que les acteurs d’Hollywood jouent les petits soldats – ou les idiots utiles, pour reprendre la formule de Lénine – du Pentagone, du Département d’Etat et de la Maison Blanche. Sans remonter à la dernière guerre mondiale, on aura remarqué l' »engagement » de George Clooney en faveur des réfugiés du Sud-Soudan, pour la plus grande satisfaction de Washington, qui n’a eu de cesse que le Soudan, estampillé « Etat voyou » (c.a.d. anti-américain) par les néoconservateurs de Washington et de New York, soit isolé, puis finalement contraint à renoncer à sa souveraineté sur la moitié sud de son territoire, à la façon d’un Kosovo africain. On pourrait aussi pointer le rôle de Richard Gere dans la stigmatisation de la Chine, via la cause tibétaine, la plus tendance (pour le quart d’heure) du côté d’Hollywood. En tout cas, la visite d’Angelina Jolie en Turquie confirme bien que l’Amérique a engagé une guerre – psychologique pour le moment – totale contre le régime de Damas.



Vous pouvez suivre les réponses à cet articles avec le flux RSS.
Vous pouvez répondre, ou faire un lien depuis votre site.

Commenter