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Ahmad Faouzi, porte-parole de Kofi Annan, a annoncé en début d'après-midi que le gouvernement syrien venait d'assurer l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe que ses troupes avaient entamé leur repli de trois villes : Idleb, au nord-ouest, Zabadani au nord-ouest de Damas et sur la frontière libanaise, et Deraa au sud, tout près de la frontière jordanienne. Faouzi a précisé : "Nous nous attendons à ce que le gouvernement syrien ait achevé le retrait des unités des centres [...]



Retrait « tactique » de trois villes

Par Louis Denghien,



Une rue de Deraa, au tout début des troubles, en mars 2011 : le pouvoir, en retirant ses troupes, a pris un risque très calculé

Une rue de Deraa, au tout début des troubles, en mars 2011 : le pouvoir, en retirant ses troupes, a pris un risque très calculé

Ahmad Faouzi, porte-parole de Kofi Annan, a annoncé en début d’après-midi que le gouvernement syrien venait d’assurer l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe que ses troupes avaient entamé leur repli de trois villes : Idleb, au nord-ouest, Zabadani au nord-ouest de Damas et sur la frontière libanaise, et Deraa au sud, tout près de la frontière jordanienne. Faouzi a précisé : « Nous nous attendons à ce que le gouvernement syrien ait achevé le retrait des unités des centres de population (…) et que nous entamions la période de 48 heures qui permettra la cessation de toutes les formes de violence entre les parties« . Le porte-parole fait là allusion au délai de deux jours maximum qu’ont les groupes armés d’opposition pour arrêter leurs attaques à partir du moment où un retrait militaire gouvernemental global sera confirmé.

Risque calculé

Bien sûr on rentre là dans une période de tension extrême et d’inconnu : à supposer que les rebelles, loin d’obéir tous aux ordres de l’ASL, du CNS ou de la communauté internationale, fassent tous taire leurs fusils d’assaut au bout de 48 heures – déjà une gageure – beaucoup seront tentés de profiter du retrait syrien pour s’infiltrer à nouveaux dans les centres urbains dont ils ont été chassés, et pas les mains vides.

Face à ce risque, les autorités ont bien évidemment pris des précautions : on peut imaginer que si les unités lourdes ont évacué les centres urbains, c’est pour se redéployer aux abords, comme ça a du reste été le cas autour de Hama et de Homs l’année dernière. En ville même, demeureront des forces de police et de sécurité. A cet égard, les cas d’Idleb, Deraa, Zabadani sont assez  « exemplaires » : les trois villes sont d’importance variable, Zabadani étant une petite ville résidentielle, Idleb et Deraa des capitales de gouvernorats. Mais elles ont en commun d’avoir été, jusqu’à une date très récente, occupées en partie par des bandes ASL, et d’être situées à proximités de frontières « perméables » aux infiltration d’armes et de combattants.

Zabadani a été évacuée par les insurgés en février, Idleb a été « purgée » fin mars, et Deraa connait toujours des incidents sporadiques, mais de faible ampleur. On peut penser que le pouvoir pense avoir la situation sous contrôle en ces trois endroits. Mais que, peut-être, il guette le premier incident causé par les bandes armées pour légitimer son attitude passée : que ces bandes profitent de la trêve instaurée pour relancer leur guérilla, et Bachar al-Assad aura beau jeu de dire que ces gens sont de mauvaise foi, ou dans une tout autre logique que celle de l’apaisement et du dialogue politique. Si violations de cette trêve il y a, elles ne seront sûrement pas le fait des troupes régulières et du gouvernement, qui entendent démontrer jusqu’à l’extrême limite qu’ils ont « joué le jeu ». Si, comme c’est probable, les bandes semi-islamistes, semi-délinquantes, continuent de se comporter pendant la trêve comme elles l’ont fait depuis des mois, la riposte des autorités et de l’armée sera légitimée, quels que soient les cris d’orfraie que pousseront alors les onusiens et les Occidentaux.

On peut, bien sûr, souhaiter que les opposants rendent les armes ou les raccrochent au râtelier, que les djihadistes repartent en Libye ou en Irak, que Burhan Ghalioun et ses collègues Frères musulmans s’assoient autour d’une table avec Bachar al-Assad et Kofi Annan, mais nous pensons que c’est hautement improbable. Nous verrons trop vite si nous avons péché par excès de pessimisme.

Observateurs arabes à Deraa fin décembre : les "casquettes bleues" de Kofi Annan seront-elles plus efficaces ?

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43 commentaires à “Retrait « tactique » de trois villes”

  1. betehem dit :

    J’espère bien que les forces régulières auront tout nettoyé avant de « libérer » les civils à la merci des Asl et Cie, le 14

  2. RoyL dit :

    > que les opposants rendent les armes ou les raccrochent au
    râtelier, que les djihadistes repartent en Libye ou en Irak,

    Voilà quelque chose qui devrait être faisable à la mesurer et
    approximer et indicative de ce que l’on peut s’attendre.

  3. betehem dit :

    Je ne lis ni comprends l’arabe. Peut-être de ce fait, je n’ai jamais eu, vu, lu de témoignage de Syriens qui n’ont pas subi les exactions des terroristes dire leur soutien à leur compatriotes. Il paraît que de vastes zones ont vécu dans la paix pendant ce temps là.
    Je ne sais pas si un tel soutien existe.
    Je sais seulement qu’en occident, c’est « chacun pour soi ».
    En Syrie, je me pose la question.

    Pardonnez moi, je m’en pose tant de questions.

    • hakim dit :

      juste pour info, pendant l’offensive israelienne contre le liban, c’est en majoriter les syriens qui sont venus en aide au libanais fuyons le liban. Si avec des etrangers, ils ont été aussi charitable, imaginait si ce sont des syriens qui sont dans cette situation

    • NO PASARAN dit :

      Si vous avez vu des vidéos de manifestations ou autres démonstrations à Souweida (une localité proche de Deraa, et de très grande importance) – je pense notamment aux vidéos postées par Cécilia où l’on voyait des enfants écrire « Syrie ma Patrie » (ou « Syrie on t’aime » ou quelque chose dans ce genre) avec des roses, c’est donc que vous avez vu une population absolument pas touchée soutenir l’armée syrienne et le régime syrien.

  4. betehem dit :

    Dans tous les cas, je vous certifie que j’aime lire tous les commentaires, sauf ceux plein d’injures et de !!!! parfaitement non informatifs.
    Les votres aussi. Continuez à parler.
    Seuls ceux qui parlent connaissent l’opposition, voire le doute intelligent.
    Continuez, merci

  5. amical dit :

    Sans lien direct avec le propos mais c’est intéressant à lire

    L’écrivain Günter Grass accuse Israël de « menacer la paix mondiale »
    LE MONDE | 05.04.2012 à 12h29
    Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)
    L’écrivain allemand Günter Grass, le 21 mars 2010. | AFP/MICHAEL GOTTSCHALK

    Agé de 84 ans, le Prix Nobel de littérature allemand Günter Grass n’a rien perdu de son goût pour la polémique. Un poème publié mercredi 4 avril par le quotidien Süddeutsche Zeitung, le prouve. En 69 vers, ce poème intitulé « Ce qui doit être dit » défend l’Iran et critique Israël qui, selon lui, « menace la paix mondiale déjà si fragile ». « Je ne me tairai plus », clame l’écrivain. Et de fait, Günter Grass attaque.
    Israël, tout d’abord. Ce « pays qui dispose depuis des années d’un arsenal nucléaire croissant -même s’il est maintenu secret- et sans contrôle, puisqu’aucune vérification n’est permise ». Pour l’auteur du Tambour, d’éventuelles frappes préventives israéliennes qui viseraient des installations nucléaires iraniennes, pourraient conduire à « l’éradication du peuple iranien parce que l’on soupçonne ses dirigeants de construire une bombe atomique ».
    Autre cible de l’écrivain : son propre pays, qui vient de vendre un sixième sous-marin à Israël, porteur d’ogives nucléaires. Enfin, troisième cible : « l’hypocrite Occident ». Pas l’ombre d’une critique en revanche pour le régime de Téhéran. Se voulant pour l’occasion diplomate, Günter Grass propose la création d’une instance internationale contrôlant les armes nucléaires des deux pays.
    Bien sûr, il n’est pas dupe. Cet homme de gauche qui n’a révélé qu’en 2006 son engagement dans la WaffenSS en octobre 1944 s’attend à être accusé d’antisémitisme, mais, à ses yeux, ce qu’il a dit « doit être dit ».
    CONDAMNATION UNANIME
    Le poème était à peine paru que, dans le quotidien conservateur Die Welt, l’éditorialiste et polémiste Henryk Broder jugeait que « Grass a toujours eu un problème avec les juifs, mais il ne l’avait jamais aussi clairement exprimé que dans ce poème ». Pour lui, l’écrivain est « l’archétype de l’érudit antisémite », de l’Allemand qui, « poursuivi par la honte et le remords », ne trouvera « la paix de l’âme » qu’avec la disparition d’Israël.
    Israël a également réagi en publiant sur le site de son ambassade à Berlin un court texte : « Ce qui doit être dit, c’est qu’il appartient à la tradition européenne d’accuser les juifs de meurtres rituels avant Pâques (…). Ce qui doit aussi être dit est qu’Israël est le seul Etat au monde dont le droit à l’existence est officiellement contesté. Cela était déjà le cas le jour de sa création. Cela l’est encore aujourd’hui. Nous voulons vivre en paix avec nos voisins dans la région. Et nous ne sommes pas prêts à accepter le rôle que Günter Grass nous assigne dans le travail sur le passé du peuple allemand. »
    Si, sur Internet, les avis sont contradictoires à propos du texte de Grass, celui-ci est unanimement condamné par les responsables politiques, de la CDU au parti de la gauche radicale Die Linke, en passant par le SPD dont Günter Grass a pourtant été longtemps proche. Guido Westerwelle, le ministre des affaires étrangères, a de nouveau condamné l’Iran. Et si la chancelière Angela Merkel, en vacances, est restée silencieuse, son porte-parole, Steffen Seibert, a fait savoir qu’il n’avait « rien de neuf à dire sur les relations de la chancelière avec la personne et l’œuvre de Günter Grass ». Relations connues pour être distantes depuis des années.
    Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)

    • Cécilia dit :

      Merci Amical pour le lien et voici un autre sur le même sujet :

      Nucléaire israélien :

      Grass subit une campagne de dénigrement

      Günter Grass, Le prix Nobel de littérature allemand Günter Grass a déclaré jeudi être l’objet d’une campagne pour détruire sa réputation, après le tollé provoqué par la publication d’un poème dans lequel il accuse Israël et son arme atomique de menacer la paix mondiale.
      « Le ton général des débats est de ne surtout pas se plonger dans le contenu du poème, mais de mener une campagne contre moi pour affirmer que ma réputation est écornée jusqu’à la fin des temps », a déclaré Günter Grass dans un entretien à une chaîne de télévision publique.

      L’auteur du « Tambour », âgé de 84 ans, a déclenché un énorme scandale en publiant mercredi dans un quotidien allemand un poème intitulé « Ce qui doit être dit » dans lequel il met en garde contre des frappes préventives israéliennes contre Téhéran, soupçonné de développer du nucléaire militaire malgré ses dénégations.

      En Allemagne, « un pays démocratique où règne la liberté de la presse, prime une certaine uniformisation de l’opinion, et un refus d’aborder le contenu, les questions que je soulève », juge-t-il.
      « On remue de vieux clichés », poursuit-il. Le qualificatif d' »éternel antisémite » que lui a attribué un quotidien est selon lui un cliché au même titre que celui du « juif errant », inversé.
      « C’est assez blessant et ce n’est pas digne d’une presse démocratique », a-t-il ajouté.

      En évoquant dans son texte Israël dont il estime que la puissance nucléaire menace la paix mondiale, Grass s’est attiré de violentes accusations d’antisémitisme.

      Ayant pris connaissance des critiques de Grass, l’entité sioniste s’est déchainée contre cet homme de lettre émérite.

      « La honteuse comparaison de Günter Grass entre Israël et l’Iran, un régime qui nie l’Holocauste et menace d’anéantir Israël, en dit bien plus sur M. Grass que sur Israël », a estimé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, rappelant que « pendant six décennies M. Grass a caché le fait qu’il a appartenu aux Waffen SS ».
      « C’est l’Iran, pas Israël, qui est une menace pour la paix et la sécurité du monde. C’est l’Iran, pas Israël, qui menace d’autres Etats d’anéantissement », a notamment affirmé M. Netanyahu, dans un poème de sa composition, cité par un communiqué de son bureau.
      « Ce passage de Günter Grass de la fiction à la science-fiction est de très mauvais goût, son poème est minable et manque totalement de grâce », avait auparavant déclaré à l’AFP un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor.

      L’historien Tom Segev a pour sa part estimé dans le Haaretz (opposition de gauche) que l’écrivain allemand était « plus pathétique qu’antisémite ».
      « La comparaison entre Israël et l’Iran est injuste car contrairement à l’Iran, Israël n’a jamais menacé d’effacer de la carte un autre pays », ajoute Tom Segev. (!!)

      Dans le quotidien Maariv (centre droit) le commentateur Shai Golden estime que les déclarations de Günter Grass « n’attestent pas forcément d’un antisémitisme mais de son refus d’assumer sa responsabilité pour ses crimes historiques ».
      « Je suis d’accord avec presque tout ce qu’il a dit. Mais il n’a tout simplement pas le droit moral et historique de le dire », estime le commentateur, invoquant « la trahison du principe de l’expiation auquel chaque Allemand doit s’engager pour toujours en parlant d’Israël et des juifs ».

      Intitulé « Ce qui doit être dit », le poème en prose paru dans le journal allemand Süddeutsche Zeitung dénonce d’éventuelles frappes israéliennes contre des installations nucléaires iraniennes comme un projet qui pourrait mener à
      « l’éradication du peuple iranien parce que l’on soupçonne ses dirigeants de construire une bombe atomique »

      Dans le même temps, il y a « cet autre pays, qui dispose depuis des années d’un arsenal nucléaire croissant – même s’il est maintenu secret – et sans contrôle, puisque aucune vérification n’est permise », poursuit le Nobel de littérature 1999, visant Israël sans le nommer immédiatement.
      Grass dénonce « le silence généralisé sur ce fait établi » – qu’il qualifie de « mensonge pesant » – parce que « le verdict d’antisémitisme tombera automatiquement » sur qui le rompra

      En 2006, Günter Grass, connu pour ses positions de gauche, avait reconnu avoir fait partie des Waffen SS dans sa jeunesse, lui qui a souvent renvoyé l’Allemagne à son passé nazi.
      L’Allemagne est considérée comme un des principaux alliés d’Israël, dont elle est un important partenaire financier et militaire.
      Elle fait en outre partie, avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, du groupe 5+1 engagé dans des discussions avec l’Iran sur son programme nucléaire controversé.

      http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=58179&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=22&s1=1

      • NO PASARAN dit :

        La différence entre Israël et l’Iran, en effet, c’est que l’Iran ne fait que proférer quelque chose, tandis qu’Israël, inlassablement, réduit la Palestine à une peau de chagrin…

      • mécréante dit :

        « Israël n’a jamais menacé d’effacer de la carte un autre pays »
        Non, Israël n’a jamais menacé mais elle l’a fait

        • Tilt dit :

          Israel est en train de faire des dégâts entre les pays arabes. Certains c’est des vendus ils se donnent corps et âmes au profit des sionistes.D’autres le font car c’est des ânes et connaissent pas leurs intérêts en tant que pays arabe.

          Plus d’info/ http://vilistia.blogs.lalibre.be/archive/2012/04/04/syrie.html#more

        • Marie-Christine dit :

          Et n’oubliez pas le drapeau israélien, qui signifie (les deux barres) ‘Du Nil à l’Euphrate’. Combien de pays, autre même que la Palestine historique, ce drapeau a déjà, à l’avance, rayé de la carte !?
          Ce n’est pas pour rien qu’Israël n’a encore jamais voulu fixer ses frontières…
          Existe-t-il le cas d’un autre pays « sans frontières », qui a un siège à l’ONU ?

      • betehem dit :

        Günter Grass a son passé. Nous avons tous un passé, nous avons quasiment tous été manipulés par la mode de l’époque. Cru à un slogan dans notre jeunesse.
        Nous pouvons tous évoluer, réfléchir, changer, grandir.
        Car nous ne sommes pas tous comme des Israéliens figés indéfiniment dans la Shoah. Qui ne voient pas le temps passer, ne voient pas les morts qui entourent leur pays. Ni comme de stupides occidentaux, dont allemands, qui ne savent pas faire le tri.
        Moi, j’aime bien les allemands. Et je ne suis pas du genre à fêter d’antiques victoires. Adenauer a été un type plutôt intelligent, à mon avis.
        Mais il y a des gens pour qui la paix n’existe pas. Des gens pour qui la haine est le seul moteur, le seul avenir. Je n’aimerais pas être à la place de leurs enfants, offerts en holocauste !

    • NO PASARAN dit :

      Intéressant, merci.

    • machiavel dit :

      Je n’ai rien trouvé d’antisémite dans le discours de cet homme.Il dit des vérités que l’élite bien pensante occidentale n’ose pas exprimer tellement les sionistes l’ont culpabilisée au point de lui ôter tout réflexe critique. Et de ce point de vue, Günter Grass a le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire haut ce que les autres taisent par lâcheté.

  6. Jo dit :

    Au bout de combien de jours , l’armée pourra reprendre la traque des terroristes ? 10 jours , 15 jours , 1 mois ?

    • machiavel dit :

      Très bonne question; jusqu’à présent, nous n’avons aucune information sur la véritable feuille de route de ce qui se trame .Quand on parle du Gl Mood et de quelques 250 personnes pour le contrôle sur le terrain, on ne sait pas s’il s’agira de la force des casques bleus (otanesques et espions?!, par définition hostiles à la Syrie), ni de la durée de leur mandat, ni de la nature de leur intervention sur le plan pratique, ni de leur déploiement ou pas sur les territoires voisins de la Syrie etc…etc…Beaucoup de zones d’ombre à élucider .

  7. Cécilia dit :

    Syrie :

    les batailles se poursuivent, 11 soldats tués

    Armée syrienneL’armée syrienne est parvenue à prendre le contrôle du siège de commandement de la brigade Al-Farouk de l’Armée syrienne libre (ASL) situé dans Deir Baalaba dans la ville de Homs.
    Des sources sécuritaires ont confié à la télévision iranienne arabophone AlAlam que des listes de noms et de groupes armés ainsi que des cartes, des photographies et des appareils émetteurs satellitaires ont été trouvés sur les lieux.
    De plus, rapportent ces sources, des hommes armés ont incendié un dépôt du croissant rouge syrien dans la même ville.

    Attaque et enlèvement contre l’hôpital de Homs

    Toujours dans la ville de Homs, trois femmes dont deux infirmières et une réceptionniste ont été kidnappées de l’hôpital publique, a affirmé le site en ligne syrien Arabs Press.
    Cet enlèvement a eu lieu lors de l’attaque perpétrée mardi soir contre le centre hospitalier par des hommes armés de la brigade d’Al-Farouk de l’ASL et durant lequel ils ont également dérobé des dizaines de cadavres déposés dans les réfrigérateurs pour les photographier pour la chaine de télévision qatarie Al-Jazzera.

    Alors que le sort des trois femmes demeure encore inconnu, le site en ligne Al-Hakika (La vérité) affirme de son côté que ce sont des dizaines d’employés de cet hôpital qui ont été enlevés, lors de l’assaut, et ils auraient été choisis en fonction de leur confession.
    Le site signale que dans la province d’Edleb, les autorités syriennes ont libéré un nombre de soldats et de civils kidnappés par des hommes armés.
    Quant à l’agence de presse syrienne Sana, elle a indiqué que les funérailles de 11 martyrs de l’armée et des forces du maintien de l’ordre, ont eu lieu, signalant qu’ils ont été abattus par « des groupes terroristes à Homs, à Alep, à Idleb, à Damas et dans sa banlieue ».

    Version AFP : 21 tués ; version Al-Jazeera : plus de 50 tués

    Dans la version des faits de l’AFP qui cite comme unique source l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) qui siège à Londres, au moins 21 personnes, en majorité des civils, ont été tuées jeudi dans des violences en Syrie. Alors que la télévision qatarie AlJazeera parle de plus de 50 tués.
    L’AFP a signalé que dans la province d’Alep, les forces gouvernementales bombardaient Anadane alors que de violents combats opposaient l’armée aux insurgés près de cette localité et de celle de Haritane où des appels étaient lancés via des haut-parleurs aux soldats pour faire défection, d’après l’OSDH. Selon la télévision AlAlam, l’armée syrienne est parvenue à maitriser la situation dans cette dernière.
    Selon cette ONG, trois soldats ont été tués dans une attaque contre leur véhicule dans le nord de la province d’Alep (nord) et deux autres ont péri dans une embuscade contre leur véhicule dans le village de Kafar Chamés dans la province de Deraa.

    Infiltration d’hommes armés du Liban avortée

    Pour sa part, l’agence Sana a révélé que les services spécialisés ont avorté dans la nuit de mercredi à jeudi une tentative d’infiltration « d’un groupe terroriste armé » des territoires libanais vers la Syrie dans le village de Halat près de Talkalakh dans la banlieue de Homs. Le correspondant de Sana a rapporté, citant une source informée qu’un des terroristes a été arrêté après l’avoir blessé alors que les autres ont pris la fuite vers les territoires libanais.
    La source a ajouté que les services compétents ont avorté cinq tentatives d’infiltration des groupes terroristes ces dernières 72 heures.

    La mission de l’ONU en Syrie

    Par ailleurs, l’AFP a signalé que la mission de l’ONU envoyée par l’émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe, Kofi Annan, est arrivée jeudi à Damas.
    Selon Ahmad Fawzi, le porte-parole de M. Annan, l’équipe, dirigée par le général norvégien Robert Mood, un spécialiste du Moyen-Orient, doit rencontrer les autorités syriennes pour discuter « des modalités d’un éventuel déploiement de la mission de supervision de l’ONU ».

    Annan dit avoir des engagements de « l’opposition »

    Pour sa part, Annan venait de déclarer qu’il espère un cessez-le feu entre le gouvernement et les insurgés 48 heures après le 10 avril, délai fixé pour le retrait des troupes des villes.
    S’exprimant par vidéo conférence de Genève devant l’Assemblée générale des Nations Unies, il a annoncé que Damas l’avait informé d’un « retrait partiel » de ses troupes de trois villes syriennes rebelles : Idleb (nors-ouest), Zabadani et Deraa (sud) mais a précisé que ce retrait n’était pas confirmé.
    Du côté de l’opposition, Annan a affirmé déceler une volonté de cesser les hostilités dès que les forces gouvernementales auront cessé leurs opérations. « Tous nos interlocuteurs ont promis d’appeler à la fin des violences une fois que le gouvernement syrien aura rempli de manière manifeste ses engagements concernant les armes lourdes et les retraits de troupes », a-t-il souligné.
    Mais pour l’instant, a constaté M. Annan, « un nombre alarmant de victimes et d’abus continuent d’être signalés tous les jours et les opérations militaires contre la population civile n’ont pas cessé ».
    « J’ai demandé d’urgence au gouvernement (syrien) de respecter complètement ses engagements », a-t-il dit. « Nous devons réduire au silence les tanks, les hélicoptères, les canons et faire cesser toutes formes de violence ».

    Source syrienne : le délai du 10 avril n’est pas correct

    Interrogé sur ce délai par Arabs Press, une source syrienne haut-placée a signalé qu’il est incorrect de parler d’un accord sur le retrait total des unités de l’armée des régions chaudes, car il fut convenu entre les autorités syriennes et Annan qu’il fasse cesser les fournitures d’armes lourdes et autre aux insurgés surtout venant des pays qui déclarent le faire nuit et jour, et d’être garants que les hommes armés vont livrer toutes leurs armes et stopper leurs actions de violence.
    Selon cette source, il y a un échange de correspondances continu entre le chef de la diplomatie syrien Walid Al-Mouallem et le médiateur onusien lequel s’est engagé à obtenir des engagements de la part des insurgés.

    Les soldats se retirent, les insurgés ressurgissent

    Or sur le terrain, les correspondants du site Arabs Press ont constaté que dès que les troupes de l’armée régulière se sont retirés de certains villages de la province de Damas (Rif de Damas) , des hommes armés ne tardèrent pas à y apparaitre, y perpétrant des tueries, ce qui a amené les forces de sécurité à les réinvestir.

    Accord entre Damas et le CICR

    Par ailleurs, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré être désormais en mesure de visiter des prisons en Syrie en vertu d’un accord conclu avec les autorités pour un accès plus large dans le pays.
    Des procédures ont été mises en place pour les visites dans les centres de détention et cet « accord sera mis en application avec une visite du CICR à des personnes détenues à la prison centrale d’Alep » (nord), a ajouté le président du CICR, Jakob Kellenberger, dans le communiqué, sans préciser de date.
    « Cet accord est un signe de la confiance dans l’indépendance du CICR et dans son action humanitaire neutre », a-t-il fait valoir.

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=58159&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1

    • machiavel dit :

      Si le but de tout ce cirque onusien est de rabaisser l’Administration El-Assad au niveau du CNS et de ses terroristes sur le terrain,il y a de quoi être désolé . A lire tout ce qui s’écrit et tout ce qui se dit autour de ces événements, on s’achemine progressivement et d’une manière insidieuse, vers l’idée que le litige en question oppose le pouvoir syrien à ces bandes armées terroristes seulement, alors qu’en fait il s’agit de ne pas perdre de vue les commanditaires, les haut-gradés de ces actes terroristes en Syrie,à savoir, l’Arabie Saoudite et le Qatar essentiellement, ainsi que leurs protecteurs et actionneurs étasuniens et européens .Le représentant onusien devra donc rechercher l’engagement des véritables commanditaires de ces troubles et ne plus condamner les autorités syriennes à chaque coin de rue.Il convient donc de répéter cette vérité à l’infini afin de ne pas réduire ce conflit à sa plus simple expression-pouvoir/bandes armées-. Il ne faut pas non plus ignorer les mouvements de l’opposition nationale qui elle vit en Syrie,pacifiste, ayant des demandes sérieuses de réforme du système; cette opposition doit être au centre de ce dispositif onusien, aux côtés du pouvoir, pour un meilleur investissement des uns et des autres dans la recherche de la paix sociale et de la mise à nu du complot concocté contre la Syrie.
      Merci à vous Cécilia pour ce texte .

  8. samuel dit :

    N’ayez crainte mes amis. Il reste des gens à tuer et exterminer.

    • NO PASARAN dit :

      Pardon ???

    • BWANE dit :

      Nous ne sommes pas vos amis, allez voir du côté du Qatar ou de l’entité sioniste. Vestige salafo-sioniste, la Syrie a gagné, et tous les pétro-dollards de vos amis n’y peuvent rien changer. Chantez la petite chanson que j’ai détournée à l’intention des salafistes-sionistes de vos amis :
      (N.B : la belle désigne Madame Clinton, chanson à chanter sur l’air de nos salafistes à la Rochelle, chantée par Ar-aour)
      Quartier Bab Amro, les rebelles,
      N’ont que les alaouites à tuer,
      Que vouliez-vous donc, la belle ?
      Qu’est ce que donc que vous vouliez ?
      REFRAIN : Des cadavres par centaines,
      Des Chrétiens décapités par milliers,
      Des cadavres, des victimes, par milliers,
      Dites-moi comment s’appelle
      Ce jeu là que vous jouiez ?
      La règle en paraît cruelle ;
      Quel jeu, quel jeu singulier !
      Au refrain
      Le salafisme, la belle,
      Est le jeu que vous disiez,
      Il se joue en Syrie,
      Il se joue grâce au Qatari,
      Au refrain
      Le monde de la résistance et ses séquelles,
      Nous voulons les balayer,
      Il s’agit d’être cruels ;
      Mort aux alaouites et aux chrétiens.
      Au refrain
      Le Golf et l’Occident,
      Nous inondent de dollars et d’armes sophistiquées,
      Mais nous préférons assassiner,
      Avec nos couteaux bien aiguisés.
      Au refrain
      Mes pauvres enfants, dit-elle,
      Mes jolis takféristes,
      Mon cœur, mon cœur en chancelle,
      Nous irons au conseil de sécurité.
      Au refrain
      Je n’ai pas foi dans ma querelle,
      A l’OTAN, j’obéis aveuglément,
      Mais Hamad, Merdogan, déciSément;
      ne peuvent rien contre la syrie éternelle.
      Au refrain
      Le salafisme est un bordel,
      Personne n’en peut plus douter,
      les frères musulmans aux poubelles,
      sans eux, on aurait gagné.
      Au refrain
      Quartier Bab Amro, les rebelles,
      N’ont que les alaouites à tuer,
      Que vouliez-vous donc, la belle ?
      Qu’est ce que donc que vous vouliez ?
      Au refrain

      • BWANE dit :

        Prière de lire :
        1) »décidément » à la place de « déciSément »,
        2) »Contre eux, on va gagner. »sans eux, on aurait gagné. ».

    • betehem dit :

      Je vais prier pour que vous ne vous habituiez jamais au meurtre et aux exterminations. Que Dieu, quel qu’il soit vous pardonne de telles pensées.

      • betehem dit :

        Ce message était pour Samuel. Mais il est valable pour tout le monde.
        Que le créateur nous garde d’aimer la mort. Et surtout de la « donner ».

    • Kegan dit :

      Toi en prmeier NIAISEUX!

    • Marie-Christine dit :

      Cela vous fait plaisir Samuel de dire de telles énormités répugnantes !!!
      Ce serait presque à vomir, sauf que venant de vous, plus rien ne doit nous étonner…
      C’est consternant !!! et le mot est encore trop faible…

      • Marie-Christine dit :

        Louis, il faudrait vraiment barrer de tels propos, même venant de « l’irresponsable »(?) Samuel ! Ils sont une insulte à tous ceux qui sont morts et continuent de mourir en Syrie !
        Merci, s’il vous plait, d’y veiller.

        • Nous rejetons déjà erratiquement quelques « contributions » de Samuel. Quant à le censurer systématiquement… N’est-il pas un repoussoir par la pauvreté de ses interventions ? Enfin, nous aviserons.

          L. Denghien & Infosyrie

          • Marie-Christine dit :

            Merci, Louis, je ne dis pas de censurer toutes les « géniales » interventions de ce notoire « contributeur », mais pas de tels propos !
            MERCI A L’AVANCE

    • Cécilia dit :

      « N’ayez crainte mes amis. Il reste des gens à tuer et exterminer. »

      Samuel,

      Que tu veux dire par cette phrase satanique ?
      Es-tu conscient de ce que tu as écris ou tu es à moitié soul-endormi ?

      Samuel

      Tels propos donnent la nausée, mais, aux diables ! Es-tu NORMAL ?

    • Vanalic dit :

      Samuel, la terreur! le massacreur !

      Betehem, le pieux ! le donneur de leçon!

      A mes yeux, en finalité ont les mêmes objectifs et mènent le même combat.

      Chacun à sa manière, point de différence: 1+1=2, et inversement…

  9. Mohamed Ouadi dit :

    Taoufik Ben Brik : Ennahda dans la merde jusqu’au cou.
    Posted by Candide
    http://www.tunistribune.com/18317-le-manifeste-de-taoufik-ben-brick/

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