• Actualité
  •  

  Ce n'est pas nouveau, mais la crise syrienne s'invite encore une fois au Liban, particulièrement à Tripoli, la grande ville-port du Nord qui semble être l"épicentre des contradictions internes du pays du Cèdre, gouverné par une coalition pro-syrienne, mais confronté à une agitation anti-Bachar animée par les éternels Saad Hariri et Samir Geagea du front de l'opposition pro-occidentale. Agitation à laquelle contribue le repli dans le nord du Liban de rescapés de l'ASL et leurs proches, plusieurs vétérans de Homs [...]



Tentative de coup de force salafiste à Tripoli

Par Louis Denghien,



Un combattant salafiste à l'oeuvre à Tripoli ce week-end : le pays de la "libanisation" est menacée de "syrianisation"

 

Ce n’est pas nouveau, mais la crise syrienne s’invite encore une fois au Liban, particulièrement à Tripoli, la grande ville-port du Nord qui semble être l »épicentre des contradictions internes du pays du Cèdre, gouverné par une coalition pro-syrienne, mais confronté à une agitation anti-Bachar animée par les éternels Saad Hariri et Samir Geagea du front de l’opposition pro-occidentale. Agitation à laquelle contribue le repli dans le nord du Liban de rescapés de l’ASL et leurs proches, plusieurs vétérans de Homs étant soignés à Tripoli.

Toujours est-il que des affrontements ont eu lieu ce week-end ont opposés partisans t adversaires libanais du régimes syrien, et des sunnites à des alaouites. Les deux parties utilisaient l’armement léger « traditionnel » : kalashnikovs, RPG et grenades à main. Ce sous les yeux de l’armée libanaise, déployée en force dans la deuxième ville du pays. Le bilan était ce lundi – qui a vu de nouveaux échanges de tirs – de trois morts et d’une trentaine de civils, « presque tous civils » note 20 Minutes, même si cette précision ne fait guère sens dans un conflit opposant des militants armés. Un bilan plus récent parle d’au moins quatre personnes, dont un militaire abattu par un franc-tireur, tuées, et de 25 autres blessées.

Il n’est pas indifférent que même la presse française mainstream reconnaisse l’implication d’éléments salafistes dans ces incident : c’est notamment le cas du correspondant du quotidien gratuit 20 Minutes. Il semble d’ailleurs que ce soit l’arrestation, samedi, d’un de ces militants salafistes anti-Damas par des membres de la Sûreté générale libanaise, dont le chef, le général Abbas Ibrahim, est considéré comme proche du Hezbollah pro-syrien, qui ait mis – à nouveau – le feu aux poudres. L’activiste a été appréhendé pou participation à un groupe terroriste. On n’est pas certain du reste de sa nationalité – syrienne ou libanaise. Le jeune homme, répondant au nom de Chadi Mawalaouui, a été officiellement inculpé, avec cinq autres activistes, d' »appartenance à un groupe terroriste » par le commissaire-juge du gouvernement. Et tous ont été renvoyés devant u juge d’instruction militaire.

Samedi soir, un sit-in de protestation organisé place al-Nour par les anti-syriens et les extrémistes sunnites – qui arboraient aussi bien les drapeaux noirs de l’Islam sunnite radical  que ceux de l’opposition syrienne – a donné le départ des incidents violents, les manifestants commençant à faire usage de leurs armes : le correspondant de 20 Minutes à Beyrouth écrit que peu après que « d’autres points d’accès de la ville ont également été pris d’assaut par des sunnites radicaux« . Selon d’autres sources, des groupes ont  bloqué toutes les entrées de Tripoli à l’aide de pneus brûlés, isolant la ville du reste du pays, tandis que des dizaines d’hommes armés descendaient dans les rues, tirant en l’air et semant la terreur dans la ville. Dimanche, à 2 heures du matin, une roquette aurait touché le quartier sunnite anti-Bachar d’al-Qobbeh, et les extrémistes sunnites, plusieurs centaines bien armés, ont attaqué le quartier alaouite de Jabal Mohsen. De violents combats ont dès lors secoué plusieurs quartiers de la ville, toute la nuit de samedi à dimanche, toute la journée de dimanche, et, semble-t-il avec moins d’intensité, le lundi matin.

Dimanche, l’Armée libanaise a bloqué l’autoroute internationale de Zahiriya, alors que des unités des forces spéciales se sont déployées en force dans différents quartiers de la ville, et le Premier ministre Najib Mikati, lui-même un sunnite de Tripoli, s’est lui-même rendu sur place. Des échange de tirs nourris entre les manifestants islamistes et l’armée se sont produits lorsque les premiers ont tenté de s’approcher d’un bureau de la branche libanaise du Parti syrien national social (PSNS), une formation laïque nationaliste « grand-syrienne » qui soutient en Syrie Bachar al-Assad.

Un autre activiste anti-syrien dans ses oeuvres. On notera la configuration originale : un pistolet-mitrailleur à lunette....

Beyrouth ne pourra pas éviter longtemps de trancher

Cette délocalisation de la guérilla au Liban est désolante mis absolument pas étonnante : Tripoli, située seulement à 25 kilomètres de la frontière syrienne, est on ne peut plus « perméable » aux secousses venues du voisin syrien. D’autant que, comme nous l’avons dit plus haut, la deuxième ville du Liban tend à devenir une base arrière de la rébellion syrienne, avec plusieurs centaines de miliciens sunnites extrémistes prompts à voler au secours de leurs « frères » syriens. Avec aussi, bien sûr, le soutien politique et logistique dont bénéficient ces bandes de la part de la direction du Courant du Futur, la formation politique principale de l’opposition libanaise, dirigée par le libano-séoudien pro-américain Saad Hariri, en guerre ouverte sinon déclarée avec le gouvernement de Damas, et en conflit à peine plus feutré avec l’actuel gouvernement libanais de Nagib Mikati. Celui-ci évite de trop répondre aux provocations des opposants syriens et libanais qui, à commencer par Hariri, bénéficient de l’appui des Américains, des Européens et, bien sûr, des Qataro-séoudiens, mais il s’efforce de contenir leurs activités, ayant déployé – en plein accord avec Damas – des troupes à la frontière pour gêner les infiltrations d’armes et de combattants vers la Syrie, et ayant saisi dans des bateaux plusieurs cargaisons d’armes destinées à la rébellion anti-Bachar.

Si Hariri, son clan et ses hommes de main sont en pointe dans cette double subversion, les autres composantes du 14-Mars – coalition de l’opposition libanaise – et certains notables de Tripoli adoptent des positions ambigües, qui encouragent les extrémistes à s’en prendre à l’armée. Le président de la République Michel Souleïmane a convoqué le Conseil supérieur de la défense pour prendre des mesures susceptibles de ramener l’ordre et la sécurité dans cette ville. Et, bien sûr, l’armée y a envoyé des renforts en hommes et en matériels. Saad Hariri lui-même s’est cru obligé d’appeler ses amis ou alliés salafistes à la « retenue« , pour éviter le « chaos« . Un chaos qu’il a pourtant lui même plus que tout autre politicien libanais contribué semer les graines.

Enfin n’oublions pas que le Hezbollah et sa puissante milice surveille d’assez près les mouvements des opposants syriens et de leur amis libanais. La seule question qui se pose est de savoir jusqu’où et jusqu’à quand, le gouvernement retiendra son bras, et le Hezbollah sa milice, face à ces tentatives d’insurrection islamiste. L’arrestation de Mawlaoui est-il le signe d’une volonté nouvelle de sévir de la part du gouvernement libanais ? On se souviendra que le chef de la diplomatie libanaise Adnane Mansour s’était clairement prononcé contre la pérennisation sur le sol libanais de camps de réfugiés syriens transformés en bases politico-militaires de l’ASL. Une chose est sûre :  que la Syrie s’enrhume et c’est le Liban qui éternue…

 



Vous pouvez suivre les réponses à cet articles avec le flux RSS.
Vous pouvez répondre, ou faire un lien depuis votre site.

49 commentaires à “Tentative de coup de force salafiste à Tripoli”

  1. jenx dit :

    j’espere que la Syrie, une fois débarassé d’el assad, arrêtera son ingérance constante dans les affaires du Liban

    • Louis Denghien dit :

      Très bien et nous on espère que le Liban s’affranchira du clan américano-séoudo-israélien de M. Hariri…

      Louis Denghien & Infosyrie

    • sowhat dit :

      j’espère que Tripoli sera le tombeau de Hariri et de ses voyous

    • Christian dit :

      Reve toujours… Allah Souria Bashar ou bass!!! que ca te plaise ou non!

    • Juppé, qui a de le considération et de l’amitié pour l' »amnistié » Samir GEAGEA, est parti, autant en emporte le vent mauvais.

      Et, j’espère que tous les Libanais dévoyés, pour certains et fourvoyés, pour d’autres, qui préfèrent la domination israélienne sur le Liban, comme vous, sans doute, partiront aussi, comme l’Armée du Liban Sud, véritable vomissure.

      Quant aux Libanais patriotes, qui veulent retrouver la joie de vivre, dans la paix et la concorde nationale, hors de l’emprise des clans et des caïds qui vont au plus offrant des potentats du Golfe, ceux-là sont solidaires des Syriens dans l’épreuve et souffrent des souffrances des patriotes syriens.

      Il n’y a pas un pays arabe qui ait plus donné que la Syrie pour l’honneur et la dignité du Moyen Orient.

    • passionario dit :

      Mieux vaut la Syrie de Bachar qu’Israel et ses sbires marsiens(sic), pour la coalition du 14 Mars dont Hariri et compères; ces derniers changent d’avis comme nous changeons de sous-vêtements.
      Ci-joint un excellent article d’Amin Hotait traduit par Mouna Alno Nakhal pour mieux confirmer mon commentaire et éclairer les ignares qui essaient de court-circuiter InfoSyrie dont le rôle a toujours été de nous éclairer dans la vérité et l’objectivité!
      Merci Louis au nom de cette VÉRITÉ si rare de nos jours….

      Liban : La ligne bleue maritime au service de l’ambition israélienne !
      La guerre pour le gaz ne concerne pas que la Syrie…
      par Dr Amin Hoteit
      Malgré la force dont ils disposent pour faire respecter leurs droits face à Israël, une force morale fondée sur la vérité et la légitimité et une force physique représentée par l’armée et la Résistance, lesquelles sont soutenues par un peuple conscient de ses droits et qui n’est pas prêt à les abandonner, il semble que certains libanais soient disposés à offrir gratuitement à Israël les moyens de se dépêtrer de problèmes dans lesquels il s’est lui-même embourbé, quitte à porter atteinte aux droits de leur propre pays. Leur dernière hérésie consiste en la proposition d’une « ligne bleue maritime » qui permettrait à ses inventeurs de déroger aux droits légitimes du Liban à l’intérieur des frontières de sa « zone économique exclusive ». Pour que nul ne puisse se disculper par une quelconque excuse, nous commencerons par rappeler l’histoire de la « ligne bleue terrestre » qu’il ne faudrait pas mesurer à la même aune.
      En 2000, lorsque nous discutions avec l’ONU de la question du retrait effectif d’Israël du Sud Liban, la délégation onusienne nous avait proposé le projet d’une « ligne de retrait » que nous avions catégoriquement refusé, parce qu’hier comme aujourd’hui nous affirmons que la seule ligne qui tienne entre le Liban et la Palestine occupée est la frontière internationalement reconnue par la convention franco-britannique Paulet-Newcombe de 1923, ligne conforme à celle authentifiée par l’accord d’armistice de 1949 entre Israël et nous-mêmes, mais remise en cause par Israël en dépit de sa consécration par une résolution du Conseil de sécurité prise en vertu du Chapitre VII. Le Liban s’en tient, du moins en théorie, au texte de cette résolution qui précise que la ligne d’armistice est en conformité avec la frontière internationale. Il n’empêche qu’en 2000, l’ONU sous pressions israélienne et américaine a tenté une manoeuvre pour sauter par-dessus la frontière internationale et d’armistice en proposant un tracé amputant le territoire libanais au niveau de plusieurs régions d’un total de 18 millions de mètres carrés, offrant à Israël les positions dont elle aurait besoin lors de ses agressions ultérieures.
      Le Liban a donc rejeté l’offre de la communauté internationale et s’en est tenu à sa frontière reconnue tout au long de la ligne de démarcation Liban-Palestine occupée, suite à quoi l’ONU a fait marche arrière sauf sur trois segments non occupés par des positions militaires israéliennes. Méfiant, le Liban a fait préciser que la ligne n’était là que pour vérifier le retrait israélien, qu’elle ne pouvait être prétexte à violation de sa frontière internationale, qu’en aucun cas elle ne devrait permettre à Israël de pénétrer l’une de ces zones, et que la mission de l’ONU ne consistait donc ni à délimiter des frontières, ni à faire don d’une terre libanaise à Israël. L’ONU a accédé à cette demande et, en conséquence, a tracé une ligne bleue, couleur de l’ONU, à distinguer des lignes frontalières internationales habituellement noires [1, NdT].
      ICI CARTE DE LA LIGNE BLEUE TERRESTRE (voir référence [1]) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:BlueLine.jpg
      Après vérification du retrait israélien en Août 2000, cette expression de « ligne bleue » était censée disparaitre du langage des circulaires officielles et nous ne manquions aucune occasion d’avertir que s’en tenir à cette ligne, différente de la frontière internationale et objet des réserves libanaises, reviendrait si elle était adoptée à modifier cette frontière reconnue par la SDN puis par l’ONU et serait prétexte à de nouvelles négociations entre le Liban et Israël qui vise à récupérer des morceaux de notre territoire. Tout le monde sait comment finissent les négociations lorsqu’Israël est partie prenante !
      Mais, malheureusement, la courte vue de certaines personnalités et médias libanais fait qu’ils continuent à user de cette expression exactement comme le souhaite Israël, qui prétend que cette ligne est désormais reconnue comme une frontière de facto, autrement dit un fait accompli qui détermine sa nouvelle frontière [2 ; NdT]. Ceux-là sont tous aussi inconscients du fait qu’ils occultent le droit du Liban à sa frontière internationale indiscutable pour la remplacer par une ligne controversée au niveau de trois segments dont la violation limitée est en sursis, étant donné qu’Israël est physiquement absent de ces territoires frontaliers et interdit d’y pénétrer. C’est pourquoi l’armée libanaise est intervenue par des tirs dans la région d’al-Adyssa [3 ; NdT] lorsque les forces israéliennes ont tenté une progression à l’intérieur de ce territoire, libanais, prétextant qu’il se situait au sud de la ligne bleue. À l’époque, notre argument légitime était que le Liban ne reconnait que les frontières internationales et n’accorde aucune valeur à la ligne bleue lorsqu’elle s’éloigne de ces frontières. Ceci, une fois de plus, parce qu’il n’est pas question de redéfinir nos frontières ni même d’abandonner un pouce de notre terre pour quelque considération que ce soit !
      Par conséquent, il est clair que la ligne bleue ne peut légitimement se substituer à notre frontière internationale, et Israël n’a aucun droit de s’avancer à l’intérieur des régions libanaises contournées par cette ligne. Ainsi, si jamais Israël avait réussi sa manoeuvre, elle aurait pu s’annexer l’entrée est de la ville d’al-Adyssa et donc les 800 mètres de la voie publique qui y conduit. Si Israël ne l’a pas fait, ce n’est pas en vertu de son éthique mais plutôt parce que le Liban l’en empêche, se basant sur le fait que les frontières internationales ne peuvent être modifiées que par un nouvel accord entre les parties prenantes, accord qui n’a jamais existé et qui n’est mentionné nulle part.
      C’est en partant de là que certains, par ignorance ou indulgence, en sont arrivés à vouloir tracer une « ligne bleue maritime » comme solution au différend sur la frontière de la « zone économique exclusive » du Liban, et c’est parce que nous voyons le danger d’une telle approche qu’il est de notre devoir de réitérer nos mises en garde, d’autant plus qu’il n’y pas matière à comparaison entre frontières maritimes et frontières terrestres.
      Les frontières terrestres internationales sont fixes et certifiées par les Nations Unies. Israël ne peut donc les outrepasser sous aucun prétexte, et ceci pour deux raisons : la première est juridique du fait de l’absence de tout argument acceptable à cet égard, la seconde est civile et relève des forces de l’armée libanaise et des forces de la Résistance prêtes à la riposte, laquelle serait du domaine de la légitime défense.
      En mer, le nouveau concept de « zone économique exclusive » est basé sur une Convention internationale [la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, dite de Montego bay ; NdT], à laquelle le Liban a adhéré et qui n’a pas été signée par Israël [4]. Par conséquent, si une ligne bleue qui ne respecte pas cette convention était adoptée, Israël pourra s‘approprier les 860 km2 de la zone exclusivement libanaise qu’elle prétend lui revenir ; ce qui signifie que le Liban devra respecter un fait accompli consacré par une nouvelle ligne bleue censée le faire renoncer à son droit à la résistance contre l’intrusion israélienne dans ses eaux territoriales et l’obliger, pour s’en sortir, à entrer dans un processus de négociation avec Israël, lequel, et c’est de notoriété publique, ne peut se concrétiser actuellement ni probablement jamais tant qu’Israël persistera à violer la Palestine. En d’autres termes, adhérer à cette tentative d’une deuxième ligne bleue qui n’intégrerait pas la zone maritime disputée équivaudrait à renoncer au droit du Liban sur 860 km2 en mer et s’abandonner à l’inconnu.
      Il nous faut donc revenir en arrière pour constater que bien que la ligne bleue terrestre l’ait amputé de sa souveraineté sur certaines régions de son territoire, le Liban n’a jamais cessé de défendre cette souveraineté à l’intérieur de ses frontières terrestres légitimes. Il en sera autrement pour la ligne bleue maritime car il ne pourra que s’incliner et s’interdire une zone qui lui revient de droit selon la convention internationale sur la mer [5].
      ICI CARTE DE LA zone économique exclusive (voir carte donnée par la référence [5] : http://www.lecommercedulevant.com/node/19336
      Pour tout ce qui précède, nous disons attention à ne pas confondre ligne bleue maritime et ligne bleue terrestre. Attention aux conséquences de l’usage même de l’expression « ligne bleue terrestre » qui n’a plus lieu d’être depuis que le retrait israélien du Liban Sud a été vérifié en 2000. Certes, Israël sera reconnaissante au Liban si jamais il lui prenait l’idée de réclamer une ligne bleue maritime qui, soi-disant, ne le priverait que momentanément de son droit à 860 Km2 en mer, ligne maritime qui ne tardera pas à se transformer en frontière définitive car avec Israël, le provisoire est toujours permanent. Finalement, tel ce qui s’est passé lorsque la commission tripartite de Naqoura [Liban, Israël, FINUL ; NdT] s’est substituée par un fait accompli à la Commission d’armistice, nous craignons qu’une quelconque ligne bleue ne se substitue de facto à nos frontières maritimes internationales !
      Dr Amin Hoteit
      11/05/2012
      Article original en arabe : Al-Tayyar
      http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/ar-LB/amine-hoteit-hh-6074.htm
      Article proposé et traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal (Biologiste) 13/05/2012 Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.
      [1] Liban : Ligne bleue / Wikipedia
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:BlueLine.jpg
      [2] Ligne bleue selon Israël
      http://blogtsahal.wordpress.com/glossaire/ligne-bleue/
      [3] Un plan israélien pour anéantir l’armée libanaise en 4 heures
      http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/un-plan-israelien-pour-aneantir-larmee-libanaise-en-4-heures/id-menu-957.html
      [4] Les frontières maritimes / wikipedia
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Fronti%C3%A8re
      [5] Les dessous du nouveau litige frontalier entre le Liban et Israël (par Sibylle Rizk)
      http://www.lecommercedulevant.

    • Raficx Hariri a été assassiné par un complot israélien.
      En tous cas, son assassinat -inadmissible – vint à point nommé pour attaquer la Syrie sans aucune ombre de preuve, bien au contraire.
      Cet homme avait été une créature du royaume wahhabite. Il en avait la nationalité, comme, sans doute, son fils, Saad.
      Leur fortune a été faite par les rois séoudites.
      Ils ont ruiné l’économie libanaise et fait main basse sur la ville de Beyrouth.
      Quant à Samir GEAGERA, je vous conseille de lire « La tuerie d’Ehden », entre autres faits d’armes d’un allié d’Israël.
      Lire aussi les Secrets de la Guerre du Liban et le Grand Retourtnement.

    • semoule dit :

      je pense que même sans Bachar, la Syrie va toujours faire pression sur le Liban, pour des raisons géopolitique

      • mécréante dit :

        Sans Bachar, la Syrie et évidement tout de suite le Liban seront des esclaves de l’OTAN.

      • Rensk dit :

        La mer…

        Pour l’instant nous n’y avons aucun accès direct, nous avons quand-même 6 navires…

        Le « pour l’instant » est simplement dû au fait que la majorité des gens entre mon pays et la mer sont pour se rattacher a mon pays mais que cela ne veut pas être voté par les autres gouvernements, ils ont peur de leurs « sujets »…

        Patience…

      • Israël avait fait élire deux présidents de la républiques libanaise.
        Les Etats-Unis et ses satellites, Catharre, Arabie Saloudite, et autres ont imposé les Siniora, les Hariri et autres partis politiques-milices libanaises.
        Alors, semoule, vous qui êtes dans ses secrets, dites-nous qui Israël voudra imposer comme son futur homme de paille pour dirigera, pour son compte, le Liban, la Syrie et la Palestine ?

      • Israël a fait élire deux présidents de la République libanaise : Bachir et Amin Gemayel, et, sans doute aussi, Camil Chamoun.
        Sans la Syrie, le Liban serait découpé en fiefs et principautés gouvernées par les hommes de main des Ultra-Sionistes-Associés.

    • roll dit :

      pourquoi infosyrie publie la fiente de ce tas de merde?

      • Rensk dit :

        Le droit de s’exprimer… tout comme pour le vôtre.

        J’sais pas mais… si vous avez déjà un petit poil bouger dans des « sphères » vous devriez savoir qu’il vaut mieux savoir ce que « l’ennemi » pense plutôt que de se faire surprendre (comme les politiciens en D qui déclarent le peuple « populiste » :-))

        • roll dit :

          ah bon, parce que vous « pensez »?

          vous n’existez pas donc vous ne pensez pas!

          quant à VOTRE « droit » à VOUS « exprimer », je ne le reconnais pas!

    • hezbollah dit :

      L’Arabie saoudite et la Jordanie travaillent à un renversement de l’Ordre politique, en Syrie » (Bachar al-Assad)

      « Selon des informations dignes de confiance, l’Arabie saoudite et la Jordanie s’occupent de concocter un complot contre Damas, depuis les frontières du Sud de la Syrie », a affirmé le président syrien.
      Selon le journal politico-économique, « Dam Press », le Président syrien, Bachar al-Assad, a mis en garde, lors d’une rencontre avec l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, contre d’éventuels dangers d’une attaque régionale anti-syrienne. Assad a averti que son pays répondrait par une pluie de missiles à tous les agresseurs. « Les forces syriennes n’auront pas la moindre pitié, pour les agresseurs, et ne resteront pas indifférentes envers une éventuelle attaque, de la part de l’Arabie saoudite, de la Jordanie, d’Israël et des Etats-Unis », a souligné Bachar al-Assad.

      http://www.alterinfo.net/notes/L-Arabie-saoudite-et-la-Jordanie-travaillent-a-un-renversement-de-l-Ordre-politique-en-Syrie-Bachar-al-Assad_b4204839.html

  2. Mohamed Ouadi dit :

    On cherche à attirer le Hizbollah dans une intervention armée pour l’accuser de façon claire d’utiliser ses armes à l’intérieur libanais, le courant du Futur et les forces libanaises de Geagea, faisant d’ores et déjà avancer qu’ils sont contre l’organisation des législatives de 2013 en présence de l’armement de Hizbollah. Par ailleurs il paraît que l’armement qui arrive à travers le nord du Liban, est destiné, aussi, aux milices de Hariri qui soutiennent les groupes de l’ASL, et qu’un proche de Haririn le général Hammoud joue un rôle important dans ce trafic d’armes. Quant à l’attitude du premier ministre libanais elle est plus qu’ambiguë, dans cette position libanaise de neutralité relativement penchante pour le laisser faire et ne pas intervenir dans cette crise syrienne …
    Mais il y’a tout lieu de craindre que le nord du Liban ne soit un danger potentiel, une sorte de flanc mou, à la fois pour la stabilité des deux pays …et qu’à défaut de mettre le feu à l’intérieur syrien, on le fait à partir du nord Liban !

    • sowhat dit :

      « Quant à l’attitude du premier ministre libanais elle est plus qu’ambiguë »

      c’est peut-être un peu prématuré d’énoncer un tel jugement. Mikati est chez lui, chez lui à Tripoli parmi d’autres notables sunnites modérés tels Omar Karamé qui ont marqué clairement leur soutien au président Assad et qui ne tolèreront pas que la racaille salafiste prenne le contrôle de la ville. Or la concentration des effectifs de la racaille grossis par le reflux de Syrie de quantité de rebelles et de djihadistes fait que ce scénario est désormais inéluctable. De fait une partie non négligeable de cette ville est devenue un émirat islamiste. Mais le danger grondait depuis longtmenps … Naturellement on va mettre cela sur le dos des syriens … Bref l’attitude de Mikati est à la fois hypocrite (il savait) et prudente (on ne sait jamais … il y a tant de paramètres en jeu ! et que vaut un principe pour un homme politique libanais de l’envergure de Mikati ou à fortiori des moindres de la classe politique libanaise). En ce sens vous avez peut-être raison.

    • passionario dit :

      Tout à fait, et l’aure volet serait de prendre la Syrie en tenailles entre la Jordanie et le Liban, la Turquie ne s’étant pas montrée à la hauteur….

    • Rensk dit :

      Vous savez quoi ? Vous me faite penser a mon pays si démocratique… notre conflit a fait qu’ils ont (les politiciens) obligé un autre politicien de tenter de résoudre notre problème de voisinage…

      Plusieurs anciens conseillers fédéraux on tenté de résoudre notre problème, aucun n’a réussi, ils ont donc demandé de l’aide a Dick Marty, un homme de droite honnête (faut le souligner vu la rareté)… Mais bon, le dossier est difficile, plus que celui de la CIA !

      PS: C’est vrai que l’arbre du pays deviens pratiquement introuvable ? Interdit d’exportation ?

  3. Christian dit :

    un con qui vend son fils au plus offrant pour qu’il aille en Syrie se faire sauter en tant que kamikaze…

    http://french.irib.ir/galeries/videos/item/188117-arabie-saoudite-les-kamikazes-en-vente

    • camilo dit :

      Ci dessous la video complete sur youtubede ces Kamikazes vendus aux encheres :

      IRIB- Les auteurs des opérations suicides qui opérent en Syrie sont originaires de l’ouest d’Arabie. ces terroristes sont mis en vente aux enchères dans un hôtel de la ville portuaire de Djedda. C’est une terrible vidéo postées par les activistes des droits de l’homme qui révèle cette cuisante vérité. La vidéo met en scène un homme prêt à vendre son fils au plus offrant et ce dernier lui propose la somme de 400000 dollars. Certaines sourcent ont décélé parmi les participants à cette vente aux enchères des gens proches de la famille régnante. la Syrie se bat depuis plus d’un contre l’infiltration de terroristes et le phénomène a pris de l’ampleur ces derniers jours avec des terroristes kamikazes qui sèment la terreur à Damas et d’autres villes du pays.

      http://www.youtube.com/watch?v=ZUnVKw61Few&feature=plcp

  4. hezbollah dit :

    Le problème du Liban, c’ est que si vraiment le Hezbollah voulait en finir avec les traîtres du 14 mars, ils aurais déjà mis fin à cette bande de HARKI .

    Mais le Hezbollah ne veut pas tomber dans le piège des sionistes, a savoir la guerre civil. Mais d’ un autre côté la résistance ne peut pas laisser agir indéfiniment c’ est traîtres qui mettent le monde Arabe à feu et à sang, uniquement pour le compte des Wahhabo-sionistes .

    Un choix difficile à faire pour le Hezbollah.

    Ils ont une mis raclée aux sionistes en 2006, alors le 14 mars, ça vas être du petit pain .

    http://youtu.be/9lpvz7BSi7w

    • Rensk dit :

      – Un choix difficile à faire…

      Pas tant que ça quand ont s’est informé et qu’on aime « la justice » (les lois c’est politique donc « autre chose »)…

    • salim dit :

      Excusez moi Hezbollah!
      En vous lisant, je viens de me rndre compte que j’ai joué au « perroquet » sur un de mes post en réponse à SOWHAT (voir plus haut)… nous sommes bien d’accord, vous et moi, sur le sujet de Tripoli-14 mars-Hezbollah.
      bonne journée
      salim

  5. semoule dit :

    Louis, tout comme étudiant, je demande comment ont peut être à la fois à Tripolly et à Rastan.

    • sowhat dit :

      encore le bellâtre du campus ???

      • Rensk dit :

        Tripo QUOI ???

        Ah le Campus à l’américaine… Promis juré : Genève est +Un État+ ; la Suisse et la Suède ne font qu’un car c’est juste marqué dans une autre langue…

      • Julie dit :

        Sowhat, il s’entraîne en attendant l’âge de devenir « la folle du régiment »

    • Julie dit :

      Sami, mon coeur, je comprends votre douleur, c’est dur d’être toujours celui qui fait tapisserie, avec qui personne ne veut jouer à la récré, qu’aucune nana ne peut regarder sans pouffer de rire, celui que ses camarades appellent: le p’tit gros mal fringué qui fait ch.. tout le monde. Mais je comprends aussi les autres car vous avez vraiement une tête à claques

    • Mohamed Ouadi dit :

      Vous arrives-t-il de vous regarder dans un miroir ?

  6. hezbollah dit :

    A lire : Ils ont une mis une raclée .

  7. BWANE dit :

    Addounia vient de divulguer les noms de plusieurs terroristes impliqués dans les événements en Syrie. Beaucoup sont tunisiens. Par ailleurs, dans le cadre de sa dénonciation des manipulations médiatiques, elle a diffusé des images insoutenables du traitement infligé à un citoyen syriens par ces fanatiques. J’en ai pleuré. Avis aux clones : il est hors de question que nous subissions une seconde fois vos ignominies. Abstenez-vous et allez cracher votre venin ailleurs.

  8. Rensk dit :

    Bon, je sais je suis un peu « toc-toc »… mais c’est moi 😉

    Un autre activiste anti-syrien dans ses œuvres… (2ème photo)…

    Ce type je l’ai déjà vu sur plusieurs photos divers… il semble vivre à la Mc-Machin-Truc et au Coc-machin-autre-truc…

    Trop dangereux en « action » il a été relégué à la « Star-machin-truc », pourquoi pas demain dans le « Play-Boy » ?

  9. RoyL dit :

    > On notera la configuration originale : un pistolet-mitrailleur
    > à lunette…

    Bien remarqué!

    C’est que un chargeur plein/chargé ça pèse quelque chose quand
    même; qu’il (le gros guerrier) ne peut — sa circonférence
    obligeant — garder la crosse trop près de lui (=> lunette); et
    que le *moment de force*^1 est proportionnel soit à la force
    (poids du pistolet), soit a la distance du pivot (articulation du
    bras).

    Qu’est-ce qu’on voit aussi: des douilles en sortant (je crois de
    pouvoir en compter trois) de l’arme automatique? Ça expliquerait
    (recul + pistolet qui se soulevé un peu coup après coups dans la
    rafale) pourquoi il semble tirer à des pigeon volant dans l’air.

    De toute façon, le canon d’un pistolet-mitrailleur qui a beaucoup
    tiré (dans le temps: semaines, mois, …) vire sur le blanc
    (comme la paroi en arrière plan), le canon en se chauffant toute
    fois; celui-là qu’on voit il me semble noir.

    1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Moment_de_force_(mécanique)
    Moment de force (mécanique)

  10. RoyL dit :

    Article à lire pour ceux qui connaissent l’anglais:

    http://www.globalresearch.ca/index.php?context=viewArticle&code=CAR20120514&articleId=30848
    Fighting Erupts in Lebanon: US, Israeli, and Saudi-funded
    terrorists destabilizing Syria now under fire in Lebanon

    by Tony Cartalucci
    May 14, 2012

  11. RoyL dit :

    ** http://www.voltairenet.org/Russia-warns-against-training
    Russia warns against training Syrian rebels in Kosovo
    15 May 2012

    Ainsi que:

    **
    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=64009&cid=18&fromval=1
    La Russie soupçonne le Kosovo de vouloir entraîner l’opposition
    syrienne
    15-05-2012

  12. Cécilia dit :

    Liban :
    l’armée déployée à Tripoli dans les zones touchées par les combats

    L’armée libanaise s’est déployée mardi 15 mai dans l’ensemble des quartiers de Tripoli, la principale ville du Nord, touchés ces derniers jours par des violences confessionnelles meurtrières liées au conflit en Syrie voisine.

    Des unités de l’armée sont arrivées à 6 heures (5 heures, heure française) rue de Syrie, qui sépare le quartier de Bab El-Tebbaneh, majoritairement sunnite et hostile au régime Assad, et celui de Jabal Mohsen, alaouite et sympathisant de ce régime. Elles ont achevé leur déploiement après être entrées lundi en soirée dans les quartiers touchés par les affrontements qui ont fait neuf morts et des dizaines de blessés depuis samedi à Tripoli.

    CESSEZ-LE-FEU À TRIPOLI

    « Dieu merci, l’armée est entrée et nous avons la paix maintenant. Certaines personnes qui avaient fui ont commencé à revenir, mais la plupart ont encore peur, parce qu’il est déjà arrivé que les combats reprennent après le déploiement de l’armée », a dit à l’AFP Ahmed Jaber, habitant de Bab El-Tebbaneh. Dans le même temps, des bulldozers nettoyaient le quartier, enlevant les barrages installés par les groupes armés ainsi que les projectiles non explosés. Des équipes de la compagnie d’électricité s’employaient pour leur part à rétablir le courant.

    « Il y a un cessez-le-feu à Tripoli, les troubles qui ont eu lieu ces deux derniers jours sont finis », a affirmé aux journalistes le premier ministre, Najib Mikati, lui-même sunnite et originaire de Tripoli.
    Il a dit avoir rencontré « tous les responsables politiques concernés à Tripoli ainsi que les dirigeants salafistes qui ont convenu de cesser le feu ». Les heurts confessionnels, fréquents à Tripoli, ont éclaté samedi soir après des échanges de tirs entre l’armée et des islamistes.

    SIT-IN PACIFIQUE

    Ces derniers réclament la libération d’un des leurs, Chadi Al-Mawlawi, soupçonné de « terrorisme » par les autorités libanaises mais présenté par ses proches comme un partisan de la révolte en Syrie. M. Mawlawi est toujours détenu.

    De nombreux militants islamistes poursuivaient mardi un sit-in réclamant sa libération et un jugement pour les détenus, notamment islamistes, incarcérés depuis des années et toujours dans l’attente de leur procès. Un camp improvisé était toujours installé à l’entrée sud de la ville. « Un sit-in pacifique et non armé se poursuit à Tripoli au sujet des militants islamistes incarcérés », a précisé M. Mikati, jugeant « inacceptable de porter les armes et de menacer la sécurité ».

    « NOUS SOMMES SUR UN VOLCAN »

    Alors que plusieurs dirigeants politiques ont dénoncé une tentative de Damas d’exporter la crise qui secoue son régime depuis 14 mois, M. Mikati a estimé qu’il n’y avait « pas de doute que ce qui se passe en Syrie a un impact sur le Liban, car (les deux pays) sont liés ». « Par conséquent, nous essayons d’empêcher tout impact négatif sur le Liban », a précisé le chef du gouvernement libanais, dominé par le Hezbollah, un allié du régime syrien.

    « Nous sommes sur un volcan, la situation dans la région évolue très vite dans la région et cela peut toucher le Liban », a-t-il ajouté, se disant toutefois « plus rassuré » après le déploiement de l’armée.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/05/15/liban-l-armee-deployee-a-tripoli-dans-les-zones-touchees-par-les-combats_1701602_3218.html

    Les martyrs pro Bachar à Tripoli sont enveloppés par sa photo comme le jeune, Bahaa Dawwd :

    http://www.facebook.com/photo.php?fbid=10150969414778854&set=a.10150134007013854.334893.22233463853&type=1&theater

    http://www.facebook.com/photo.php?fbid=312794965461260&set=a.238850906189000.56726.227778387296252&type=1&theater

    Et une vidéo des pro Bachar à Jabal Muhessein à Tripoli : » Nous sommes tes hommes, Bachar ! »

    http://www.facebook.com/J.M.N.Offical

Commenter Rensk