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  La journée du jeudi 24 novembre aurait vu périr une cinquantaine de personnes en Syrie - d'après l'OSDH. Qui détaille ainsi son bilan : 13 civils, 23 militaires ou policiers et 15 "déserteurs". Parmi les victimes militaires, sept pilotes de l'armée de l'Air tués dans une embuscade contre leur bus, perpétrée près de Palmyre par un groupe de l'ASL, cinq soldats tués dans une autre embuscade près de Hama. Et 11 autres soldats tombés dans des combats avec des "déserteurs" [...]



Un jour sanglant de plus en Syrie

Par Guy Delorme,



Homs : des membres supposés de l'ASL, en tout cas des snipers, s'efforcent de transformer leur harcèlement en soulèvement (la photo aurait été prise fin octobre)

 

La journée du jeudi 24 novembre aurait vu périr une cinquantaine de personnes en Syrie – d’après l’OSDH. Qui détaille ainsi son bilan : 13 civils, 23 militaires ou policiers et 15 « déserteurs« . Parmi les victimes militaires, sept pilotes de l’armée de l’Air tués dans une embuscade contre leur bus, perpétrée près de Palmyre par un groupe de l’ASL, cinq soldats tués dans une autre embuscade près de Hama. Et 11 autres soldats tombés dans des combats avec des « déserteurs » à Houlé dans le centre du pays.

L’OSDH « homologue »-t-elle Samir Karkas ?

L’agence syrienne Sana indique, elle, que les forces de l’ordre ont « appréhendé des terroristes » et saisi des stocks d’armes à Deraa, la grande ville du Sud d’où est parti en mars le mouvement de contestation. Elle annonce aussi l’assassinat d’un  directeur d’école à Ma’arat al-Numan, dans le nord du pays, à une trentaine de kilomètres au sud d’Idleb : Samir Karkas a été abattu par deux hommes à moto devant son école. On suppose qu’il est une des 13 victimes civiles recensées par l’OSDH. Mais l’OSDH « homologue » -t-elle les victimes civiles de ses amis activistes ? C’est une question parmi beaucoup d’autres relatives à la fiabilité des chiffres produits par cette officine londonienne.

Hassan Agha, énième "soldat perdu" de l'islamisme radical syrien

Pour en revenir à Sana, l’agence relaie les aveux télévisés, diffusés jeudi soir 24 novembre, d’un activiste arrêté et convaincu d’actions sanglantes. Adham Samir Hassan Agha a dans les 25 ans. Selon ses dires, il faisait partie d’un groupe de cinq activistes endoctrinés – et financés – par l’imam de la mosquée Ryad Assalihin de Homs, un certain cheikh Abdel bari al-Ken. Lequel leur aurait donné 500 livres syriennes pour chaque action exécutée. Quel type d’actions ? Des attaques de point de contrôle policiers et militaires au RPG et à la Kalashnikov. Mais aussi de manifestants anti-régime à Homs, dans le quartier d’Incha’at (ou Inshaat, sud-ouest de la ville), dont la mort a été ensuite attribuée aux forces de l’ordre. Egalement à son « actif », l’enlèvement de trois chauffeurs de taxi, une corporation très ciblée par les activistes. Et le jeune homme prétend que deux de ces chauffeurs ont été tués après avoir été torturés et leurs cadavres dépecés.

Evidemment, on peut toujours douter de l’absolue sincérité de pareils aveux, vu les circonstances dans lesquelles ceux-ci sont fait. Mais il est certain que la télévision syrienne n’engage pas des acteurs pour jouer les terroristes, et que Hassan Agha est un de ces desperados sociaux et/ou religieux, qui n’avaient pas grand chose à perdre avant de basculer dans le terrorisme, et qui n’ont plus rien du tout à perdre après leur capture. Le terrorisme en Syrie a prospéré – grâce à l’aide financière, logistique et morale de l’étranger, sur un terreau social et religieux. Le financement des actions par un responsable religieux, qui revient régulièrement dans ces séances d’aveux télévisés, est lui aussi on ne peut plus plausible, certains imams sunnites radicaux ayant des accointances avec les Etats du Golfe. Il n’est pas si étonnant, dans un contexte de crise politique et de marasme social, que des fanatiques disposant d’un minimum d’autorité morale recrutent plusieurs centaines de jeunes hommes sans grande perspectives, leur faisant miroiter aussi bien le paradis d’Allah que des milliers de livres syriennes. Ces assassins sont aussi des victimes, en même temps que des coupables.

Dans ces aveux, Hassan Agca revendiquait aussi des transports clandestins d’armes. Justement, le ministre jordanien de l’Information et porte-parole du gouvernement Rakane al-Majali a reconnu officiellement, le 24 novembe, la réalité des trafics d’armes entre son pays et la Syrie, citant un cas récent survenu dans la ville frontière jordanienne de Ramtha. Il a ajouté que son gouvernement allait faire en sorte de mettre fin à cette contrebande.



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28 commentaires à “Un jour sanglant de plus en Syrie”

  1. leelee dit :

    FRANCE : Dictature UMPS
    Syrie : Juppé Pour Des « Corridors Humanitaires »….Pour Les Livraisons D’Armes du Trafiquant Juif BHL Aux Groupes Terroristes Armés

    http://www.planetenonviolence.org/Syrie-Juppe-Pour-Des-Corridors-Humanitaires-Pour-Les-Livraisons-D-Armes-du-Trafiquant-Juif-BHL-Aux-Groupes-Terroristes_a2521.html

    http://www.planetenonviolence.org/

    DEUX VIDEOS A VOIR :
    Webster Tarpley s’exprime, de Syrie, dans l’émission d’Alex Jones

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Webster-Tarpley-s-exprime-de-Syrie-sur-l-antenne-d-Alex-Jones-9236.html

  2. Mohamed dit :

    Aveux/confessions de terroristes,

    Les terroristes Abdellatif Yahia Al Akesh et Abdelkader Saleh Hallaq, avouent un ensemble de crimes et d’actions terroristes qu’ils ont commis, dans la zone d’Al Hula, à Homs, et de kidnapping de civils, et attaques de moyens de transports avec agressions de leurs voyageurs, et la transmission de fausses images aux chaînes d’effusion de sang des syriens. Voici les détails de leurs crimes et de leurs implications, racontés par eux-mêmes :

    Le premier terroriste Al Akesh : je m’appelle Abdellatif Yahia Al Akesh, de la ville de Homs, zone d’Al Hula, village Taldaou, natif de 1982, étudiant universitaire, à l’Université de l’ingénierie pétro-chimique, 4ème année, marié, père de 3 enfants. J’ai constitué un groupe armé, sous ma direction, qui comprend Younès Arrajab, Brahim Aydou, Yasser Achannaq, Anouar Abbara, Zyad Al Akesh, Tarek Al Akesh, et tout l’armement qu’ils ont est constitué, pour l’essentiel, de fusils russes, fusils à pompes et des revolvers, en plus de ce groupe du quartier nord, il y’a un autre groupe du quartier est, qui est conduit par Haytham Hallaq, et qui comprend ses frères, Abdallah Hallaq, Mohamed Hallaq, et ses cousins Jaafar Hallaq, Ghassan Hallaq, Adnane Hallaq, et un autre individu nommé Saad Al Abbas. Nous percevions de l’argent, des aides en nourritures et boissons de Faycal Addaher, qui nous fournit de quoi payer le carburant, les cigarettes et notre argent de poche. Nous montions des barrages sur les routes, et des obstacles, nous obligions les gens à fermer leurs magasins pour faire croire au suivi du mot d’ordre de grève. Quand la grève est annoncée, nous descendons dans les rues et nous interdisons l’ouverture des magasins, nous interdisons aux véhicules de se rendre à Homs, et là il y’a une personne chargée du tournage de films vidéos, pour prétendre le suivi des grèves générales à Hula. Après, nous avons attaqué un siège de la sécurité politique, cela s’est passé le premier jour du mois de ramadan, mon groupe et celui de Haytham, et d’autres groupes, dont l’un dirigé par un nommé Taher Al Youssef, le groupe de Tel Addahab, conduit par Abdeljabbar Daamesh, nous avons attaqué la sécurité politique, le premier jour du ramadan, les accrochages ont duré jusqu’au lever du jour ; c’est sûr qu’il y avait des blessés parmi les agents de la sécurité. Au matin, des véhicules militaires sont arrivés pour évacuer les blessés.
    Q. Quelles armes aviez-vous ?
    R. Des fusils russes et des fusils à pompe, moi, j’avais une arme russe que j’ai achetée de Haytham Hallaq. Après l’évacuation des agents de sécurité par les véhicules militaires, les bâtiments étaient vides, nous les avions alors investi, et nous étions entré en possession de leur contenu dont des vélomoteurs, appartenant au service ; moi j’en ai pris une pour moi ; il y’avait aussi des équipements et des bouteilles de gaz. Nous avions tout pillé avant de mettre le feu et incendié le bâtiment, complètement. Nous avons monté des barrages sur les routes et nous avons dépouillé des passagers. J’ai participé avec Haytham Hallaq et son groupe, nous avons dépouillé une personne du Ghour, qui était présent au village Bir Chkagha, selon l’information que nous avions obtenu de Khaled Aboukerma ; cette personne se trouvait à Bir Chgagha, nous lui avions tendu un piège, quand il est arrivé à bord de son véhicule, nous l’avions arrêté avec nos armes, nous l’avions fait descendre de sa voiture, que nous avions dissimulé, derrière des rochers, près d’un endroit appelé El Berj, ensuite Said Al Abbas s’était mis à discuter avec son frère, pour lui faire du chantage, soit qu’il verse une somme d’un million de lira, soit son frère serait tué ; il lui a laissé un délai de deux heures pour fournir la somme d’argent exigée. En effet, son frère est arrivé sur une moto, il a remis l’argent à Adnan Al Hallaq, et nous avions relâché son frère. Nous avions agi de même avec un nommé Abou Ibrahim, de Tessnine, qui a un magazin à Borj Kaia, nous lui avions tendu un piège et nous l’avions kidnappé, puis nous avions négocié avec sa famille, qui a versé la somme de 250000, pour le relâcher. Nous avions récolté la somme de 1.500.000 lira que nous avions réparti, entre nous, chacun ayant reçu 10.000 comme frais de dépenses du ramadan et de l’Aid. Avec le reste du montant, Said Al Abbas a acheté, par l’intermédiaire d’un nommé Mohammad Al Badaoui, – personne qui nous fournit les armes -, 3 fusils russes et 3000 projectiles. Par la suite, il y avait aussi des personnes du village, cheikh Badr, qui faisait le commerce du bétail, des personnes civiles, tout à fait innocentes, qui s’étaient trouvé dans le village Bir Chgagha, le groupe de Haytham Hallaq, se trouvait chez Haj Khaled Abou Karma, lorsqu’ils furent informés par ce dernier, de la présence de ces personnes, ils (les membres du groupe de Haytham), sont alors allé les tuer sans aucune raison, et de sang froid.

    Le second terroriste : Badr Salah Hallaq, Al hula, de Teldaou, natif de 1983, marié sans enfants, du niveau de la 6ème année. Nous avons commencé à manifester, au début, contre le régime, sur incitation de cheikh Khalid Abdelwahed, imam de la mosquée, qui nous donnait de l’argent puis des armes. Il y avait une manifestation de soutien et il nous a dit d’aller ouvrir le feu sur les manifestants.
    Q. D’où se procure t-il l’argent et les armes ?
    R. Du Liban, du courant d’Al Mustakbal.
    Q. Y avait-il quelqu’un d’autre qui incitait à part, cheikh Khalid ?
    R. Oui, Cheikh Mohammad Ali Mechaal. C’est également un financeur. Les fonds arrivent à son fils Oussama, Mohammad Ali Mechaal, qui en donne à Ammar Bakkour, qui donne à Khalid Abdelwahed, qui donne à Haytham, qui distribue aux membres du groupe.
    Q. Qui est Haytham ?
    R. Haytham, mon frère, Haytham Hallaq.
    Q. Qui vous a remis l’arme, par la suite ?
    R. Abdallah.
    Q. Quelle a été votre arme ?
    R. Un fusil à pompe.
    Q. Qui est Abdallah ?
    R. Abdallah Hallaq, mon frère.
    Q. D’où s’était-il procuré l’arme ?
    R. De Khalid Abdelwahed.
    Q. Quelle arme avait ton frère Haytham ?
    R. Une mitrailleuse « PKC ?».
    Q. D’où se l’est-il procuré ?
    R. De khalid Abdelwahed. Avant de monter des barrages sur les routes, Khalid Abdewahed nous a dit d’attaquer la sécurité militaire. En pleine manifestation, nous avons tiré sur la sécurité militaire. Il était près de trois heures, p.m, et durant deux heures nous avons tiré sur eux. Après notre attaque sur la sécurité militaire, à Teldaou, nous avons attaqué le siège du parti que nous avions incendié.
    Q. Qui a attaqué les bâtiments de la municipalité ?
    R. C’est également nous, Haytham Hallq, Abdallah Hallaq, Mohamed Hallaq, Adnan Abdelkader Hallaq, Ghassan Abdelkader Hallak, Jaâfar hallaq, Abdellatif Al Aksh, et Abdellatif Al abbas ; ce sont nous qui avions attaqué la municipalité et l’avions incendié.
    Q. Vous est-il arrivé de kidnapper des personnes ?
    R. Quinze personnes que nous avions conduites à la ferme d’Al Mallal, par véhicule de Emad Salim. A la ferme, nous les avions roué de coups, pour les obliger à avouer qu’ils faisaient partie du 4ème régiment et des chabbihs, et qu’ils se sont dissidés de l’armée ; ils ont été filmé, et les vidéos ont été transmises aux chaînes Al Jazeera et Al Arabya.
    Q. Qui acheminait les vidéos ?
    R. Haytham Hallaq.
    Q. Etiez-vous payés en contre partie de ces vidéos ?
    R. Oui, 5000 pour chaque vidéo.
    Q. Aviez-vous ouvert le feu sur des véhicules ?
    R. Nous avions tiré sur une voiture, dans un barrage, qui transportait 4 personnes ; Adnan Hallaq et Mohamed Hallaq ont tué trois et blessé le chauffeur, qui a été envoyé au village Akab, relevant de Homs, où ils l’ont tué ; leur véhicule fut placé au travers de la route, avant de le brûler, pour barrer la route.
    Q. A part les barrages, quels étaient les autres actes que vous aviez exécutés ?
    R. Nous avons attaqué la sécurité de l’Etat, et nous avions tués 7 agents. Après l’arrivée de l’armée nous nous sommes dirigés à un autre barrage, à la sortie de Tell Dahab et l’entrée de Akab, où ils ont tiré sur un autocar venant de Damas, qu’ils avaient arrosé de coups de fusils et de mitrailleuses, mon frère Haytham, Abdallah, Al Aksh, et un nommé Abou Hssain, dont je ne connais pas le nom, du village Tell Dahab. Suite au mitraillage du bus, ils ont tué 8 soldats, et 3 civils et le chauffeur du bus. Les 2 personnes qu’ils ont kidnappées, ont été conduites à la ferme Abou Omar, où ils les ont frappés, leur ont fait avouer qu’ils font partie des chabbihs et qu’ils appartiennent à la 4ème brigade, et que ce sont des dissidents, ils les ont filmé et transmis les films vidéos aux chaînes Al Jazeera et Al Arabya.
    Q. Quel a été leur destin, par la suite ?
    R. Ils les ont arrosé de gazoil et les ont brûlé vifs, avant de les jeter dans le village Kfer Laha.
    (la vidéo montre leurs corps calcinés).

    Retour au premier terroriste Abdellatif Yahia Al Aksh : nous avons constitué une section armée à Hula. Cette section dépend de la compagnie de Khalid. L’objectif était de coordonner avec le groupement de Rastan. Je suis allé à Rastan, j’y ai rencontré les groupes armés qui se sont fait appelé Katiba de Khalid Ben Al walid. Nous nous étions mis d’accord pour assurer la coordination entre Rastan et Hula, de façon à ce qu’à tout évènement de Rastan, nous devions y répondre par l’escalade à Hula, et aggraver la situation. Je leur ai dit que nous manquions d’armes et de munitions, des appareils de transmission et l’appui financier. Ils nous ont dit qu’ils vont nous assurer tout ce dont nous avons besoin. Ils ont demandé à ce qu’à notre tour nous assumions notre rôle de section, que nous appellerions comme bon nous semble, pour que toute action que nous exécuterions dorénavant soit revendiquée par notre section, l’essentiel c’est de faire croire qu’il y’a des militaires dissidents, et que ce sont eux qui exécutent toutes les actions armées, et non des civils armés. Nous étions hébergés par le nommé Tahar Youssef, à son domicile, il nous a proposé la création d’une section armée, idée que nous avions apprécié, pour lever la pression sur Rastan. Au fait, Taher Youssef avait des uniformes militaires, que nous avions acquis, moi et tous les membres que j’ai cité, en plus d’individus de Kafr Laha, Mohammad Rachid, Abdou Al Masri, Ahmed Saad eddine ; mon groupe et celui de Hallaq, avions porté les uniformes militaires, pris nos armes russes, et nous nous étions promené dans les rues de Kfar Laha, où nous avions déclaré que nous étions des militaires dissidents ; nous avions réuni les gens autour de nous. C’est pour la 1ère fois que ce genre d’évènement survienne à Kafr Laha, bien sûr, et nous avions tous pris la précaution de cacher nos visages, pour éviter que nous soyons reconnus ; les gens, impressionnés par cette scène, s’étaient réunis autour de nous, nous nous étions rendus à une manifestation sur la place du village, où j’ai lu la déclaration de l’armée syrienne libre, j’ai annoncé que nous avions constitué la section d’Ali ben Abi Taleb, sous la conduite de Taef Al Abdallah, et cette section relève de la brigade Khalid. Bien sûr, il n’y avait pas de militaires dissidents, nous étions tous des personnes civiles armées.
    Q. D’où proviennent les uniformes militaires ?
    R. Il y avait un tailleur que je ne connais pas, avec lequel Tahar Youssef était en contact.
    La lecture de la ma déclaration a été filmée à l’aide d’un portable par le fils de Tahar Youssef, Nidal Youssef, qui a remis la carte mémoire à un certain Moundir Fattouch, qui détenait un appareil téléphonique thuraya, appareil de transmission satellitaire, et cette personne était responsable du filmage et de la transmission. En effet, le film vidéo a été adressé aux chaînes Al Jazeera et Al Arabya, qui l’ont diffusé comme scoop urgent « une compagnie / section, Ali Ben Abi Taleb, a été constituée à Hula, … » et ils l’ont rediffusé pour plus de 24 heures. Mais tout cela n’a été que des mensonges, il n’y avait pas de dissidence, c’était plutôt des groupes armés, à visages masqués, qui ont porté des uniformes militaires.
    La vérité c’est que nous nous entretuons, nous tuons les fils de notre pays, tout cela va provoquer du chaos, de la discorde, nous allons, de la sorte, détruire notre pays. C’est pourquoi je m’adresse à toutes les personnes qui me regardent, qui me connaissent ou qui ont entendu parler de moi, et tout particulièrement dans la zone de Hula, ceux qui connaissent Abdellatif Al Aksh, je leur dis que j’étais induit en erreur, que j’étais parti sur le chemin de la criminalité, ne prenez pas ce chemin. Il y’a les parties compétentes, rendez vos armes, rendez-vous, c’est sûr que le pays est plus grand que nous tous, il va accueillir tous ses fils dans ses bras, ne craignez pas que les services de sécurité vous tuent. Non, c’est sûr que le pays sera clément à notre égard. Nous devons, tous, corriger nos erreurs. Entre-aidons nous.
    Lien de la vidéo :
    http://www.youtube.com/user/tamadonte?feature=mhee#p/u/14/iMPEMumRI4o

  3. Cécilia dit :

    Il faut des années pour former des pilotes et c’est pas n’importe le quel.

    A Homs, toujours la mort qui règne, enlèvement, torture, assassinat et comme beaucoup de Syriens, je ne comprends pas pourquoi l’armée ne tape pas d’une main de fer une fois pour toute.

    Tout ce sang innocent pour les projets atlantiques et salafistes.
    A ce point-là, le sang syrien est devenu légitime de le faire couler ?
    Où l’humain dans tout cela ?

    L’HUMAIN, c’est le plus grand mensonge de l’histoire de l’humanité.

    Je vous laisse le texte ainsi la liste de ces pilotes tués dans cette embuscade:

    11 officiers de l’armée de l’air.

    التفاصيل التي ذكرتها مصادر أمنية لموقع سيريانديز:

    قامت عناصر إرهابية مسلحة بنصب كمين لحافلة مبيت تابعة لمطار التيفور وذلك بعد مغادرتها مقر المطار على طريق الفرقلس أثناء قيام الحافلة بإيصال الضباط الطيارين وصف الضباط والمجندين إلى منازلهم، وقد استخدم الإرهابيون في هذه العملية الإجرامية شتى أنواع السلاح والقذائف، وتضيف المصادر أن عدد ضحايا هذه العملية الإرهابية وصل حتى هذه اللحظة نحو 13 شهيداً بينهم 11 ضابطاً طياراً برتب مختلفة وصف ضابط برتبة مساعد أول وجندي.
    وقد حصلت « سيريانديز » على أسماء الشهداء الذين قضوا في هذه العملية الإرهابية المجرمة وهم
    الشهيد العقيد أحمد عطوف
    الشهيد العقيد احمد عصفور
    الشهيد العقيد محمد عصفور
    الشهيد العقيد خالد هرشوش
    الشهيد العقيد محمد الأحمد
    الشهيد العقيد منهل الصالح
    الشهيد الرائد علي محمد
    الشهيد الرائد الطيار نزار أسبر
    الشهيد النقيب عطاف درويش
    الملازم أول الطيار وليم ياسين الصالح
    الشهيد الملازم أول الطيار وليم ياسين الصالح
    الشهيد المساعد أول من آل كنيار
    الشهيد خالد عسكر

    Et voici la vidéo des aveux de ce terroriste de l’article, Hassan Agha :

    https://www.youtube.com/watch?v=-MbWHbGX7c0

    • Mohamed dit :

      Cécilia,
      Merci pour le lien.
      Je crois que ce sera un véritable tournant dans la décision du pouvoir syrien. Une guerre en bonne et du forme, n’aurait pas entraîné une perte humaine qualitative pareille en une seule opération. Et la position des russes n’en sera, certainement, que plus forte, plus motivée, et plus justifiée.
      La patience a bien des limites.

      • Cécilia dit :

        « Ces attaques n’ont qu’un seul objectif de rendre service à l’ennemi qui occupe notre terre, c’est Israël ».

        C’est la première réaction d’un haut gradé dans l’armée syrienne suite à cet acte qui a visée le bus de l’armée de l’air.

        Il est à signaler que c’est la première fois que l’armée syrienne, toujours discrète, fait mention officielle et à la télé de ce que se passe en Syrie malgré la perte énorme dans l’armée.

        Je vous laisse la vidéo :

        http://www.youtube.com/watch?v=TFe7iEIh6sc&feature=mfu_in_order&list=UL

  4. joska dit :

    Les yeux s’ouvrent grands à la vérité et la ligue arabe(hebraïque) a du soucis à se faire! Vive Sourya et Bashar! Que la vérité éclate et ses traites tombent!

  5. Kinan dit :

    La dernière info. sur la reconnaissance par le gouvernement jordanien de l’existence de trafics d’armes entre la Jordanie et la Syrie est intéressante mais mériterait d’être sourcée. Avez-vous un lien, M. Delorme ?

    En tout cas cette déclaration, additionnées à celle d’un imam Dera’a, un certain az-Zoabi (dans le Nouvel Obs et ailleurs), qui se revendique clairement du salafisme et qui appelle à la lutte armée, laisse penser que si les autorités syriennes (locales ?) se sont comportées avec une brutale imbécilité à la mi-mars, par contre, la découverte par la suite d’une cache d’armes dans la mosquée al-Omari de Dera’a n’était pas une simple mise en scène du régime pour justifier cette répression et est au fond tout à fait plausible…

    • Mohamed dit :

      Voilà l’une des sources :
      Troisième info du journal de la NBN,à la 6ème mn 44 « :
      http://www.youtube.com/user/tamadonte?feature=mhee#p/u/3/y6UqqhagFJE

      • Kinan dit :

        Merci Mohamed. Je vais regarder ça.

        • Mohamed dit :

          Voilà des sources qui parlent de la contrebandes d’armes, mais cette fois du liban, si cela peut vous intéresser. Ces liens ont déjà été postés sur Infosyrie, antérieurement :

          Contrebandes d’armes !

          La contrebande d’armes du Liban en Syrie, est un phénomène qui a pris de l’ampleur, pendant des mois, sans s’arrêter, profitant de conditions naturelles représentées par des frontières communes entres les deux pays, et des conditions politiques, résumées par l’ampleur de l’offensive du mouvement de Hariri et du clan du 14 février, contre la Syrie, arrivée au point d’appeler au renversement du régime.
          Cette affaire de contrebandes d’armes est remontée à la surface, preuves juridiques à l’appui, après l’arrestation, l’interrogation et l’inculpation d’un syrien, par les autorités judiciaires libanaises, qui ont lancé également des mandats d’arrêts contre deux autres complices syriens, en fuite. Trois syriens, avec des libanais comme complices, qui ont acheté des armes du propriétaire d’une ferme du « Hersal » au Bekaa, avant qu’il ne prenne la fuite en Syrie. Et selon les autorités judiciaires militaires, les trois accusés syriens, collectaient des fonds auprès d’autres syriens émigrés en Arabie Saoudite et interdits d’entrée en Syrie, pour acheter des armes de types lanceurs de RPG avec leurs munitions et diverses mitrailleuses, qui sont envoyé en Syrie, à plusieurs reprises. Cette affaire vient s’ajouter à d’autres affaires de trafic d’armes et de combattants, parfois par la mer et d’autres à travers les frontières.
          Dans un entretien avec Al Manar TV, le juge Sakr Sakr a déclaré qu’il ne s’agit pas de la 1ère affaire, et que la justice suit son cours, et que des jugements seront prononcés contre ces derniers, et ou bien ils purgeront leurs peines au Liban avant d’être transférés en Syrie, ou bien ils seront transférés en premier selon la décision des autorités libanaises à la lumière des procédures et des accords en vigueur entre les deux pays.

          http://www.youtube.com/watch?v=rR26f_2eJ1c&feature=related
          http://www.youtube.com/watch?v=VQdFnv1r_ik&feature=related
          http://www.youtube.com/watch?v=VB6THo24XDA&feature=related

        • Kinan dit :

          Merci Mohamed. Bizarre que le ministre de l’Information jordanien lie ça à des incidents locaux à Ar-Ramtha – dont je n’avais pas connaissance. Et pourquoi avouer ça maintenant, juste après les déclarations anti-Bachar incendiaires d’Abdallah II ?

          En tout cas merci.

          • Kinan dit :

            Sur le Liban j’avais déjà lu l’article d’al-Akhbar et la reprise d’une partie de l’article d’as-Safir dans l’Orient le Jour qui racontait le démantèlement d’un réseau de trafic d’armes d’importance manifestement lié à Hariri (via un homme des FSI d’Achraf Rifi, et le gérant de la marina du port de Beyrouth employé par la société Solidere liée aux Hariri).

            Mais je vais jeter un coup d’œil au lien…

    • Mohamed dit :

      L’information a été rapportée par le journal libanais Assafir, en date du 25.11.2011, qui cite, l’entretien accordé par le porte parole du gouvernement Jordanien, à la chaîne Al Arabya, hier.

  6. BWANE dit :

    Témoygnage de Claude Beaulieu (président du comité Valmy) sur la Syrie :
    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2037

  7. Kinan dit :

    Inflexion de la diplomatie turque ? Les déclarations de Bülent Arinc, vice-1er ministre et porte-parole du gouvernement turc, tenues sur une station de Tv locale et rapportées par le journal turc Sunday Zaman, sont étonnantes par rapport à celles qui nous sont rapportées d’Erdogan ou d’Abdullah Gül.
    Voici ce qu’a déclaré B. Arinc : « Nous n’enverrons pas de soldats [en Syrie], nous n’interviendrons pas et nous ne permettrons pas et ne créeront pas les conditions pour que d’autres interviennent. » Et il a ajouté que les troubles en Syrie sont une « affaire interne ».

    On trouvera l’article original (en anglais) du Sunday Zaman ici : http://www.sundayszaman.com/sunday/newsDetail_getNewsById.action?newsId=263858

    L’article a été traduit en français sur le blog de Mounadil Jazaïri :
    http://mounadil.wordpress.com/2011/11/25/syrie-le-vice-premier-ministre-turc-met-les-points-sur-les-i/

    En voici la reproduction :

    La Turquie considère que l’agitation en Syrie esy une affaire interne et le permettra aucune intervention

    Zaman (Turquie) 24 novembre 2011 traduit de l’anglais par Djazaïri

    La Turquie a déclaré que le soulèvement en Syrie est une affaire intérieure de son voisin et qu’elle ne permettra à aucun pays d’intervenir militairement contre la brutale répression per le régime d’une insurrection qui dure depuis huit mois, et a écarté toute possibilité de voir le Turquie militairement impliquée.

    « Nous n’enverrons pas de soldats [en Syrie], nous n’interviendrons pas et nous ne permettrons pas et ne créeront pas les conditions pour que d’autres interviennent, » a déclaré le vice premier ministre et porte parole du gouvernement Bülent Arinç à une station de télévision locale, affirmant que toute intervention étrangère créera des divisions non seulement en Syrie mais dans toute la région. Il a ajouté que les incidents en Syrie se développaient suivant des lignes ethniques et que le sectarisme joue également un rôle.

    Les propos d’Arinç interviennent au moment où les groupes armés de l’opposition demandent à la Turquie de créer une zone tampon où les combattants hostiles au régime seraient à l’abri. Le lieutenant Salem Odeh, un déserteur de Lattaquié, a déclaré à Reuters cette semaine que les liens historiques et religieux avec la Turquie qui remontent à l’Empire ottoman font que les opposants au président Syrien Bachar el-Assad, généralement méfiants à l’égard des ingérences étrangères – accepteraient un rôle militaire de la Turquie.

    “J’espère seulement qu’il y aura une intervention militaire turque. C’est mieux et ils ont avec nous des liens de sang qui remontent à l’ancien temps, et ils sont plus proches de l’Orient que de l’occident, » a-t-il ajouté.

    Se référant à des officiels des services de sécurité; le journal israélien Haaretz a rapporté jeudi que ces derniers pensaient que la Turquie allait vers une intervention militaire en Syrie afin de créer une zone tampon pour les militants de l’opposition. En conséquence, le Turquie devrait mettre en place des zones tampon sur sa frontière qui permettraient aux groupes armés de l’opposition de s’organiser contre le régime syrien depuis des bases sous protection de l’armée turque, selon Haaretz.

    Arinç a démenti catégoriquement toute discussion au niveau des cercles du gouvernement sur l’hypothèse d’une intervention militaire turque. « Il n’y a absolument rien de ce genre, » a-t-il souligné.

    Certains politiciens Turcs et certains pays disent que la Turquie interviendra en Syrie. C’est complètement faux. C’est impossible, nous ne l’envisageons pas, » a déclaré Arinç.

    Le président Turc Abdullah Gül, en visite officielle en Grande Bretagne, a déclaré cette semaine que le changement est inévitable en Syrie, mais a affirmé qu’il devait venir de l’intérieur de la Syrie, pas à travers une intervention extérieure. Auparavant, le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, avait parlé du destin des dictateurs vaincus depuis Adolf Hitler à Benito Mussolini et Mouammar Kadhafi pour demander sans ambages à Assad de s’en aller.

    Arinç a aussi écarté la possibilité que la Turquie prenne la direction des événements en Turquie et a ajouté que les développements dans ce pays son tune affaire intérieure syrienne. Il a exhorté le gouvernement syrien de s’abstenir d’utiliser les armes contre ceux qui revendiquent des droits et a exigé que les autorités procèdent à des réformes immédiatement, aillent à des élections, renforcent la démocratie et accroissent la participation politique pour que touts les forces d’opposition soient représentées au parlement.

    Arinç a déclaré que la Turquie exhorte seulement les autorités syriennes à ne pas recourir aux tanks pour répondre à ces exigences parce que cela signifie que vous combattez votre propre people.” Le rejet du ministre Truc de toute intervention contraste nettement avec des propos antérieurs de diplomates Turcs selon lesquels le Turquie pourrait intervenir s’il y avait un énorme afflux de réfugiés Syriens fuyant les violences ou un massacre à grande échelle.

    Il a ajouté que la Turquie surveille de près ce qui se passe en Syrie et que les relations étroites entre le gouvernement turc et la famille et le gouvernement d’Assad sont bien connues, ajoutant qu’il y a maintenant un gouvernement despotique.

  8. l'ingenue dit :

    Mais c’est consternant de voir tant de victimes , surtout militaires.C’est la guerre de la CIA contre le regime. Il est consternant de constater que les Dirigeants arabes ne parlent meme pas des groupes armés.Tout ce qui les interresse c’est la « protections des groupes armés ».Je pense que la riposte de l’armée syrienne doit etre chirurgicale, avant qu’il ne soit trop tard .Pas d’etat d’ame ni soucis de victimes colaterales

  9. Byblos dit :

    Désormais, à côté de la Syrie RÉELLE qui, en dépit des Erdogan, Juppé et consorts, mène tant bien que mal son petit bonhomme de chemin, a surgi une Syrie VIRTUELLE qui baigne dans le sang.

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