• Décryptage
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  "Nous n'avons eu aucune restriction, aucune ligne à suivre, nous avons été libres de poser toutes les questions que nous voulions". C'est ainsi que la journaliste-vedette de la major américaine ABC News Barbara Walters a posé le décor de son interview de Bachar al-Assad, lors d'une présentation de celle-ci sur le plateau du journal de la chaîne. La très chevronnée (82 ans) journaliste américaine a défini le président syrien comme un "dictateur par accident", rappelant les circonstances très particulières qui [...]



Barbara Walters d’ABC News, parle des conditions de son interview avec Bachar

Par Louis Denghien,



 

« Nous n’avons eu aucune restriction, aucune ligne à suivre, nous avons été libres de poser toutes les questions que nous voulions« . C’est ainsi que la journaliste-vedette de la major américaine ABC News Barbara Walters a posé le décor de son interview de Bachar al-Assad, lors d’une présentation de celle-ci sur le plateau du journal de la chaîne. La très chevronnée (82 ans) journaliste américaine a défini le président syrien comme un « dictateur par accident« , rappelant les circonstances très particulières qui l’ont amené à succéder à son père. Barbara Walters passe ensuite le début de son entretien. Qui ne fait pas dans la langue de bois : « Il n’y a pas si longtemps, dit la journaliste à Bachar, vous étiez généralement perçu comme un dirigeant nouveau, pragmatique, un docteur dont l’épouse faisait la une des magazines. A présent, une grande partie du monde vous voit comme un dictateur, un tyran ».

Bachar plaide « non coupable »

Le président syrien ne cille pas, hoche même la tête et répond dans un bon anglais :  » Ce qui compte c’est la façon dont les gens vous voient, pas comment vous vous voyez vous même ; moi je ne me regarde pas« . Barbara Walters enchaîne avec la dureté de la répression, qui frappe, dit-elle, des enfants, parle d’images affreuses qu’elle a vues, et demande à Bachar le pourquoi une répression si brutale. Bachar lui demande alors de quoi elle veut parler précisément. La journaliste lui donne l’exemple d’Hamza, un garçon de 13 ans tué par une balle perdue dans une manifestation et dont le corps a été restitué à ses parents un mois plus tard, avec, dit Barabara Walters reprenant la thèse des opposants qui ont fait de Hamza le martyr officiel de la « révolution » syrienne, des traces de torture sur le corps ; elle cite ensuite le cas d’un « célèbre dessinateur » satirique syrien roué de coups, puis celui d’un « célèbre chanteur » populaire retrouvé égorgé. Elle demande ensuite au président syrien s’il était au courant, s’il avait vu les photos de ces victimes – qui défilent pendant l’interview.

Bachar al-Assad dit qu’il est au courant, qu’il a même reçu le père de Hamza, lequel lui a dit que son fils n’avait pas subi de tortures. Barbara Walters revient alors sur le dessinateur, qu’on voit sur son lit d’hôpital, le visage tuméfié. Bachar répond que la plupart des personnes tuées en Syrie sont des soutiens du régime. Soit, la journaliste revient au chanteur égorgé ; là, Bachar avoue son ignorance et des circonstances de sa mort, ni même de l’existence de ce « fameux » chanteur.

Barbara Walters aborde ensuite la question de la répression, insistant sur le fait qu’elle s’est abattue sur des manifestations où femmes et enfants étaient en nombre : « Ne pensez vous pas que vos forces ont réagi trop brutalement ? » demande-t-elle. « Ce ne sont pas mes forces, répond Bachar, ce sont celles du gouvernement, je ne les conduis pas, je suis président« . « Mais c’est vous qui donnez les ordres » l’interrompt Miss Walters. « Non, non, non, il n’y a jamais eu le moindre ordre de tuer qui que ce soit ou d’être brutal » répond le président syrien.

Barbara Walters parle d’enfants arrêtés dans leur maison familiale, dit qu’elle a vu des images. Bachar lui répond que « pour être franc » il ne la croit pas, il n’a pas vu ces images. Walters lui parle de reportages qu’elle a vus. « Avez vous procédé à des vérifications de ces images ?  » lui demande son interlocuteur qui parler « d’allégations fausses, de déformations de la réalité« .

Avec toujours la même mine grave, la journaliste d’ABC aborde ensuite le rapport de la Commission des droits de l’homme de l’ONU accusant le régime syrien de « crimes contre l’humanité« , tels que torture, viols, et « d’autres forme de violence sexuelle » perpétrées contre des manifestants et même des enfants « Que dites-vous de cela ? reconnaissez-vous ces faits ? » demande avec un début de véhémence Barbara Walters. Bachar répond qu’il  attend que l’ONU lui adresse des preuves concrètes, des documents, et « l’on verra si c’est vrai ou non » « Il y a beaucoup d’allégations mensongères » ajoute-t-il. S’en suit un dialogue « nerveux » :

-BW : Les Nations-Unies ne vous ont donc pas adressé leur rapport ?

-B : Rien du tout ! Aussi longtemps que nous n’avons pas vu les documents, les preuves, on ne peut pas dire « oui c’est vrai » Et Bachar enchaîne : « Qui dit que les nations-Unies sont une institution crédible ? »  »

-BW : Vous ne pensez pas que l’ONU est crédible ?

-B : Non !

– BW :  Pourtant vous avez un ambassadeur à l’ONU ?

-B : Oui. On joue le jeu, mais on n’y croit pas ! (et là Bachar rit).

Barbara Walters cite alors le président : « Vous avez dit souvent que vous ne vous voyiez faire ce boulot toute la vie. Avec les troubles affectant votre pays, ne pensez vous pas qu’il serait peut-être préférable que vous ne restiez pas au pouvoir ? » « Je n’ai aucun problème  » répond Bachar. « Pour moi l’essentiel, c’est le soutien populaire. Si un jour je sens qu’il faiblit, je partirai. C’est clair ! »

L’antepénultienne question de Barbara Walters est intéressante. Elle demande au président syrien quelle est, à son avis, la plus grande erreur de jugement que son pays ait faite à propos de la situation en Syrie. La réponse de Bachar est la suivante : « Nous ne tuons pas notre peuple ! Aucun pays dans le monde ne tue son peuple à moins qu’il ne soit dirigé par un fou. Je suis devenu président parce que j’avais le soutien du peuple. Il est impossible que quiconque dans ce pays  donne des ordres pour tirer sur les gens ! »

Encore une question, assez directe, de Barbara Walters : « Vous sentez-vous coupable ?« . Là, Bachar al-Assad rit, et répond : « J’ai fait de mon mieux pour protéger mon peuple. On ne se sent pas coupable quand on protège son peuple ! »

Un minimum d’objectivité

Retour sur le plateau d’ABC News, avec Barbara Walters et le présentateur de l’émission. Qui s’étonne du contraste qu’il croit observer entre le calme de Bachar et le drame que connait le pays. Barbara Walters dit qu’elle a pu se rendre partout où elle voulait dans Damas, sans être escortée de sbires du régime, et qu’elle a interrogé commerçants et badauds – et on la voit effectivement arpenter les rue de Damas, parler à des consommateurs attablés à une terrasse de café. Elle dit que les boutiques et les marchés sont achalandés, que tout le monde vaque tranquillement à ses occupations dans la capitale syrienne. Et que Bachar va organiser des élections en février où pourront se présenter des partis d’opposition.

Le présentateur croit pouvoir faire un parallèle entre Bachar et Kadhafi : Barbara Walters le coupe aussitôt : pour elle, aucun rapport. Kadhafi était une sorte de guerrier exalté, Bachar est un « homme éduqué, très calme« . Plus tard, elle explique une partie de cette sérénité, ce refus d’assumer la responsabilité de la répression par la situation prévalant à Damas, oasis – ou micro-climat – de paix et de modernité urbaine dans un environnement plus tragique. Et elle revient sur la sérénité et la confiance en soi de son interlocuteur.

Bref une émission d’un niveau d’honnêteté honorable pour un pays en quasi-guerre avec la Syrie, et en tout cas nettement supérieur à celui des reportages made in France sur le sujet !

 

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83 commentaires à “Barbara Walters d’ABC News, parle des conditions de son interview avec Bachar”

  1. joska dit :

    Il est temps que la vérité éclate au sein des nations unies! que l’ONU soit accusée de faux et usage de faux avec la cabale lancée contre le président syrien et sachons qu’il facile de faire une guerre de son bureau ou sa chaise! Facile aussi de provoquer un conflit, là où il n’a pas lieu d’être, quel gaspillage d’énergie afin de vendre des armes à des fous dangereux

    • salah dit :

      Ecouter notre ami dire je cite :« ces Émirs vassaux des pétromonarchies du Golfe, ces chancres purulents, avec leurs centaines de milliards de dollars qu’ils ne contrôlent pas ou cette Turquie d’Erdogan, ce dindon de l’Otan qui a renoncé à faire sa prière à El Qods pour la promettre à Damas, qui prend son rêve impérial farfelus pour une réalité»
      Il précise encore :« Elle est passée de la stratégie «zéro problème» à «zéro amis» disent ses détracteurs avec en plus les terroristes importés sur son sol. Que comptent ces autres arabo-musulmans obséquieux, par faiblesse d’esprit ou opportunisme qui passe vite de supplétifs à l’impérialiste aujourd’hui – comme joindre leur voix à l’agression contre la Syrie, abreuvés d’inepties d’imams-d’égouts aux idées diaboliques – à partisans, demain, des causes anti-impérialistes, anticolonialistes et vice versa.
      Quand on voit Morsi et sa clique, une fois arrivé au pouvoir, adopter l’inverse de ce qu’ils ne cessent de claironner depuis des années sur l’Amérique, les sionistes, l’occident, les opprimés et les palestiniens – poussant la servilité jusqu’à s’ingérer en demandant aussi « le départ de Bachar » – on comprend parfaitement les séquelles, de l’argent corrupteur, sur les consciences . C’est le cas aussi de la Tunisie d’Ennahda, des guignols libyens, du Liban de la coalition du 14 mars, du roitelet de Jordanie et d’une multitude d’associations, de journaux et d’intellectuels ‘khobsistes’ (*) – du Maghreb au Machrek – obéissant à leurs mécènes islamo-libéraux du Golfe. Quant à la Ligue des «États arabes», cet attrape-nigaud, qui n’ose même pas agir au dernier bombardement, par l’aviation israélienne, de Gaza qui a fait des morts civils ou le massacre des 21 palestiniens du camp des réfugiés de al-Yarmouk à Damas par les terroristes, préoccupé qu’elle est par ‘le régime de Bachar’, mieux en rester à ce qualificatif et à ce constat.

  2. leelee dit :

    Quel élégance, on sent bien qu’il y a de l’instruction derrière,
    ça n’est pas comme nos ignares de politicards français « Casse toi, Pauv’ conne ! » aurait répondu l’un de nos plus brillants hommes politiques à cette journaliste …

    Si tout cela rentre dans l’ordre et que nos gangsters occidentaux renoncent (ce qui m’étonnerait car ils sont aux aboies avec la bave qui mousse à la commissure des lèvres) Le président Bachar en sortira plus grand et plus fort … je lui souhaite toute la réussite pour aider son peuple à sortir de ce passage maudit !
    tout mon soutien aux syriens !

  3. sowhat dit :

    puisque Mme Walters cette journaliste chevronnée a pu circuler librement à Damas et a pu parler à des gens ordinaires , pourquoi la chaine ABC ne reproduit-elle pas les propos échangés avec ces gens ainsi que leurs réactions ?

    par ailleurs vous dites « Damas, oasis – ou micro-climat – de paix »

    mais qu’en est-il de la plupart des autres grandes villes ou régions de Syrie où il n’existe quasiment pas de troubles : Alep, Tartous, Lattakieh, Sweidah, Qamishli, Raqqa et même Deir Ezzor et Deraa (où s’est rendue une équipe de journalistes américains ) soit plus de 90% de la population sinon plus ? s’agit-il aussi d’ilots ou de « micro-climats » ?

  4. Cécilia dit :

    Dans une interview accordée à un site kurde KurdWatch ous l’intitulé «To Hell with Syrian (identity) ! We do not recognize Syria » (04/12/20111)le porte parole des Frères Musulmans en Syrie, Zuhayr Salim, révéle les véritables intentions de ce courant extrémiste musulman une fois arrivés au pouvoir en Syrie.

    Zuhayr Salim, comme toutes les personnalités qui dominent le CNS, es t un exilé syrien qui vit à Londres comme écrivain selon le site KurdWatch.

    Ci-dessous quelques extraits traduits :

    Sur le nationalisme arabe sur lequel s’appuie depuis des décennies la famille Assad et le parti Ba’th pour gouverner :

    ZS : « Les Frères Musulmans ont toujours été en conflit avec les nationalistes arabes. Nous rejetons les demandes nationalistes. «

    Sur la possibilité de créer des partis sur une base confessionnelle en Syrie ce à quoi s’oppose le régime actuel séculier d’Assad :

    ZS : » Nous demandons à ce que chacun puisse former le parti qu’il veut. Le peuple ensuite décide quels partis le représentera : séculier, ethnique ou des partis religieux peuvent être formés… »

    Sur l’état syrien :

    ZS :« La Syrie n’est pas pour l’instant un état ; la Syrie est un projet d’état. L’Accord Sykes-Picot n’a pas seulement été rejeté par les Kurdes mais aussi par les Arabes et par tous les Syriens. Nous sommes sur le point de laisser Sykes-Picot derrière nous… »

    Sur l’identité syrienne et l’état syrien :

    «KW : Pourquoi on ne laisse pas de côté le terme « Arabe » parlons plutôt de l’identité syrienne ?

    ZS : Vous et moi nous ne reconnaissons pas Sykes-Picot. Vous Kurdes estimez que vous avez été traité injustement par Sykes-Pïcot. Nous estimons aussi que nous avons été mal traités par Sykes-Picot. La Syrie est un phénomène temporaire, un état qui n’existe que temporairement. Notre objectif c’est la création d’un état pour toute la Umma. Un Kurde sera dirigeant dans cet état, car il sera soutenu par un peuple qui compte entre 35 et 40 millions d’individus.

    …Nous voulons tourner la page de Sykes-Picot et vivre ensemble de nouveau comme nous l’avons fait pendant 1500 ans… »

    ZS évoque dans cette interview un référendum pour décider de l’identité syrienne.

    « KW : Parlez vous en fait d’un état kurde indépendant ?

    ZS : non d’un état islamiste pour tous. Arabes, Kurdes, Turcs, Circassiens, et tous les autres qui vivent ici. »

    Burhan Ghalioun le Communicant Syrien de l’Axe Washington Tel Aviv Paris et C° Grand Manipulateur Politique

    Le CNS qui regroupe différents groupes minoritaires d’exilés syriens et les Frères Musulmans n’a pas encore été reconnu officiellement comme représentant le « peuple syrien » comme l’avait été le CNT en Libye.

    Mais dans les coulisses des magouilles diplomatiques et préparations militaires contre le régime d’Assad il est le partenaire et talentueux manipulateur au service de l’Axe Washington Tel Aviv Paris et C°.

    Burhan Ghalioun n’a pas été choisi par hasard pour diriger le CNS. C’est le directeur du Centre d’Etudes sur l’Orient Contemporain (CEOC) à Paris mais il est aussi professeur de sociologie politique à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3. En d’autres termes c’est un universitaire communicant qui a mis ses compétences d’orateur au service du CNS dont il définit ainsi les objectifs dans l’interview accordée au WST le 05/12/2011 :

    BG : « Le CNS est actuellement un acteur principal pour façonner l’opinion publique mondiale et la politique visant à s’occuper de la question de la Syrie. Nous sommes en pourparlers continuels avec nos amis et ils nous consultent pour avoir notre opinion sur toute décision prise concernant la Syrie…

    Je pense qu’il y a une accélération des évènements concernant la Syrie et les mesures prises place le régime syrien dans la position d’un régime en faillite un régime incapable de subvenir à ses besoins. Nous avons demandé à nos amis en Europe et dans le monde de faire comprendre au public en Syrie qu’il n’est pas question de garder Assad au pouvoir…. »

    A propos du financement du CNS :

    BG : « Jusqu’à présent nous avons reçu des dons de généreux hommes d’affaires syriens. Plusieurs pays arabes nous ont promis de l’aide. Nous sommes ouverts à toute donation. Parmi eux figurent les Libyens par exemple. Ils ne disposent pas encore de liquidités pour l’instant mais ils ont promis de donner. Les dons provenant de l’intérieur de la Syrie sont à 90% d’hommes d’affaires. » (certainement majoritairement sunnites liés aux pays du Golfe pour leurs affaires ndlt).

    A propos des plans de corridor humanitaire et ou zone tampon pour « protéger les civils » l’argument choc de ce comploteur dont le soutien du peuple syrien est quasi nul et son objectif avoué : rouler les Russes dans la farine pour obtenir une intervention étrangère sous couvert d’humanitaire en Syrie :

    BG : « Le principal obstacle c’est le Conseil de Sécurité – le veto de la Russie et de la Chine. Toutes les suggestions et propositions sont des façons de contourner le veto et trouver une façon de protéger les civils… Nous pensons que l’utilisation de ces mécanismes aidera collectivement à affaiblir le régime…. »

    A propos de la création d’une zone d’exclusion aérienne :

    BG : « La décision dépend de l’utilisation par la Russie de son veto (au CS). La garantie pour que la Russie n’utilise pas son veto ce serait qu’il n’y ait pas d’intervention étrangère. Pour le moment il s’agit de développer des négociations : comment convaincre les Russes d’accepter une certaine forme d’intervention qui ne se transformerait pas en intervention militaire type Libye. Il faut présenter cette intervention dans le cadre de la protection de civils et créer les conditions nécessaires pour que les syriens décident eux-mêmes et ne pas décider à leur place…. »

    Ghalioun a été reçu à Moscou plutôt fraîchement. La Russie demande à ce que soit instauré un dialogue entre toutes les composantes syriennes et les problèmes résolus entre Syriens. Les Russes ont acté le fait que Ghalioun et sa clique veulent renverser Assad et ne cherchent pas dans l’intérêt général du peuple syrien à dialoguer avec tous. Malgré cela Ghalioun utilise ses compétences d’universitaire spécialisé en Sociologie Politique pour essayer de manipuler Moscou en mentant et ne s’en cache pas.

    BG : « C’est ce que j’ai dit aux Russes : nous sommes venus ici pour empêcher toute intervention étrangère et pas pour la légitimer. Si nous voulions une intervention militaire nous ne serions pas venus en Russie. Nous sommes venus en Russie pour mettre la pression sur vos amis en Syrie pour qu’ils acceptent une solution pacifique négociée. Négociation ne veut pas dire s’asseoir ou discuter avec le régime ; c’est une négociation sur le transfert du pouvoir. Ce sont des négociations avec le régime pour un gouvernement qui représente le peuple non pas un accord avec le régime. »

    En d’autres termes Ghalioun en « bon démocrate » qu’il est veut négocier sans négocier la chute du régime d’Assad qui est pourtant soutenu par la majorité des Syriens ce dont lui BG ne bénéficie pas.

    Compte tenue des dernières réactions des Russes – qui par exemple ont condamné la manipulation politique du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU et son dernier rapport sur la Syrie qualifié « d’inacceptable » – Ghalioun malgré son indéniable talent de manipulateur politique n’a pas convaincu Moscou bien au contraire.

    Sur les dangers d’une main mise des Islamiste sur le CNS :

    BG : « Les Frères Musulmans syriens sont en exil depuis 30 ans et leur coordination interne est inexistante. Les gens qui protestent et la société en général est pieuse. Mais tout musulman n’est pas un islamiste. C’est une grande erreur de perception. Etre quelqu’un qui prie ou jeune cela ne veut pas dire qu’on veut un état islamique … »

    De deux chose l’une ou bien Ghalioun n’est pas au courant des déclarations citées ci-dessus du porte parole des Frères Musulmans syriens, Zuhayr Salim, qu’il connaît bien et a rencontré lors des réunions en Turquie du CNS, ou il ment et sert de feuille de vigne face à l’opinion publique occidentale qu’il a dit vouloir manipuler pour obtenir son soutien à une opération R2P en Syrie.

    Concernant l’installation de la Charia comme jurisprudence d’état donc d’un état islamiste comme le veulent les Frères Musulmans selon les dires (voir plus haut) de leur porte parole Zuhayr Salim.

    BG : « La source de la législation c’est le parlement et si le parlement est composé d’une majorité de musulmans il reflètera leur culture ou tendances. »

    Autrement dit comme la Syrie est majoritairement musulmane le parlement sera à majorité musulmane – donc des partis crées sur des bases religieuses sectaires- et la Charia sera imposée dans un pays jusqu’à présent laïque où réside une importante communauté chrétienne.

    Sur les relations qu’il envisage une fois qu’il aura pris le pouvoir lui et ses amis islamistes en Syrie avec l’Iran et le Hezbollah :

    BG : « La relation actuelle entre la Syrie et l’Iran est anormale. C’est un fait sans précédent dans l’histoire de la politique étrangère de la Syrie. Une nouvelle Syrie sera membre indispensable de la Ligue Arabe et travaillera pour améliorer le rôle de la Ligue Arabe et le rôle des états arabes régionalement spécialement parce qu’ils ont pris une décision historique et sans précédent de soutenir le peuple syrien. La Syrie est le centre de l’Orient arabe. Elle ne peut pas vivre en dehors de sa relation avec la péninsule arabe, les pays du Golfe, l’Egypte et les autres. Nous avons besoin du soutien économique d’investissement de nos frères arabes dans le futur. Note futur est indiscutablement lié au monde arabe et au Golfe en particulier. Dans le futur nous aurons besoin de soutien financier et économique sérieux pour reconstruire la Syrie.

    Nos relations avec l’Iran seront revues comme avec tout autre pays de la région sur la base d’échanges basés sur des intérêts diplomatiques et économiques dans le contexte d’une amélioration de la stabilité dans la région et non pas celle d’un partenariat spécial. Il n’y aura pas de relation spéciale avec l’Iran. Le problème central c’est l’accord militaire. Briser la relation spéciale cela veut dire briser l’alliance stratégique militaire. Nous n’avons rien contre des relations économiques.

    « …Comme notre relation avec l’Iran changera de même notre relation avec le Hezbollah changera. Le Hezbollah après la chute du régime syrien ne sera plus le même. … »

    De par ses propos il est clair pour le compte de qui agit Burhan Ghalioun : L’Axe Washington Tel Aviv Paris qui vise à travers le renversement du gouvernement d’Assad l’Iran et le Hezbollah principaux adversaires de poids militairement du régime sioniste au Moyen Orient.

    Pour l’article complet, voici le lien :

    http://www.planetenonviolence.org/Les-Freres-Musulmans-Syriens-Veulent-Demanteler-La-Syrie-Pour-Installer-Un-Etat-Islamique-Avec-La-Complicite-Du-CNS-De_a2526.html

  5. Cécilia dit :

    Hillary Clinton plaide pour une Syrie libre et tolérante !
    ________________

    La secrétaire d’Etat américaine a plaidé mardi à Genève pour l’avènement d’un régime de tolérance et de liberté en Syrie (sic)

    “Une transition démocratique ne se résume pas au renversement du régime d’Assad. Cela suppose de mettre la Syrie sur la voie de l’Etat de droit et de garantir le respect des droits universels de tous les citoyens, quels que soient leur religion, leurs origines ethniques ou leur sexe”.

    Cette opposition, a poursuivi la secrétaire d’Etat, est consciente que les minorités doivent être convaincues qu’elles ont tout à gagner d’un régime “de tolérance et de liberté”.

    Mais chère madame, les minorités s’inquiètent du sort qui leur serait réservé en cas de renversement du gouvernement.

    Merci, Madame Clinton, de venir vous immiscer dans les affaires syrienne.
    Cependant, la “tolérance” dont vous parlez, c’est justement ce qu’on constate en Syrie, le pays le plus ouvert de cette région (avec le Liban).

    La Syrie est multi-confessionnelle – on y zigouille pas des chrétiens comme on l’a fait en Algérie, Egypte ou Turquie.. mais il est vrai que dans cette région très hétérogène (kurdes, allaouites, druzs, chiite, sunnites, chrétiens) ne peut rester stable qu’une fois vous saurez loin de la Syrie ainsi que vos copains.

    La Syrie laïque et c’est bien ce qui dérange les musulmans “modérés” !
    En souhaitant que votre “transition” ne soit pas celle d’un vrai carnage, cette fois-ci – mais c’est si loin des Etats Unis d’Amérique du Nord ..

    Évidemment, madame Clinton sait bien tout ça, raison pour laquelle elle n’évoque pas franchement un renversement de Bashar al-Assad. En plus, elle sait parfaitement que le régime syrien est fort, très fort.

    Alors chère madame épargnez-nous vos blablas !

  6. Etudiant dit :

    Un moment surréaliste,
    mais qui a le mérite de montrer la folie dans laquelle Bachar et ses proches sont tombés.

    Vivement un autre interview.

    • Nathalie dit :

      ce qui est surréaliste c’est votre interprétation des évènements en Syrie!
      Je pense que si sur info Syrie quelqu’un vous annonçait que l’herbe est verte, vous trouveriez de suite le moyen de prouver le contraire…..
      cela dis vos polémiques n’influenceraient pas la couleur de l’herbe non plus, désolée de vous l’apprendre!

    • Akyliss dit :

      « Un moment surréaliste,
      mais qui a le mérite de montrer la folie dans laquelle Bachar et ses proches sont tombés.

      Vivement un autre interview »

      Bravo étudiant, bonne analyse de ta part ! on comprend mieux ta façon de penser maintenant…

    • nadia farah dit :

      l’étudiant: a mon avis ,tu n’as de l’étudiant que le nom,remets tes neurones au repos sa vaudra mieux!

    • Cécilia dit :

      « Un moment surréaliste, »

      Non Etdudiant, c’est un moment de vérité.

      Vivement le moment où vous reconnaissiez la vérité !

    • carrelli dit :

      Je penses franchement qu’il faut que tu arretes « le faux etudiant » de consomer des champignon hallucinogenes…

  7. Mohamed dit :

    Lors du point de presse qu’a donné le porte parole du ministère des affaires étrangères syrien, Dr Makdissi, a qualifié de regrettable et anormale, et de manque de professionnalisme diplomatique, la déformation par le département d’Etat américain des déclarations du président al-Assad, et ce avant même que l’entretien ne soit diffusé par ABC News.

    • Akyliss dit :

      ce n’est pas étonnant de la part des étatsuniens, ils ne respectent rien même pas leurs propre peuple !

    • Etudiant dit :

      Et la diffusion intégrale de l’interview montre que manipulation il n’y a pas eu et que oui Bachar est bien fou.
      Merci de l’admettre

      • Akyliss dit :

        « Et la diffusion intégrale de l’interview montre que manipulation il n’y a pas eu et que oui Bachar est bien fou.
        Merci de l’admettre »

        et notre docteur Etudiant psychologue free style vient de conclure son étude après le visionnage de l’integralité de l’interview…sa conclusion et sans appel : Bachar est fou…

        et on est prié de l’admettre sinon on va se faire traiter de fou nous aussi !

        • NO PASARAN dit :

          Le montage fait en effet penser qu’il est un peu deumeuré… La version intégrale, en revanche, montre toute sa subtilité et son intelligence…

          Ce que je n’ai pas aimé, en plus du fait de monter et couper les parties les plus significatives pour faire du n’importe quoi, c’est qu’ils ont réenregistrés par après les questions de la « journaliste », et que le ton était très différent ! Dans l’interview intégrale, elle parle gentillement, pour mettre son interlocuteur en confiance ; dans la version qui est passée à la tv, elle est non seulement très agressive (et du coup les réponses ont l’air encore plus débiles) mais, surtout, le pire, on voit le président hocher de la tête positivement à chaque assertion de la journaliste (genre vous tuez votre peuple, etc.)… Pas crédible, tout ça, mais c’est malheureusement ce qui restera dans les mémoires des téléspectateurs coprophages…

          • NO PASARAN dit :

            Mohamed ou qqn d’autre, vous avez le lien vers la version longue ? Merci d’avance !

          • Akyliss dit :

            No Pasaran, ce n’est pas la première fois que ses débiles d’états uniens manipule les paroles et les interviews d’un président « non aligné »,
            on l’a déjà vue avec d’autres président notamment le président iranien…mais bon comme ils trouveront toujours des moutons tel Etudiant pour gober ce que disent les états unis, ils n’ont pas de soucis à ce faire !

          • Mohamed dit :

            Voilà le lien de l’interview intégrale, et sans montage :
            http://www.youtube.com/watch?v=DqUADgAjf14&feature=youtu.be

          • hadi dit :

            D’un autre côté :
            Sarkosy a t il deja donné une interview en anlais, ou en allemend ?
            Obama connais t il d’autres langues que l’anglais.
            C’est un exercice difficile et rare de donner un interview dans une autre langue que

          • hadi dit :

            C’est un exercice difficile et rare de donner un interview dans une autre langue que la sienne (même si il a fait ses etudes en angleterre)

            Pour certains faire un discours même dans sa langue natal est compliquer (l’idiot du village Saad Hariri)

          • Akyliss dit :

            « Pour certains faire un discours même dans sa langue natal est compliquer (l’idiot du village Saad Hariri) »

            il y a aussi l’autre idiot du village voisin : le roi Abdallah de Jordanie

  8. Byblos dit :

    Rien n’est fortuit aux USA. Et encore moins dans leurs media dominants.

    Si ABC a cru bon de donner la parole au président Assad dans un cadre raisonnablement honnête, c’est qu’il y a des raisons.

    Laisser le sale job aux Arabes et accessoirement aux Européens, en se donnant un rôle pas trop moche? Préserver l’avenir? Amorcer un virage? On peut spéculer. Le motif n’est certainement pas le souci d’informer loyalement le citoyen US lambda. Ou de faire son travail honnêtement. Si c’était le cas, il y aurait eu des précédents.

    • Nathalie dit :

      je suis totalement d’accord avec vous, et pour ma part je n’ai pas trouvé de réponses a mes spéculation. Pour autant, à défaut d’explications, j’ai tendance à trouver cela plutôt positif pour la Syrie….

    • Hadi dit :

      A priori c’est pour amorcer un virage.
      Comme dirai Chirac : cette histoire commence a faire « pchout ».
      L’Europe est au bord du gouffre, certains économistes ne donne plus que quelques semaines, voir quelques jours à l’euro.
      L’Allemagne et de moins en moins forte economiquement et politiquement.
      L’Angleterre essaie de ce proteger d’un eventuel fiasco de l’euro.
      La France est partager entre prise de position économique et compagne presidentielle et si jamais la monnaie euro vacille c’es le front national qui sera gagnant (1/3 des français de veulent plus de l’euro et 60 % en Allemagne)
      Les USA ont leurs probleme de la dette, doivent quitter l’Irak, doivent composer avec l’Afganistan et gerer le dossier Pakistanais … et egalement preparer les elections.
      La Turquie qui revait d’integrer l’europe doit ce poser des questions. Les sanctions contre la Syrie touche directement l’économie turc.
      La ligue arabe n’a plus aucune credibilitée.
      Par ailleurs
      Les pays d’Amerique du Sud affirment leur soutien a la Syrie
      Idem pour les BRICS
      Et plus que jamais la Russie est derriere la Syrie, surtout apres les elections russes et les manif.
      Certains pays arabes souhaitent ne pas apliquer les sanctions.
      L’oppositions à l’etranger s’enfonce (sans l’aide de personne).

      Bientôt la fin de tout ce cinema ? INCHA ALLAH

    • Cécilia dit :

      Bravo Byblos !

      Je pense comme vous et je pose les mêmes questions que vous.
      D’ailleurs, les propos de madame Clinton à Genève pourraient être lus dans ce même registre.

    • Akyliss dit :

      exactement Byblos !
      tout ceux qui ont fait confiance aux états unis l’ont payé de leurs vie ou se sont fait écarté du pouvoir !

  9. Hadi dit :

    Ce matin sur LCP dans l’émission Politique matin (à partir de 48 :37) : Robert Namias ne trouve pas que Bachar Assad est fou, bien au contraire, il considère que le vent tourne en faveur du président, malgré les gesticulations de l’ONU et de l’Europe
    « La situation est entrain de bouger en sa faveur et ca c’est clair »
    « La Russie soutient vraiment la Syrie et ce d’un poids extrêmement important »
    http://www.lcp.fr/emissions/politique-matin/vod/20829-la-matinale-du-jeudi-8-decembre-2011

  10. salim dit :

    article intéressant du quotidien algérien El Watan… la mise en perspective d’un certain nombre d’indices laisse à penser que nous sommes à un tournant (rassurant pour ma part) quant à la « sortie de crise » et à l’atténuation de la pression internationale sur la Syrie. Tout laisse à croire, que les chiens après avoir aboyés, seraient davantage enclin à laisser filer paisiblement la caravane syrienne… par peur de se prendre des coups dans leur derche qui les raméneraient encore plus à leur statut d’animal!
    http://www.elwatan.com/international/le-consensus-arabe-se-lezarde-08-12-2011-150230_112.php

  11. le Baron dit :

    Franco-syrienne, je suis révoltée par vos reportages sur la Syrie

    Crise de conscience Rue89 laisse passer une voix dissonante

    http://www.rue89.com/2011/12/07/franco-syrienne-je-suis-revoltee-par-vos-reportages-sur-la-syrie-227223

    On notera que Rue 89 a pris d’extrêmes précautions pour verifier l’authenticité de l’auteure . (« Après plusieurs échanges avec une riveraine en Syrie, nous publions son témoignage »)
    On aimerait la même rigueur journalistique concernant l’OSDH et ses bilans …Voir une enquête fouillée sur l’OSDH..
    La Syrie c’est horriblement dangereux et « interdit » aux journalistes ..Mais Londres ce n’est pas si risqué que ça?.

    http://www.rue89.com/2011/12/07/franco-syrienne-je-suis-revoltee-par-vos-reportages-sur-la-syrie-227223

  12. Cécilia dit :

    Quelques photos de Barbara Walters à Damas avant l’interview.

    Je vous laisse le lien avec La vidéo est traduit en arabe :

    http://www.youtube.com/watch?v=DC-jx-gLLmE

  13. Cécilia dit :

    Barbara Walters de ABC à Damas :

    Je vous laisse un résumé avec quelques extraits fait par la chaine libanaise al-Manar de l’interview :

    « Assad n’entend pas rester président à vie »
    __________________________________________

    « Le président syrien Bachar Assad a affirmé mercredi qu’il n’entend pas rester président à vie. « Si je sens que le soutien du peuple décline, je partirai, même si le peuple me demande de rester « , assure-t-il avec aplomb.

    M.Assad a en outre déclaré lors d’un entretien accordé à la chaîne américaine ABC News que « les autorités syriennes poursuivront le processus des réformes », précisant que les législatives auront lieu l’année prochaine (2012), et les élections présidentielles en 2014.

    Seul « un fou » pourrait donner l’ordre de tirer sur son peuple

    Le président syrien a nié mercredi toute responsabilité dans la mort des manifestants en Syrie, assurant que seul « un fou » pourrait donner l’ordre de tirer sur son peuple.

    « On ne tue pas sa population… aucun gouvernement dans le monde ne tue son propre peuple, à moins d’être mené par un fou », a-t-il expliqué, concédant toutefois que « quelques erreurs » ont pu être commises par des membres des forces armées.

    Dans les extraits de l’entretien diffusés mercredi matin, le président syrien apparaît détendu et sûr de son fait, rejetant de « fausses allégations »: « Qui a tué qui? La plupart des gens qui ont été tués sont des partisans du régime, et non l’inverse ».

    S’il concède que des membres des forces armées ont pu aller trop loin dans la répression, c’est pour mieux s’en démarquer: « Il y a une différence entre une répression politique délibérée et quelques erreurs commises par certains responsables. Il y a une grande différence », déclare-t-il.

    « Je suis président. Je ne suis pas propriétaire du pays. Ce ne sont pas mes forces », assure-t-il. « Il n’y a pas eu d’ordre demandant de tuer ou d’être violent ».

    Dans l’entretien, M. Assad n’accorde aucun crédit au bilan de 4.000 morts avancé par les Nations unies. « Qui a dit que l’ONU était une institution crédible? », s’interroge-t-il.

    « J’ai fait de mon mieux pour protéger la population », poursuit-il, interrogé sur d’éventuels regrets qu’il aurait face aux événements: « On ne peut pas se sentir coupable quand on a fait de son mieux. On se sent désolé pour les vies qui ont été perdues, mais on ne se sent pas coupable quand on ne tue pas des gens ».

    S’agissant des pressions internationales, le président syrien dit ne rien craindre des sanctions prises par les pays occidentaux et la Ligue arabe: « Nous sommes visés par des sanctions depuis 30, 35 ans. Ce n’est pas quelque chose de nouveau », ironise-t-il.

    La pression s’est encore accrue mercredi sur Damas, son voisin turc ayant annoncé de nouvelles sanctions, dont une taxe de 30% sur les marchandises en provenance de Syrie.

    Damas a fait savoir mardi qu’il exigeait la levée des sanctions de la Ligue arabe pour accepter la venue d’observateurs de l’organisation panarabe sur son territoire. »

  14. Cécilia dit :

    Des navires de guerre russe pour prévenir une guerre contre la Syrie selon le général russe à la retraite, Leonid Ivashov qui a déclaré dans une interview avec la chaîne Russia Today , :

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=40616&cid=19&fromval=1&frid=19&seccatid=33&s1=1

  15. S dit :

    CECI EST IMPORTANT :

    Les prostituées médiatiques vous ont piégées concernant l’interview de Bashar el Assad avec Barbara Walters, en regardant l’interview, on a l’impression que tout a été filmé sans interruptions mais ce n’est pas le cas.
    Par exemple, le passage concernant la critique de l’ONU, sur la vidéo, ce qu’on entend, c’est ça :

    Bashar al Assad : Who said that the United Nations is a credible institution ?
    Barbara Walters : You do not think that the United Nations is a credible organization ?
    Bashar al Assad : No.
    Barbara Walters : You have an ambassador to the United Nations…
    Bashar al Assad : Yeah. It’s a game you play… It doesn’t mean you believe it.

    Mais ce qui a été dit est plus complet et plus argumenté, bien sûr, ils n’allaient pas passer ça sur abc (Israel et l’ONU) :

    Walters: Well according to what they said is 225 people, witnesses, uh, men, women, children, whom they interviewed and identified and that’s when they called it crimes against humanity.

    Assad: They should send us the documents, as long as we don’t see the documents and the evidences we cannot say yes that’s normal, we cannot say just because the United Nations who said that the United Nations is a credible institution first of all.

    Walters: Who says if the United N–

    Assad: Who said? We, we, we know that you have the double standard in the world in the United States policy in the United Nations that is controlled by the United States and this so it has no credibility so it’s about evidences and documents, whenever they have we can discuss it just to discuss the report that we don’t see in reality related to it. It is just a waste of time.

    Walters: You do not think the United Nations is a credible organization?

    Assad: No, for one reason, they haven’t implemented, they never implemented any of the resolutions that related to the Arab world for example the Palestinians to the Syrian land why don’t they, if they talk about human rights what about the Palestinians suffering in the occupied territory, what about my land is my people that live their land because it’s occupied by Israel, of course not.

    Assad: For every citizen it is not for me as president I am telling you about the perception in the whole region.

    Walters: You do, you do not think the United Nations is credible?

    Assad: No.

    Assad: Never it’s not something before my generation it’s something we inherited as a concept as a belief.

    Walters: You have an ambassador to the United Nations.

    Assad: Yeah, it’s a game we play. It doesn’t mean you believe in it.

    D’une critique rationnelle de l’ONU, on passe à une critique infondée !
    C’est facile après de critiquer une personne si on lui enlève ses arguments !
    Et ceci est juste un exemple, ils ont fait du recollage et du rafistolage pour faire dire à Bashar ce qu’il n’avait pas dit ! Presque à chaque question, c’est ABJECT !

    Il y a plusieurs vidéos disponibles et à chaque fois, on a coupé des passages, refait des collages etc Puis on s’est mis à critiquer Assad…

    Donc voilà, le niveau n’est pas du tout « supérieur » au niveau français, c’est encore plus bas.
    C’est juste abject, Bashar el Assad invite Barbara Walters et lui donne une liberté totale de mouvement et de questions, et c’est comme ça qu’abc repaye la Syrie…

    La retranscription écrite est sur le site d’abc, mais bien sûr, ils savent que la majorité des gens préfèrent voir une vidéo plutôt que de lire…
    http://abcnews.go.com/International/transcript-abcs-barbara-walters-interview-syrian-president-bashar/story?id=15099152#.TuCcTLIk67s

    Et juste pour être clair, c’est juste un seul exemple, regardez toutes les vidéos en les comparant à la restranscription écrite, et vous allez très vite en trouver d’autres.

  16. BWANE dit :

    En réalité ABC News s’est livrée à une véritable maspérisation (substantif forgé à partir du nom de François Maspéro, célèbre falsificateur des événements de Mai-Juin 68, par d’autres sectateurs de la vérité. Maspériser consiste non à déformer ou à falsifier les paroles ou les écrits de certains protagonistes, mais au contraire à les citer textuellement, hors contexte, en opérant certaines coupures arbitraires…etc de manière à leur faire dire le contraire de ce qu’ils exprimaient ; c’est une sorte de véracité insidieuse et insinuante, ou d’insinuation insidieuse sous une forme faussement véridique ; bref il s’agit de faire avaler au public « ciblé » des choses dont les apparences sont bonnes, mais dont le contenu sent mauvais). Le porte parole officiel de la diplomatie syrienne vient de révéler publiquement, dans une conférence de presse, comment ABC News a maspérisé l’interview de près de 50 minutes à elle accordé par le président syrien en un digest de quelques 15 minutes dans le but inavoué de leurrer le téléspectateur américain, qui,-je l’avoue-, le mérite bien, incapable qu’il est de situer la Syrie sur une carte. Je vais essayer de traduire des passages significatifs de cette conférence de presse, sans me livrer à aucune maspérisation, étant ignare en la matière ! A signaler aussi que la C.Q a livré au public ses premières images controuvées : images de faux manifestants dans une place en cartons-pâtes imitant grossièrement une vraie place de Homs (Images d’Addounia).

    • Souriya ya habibati dit :

      Merci BWANE, je ne connaissais pas la « maspérisation », j’ai pensé que tous ces porcs d’ABC avaient fait du saucissonnage!!!
      Allah Souriya Bachar wbass

    • BWANE dit :

      Traduction de l’introduction de la conférence de presse du porte parle officiel du ministère des affaires étrangères syrien, Jihad Makdissi.

      -Nous sommes désolés de ce retard technique indépendant de notre volonté,-soyez les bienvenus au siège du ministère des affaires étrangères ,- nous vous prions de nous excuser de vous faire venir en ce jour de vendredi béni,-mais, comme pour un pieux croyant, il n’y pas de repos pour un vrai journaliste,- et vous connaissez le reste,-bon,-le sujet de cette rencontre est, naturellement, la patate chaude que les agences de presse arabes,-malheureusement-, et aussi internationales bien sûr, se passent les unes aux autres,- au sujet de l’interview qu’a accordée Monsieur le Président à la chaîne américaine ABC news.- ce qui est arrivé, chers collègues, est que la dernière fois, avant que cette interview ne soit diffusée,-nous avons corrigé les déclarations du porte parole officiel du département d’État américain qui a vainement tenté de saboter le message,-clairement contenu dans cette interview, relative à ce qui se passe effectivement en Syrie-, que le président syrien a essayé transmettre à l’opinion publique en général et américaine ou occidental en particulier.- Nous nous sommes nullement surpris de cette falsification (en fait maspérisation. ndt),-nous savons parfaitement que toute chaîne à le droit légitime de faire ses propres montages,-à la condition que ces montages n’aient pas pour but la falsification, et respecte l’accord entre « gentlemans »,-mais là, cette chaîne a manqué à son devoir avec le président d’un pays qui se trouve être la Syrie.- Et une majorité (factice. ndt)de se plaindre du soit-disant fait que nous interdisons la présence de la presse en Syrie,- oubliant le fait que lorsque nous permettons à cette dernière d’agir à sa guise, elle se réfugie encore dans la falsification.-Je ne sais donc à qui attribuer la faute ?,-Sachant pertinemment que la Syrie ne procède qu’à un simple filtrage, distinguant ce qui est objectif de ce qui ne l’est pas,-il n’existe aucune sorte d’interdiction relative à la liberté de la presse.- Dans tous les cas, les déclarations du porte parole du département d’État américain,-antérieures à la diffusion publique de cette interview-, avaient pour but le sabotage d’icelle,- et insinuer de la sorte que le président syrien n’a aucune responsabilité relativement aux événements en Syrie,-mettant en cause ainsi la dignité des syriens,- qui se résume à leur confiance en l’héroïsme de l’armée arabe syrienne. –Ils ont frappé la Syrie économiquement, politiquement, diplomatiquement et même confessionnellement,-malheureusement-,- dès lors, lorsque tout ceci n’a pas réussi,-et il ne réussira pas, grâce à Dieu-,- il ne leur reste à se mettre sous la dent que d’incriminer l’armée arabe syrienne héroïque, qui agirait toute seule. –Nous avions convenu avec cette chaîne certain protocole, et nous avons cru que cette dernière allait transmettre fidèlement l’interview que Monsieur le président lui a accordée d’une manière objective et véridique, qui refléterait en somme ce qu’a dit Monsieur le président. –Mais à notre grand regret, ABC s’est alignée complètement sur les déclarations de ce porte-parole, de sorte que de faire dire mensongèrement au président ce qu’il n’a pas voulu dire. –Naturellement, nous avons toutes les preuves relatives à ce que a dit Monsieur le président,- et je ne veux pas ici parler de toute l’interview,-mais je vais me contenter de passer en revue les passages essentiels de l’interview dont le contenu a été par eux même falsifié,- ma première rectification concerne l’armée arabe syrienne et les forces syriennes en général,-la seconde concerne l’autisme et la déraison d’iceux,- et la dernière est relative à l’ONU.

      • NO PASARAN dit :

        Merci Bwane !

      • Souriya ya habibati dit :

        Gros Bisous BWANE.
        Ce qui m’intrigue vraiment chez ces fouttus Américains est qu’ils n’aient même pas imaginé que les Syriens pouvaient, par mesure de SECURITE, garder une copie de l’ITV!!! Loin de moi l’idée, bien-sûr, de penser que la « confiance » ne règne pas entre eux et nous..
        Souriya Allah hamiha.

        • BWANE dit :

          Bonjour Souriya ya habibati,
          « ces gens là »,-comme dirait Brel-,croient à l’instar d’autres, qu’ils sont le peuple élu et se fichent pas mal de ce que peuvent penser d’eux le reste de l’humanité. Leur message était destine uniquement aux américains, ou du moins à cette minime fraction des américains qui savent situer la Syrie sur une carte, et peut-être aussi à leurs amis du CNS. Bien amicalement.

      • Mohamed dit :

        Merci Bwane pour la traduction.
        Voilà l’interview intégrale et sans montage du président Al Assad; à noter que la page de syrian TV a été bouclée par le propriétaire de facebook après la mise en ligne de cette vidéo. Je l’ai déjà postée, suite à la demande d’un de nos amis, mais voilà, je reprends le post :
        http://www.youtube.com/user/tamadonte?feature=mhee#p/a/u/0/xMPTG1SyM4Y

  17. jonglez dit :

    à fond dans la défense de Bachar, courage à lui contre la tentative de déstabilisation Etats unienne, heureusement que la Russie le soutient !
    et je pense aussi la Ligue Arabe, en fin de compte.

  18. Cécilia dit :

    Barbara Walters est déjà venue à Damas en 2008.

    Elle a évoqué sa visite ainsi que son rencontre avec Bachar et sa femme pendant sa mission télévisée.

    Je vous laisse la vidéo en anglais :

    http://www.youtube.com/watch?v=IUJSXZV6HZM&NR=1

  19. Cécilia dit :

    ABC et Bachar

    L’interview dure 13m50 et la vidéo accessible 4mn seulement. Pourquoi ?

    La vidéo complète n’est pas accessible en dehors de USA. Pourquoi ?

    http://www.youtube.com/watch?v=BZ37QNcn_JA

    • Akyliss dit :

      il joue sur l’effet de surprise !
      personne ne va aller vérifier si l’explosion est venu de l’intérieur où de l’extérieur et surtout « tirer » sur une pharmacie !!!

      la personne qui ne connait rien où qui n’a pas cherché à comprendre va gober cette information en disant que c’est bien l’armée qui a tiré sur cette pharmacie !!!

      ce qui est pire c’est la réaction des types à côté, ils avaient l’air de savoir ce qui allait arrivé puisque aucun d’eux n’a sursauté ou n’a eu le réflexe de se baisser par instinct pour se protéger !

      qu’ils demandent conseil aux palestiniens qui se reçoivent de vrai bombes sur le coin de la figure, avant de faire des montages vidéos bidons ces pseudos « révolutionnaires »

  20. Cécilia dit :

    La vidéo complète de l’interview de ABC News.
    La durée : 46.18mn.

    http://abcnews.go.com/Politics/video/bashar-al-assad-interview-15125366

  21. Cécilia dit :

    Des membres de l’ambassade syrienne en Jordanie ont été attaqués et blessés après l’attaque des Syriens démocrates pro OTAN contre l’ambassade:

    http://www.wehdanews.com/News.aspx?id=6513&sid=2#.TuTUG_3X_vw.facebook

  22. Cécilia dit :

    « Candide à Damas »

    CANDIDE À DAMAS est un Groupe de soutien à la révolte du peuple syrien le 30 mai 2011.

    C’est par hasard que je suis tombée sur ce site de propagande anti-syrienne.

    Notre cher Candide d’infosyrie en fait parti ou c’est le hasard ?
    Sur le site infosyrie, nous avons deux voltaires, l’Ingénu et Candide complètement opposés.

    Et à mon tour, dois-je faire « Cécilia à Paris » ? Ou peut-être « Cécilia à Marseille » ?

    http://owni.fr/2011/04/19/candide-a-damas/

  23. Cécilia dit :

    L’éventualité de l’assassinat de Bachar ElAssad évoquée

    L’équipe du site libanais al-Manar

    Des sources très proches du président syrien Bachar El Assad ont évoqué l’éventualité d’une tentative d’assassinat de ce dernier, et rapporté qu’il a mis en garde contre une zizanie qui va brûler toute la région.

    S’exprimant pour le quotidien koweïtien ar Rai (l’opinion), ces sources n’ont pas exclu l’éventualité que ceux à qui profitent le renversement du régime d’AlAssad, aient recours à attenter contre la vie de ce dernier, estimant toutefois que ni l’échec d’une telle tentative ni sa réalisation ne changera en rien à la ligne de la Syrie, ni n’amènera l’opposition au pouvoir.

    Citant les propos d’ElAssad, ces sources ont rapporté qu’il a dit durant une réunion privée que : « la zizanie ne va pas seulement brûler la Syrie, mais va aussi se répandre au Liban, au Koweït, en Irak, en Arabie saoudite, au Bahreïn, et dans toute la région. Ce qui va rendre difficile d’éteindre l’incendie ».

    Elles ont révélé que le président syrien allait prononcer un discours avant Noël, dans lequel il abordera le rôle négatif joué par la Ligue arabe et certaines parties libanaises à l’encontre des évènements syriens.
    ElAssad a également signalé selon ces sources que de véritables massacres sont commis dans la ville de Homs (est de la Syrie), par des un nombre non négligeable d’homme armés, qui s’abritent dans les tunnels de Homs.

    Ces sources rapportent également les craintes du numéro un syrien que la situation ne vire vers la guerre confessionnelle, et qu’il n’est pas du tout rassuré au rôle de certains ulémas musulmans pour leur contribution à l’incitation, et qu’il a demandé aux ulémas aussi bien sunnites que chiites de collaborer ensemble pour enterrer la zizanie.

    Le président syrien est parfaitement conscient que des fautes ont été commises de la part de certains responsables syriens, et que les medias officiels ne sont pas prêts pour faire face à cette campagne féroce dans laquelle participent la plupart des Arabes, avec l’Occident et Israël pour le renverser.

    Il a déclaré ne pas être étonné de l’ampleur du complot contre la Syrie, depuis qu’elle a été accusée par Israël et ses alliés d’avoir aidé la résistance durant la guerre de 33 jours en 2006.

    Selon lui, le rôle de certains pays arabes n’est pas surprenant, et qu’ils ne font que ce qui leur est ordonné de faire, révélant que des pays arabes avaient contacté d’autres pour les pousser à voter contre la Syrie, en les menaçant que leur tour allait venir s’ils n’observent pas les sanctions contre la Syrie.
    « Ces pays nous ont contactés pour mettre au clair leur véritable position, et dire qu’ils ne respecteront pas les sanctions mêmes s’ils les ont acceptées », a ajouté AlAssad selon ces sources.

    Concernant la position de la Turquie en la personne du Premier ministre Recep Tayyeb Erdogan, AlAssad a dit être parfaitement conscient que la politique de ce dernier et de son ministre des affaires étrangères n’est pas conforme à celle de tous les homme politiques turcs, estimant que la Turquie a perdu la scène économique syrienne et va bientôt perdre d’autres scènes importantes, grâce a la position unie des pays de la confrontation.

    Ces sources ont conclu en disant que « le président syrien n’a pas encore utilisé toutes les cartes dont il dispose comme le Golan, le Liban, les Kurdes, les Alaouites, les Turcs et toutes le forces de la confrontation de l’océan jusqu’au Golfe ».

    Source: Sites web
    12-12-2011 – 15:15 Dernière mise à jour 12-12-2011 – 15:15

  24. ASA dit :

    je pense que vous devez voir l’interview complète avec le président syrien Bachar Al-Assad… parce que le média américain a changer le contenu de l’interview par le montage… c’est le lien de l’interview complète avec le président Bachar Al-Assad. youtube.com/watch?v=DqUADgAjf14

  25. ASA dit :

    je pense que vous devez voir l’interview complète avec le président syrien Bachar Al-Assad… parce que le média américain a changer le contenu de l’interview par le montage… c’est le lien de l’interview complète avec le président Bachar Al-Assad. http://www.youtube.com/watch?v=DqUADgAjf14

  26. Cécilia dit :

    Voici ce que Barbara alters a dit de Bachar après l’interview :

    http://www.youtube.com/watch?v=XjHw09GazfM&feature=related

  27. leboss dit :

    bande de grosse merde
    aller embrasser le pied de bachar tant que vous y etes.

    vous etes des minables.

    bachar finira pire que kadhafi c’est une grosse saloperie comme vous!!!

    • Hadi dit :

      leboss t’est trop fort usage unique … comme le PQ

    • Cécilia dit :

      « bande de grosse merde
      aller embrasser le pied de bachar tant que vous y etes.

      vous etes des minables.

      bachar finira pire que kadhafi c’est une grosse saloperie comme vous!!! »

      Franchement leboss, je suis impressionnée de votre niveau intellectuel, d’ailleurs tout comme niveau du français.

      Cela n’a rien d’étonnant chez les opposants.

      Retournez à l’école pour apprendre comment écrire, rédiger et argumenter mais avant tout comment réfléchir sans parler de la culture.

      Quel niveau lamentable !
      Quel esprit misérable !
      Pauvre opposition indigne de ce nom !

    • sowhat dit :

      Vous devriez commenter plus souvent ici Leboss car vous aidez grandement les lecteurs d’Infosyrie à comprendre la situation. Ravi de vous lire. Sans vouloir être indiscret vous êtes Boss de quoi ?

    • Akyliss dit :

      au fait le boss je voulais te dire quelques choses d’intelligent mais finalement non, je prefere ne pas parler au c.n, ça risque de t’instruire…

      allez courage, l’agonie des « opposants » terroriste que tu idoles sentent la fin venir ….

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