La situation en Syrie étant ce qu’elle est – une opposition radicale qui marque le pas dans la rue, une opposition réformiste qui s’organise peu à peu en profitant de la réforme gouvernementale sur le pluralisme politique – les désinformateurs d’al-Jazeera tombent le masque et chantent désormais les laudes – ou à tout le moins interviewent complaisamment – des combattants qui affrontent quotidiennement les armes à la main les forces de l’ordre et les institutions syriennes. Apparemment plus question, dans le reportage de Nir Rosen mis en ligne le 23 septembre sur le site (anglophone) d’al-Jazeera International, de faire comme si ces groupes armés n’existaient que dans l’imagination de l’agence syrienne Sana. Au contraire, il s’agit désormais de retracer la genèse de la rébellion armée et de décrire son organisation et ses « opérations ».
Cette tendance est perceptible depuis peu dans les articles et analyses étrangères, et singulièrement occidentales, de la situation en Syrie : une thèse officielle générale se dégage, et selon laquelle c’est la répression du régime qui a poussé nombre d’opposants « de bonne volonté » à prendre les armes, rejoints « par centaines » par des déserteurs de l’armée régulière, écoeurés par le rôle de « réprimeurs » qu’on leur fait jouer (voir notre article « Dernière tendances de la désinformation : bienvenue aux « déserteurs » !« , mis en ligne le 22 septembre).
Toujours est-il que Nir Rosen, l’envoyé spécial d’al-Jazeera, de retour d’un séjour de « plusieurs semaines » en Syrie où il a pu « rencontrer toutes les parties », explique au journal télévisé anglophone de la chaîne qatarie qu’il a pu observer sur le terrain des prémices de guerre civile religieuse, avec, dans les régions de Hama et de Homs, la constitution de milices alaouites ou sunnites qui se font face d’un village à l’autre ; Nir Rosen dit aussi des choses avérées, comme le fait que les opposants radicaux à Bachar sont en majorité sunnites, et que les chrétiens et alaouites sont majoritairement pro-régime, par crainte d’une dictature islamiste sunnite.
Mieux il reconnait que l’opposition a jusqu’à présent échoué à s’étendre aux communautés non sunnites, ce notamment parce que nombre de ses « voix » sont des « religieux sectaires » (« sectarian clerics »), et il cite comme exemple le désormais fameux cheikh Adnan al Aroor, prêcheur de haine communautaire d’origine syrienne basé en Arabie Saoudite (voir notre article « Nouvel exercice de pompier pyromane de Robert Ford« , mis en ligne le 23 septembre). Rosen pointe le fait que le slogan quasi-unique des manifestants anti-Bachar est « Allah o akbar ! », cri de ralliement des musulmans mais aussi des islamistes radicaux, et que ce n’est pas de nature à rassurer les réfractaires, sunnites ou non, à une évolution à l’irakienne – ou à la saoudienne – de la société syrienne.
Interrogé par la présentatrice du journal sur l’issue de la crise, Nir Rosen parle d' »impasse » : les alaouites et les sunnites se défient les uns des autres, il y a une « haine islamiste » ; le régime parait « pouvoir survivre », quoiqu’il soit affaibli par les sanctions économiques internationales qui touchent la classe dirigeante (mais aussi, et surtout, les classes moins aisées, Ndlr). Rosen dit que beaucoup de sang a été versé, mais il reconnait que beaucoup de policiers et de soldats ont été tués, et confirme d’ailleurs dans son article l’estimation gouvernementale de 700 policiers et militaire tués en six mois. Il dit encore que chacun attend un événement important, intervention militaire internationale, défection d’une part significative des forces armées, et que si le régime va certainement « survivre » à moyen terme, on ne peut exclure qu’une guerre civile éclate tôt ou tard.
On peut, sur la base de cet entretien de quatre minutes, créditer Nir Rosen d’une certaine honnêteté – surtout par rapport aux standards de la chaîne qui l’emploie.
Dans le long article qui accompagne la vidéo de son entretien avec la présentatrice d’al-Jazeera, Rosen raconte par le menu les conditions de son contact avec un groupe de rebelles issus de l’armée, à Homs. Ce récit voit le journaliste emmené en pleine nuit dans un secteur désert où il est mis en présence d’un certain « lieutenant Tlass », arborant un uniforme de l’armée syrienne et se présentant comme le chef d’une « brigade » de combattants anti-gouvernementaux. Tlass s’avèrera être par la suite le « colonel » Ryad al-Assad qui annoncera par voie de vidéo la création de l' »Armée syrienne libre » (voir notre article « On a trouvé un remplaçant au colonel Harmouche« , mis en ligne le 19 septembre).
Les effectifs de ces groupes sont, si l’on en croit les interlocuteurs de Rosen, de l’ordre de plusieurs centaines, essentiellement déserteurs de l’armée, mais pas tous armés de l’aveu de leurs chefs. Ce qui ne les empêche pas de revendiquer plusieurs attaques contre les forces de l’ordre, et surtout les forces spéciales de sécurité, à fort recrutement alaouite.
Tlass et les autres interlocuteurs de Rosen se montrent discrets sur la coloration religieuse de leur « armée » mais le journaliste souligne que le grand problème de l’opposition radicale demeure son recrutement exclusivement sunnite, même s’il écrit par ailleurs que ces déserteurs ne sont pas, pour la plupart, des sectateurs de l’Islam radical. Rosen insiste sur le danger de guerre civile communautaire qui plane dans le ciel syrien.
Il pointe aussi le fait que le débat sur le recours à une intervention militaire étrangère sur le mode libyen agite tous les secteurs de l’opposition, même si officiellement ses différents chefs récusent cette idée. Rosen souligne d’ailleurs que la Syrie, par son maillage urbain et sa géographie physique, se prêterait bien moins que la Libye à des raids aériens otanesques.
On retire à la lecture de cet article le sentiment d’une opposition radicalisée et militarisée, mais sans doute un rien vantarde et objectivement très minoritaire et incapable, comme le souligne Rosen, d’ébranler vraiment le régime.
Reste, encore une fois, que cet article et ce reportage commandés par al-Jazeera tendent à « officialiser » l’existence, si longtemps niée ou minorée, des groupes activistes armés, qui s’efforcent de créer en Syrie une situation à l’irakienne, à défaut de susciter un vrai mouvement de fond politique et populaire contre le gouvernement de Bachar al-Assad..
Nous vous en donnons la traduction en français ci-dessous, qui commence par l’avertissement de l’éditeur.
L.D.
Nir Rosen : La Révolution sera armée (article mis en ligne le 23 septembre)
Avertissement de l’éditeur : L’envoyé spécial d’al Jazeera Nir Rosen a passé plusieurs semaines à parcourir d’un bout à l’autre la Syrie avec un accès à toutes les parties en présence. Il a visité Deraa, Damas, Homs, Hama, Lattaquié et Alep afin de prendre la mesure du soulèvement et du conflit interne croissant de la société syrienne. Dans ce premier article il rencontre des chefs de l’opposition armée à Homs. Les noms des individus cités ont été changés afin de protéger leur identité…
Homs. Le 31 août, j’ai rencontré une relation de confiance nommé Abu Omar (ce n’est pas son vrai nom). J’avais attendu cette rencontre avec impatience, car les gens impliqués (dans le mouvement) sont très difficile à joindre. Ils cherchent en permanence à échapper au régime.
Abu Omar m’a appelé la nuit précédant la rencontre pour me faire savoir ce qui allait se passer. Le lendemain matin je me suis réveillé assez excité. Pour ajouter à ma tension nerveuse, le réseau de téléphone portable de la ville était désactivé. Ne pouvant joindre Abu Omar, je décidai de me rendre au café voisin où nous nous étions vus la dernière fois, dans l’espoir qu’il m’y trouverait.
Dans le même temps, lui était assis dans la voiture à l’endroit où il m’avait pris en charge le fois précédente, là aussi en espérant me trouver. Deux heures après le moment convenu, il est arrivé dans le café. Il m’a demandé de quels appareils je disposais et m’a dit de retirer la batterie de mon téléphone portable.
On a roulé plein nord vers Rastan, une ville où l’opposition est très présente. La dernière fois que j’y avais été, plusieurs semaines auparavant, j’avais compté 50 blindés autour de la ville. A présent, alors que nous montions vers le nord, le spectacle était totalement différent, pas un seul blindé à l’horizon. Rastan se sentait libérée.
Abu Omar était un animateur majeur du mouvement qui agitait le pays depuis six mois, et il était impliqué dans l’opposition depuis 2007. Il déplorait que jusqu’à présent, la révolution n’avait réussi à faire perdre la vie à trois mille personnes.
« Après la Libye, beaucoup de gens ont dit que c’était une erreur de faire une révolution pacifique et que sion avait fait comme les Libyens, on serait libres à présent » m’a-t-il expliqué.
Au fur et à mesure que je séjournais en Syrie, je voyais clairement un thème se développer dans le discours de l’opposition : un appel à une riposte organisée et armée à la répression gouvernementale, appel qui émanait principalement de l’opposition intérieure. Les manifestants avaient espéré que le mois du ramadan allait être le grand tournant de leur révolution, mais quand il s’est achevé, beaucoup ont réalisé que le régime était trop puissant pour être renversé pacifiquement.
Auparavant, le 25 août, je rencontrai un important dirigeant de l’opposition dans l’important faubourg damascène de Harasta, un bastion anti-régime. Le pouvoir y avait réprimé durement les manifestations, bien que l’opposition armée ait été en mesure de tuer beaucoup de membres des forces de sécurité. »En définitive, on ne pourra pas être libres sans armes » m’a dit ce dirigeant. « C’est nécessaire. Mais cette lutte ne doit pas être menée par le peuple mais par l’armée ; nous avons besoin de défections dans ses rangs« .
Quelques jours plus tard, le 28 août, j’assistai à une manifestation anti-régime dans le quartier Bab Assiba de Homs. Là les participants réclamaient une zone d’exclusion aérienne, à l’instar de celle imposée au-dessus de la Libye. Beaucoup espéraient une intervention internationale.
A Rastan, Abu Omar m’a présenté Firas, un organisateur de manifestations nocturnes. Firas (ce n’est pas son vrai nom) m’a carrément demandé de combien de justifications l’OTAN avait-elle besoin avant d’intervenir. Il a (tout de même) dit que ce serait mieux si l’OTAN pouvait les aider sans toutes les destructions d’infrastructures occasionnées en Libye.
Anatomie de l’opposition
A côté de l’armée, le pays dispose de plusieurs service de sécurité et de renseignement chargés de maintenir l’ordre. Les opposants supposent à bon droit que les éventuelles défections viendront de l’armée essentiellement sunnite et non des différentes forces de sécurité, globalement dirigés par des alaouites, la secte musulmane dissidente à laquelle appartient Bachar al-Assad.
L’opposition répugne à l’admettre, mais elle est effectivement intégralement sunnite. La composition multi-ethnique de la Syrie complique la carte des allégeances dans le pays. Les chrétiens pour la plupart soutiennent le régime par peur des inconnues d’une Syrie post-Assad, tandis que les Druzes sont dans l’expectative, attendant de voir quel camp va s’imposer. Les Kurdes, eux, espèrent secrètement la chute du régime.
La séparation communautaire est telle que ceux qui soutiennent l’opposition ne savent presque rien de ceux qui soutiennent le régime, et vice versa. Tous regardent et croient des médias différents, ils assistent aux funérailles de « martyrs » différents (morts dans les rangs des forces de sécurité ou morts dans les rangs de l’opposition), ils croient les pires rumeurs les uns sur les autres et sont inexorablement séparés par un abîme infranchissable.
Dans la guerre des propagandes qui fait rage entre opposants et soutiens du régime, la nature et la composition de l’opposition ont constitué un point-clé. Les opposants au régime insistent sur le fait que leur mouvement est entièrement pacifique et que si des membres des forces de l’ordre ont été tués, c’est uniquement du fait d’autres policiers ou soldats, qui l’ont fait pour en accuser l’opposition. Les défenseurs du régime décrivent l’opposition comme un ramassis de terroristes salafistes, de traficants d’armes et de drogue, de mercenaires ou de criminels.
L’immense majorité de l’opposition est pacifique et désarmée. Pour certains c’est une question de principe ou de stratégie ; pour beaucoup d’autres c’est simplement parce les opposants n’ont pas accès à ces armes qui seraient si utiles contre les puissantes forces de sécurité syriennes. Il y a différents acteurs dans l’opposition armée. Ensemble, ils ont tué environ 700 membres des forces de sécurité syriennes dans différents combats et embuscades.
Les groupes les plus organisés – et professionnels – de l’opposition armée sont évidemment ceux issus des déserteurs de l’armée. Cependant il est important de souligner qu’ils n’ont pas déserté avec leurs armes et que ce ne sont pas des unités entières qui ont fait défection, mais le plus souvent des individus isolés. Dans maints endroits du pays, les jeunes s’arment eux-mêmes ou sont fournis en armes par des gens riches soucieux d’être protégés des attaques des forces de sécurité.
Il y a aussi des milices locales d’auto-défense et des civils armés dans différents villages et quartiers défavorisés. Quoique beaucoup soient socialement et religieusement conservateurs, ils ne semblent pas se considérer eux-mêmes comme des « moudjahedins » ou remplir les stéréotypes de l’extrémiste islamique. De fait, certains m’ont dit que l’Islam leur donne l’inspiration et la force mais qu’ils ne combattaient pas pour l’Islam, et leurs objectifs sont généralement séculiers.
Abu Omar est un chef important de l’opposition à Homs qui s’occupe de regrouper les militaires ayant fait défection. Ces déserteurs ne sont pas très religieux m’a dit Omar. « Ils boivent, ils ont des petites amies, ils sont pour la plupart jeunes. Ils pensent librement. Ils ne croient pas Dounia TV (une chaine de télé pro-régime). Ils voient qu’il n’y a pas de justice dans l’armée, qu’ils ne peuvent pas monter dans l’armée, et savent ce qui se passe dans la population, leurs familles. »
Retour à Rastan
On nous avait dit de rouler jusqu’à un certain coin, à un certain moment. Nous arrivons et voyons une voiture garée en face. A l’intérieur trois hommes avec le même regard sévère.
Je craignais qu’ils soient des partisans du régime et que nous soyions tombés dans un piège. Une autre voiture était garée dans le coin opposé au nôtre. Abu Omar est sorti, a marché jusqu’à la voiture et a parlé aux hommes à l’intérieur. Nous avons alors suivi une voiture de tête, tandis qu’une autre nous suivait.
Abu Omar m’a dit que d’autres voitures nous surveillaient. On a roulé vers les limites de la ville, à travers des vergers pour nous arrêter finalement près d’une maison en construction.
Un homme est sorti de la voiture de tête et s’est dirigé vers la nôtre. Il était grand et portait l’uniforme de premier lieutenant de l’armée syrienne avec un insigne de l’unité n°5 des forces spéciales, un pistolet à la ceinture et ses pantalons rentrés dans des bottes militaires noires. Il m’a fait signe de le suivre, ce que j’ai fait non sans hésiter, mais je n’avais guère le choix.
Il m’a emmené dans une cage d’escalier et m’a tendu un survêtement et une paire de chaussures de sport, et m’a dit de me changer. Je me suis retrouvé en sous-vêtements. Clairement nous étions tous les deux mal à l’aise.
Ils ne m’ont pas donné de chemise, et j’ai enfilé la veste de survêtement qui était deux tailles trop petite pour moi. Elle était aussi trop chaude pour un soir d’été. Les pantalons de survêtement ne valaient guère mieux. je me sentais nerveux, mal à l’aise et pour tout dire j’étais en sueur. Il m’a demandé d’ouvrir ma bouche, l’a inspectée de haut en bas et ensuite s’est intéressé à mes oreilles et a palpé mes cheveux.
On a laissé mes vêtements dans la voiture d’Abu Omar et on est monté dans la voiture de tête. A l’intérieur il y avait une Kalashnikov. Pour ajouter encore à mon inconfort, ils m’ont donné un masque de ski et m’ont dit de le mettre à l’envers pour qu’il couvre mes yeux. Néanmoins une fois mis sur mon visage je pouvais voir au travers. Il tenait chaud et était très inconfortable.
Je me sentais claustrophobique et pris au piège. Je pouvais entendre ma respiration plus fort que d’habitude et on s’est engagés sur une route de campagne.
En huit années de travail aux côtés de groupes armés dans des zones de conflit, on ne m’avait jamais imposé un masque. Abu Omar que c’était pour ma sécurité car ainsi les gens ne me reconnaîtraient pas. « Vous faites confiance à ces gens ? » ai-je murmuré à Abu Omar. « C’est trop tard maintenant » m’a-t-il répondu en riant.
Le conducteur communiquait avec d’autres types sur son walkie talkie, leur donnant ses informations et leur demandant ce qui se passait de leur côté. On a roulé plusieurs minutes et sommes arrivés à un autre verger.
J’ai enlevé le masque. On a marché derrière une maison, et on a fini par s’asseoir sur des chaises en plastique qui s’enfonçaient dans le sol meuble, à l’ombre d’arbres fruitiers. Quelqu’un nous a apporté du café et de l’eau, et me mains tremblaient quand j’ai bu. Soudain le silence a été brisé par deux coups de feu. Immédiatement, je me suis vu victime d’une embuscade des forces de sécurité. L’homme s’est penché sur sa radio pour se renseigner sur les coups de feu.
« Nous sommes des officiers libres qui refusent l’oppression du peuple et nous protégeons les innocents » m’a dit le premier lieutenant Muhamad Abdelaziz Tlass de l’unité n°5 des forces spéciales. J’étais avec un chef de la brigade Khalib bin al Walid du bataillon des Officiers libres. L’autre unité de déserteurs à Homs était baptisée la brigade « de la victoire de Saladdin« .
Homs était le centre de l’opposition armée en Syrie. Et Rastan était le centre de l’opposition armée de Homs. Il y avait aussi des déserteurs qui opéraient à Jabal Azzawiya dans le nord et à Deraa dans le sud. La plupart avaient fait défection, dans différentes unités, le 30 mai.
Tlass estimait le nombre de déserteurs dans la région de Homs à 500. Pour autant beaucoup d’entre eux n’avaient pas de fusils et disposaient seulement de quelques RPG (lance-roquettes). La plupart étaient originaires de Homs, m’a-t-il dit. Ils venaient essentiellement de l’armée car le régime contrôle étroitement les unités « de sécurité ».
« A partir de l’an 2000, ils ont recruté des alaouites dans les services de sécurité » dit-il. « Le régime est alaouite et ce sont les services de sécurité qui sont responsables des tueries. Le gouvernement a persuadé les alaouites qu’il s’agit d’une question de survie pour eux mais ce n’est pas vrai. »
La résistance riposte
Tlass prétend que leur première opération avait eu lieu le 20 juin, quand ils ont protégé une manifestation. La sécurité militaire avait ordonné à un véhicule blindé transport de troupes de l’armée de faire feu sur les manifestants. Quatre enfants avaient été tués et Tlass affirme que les unités de la sécurité avaient tué un général qui avait refusé d’exécuter l’ordre. Mais il est plus vraisemblable que ce sont les déserteurs qui ont tué ce général.
« Nos gens ont essayé de protéger la manifestation » répète-t-il. « Nous avons empêché les forces de sécurité de tuer d’avantage et nous les avons combattues. » Tlass prétend que six membres de ces forces ont été tués. Abu Omar ajoute : « Cela nous a fait quelque chose de les tuer. Ils ne savent pas pourquoi ils combattent. »
A Homs, la résistance était dirigée par un major de l’armée mais le plus haut gradé ayant fait défection est, me dit-on, un colonel. La plupart des déserteurs étaient des jeunes gens parce qu’ils sont plus libre de leurs pensées. Les officiers plus âgés ont la mémoire historique de la dure répression du soulèvement armé de Hama en 1982.
« L’armée n’est pas fidèle au gouvernement, me dit Tlass, mais celui-ci contrôle les médias de sorte qu’ils (les soldats) ne connaissent pas la situation réelle sur le terrain. Un de mes soldats qui regardait une grosse manifestation sur al-Jazeera m’a demandé : « Monsieur, est-il possible que ce soit en Syrie, et qu’ils demandent vraiment la chute du régime » ? »
Il m’a dit encore que les portables personnels des soldats ont été confisqués et que même les officiers se sont vu interdire l’accès aux chaînes télévisées satellitaires, et donc ne pouvaient regarder que la télévision d’Etat. Les rapports quotidiens fournis à l’armée par le gouvernement étaient rédigés par les services de sécurité, et tendaient à motiver les soldats pour tuer des civils et les convaincre que ces civils étaient des terroristes, des provocateurs, des traitres, des agents étrangers et des extrémistes salafistes.
Selon Tlass, le ministère de la Défense a été phagocyté par les alaouites en 2004 et est tombé sous leur contrôle, avec tous les postes importants attribués à la secte minoritaire. Il m’a expliqué que c’était d’ailleurs la raison pour laquelle l’armée demeurait un ferme soutien du régime. Mais bien que les officiers contrôlent l’armée, « l’armée est avec le peuple. »
La question du renforcement
L’officier en tenue civile m’a dit qu’ils n’avaient pas les moyens de lancer de grandes opérations.
« Notre révolution est encore pacifique et nous n’avons pas d’armes, mais il est temps d’armer la révolution, surtout après la Libye. Six mois sans résultats, et le nombre des morts… » Il estime le nombre de ceux-ci à 5 000, soit le double du chiffre officiel.
Tous espèrent une zone d’exclusion aérienne (au-dessus de la Syrie) parce qu’ils pensent que cela encouragerait des unités entières à déserter avec leurs véhicules sans craindre d’être attaqués par les avions de combat et hélicoptères du régime.
C’est une logique biaisée car la communauté internationale n’a guère de motifs pour une zone d’exclusion aérienne alors que le régime syrien n’a pas encore utilisé ses avions pour attaquer les populations et qu’il n’y a pas de crainte d’un massacre imminent comme on a prétendu qu’il pourrait avoir lieu en Libye.
De plus, les rebelles libyens ont libéré Benghazi du régime kadhafiste et ont utilisé la ville comme base pour lancer leurs opérations politiques et militaires avec l’appui de l’étranger. Benghazi est à plus de 1 000 km de Tripoli et le terrain désertique a facilité la destruction par les forces de l’OTAN des véhicules du régime utilisant les routes. Mais en Syrie, il n’y a pas d’équivalent de Benghazi.
En fait il n’existe aucune région éloignée qui puisse être séparée du reste du pays. Deraa, sur la frontière sud, est à 45 minutes par la route de Damas. Idleb, à la frontière nord, est à 45 minutes d’Alep, la plaque tournante du commerce syrien. Les villes syriennes sont trop proches les unes des autres, et le relief est plus accidenté et boisé qu’en Libye. Il n’existe aucune force indigène, pour l’heure, qui puisse prendre le contrôle d’une ville. Les combattants de l’opposition armée n’ont même pas réussi à tenir « Hama-la-rebelle ». Ils n’ont pas été capables non plus de défendre des « bidonvilles » comme Ramel à Lattaquié et Bab Abissa à Homs, alors même que le contexte urbain favorisait les rebelles.
Les hommes que je rencontrai affirmaient opérer dans toute la Syrie et c’est un fait que 700 membres des forces de l’ordre syriennes ont été tués depuis le début du soulèvement, quoique la plupart aient été victimes d’affrontements avec des habitants inorganisés, mais armés, de villages ou de quartiers défavorisés. Récemment, ils ont tendu une embuscade sur la route Hama-Homs et tué le commandant alaouite d’un bataillon. « Il avait donné l’ordre de tuer beaucoup de civils » me dit Tlass. Je lui ai fait remarquer que l’opposition devait disposer d’un bon service de renseignement. « Nous avons beaucoup d’yeux » a dit l’officier en vêtements civils.
Au milieu de la conversation, ce dernier a reçu un appel sur sa radio : « On doit y aller » a-t-il dit en se levant.
Chacun a regagné rapidement son véhicule et on est reparti. J’ai commencé à paniquer, dans la crainte que nous allions être attaqués et une fois encore je me suis vu mitraillé par une pluie de projectiles. Heureusement pour nous, ça n’a pas été le cas et je suis revenu au même escalier où j’avais changé de vêtements. Le deux voitures nous ont guidé un moment avant de faire demi-tour.
Deux jours plus tard j’étais en train de regarder al-Jazeera à Damas quand j’ai vu le même lieutenant Tlass, avec plusieurs soldats debouts derrière lui, en train d’annoncer sa désertion et son ralliement à la brigade Khalid bin al Walid.
Post-scriptum
Dans les rangs de la direction civile de l’opposition, il y a un débat sur la voie à prendre. Une répétition du scénario libyen et de l’intervention militaire internationale est improbable. Les manifestations essentiellement pacifiques ont échoué à ébranler les fondations du régime. Mais une rébellion ouvertement armée servirait le discours du régime et pourrait en outre conduire à une répression plus dure encore.
Jusqu’à présent la réponse du régime a été, en réalité, relativement limitée par rapport à la violence qu’il pourrait déchaîner.
« Nous n’avons pas encore décidé de déclarer cette révolution une révolution armée » m’a dit Abu Omar. L’opposition civile de Syrie, ajoute-t-il, a débattu pour savoir s’il était approprié de décréter une révolution armée, expliquant du coup pourquoi les militants armés n’avaient pas encore diffusé de vidéos de leurs opérations, bien que dans les rues de Homs tout le monde était au courant.
« Ils disent qu’ils ont quitté l’armée pour défendre les civils, mais nombre de leurs opérations consiste à attaquer des postes de contrôle » dit Omar qui ajoute : « Ils disent « nous attaquons ceux qui nous attaquent, c’est notre façon de défendre les civils.« »
Nir Rosen pour al-Jazeera
ci-dessous le lien pour l’entretien de Rosen au journal anglophone d’al-Jazeera :
http://english.aljazeera.net/indepth/features/2011/09/2011923115735281764.html
« Tout vient à point à qui sait attendre »
qu’est-ce que cela change dans le fond ? En Lybie ça a commencé comme ça et la rébellion armée a eu l’onction et la bénédiction des occidentaux. C’est simplement un changement de tactique de la part de Aljazira. Après tout l’argent qu’ils ont dépensé dans le dessein de faire tomber le régime, ils vont renoncer tout à coup et faire amende honorable ?
Voici un extrait tiré du http://www.voltairenet.org, l’analyse du Chercheur au Centre d’Etudes Stratégiques Arabes et Internationales de Beyrouth Pierre Khalaf sur la situation de la Syrie :
La tendance en Syrie
« Des oppositions » sous perfusion atlantiste
Les divisions au sein « des oppositions » syriennes ont atteint un degré tellement dramatique que les opposants ont senti le besoin impératif de donner à la journée de mobilisation du 23 septembre le nom du « vendredi de l’unité ». Ces opposants reconnaissent que ces divisions sont provoquées par des luttes de pouvoir et par les ingérences des divers États qui les téléguident et qui ont chacun créé son « comité », « conseil » ou « rassemblement ». Ces structures naissent à un tel rythme que les Syriens ont le tournis et n’arrivent plus à adapter leurs « compteurs de comités ».
La semaine dernière, les scandales liés à l’opposition ont atteint un sommet lorsque Haïtham el-Maleh a prétendu, ouvertement sur les écrans de télévision, qu’il était l’opposant le plus en vue en Syrie. Alors que tout le monde sait qu’il est à l’origine du « Conseil » créé à Istanbul sous le parrainage des services de renseignement turcs et des Frères musulmans, il a dénigré à partir du Caire ce même conseil. Il a assuré que l’opposition syrienne souffre d’une lutte de pouvoir, tandis qu’un autre opposant, Burhane Ghalioune, a parlé de disputes autour de « la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».
Ce même Haïtham el-Maleh a poussé le ridicule à son comble en appelant sur al-Jazeera à une intervention militaire étrangère pour renverser le régime syrien, avant de rejeter sur al-Arabiya toute attaque extérieure, à cause du tollé provoqué par ses précédents propos. Décidément, c’est un bien triste modèle de cohérence, de sérieux, de crédibilité et de patriotisme que proposent au peuple syrien les opposants.
Scandales également du côté des chaines satellitaires arabes qui pratiquent ouvertement la propagande et la désinformation. Celles-ci continuent de parler de « grandes manifestations », alors que l’Agence France presse a interviewé des opposants sur les raisons de la baisse de la mobilisation. Le 23 septembre, pas plus de 4 000 personnes ont manifesté dans toute la Syrie. Al-Jazeera a ainsi diffusé des images attribuées à des manifestations anti-régime en Syrie, alors que les manifestants portaient des pancartes dénonçant la famine en Somalie. Pressé de montrer des images de manifestants introuvables, le réalisateur a puisé au hasard dans ses archives, ne faisant pas attention que les banderoles permettraient de révéler sa mauvaise plaisanterie.
Toujours sur al-Jazeera, la présentatrice a eu en direct un accrochage avec un « témoin oculaire » qui prétendait parler de la région de Homs. N’arrivant pas à lui arracher ce qu’elle souhaitait sur les « manifestations monstres » et sur « la répression sanglante », elle a haussé le ton contre lui et a interrompu la conversation téléphonique. Un vrai scandale à inscrire dans les annales du « journalisme professionnel ». Autre scandale, les confusions géographiques qui montrent à quel point les chaines de télévisions manquent de crédibilité. Des localités situées dans un gouvernorat sont présentées comme faisant partie d’une autre région ; des habitants apprennent par les médias que des manifestations géantes se déroulent dans leur village, alors qu’ils n’ont rien vu etc…
Alors que la mobilisation a baissé, les actes terroristes contre la police, les véhicules et les postes militaires se poursuivent, avec les encouragements des puissances occidentales et de la Turquie. Des armes, de l’argent, du matériel de communication électronique, sont introduits en Syrie illégalement en provenance des pays voisins. Ankara s’est joint aux pays ayant imposé des sanctions contre la Syrie, et a commencé par des actes de piratage contre des navires se dirigeant vers ce pays. Pendant ce temps, les très démocratiques pétromonarchies du Golfe poursuivent leurs pressions politiques et diplomatiques et invitent à un renforcement des sanctions internationales et à un isolement de la Syrie.
Il semble que le plan de déstabilisation de la Syrie, orchestré par les États-Unis et exécuté par la Turquie et les pétromonarchies, va se poursuivre pendant des mois. Mais en parallèle, le pays va continuer à défendre son unité et sa stabilité et à appliquer les réformes politiques mises sur les rails par le président Bachar al-Assad.
Merci cher ami pour le lien.
C’est un article très important.
La Syrie, peuple et dirigeants, a bien joué la partie jusqu’à présent, au point où la brume et le flou qui ont prévalu, commencent à s’éclaircir. Reste à faire face à cette nouvelle « guerre d’usure ». Et la volonté divine qui a protégé la Syrie jusqu’à présent, est capable de lui apporter la victoire finale, pourvu que les enfants syriens, gardent la FOI et se serrent davantage les coudes !
Il y’a une phrase qui résume la situation :
« Un pouvoir solide face à une opposition divisée ».
Mais de rien cher mohammed,
oui tu as raison pour la phrase qui résume la situation et Incha’Allah la Syrie va sortir avec une éclatante victoire face aux mensonge aux manipulation et même à la guerre si il y en a une,
Mohammed, aurais tu le temps de traduire le programme d’hier sur Aljazeera « l’opinion opposée », avec Taleb Brahim, mais je n’ai pas encore trouvé la vidéo complète sur internet, Taleb Brahim a bien défendu l’armée syrienne, ce serait intéressent d’avoir la discussion complète en plus le monsieur en face ne faisait que répéter la propagande anti bachar et sans preuve à part ce que l’OSDH de R.A.Rahmane lui a fourni
merci et bonne journée
D’accord Akyliss.
C’est que les adversaires, pour ne pas dire « ennemis » de la syrie sont vraiment à cours d’arguments. Le seul langage qu’ils ont c’est de la pure propagande.
Cela a été la même pour le « commentaire des informations »: « au-delà de l’information ».
Cela, a d’ailleurs attiré mon attention la qualité des prestations, biens argumentées parce que c’est la réalité, des invités qui ont défendu la Syrie. On serait presque tenté de croire que Al Jazeera est en passe de se racheter et revenir à informer au lieu de provoquer et chercher à faire la peau à la Syrie.
Mais je ne vais pas jusque là, en gros, Al Jazeera garde sa ligne, et loin s’en faut pour lui attester de la crédibilité. Elle a fait de gros dégâts en Syrie.
Tout changement d’attitude d’aljazeera dépend du vrai maître de cette chaine : le cheik hamad ben khalifa el thani, si il est toujours contre la Syrie ce n’est pas demain la veille que les propos d’aljazeera vont changer , de plus c’est une tactique que de parler à moitié en bien de la Syrie pour essayer de se refaire une virginité auprès des auditeurs de aljazeera , toujours se méfier de ce genre de tactique !
Akyliss,
Je n’ai pas encore mis la main sur la vidéo complète, qui je crois, ne le sera qu’après la rediffusion, sur le site d’Al Jazeera. Mais ci-dessous, notre ami cécilia, a posté deux liens de deux extraits de cette émission d’Al Ittijah Al Mouakiss, avec Taleb Ibrahimi.
Après visualisation de ces extraits sur youtube, et de l’émission du 20.09.2011,je suis convaincu qu’Al Jazeera continue à exécuter son programme de déstabilisation de la Syrie, et qu’en invitant des syriens à ces émissions pour donner une version autre, elle ne fait qu’essayer d’assaisonner sa guerre médiatique et psychologique, et donner l’impression qu’elle fait de l’information et qu’elle donne « l’avis et l’avis contraire ».
Et franchement, je ne comprend pas les volte-faces de Faycal Al Kacem : quitter, critiquer, revenir !!!
« les opposants ont senti le besoin impératif de donner à la journée de mobilisation du 23 septembre le nom du « vendredi de l’unité » »
Attention à ne pas confondre opposants et manifestants. Ces derniers sont issus de la populace et représentent le courant salafiste et sont financés par les canaux des FM. Les opposants ne manifestent plus. Sinon étant donné que, comme le montrent les vidéos récentes depuis fin aout; les forces de l’ordre ne tirent pas sur les manifestants mais semblent laisser faire, on peut se demander pourquoi il n’y a pas plus de manifestants dans les grandes villes et en particulier dans les villes principales des provinces comme Tartous, Lattakieh, Souieida, Kamishli. Pourquoi les tribus qui peuvent mobiliser des dizaines voire des centaines de manifestants n’ont pas suivi ? En fait, il n’y a pas de manifestations populaires massives mais on voit de petites manifestations d’au plus quelques centaines de personnes dans des endroits bien localisés et connus depuis longtemps pour être soit des fiefs intégristes soit des sanctuaires de trafiquants et hors-la-loi (ou les deux à la fois).
correction : des dizaines voir des centaines de milliers de manifestants
voire
Sowhat, le nom du vendredi de l’unité est donné comme d’habitude sur le site Facebook de la revolution syrienne 2011 ! donc cette page est contrôlé par les occidentaux (qui ont eu 80 000 adhérents en une journée chose impossible sans l’aide d’un logiciel qui permet d’enregistrer autant d’entrée virtuelle en 1 journée) donc comme ils sentent que les vrais manifestants pacifiques sont de moins en moins nombreux (4000 manifestants le vendredi 23 septembre selon le chercheur Pierre Khalaf) les occidentaux essaient de faire croire que l’opposition est uni !
Vous n’avez pas remarqué que presque toutes les vidéos sont filmées de l’arrière, avec un petit carton qui indique le lieu et la date ?
C’est que l’on peut se mélanger à un groupe sortant d’une mosquée, un marché, et partout où la foule va vers une direction donnée, cela peut être un mariage …, filmer de cette sorte et faire passer pour un manifestation !
Ridicule.
vous ne connaissez rien à la culture syrienne.
N’écrivez pas inutilement.
Enfin si, après tout, le ridicule ne tue pas.
Vous connaissez quoi à la culture syrienne pour votre part?
Mohammed, de toute façon quoi qu’il en soit il faut pas se baser sur les vidéos, qu’elle soit vrai ou pas elle seront toujours filmé de façon à faire croire qu’il y a beaucoup de manifestants selon le plan qu’on prend !
en tout cas ce qui est vrai concernant les informations et capture d’image de vidéo fournit par les médias français c’est que ça ne correspond jamais à la réalité, il y a deux médias français sur internet qui ont mis la même capture d’écran en indiquant chacun une ville différente pour la même image ! et le pire c’est que cette capture d’écran c’était une manifestation pro bachar, en zoomant dessus j’ai trouvé 4 à 5 portraits du président syriens dans la foule ! dés que je retrouve l’image je la met en commentaire ici.
finalment al jazira qui participe depuis le debut pour mettre le feu en syrie l avous, nous la grand majoriter des syrien on le sait depuis deja long temp le gros bufon de qatar au services ( esclave )des american neo fashist veulle la tete de le seul paye arab independant ,et libre depuis l arriver de president haffez al assad ,l ouest avec ces esclave habier en prince arab on tout essayer, grace au peuple civiliser de la syrie et grace au dieu la syrie a toujour reussit a tenire tete a tout leur plans et ce dernier tentative par tout ces cons va tomber dans l eau, on es pas des dieux et on beaucoup a faire pour que la syrie devient une vrais democracy et plus de justice mais a notre facon et pas celle des rois de petrole et rois de guere des millier d anner de lumier syrienne de toute le sect et croiynce vivront pour des millier d anner en harmonie et en amoure on tiendra la tete a tout pour nottre liberter et fierter pour notre syrie la grand syrie point .vive la syrie et vive bashar al assad .
pls a corriger que ce colonele traitre assaad na rien a voire avec la famille du president ,en arab lecriture et diffrent , merci
Merci pour l’article,
Dorénavant c’est l' »officialisation et la légitimation » de l’insurrection armée et de la désobéissance civile. On n’est pas encore sorti de l’auberge de la propagande pour nous rapprocher de la recherche de la vérité. On reste encore en plein dans la désinformation qui va prendre une autre forme.
Défense légitime contre un pouvoir illégitime ???!!!
c’est ça Mohamed. Simple changement de tactique de la part de Aljazira.
Pourriez vous m’expliquer cette « tactique », très cher Sowhat?
la tactique c’est de faire croire en diffusant un peu de vérité sur que aljazeera va changer son avis sur la Syrie histoire de récupérer un peu de ses auditeurs et spectateurs perdus mais sans toutefois se démarquer de la ligne directrice donné par le vrai maître d’aljazeera hamad ben khalifa elthani qui est aux ordres de qui vous savez (united states of américa pour ne pas les citer)
Merci Louis, pour la traduction de l’article!
Ça nous change des petits reportages d’Alain Soral et les autres où rien ne se passe!
Enfin un journaliste reporter professionnel au coeur des évènements!
Incroyable, le reporter assiste même à une manifestation anti gouvernement!
Vous voyez bien qu’Aljazeera n’est pas aussi propagandiste que vous ne le prétendez…
Si je comprends bien,
La révolution est à majorité pacifique (la plupart par principe, les autres par manque de moyens)
L’opposition intérieure compte sur les dissidences dans les plus hauts rangs, pour mener à bien une lutte armée et organisée, pour protéger la population de la répression et pour par la suite, nous libérer de ce régime opresseur.
Les dissidents ont des actions limitées, mais certains mènent quand même des opérations d’attaque contre des postes de polices, et ont même tué 700 militaires et forces de l’ordre (je me demande si ce n’est que eux, n’oublions pas que des centaines de militaires, voire plus, sont dans les prisons)
Des civils se sont armés pour défendre leur famille et les habitants contre les attaques des sbires et les arrestations et enlèvements (oui on n’est pas des chiens)
oh comble de malheur, ces militaires dissidents et hommes qui porteraient des armes ne sont pas des extremistes salafisto sionnistes moudjahidines!
le gouvernement manipule les militaires en leur faisant croire que ce sont des groupes extrémistes armés, traîtres et collabo, confisque leur portable et les empêche de regarder une autre chaîne que Addounya… (« ah bon il existe des manifestations qui demande la chute du pouvoir? »)
Les hauts postes de sécurité sont tenus par des Allaouites, et le gouvernement leur fait croire que mater la révolution est une question de survie, pour leur communauté.
Sinon :
« Il déplorait que jusqu’à présent, la révolution n’avait réussi à faire perdre la vie à trois mille personnes »
« He lamented that to date, the revolution had only succeeded in costing the lives of three thousand people »
Je ne comprends pas le sens de cette phrase…
Cela signifie qu’il déplore le fait que politiquement la révolution n’ait rien produit (de la part du régime certainement) si ce n’est la mort de 3000 personnes.
Sinon voici une vidéo dramatique : http://www.youtube.com/watch?v=lwogpKxh3hQ
Une famille tente de s’interposer pour qu’un enfant ne soit pas arrêté, sans succès. L’enfant n’a rien d’un « radical », et semble avoir autour de 15 ans. Après ce qui est arrivé à la jeune Husseini, je ne me fais guère d’illusion sur le sort de cet enfant…
Etudiant,
merci pour l’explication.
Je suis horrifiée, désemparée, écoeurée des méthodes barbares du gouvernement.
Les gens qui osent encore soutenir ce gouvernement illégitime et tortionnaire sont complices.
Je me rends compte de jour en jour que ces sanguinaires sont pires que les militaires Israéliens.
Là, ils s’en prennent à leur compatriotes, aux hommes, aux femmes aux enfants de leur pays.
Horreur.
Ils doivent être condamnés.
Bachar et toute sa clique de criminels doivent être jugés.
Ça ne peut plus durer.
Leur temps viendra.
attendez je vais versez uen petite larmes
En tout cas si la bêtise et l’ignorance était un crime vous seriez dejà en prison
C’est bien,
toujours aussi haineux « Stephane ».
Je sens que vous êtes du genre dégonflé.
Vous vous sentez « tout puissant » derrière votre écran et surement dans votre voiture, mais degonflé quand il s’agit de parler en face.
Je vois tout a fait le genre de personnage que vous êtes.
non non pas haineux ma chère, je ne m’en prends pas à une jeune fille libre voyons, et syrienne en plus, juste un peu d’esprit pour vous replacer le degré de niaiseries de vos commentaires.
Par contre vous tombez bel et bien dans la diffamation et l’invective.
Je ne me sens pas surpuissant derrière mon écran je vous rassure mais votre allégations reflètent sûrement votre paranoïa et votre peur de la vie.
Vous dites parler en face mais jusqu’à preuve du contraire nous ne nous connaissons pas pour que j’ai le plaisir de débattre de vive voix avec vous.
Serait-ce une invitation?
Je suis ouvert à toutes propositions. 😉
Al-Jazeera, UN CHANGEMENT ?
Hier soir sur la chaine, l’invité de « akas al-tayyar » était notre Taleb Ibrahim qui a pu enfin parlé des chiffres et des réalités, documents en main, de ce que se passe en Syrie!
« Il est jamais trop tard » dit le dictoooooooooon.
Je vous laisse le lien:
http://www.youtube.com/watch?v=jBLZOsmh1fo&NR=1
http://www.youtube.com/watch?v=xFjoxU3HrFs&NR=1
Deuxième partie de l’entretien de Taleb Ibrahim sur al-Jazeera
Merci,
Pour les extraits de vidéos. La vidéo complète n’est pas encore disponible sur le site d’Al Jazeera. Je crois quelle ne sera disponible qu’après la rediffusion.
De toute façon, même avec l’invitation de personnalités syriennes, qui donnent une version autre que la propagande ennemie, AL jazeera reste égale à elle-même : elle désinforme, véhicule des mensonges, attise la haine et les rancoeurs, et incite au meurtre et à la criminalité la plus odieuse.
Manifestation de soutien à la Syrie , à son peuple, et à son président.
Dimanche le 02/10/2011
A 15h00
Place de Trocadéro / Paris
Venez nombreux et invitez vos amis!
OUiu nous y serons, mais bon je trouve qu’il y a plus visible que le trocadéro et surtout derrière les marche, personne ne nous voit de la rue, mais bon
Stephane vous y seraez?
Venez avec une branche d’olivier, je viendrai vous dire bonjour!
Y serez vous? ce sera dur de trouver une branche d’olivier à Paris mais j’aviserai
a syrienne libre!!!!!petit ta liberter elle es ou exactement je doute que tu soi syrienne tu es perdue mais ce n ai pas grave des mouton ou des lous habier en mouton ,nous la majoriter on defendra la syrie et tout le monde arabe de toute les sect et relogion et croiyance et on defendra le bien aimer president bashar .
Je n’ai rien compris à votre phrase, mais avec cette mauvaise maîtrise du francais, je peux croire que vous êtes syrien immigré.
Je n’ai pas à vous prouvez ma « syrianité ».
Je suis syrienne,
Libre de surcroît, car je doute qu’on puisse s’exprimer comme bon lui semble en Syrie, ne me dites pas le contraire…
C’est pas gentil de se moquer de son français, et surtout d’insinuer que d’écrire parfaitement le français est un signe de supériorité.
Si vous parliez et écriviez l’arabe aussi bien que son français ce serait déjà uen belle réussite.
Quant à la liberté, n’oubliez pas que c’est une notion très subjective…
je suis de tout cœur avec le peuple syrien et sons président bachar el assad qu’Allah le protège ,et que la malédiction soit sur ceux qui tue et massacre des innocent au nom de la sois distante démocratie qui n’est rien d’autre qu’un leurre pour tromper le monde et justifier les massacre commis par des sois disant résistant et qui ne sont rien d’autre que des terroriste et traitre armée et financer par les monarchie maudite du golf et les sioniste corrupteur du monde qu’ils faut absolument combattre et détruire ,quart se qui se passe en Syrie se n’est rien d’autre que la résistance musulman et arabe face a l’hégémonie occidental et c’est larbin et caniche du golf, boycotter l’occident et c’est médiat et vous commencerez a être un peu plus libre.