• Décryptage
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Kofi Annan à Damas, le 11 mars dernier, avec des dignitaires religieux : le M. Syrie de l'ONU sait beaucoup de choses, rencontre beaucoup de gens, et sort parfois deux ou trois vérités... Dans un entretien accordé ce7 juillet au Monde, Kofi Annan fait le point sur ses efforts, une semaine après l'accord de Genève signé en principe pour soutenir son initiative de paix. On constate que l'émissaire des Nations-Unies pour la Syrie, très décrié et suspecté par les uns [...]



Kofi Annan saisi (ponctuellement ?) par l’honnêteté intellectuelle

Par Louis Denghien,



Kofi Annan à Damas, le 11 mars dernier, avec des dignitaires religieux : le M. Syrie de l’ONU sait beaucoup de choses, rencontre beaucoup de gens, et sort parfois deux ou trois vérités…

Dans un entretien accordé ce7 juillet au Monde, Kofi Annan fait le point sur ses efforts, une semaine après l’accord de Genève signé en principe pour soutenir son initiative de paix. On constate que l’émissaire des Nations-Unies pour la Syrie, très décrié et suspecté par les uns comme par les autres, y fait au moins preuve de deux qualités.

La lucidité : »À l’évidence nous n’avons pas réussi » dit-il en évoquant ses trois premiers mois d’implication dans le dossier syrien. » Et peut-être n’y a-t-il aucune garantie que nous allons réussir« . Et en effet, il y a des raisons de penser que le plan Annan, quelles que soient les intentions peut-être sincères qui ont présidé à sa rédaction, est vicié à la base, parce qu’il prétend faire dialoguer deux camps irréconciliables, et dont l’un – celui de l’opposition radicale ASL/CNS – est conforté dans son jusqu’au boutisme par l’appui diplomatique et à présent militaire de grandes puissances.

l’honnêteté, voire une certaine objectivité : abordant le problème de la stigmatisation, par les gouvernements et médias occidentaux, de la position russe, Kofi Annan a cette réflexion presqu’étonnante de la part d’un proche collaborateur de Ban Ki-moon, aligné servilement, lui, sur les vues de Washington : « Ce qui me frappe, c’est qu’autant de commentaires sont faits sur la Russie, tandis que l’Iran est moins mentionné, et que, surtout, peu de choses sont dites à propos des autres pays qui envient des armes, de l’argent et pèsent sur la situation  sur le terrain« .

Nos lecteurs auront reconnu le Qatar, l’Arabie séoudite, la Turquie, certaines factions libanaises ; et peut-être n’est-ce pas surinterpréter les propos de M. Annan que de penser qu’ils concernent aussi les Américains et leurs alliés européens. »Tous ces pays, ajoute K. Annan, prétendent vouloir une solution pacifique, mais ils prennent des initiatives individuelles et collectives qui minent le sens même des résolutions du Conseil de sécurité ». Et là, à l’évidence, Kofi Annan ne pense pas non plus à la Russie et à la Chine.

Kofi Annan va même jusqu’à déplorer le précédent libyen, qui a vu, il le reconnait, une résolution de l’ONU, prise au nom de la « responsabilité de protéger » les civils, « transformée en processus de changement de régime« .  Et ce détournement de résolution pèse lourd dans le dossier syrien et dans l’attitude russe et chinoise : c’est « l’éléphant dans la pièce » comme le dit Annan à la journaliste du Monde.

Et l’émissaire des Nations-Unies se démarque à nouveau des positions occidentales en prêchant à nouveau l’inclusion de l’Iran dans le jeu diplomatique autour de la Syrie .

Les limites structurelles d’une autonomie de pensée

Ces accès d’honnêteté intellectuelle et de parler vrai passés, M. Annan retombe dans le diplomatiquement correct, se félicitant du sommet parisien des « Amis » de la Syrie – une « formidable occasion » selon lui. Mais au total, le positif  l’emporte de justesse dans cet entretien d’un homme qui est pris, dans cette affaire, entre deux camps syriens et deux blocs géopolitiques. Honnête Annan ? Peut-être après tout. Mais le chemin de l’Enfer est, comme on sait, pavé de bonnes intentions : en imposant un cessez-le-feu, en envoyant des observateurs dépassés et impuissants sur le terrain, Annan a, dans les faits et sur le terrain, permis (même sans le vouloir vraiment) aux groupes armés de souffler un peu et de renforcer leurs positions.

Ca évidemment, Kofi Annan ne peut le reconnaître. Car ce serait remettre en cause le principe même de missions « humanitaires » ou de paix qui se font souvent contre la souveraineté des nations, et au bénéfice de certaines superpuissances. Au fond, un Kofi Annan sera toujours tenté e devenir un Ban Ki-moon.



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44 commentaires à “Kofi Annan saisi (ponctuellement ?) par l’honnêteté intellectuelle”

  1. Aghiles Zitouni dit :

    Ne nous leurrons pas, nous savons quil n’ s’agit pas d’un volte-face sincère de sa part, mais d’une cachoterie de son jeu, dans le but d’essayer de faire rattraper du temps aux fractions terroristes industrialisés par l’arabe maudite et le qatraël.

  2. l'ingenue dit :

    Le monde peut-il survivre à l’arrogance de Washington ?
    La Russie et la Chine en ligne de mire de l’administration Obama

    par Paul Craig Roberts

    Mondialisation.ca, Le 6 juillet 2012

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    Lorsque le Président Reagan m’a nommé Secrétaire adjoint du Trésor à la politique économique, il m’a dit qu’il devait rétablir l’économie US pour la sauver de la stagflation, afin de pouvoir peser de toute la puissance de notre économie sur les dirigeants russes pour les convaincre de négocier la fin de la Guerre Froide. Reagan a dit qu’il n’y avait plus de raison de vivre sous la menace d’une guerre nucléaire.

    L’administration Reagan a atteint ces deux objectifs, qui en retour ont été ruinés par les administrations suivantes. C’est le propre vice-président et successeur de Reagan, George Herbert Walker Bush, qui a violé en premier les accords Reagan-Gorbatchev en intégrant d’anciennes républiques de l’Union Soviétique dans l’OTAN et en plaçant des bases militaires occidentales aux frontières russes.

    Le processus d’encerclement de la Russie avec des bases militaires s’est poursuivi sans relâche par les administrations successives par le biais de diverses « révolutions colorées » financées par la National Endowment for Democracy considérée par beaucoup comme une façade de la CIA. Washington a même tenté d’installer un gouvernement contrôlé par Washington en Ukraine et a vu ses efforts aboutir dans l’ancienne Géorgie Soviétique, lieu de naissance de Joseph Staline. Le président de la Géorgie, un pays situé entre la Mer Noire et la Mer Caspienne, est une marionnette de Washington. Il a récemment annoncé que l’ancienne Géorgie soviétique allait intégrer l’OTAN en 2014.

    Les plus âgés d’entre nous savent que l’OTAN, l’Organisation de Traité de l’Atlantique Nord, fut une alliance entre l’Europe occidentale et les Etats-Unis pour contrer la menace d’une prise de contrôle de l’Europe occidentale par l’Armée Rouge. L’Atlantique nord est très très loin des mers Noire et Caspienne. Quel est l’objectif de l’entrée de la Géorgie dans l’OTAN sinon de fournir aux Etats-Unis une base militaire aux portes de la Russie ?

    Il est plus qu’évident que Washington – Démocrate ou Républicain – a la Russie et la Chine en ligne de mire. A l’heure actuelle, il n’est pas clair si l’objectif est de détruire les deux pays ou de simplement les rendre incapables de s’opposer à l’hégémonie de Washington. Quel que soit l’objectif, l’issue probable est une guerre nucléaire.

    La presstitués de la presse américaine affirment que le maléfique gouvernement syrien est en train d’assassiner son peuple qui n’aspire qu’à la démocratie et qui si l’ONU n’intervient pas militairement, les Etats-Unis devront le faire au nom des droits de l’homme. La Russie et la Chine sont vilipendées par les fonctionnaires US pour leur opposition à tout prétexte à une invasion de la Syrie par l’OTAN.

    La réalité, bien sûr, est différente de celle présentée par les presstitués des médias et les membres du gouvernement américains. Les « rebelles » syriens sont bien armés d’armes militaires. Les « rebelles » s’affrontent à l’armée syrienne. Les rebelles massacrent des civils et racontent à leurs prostitués des médias occidentaux que c’est le gouvernement syrien qui en est responsable, et les presstitués occidentaux répandent cette propagande.

    Quelqu’un doit bien armer les « rebelles » puisque à l’évidence ces armes ne peuvent pas être achetées sur le marché local syrien. La plupart des gens intelligents pensent que les armes proviennent des Etats-Unis ou de leurs intermédiaires.

    Washington a donc déclenché une guerre civile en Syrie, comme ils l’ont fait en Libye, mais cette fois-ci les Russes et les Chinois ont compris et se sont opposées à une résolution de l’ONU comme celle qui fut exploitée par l’Occident contre Kadhafi.

    Pour contourner ce problème, sortez un vieux chasseur Phantom de la guerre du Vietnam des années 60 et faites le voler au-dessus de la Syrie. Les Syriens l’abattront, et la Turquie pourra ensuite appeler à l’aide ses alliés de l’OTAN. A défaut de l’option d’une résolution de l’ONU, Washington pourra invoquer ses obligations dans le cadre du traité de l’OTAN et entrer en guerre pour défendre un membre de l’OTAN contre une Syrie diabolisée.

    Le mensonge néonconservateur derrière les guerres d’hégémonie de Washington est que les Etats-Unis apportent la démocratie en envahissant et en bombardant des pays. Pour paraphraser Mao, « la démocratie est au bout du fusil. » Cependant, le Printemps Arabe n’a pas tenu ses promesses de démocratie, pas plus qu’en Irak ou en Afghanistan, deux pays « libérés » par les invasions démocratiques US.

    Ce que les Etats-Unis apportent sont des guerres civiles et l’éclatement de pays, comme le régime de Bill Clinton réussit à faire dans l’ex-Yougoslavie. Plus il y a de pays déchirés et réduits à des fractions rivales, plus Washington est puissant.

    La Russie de Poutine comprend que la Russie elle-même est menacée non seulement par le financement par Washington de « l’opposition russe » mais aussi par l’agitation déclenchée dans le monde musulman par les guerres de Washington contre les états laïques musulmans, comme l’Irak et la Syrie. Ces troubles se déversent en Russie même, qui se voit confrontée à des problèmes tels que le terrorisme tchétchène.

    Lorsqu’un état laïque est renversé, les factions islamistes sont libres de s’en prendre les unes aux autres. Les troubles internes rendent les pays impuissants. Comme je l’ai déjà écrit, l’Occident réussit à toujours dominer le Moyen orient parce que les factions islamistes se détestent entre elles plus qu’elles ne détestent leur conquérants occidentaux. Ainsi, lorsque Washington détruit des gouvernements laïques, non-islamistes, comme en Irak et comme il cherche à le faire en Syrie, ce sont les Islamistes qui émergent et se livrent bataille pour le pouvoir. Ce qui convient à Washington et Israël puisque ces états ne sont plus des opposants cohérents.

    La Russie est vulnérable, parce que Poutine est diabolisé par Washington et les médias US et parce que l’opposition russe de Poutine est financée par Washington et sert les intérêts des Etats-Unis et non les intérêts russes. L’agitation que Washington provoque dans les états musulmans déborde sur les populations musulmanes russes.

    Il se révèle plus difficile pour Washington d’interférer dans les affaires intérieures de la Chine, même si quelques agitations ont été semées dans certaines provinces. Dans quelques années, l’économie chinoise dépassera probablement l’économie américaine, et une puissance asiatique deviendra la première économie mondiale à la place d’une puissance occidentale.

    Washington est sérieusement préoccupé par cette perspective. Sous la coupe et le contrôle de Wall Street et d’autres groupes d’intérêts privés, Washington est incapable de sauver l’économie US de son déclin. A Washington, on trouve bien plus de défenseurs des profits des opérations casino de Wall Street, des profits de la guerre du complexe militaro/industriel, et des profits tirés des délocalisations de la production et des services du marché US que de défenseurs du niveau de vie de la population. Tandis que l’économie des Etats-Unis s’enfonce, l’économie de la Chine décolle.

    La réaction de Washington a été de militariser le Pacifique. Le Secrétaire d’Etat a déclaré le sud de la Mer de Chine comme une zone d’intérêt national pour les Etats-Unis. Les Etats-Unis font les yeux doux au gouvernement Philippin, jouant la carte de la menace chinoise et tentant de récupérer leur base navale à Subic Bay. Récemment, on a assisté à des exercices militaires et navales conjointes US/Philippines contre « la menace chinoise ».

    La marine US se redéploie dans l’Océan Pacifique et construit une nouvelle base sur une île sud-coréenne. Des « marines » US sont désormais basés en Australie et sont redéployés du Japon vers d’autres pays asiatiques. Les Chinois ne sont pas stupides. Ils comprennent que Washington veut cerner leur pays.

    Pour un pays incapable d’occuper l’Irak au bout de huit ans et incapable d’occuper l’Afghanistan au bout de onze ans, s’en prendre en même temps à deux puissances nucléaires est un acte de folie. L’arrogance à Washington, alimentée quotidiennement par les néocons illuminés, malgré les échecs retentissants en Irak et en Afghanistan, s’en prend désormais à deux puissances formidables – la Russie et la Chine. Le monde n’a jamais assisté dans toute son histoire à une telle idiotie. Les psychopathes, sociopathes et abrutis qui dominent Washington mènent le monde à sa perte.

    La gouvernement criminellement dérangé de Washington, qu’il soit démocrate ou républicain, et quel que soit le résultat de la prochaine élection, constitue la plus grande menace qui ait jamais existé pour la vie sur terre.

    De plus, le seul soutien que les criminels de Washington reçoivent provient de la presse. Dans un prochain article, j’examinerai si l’économie américaine s’effondrera avant que les criminels de guerre à Washington réussissent à détruire le monde.

  3. Mohamed Ouadi dit :

    La réponse du terrain au virtuel et aux menaces extérieures !

    Après les manœuvres terrestres articulées autour des blindés, et celles articulées autour des missiles, l’armée syrienne organise avec succès le premier jour des manœuvres maritimes, et de de ce fait envoie des messages forts comme quoi, malgré les pressions de tous genres, les dispositions militaires sont fortes et que la Syrie est capable de défendre ses frontières terrestres, aériennes et maritimes ! Et tout en continuant de traquer et de briser les groupes terroristes … et de poursuivre les efforts de réconciliation intérieure !

    • Mohamed Ouadi dit :

      Lien de la vidéo des manœuvres maritimes d’aujourd’hui :
      http://www.youtube.com/watch?v=K6-nBEOT604

    • Mohamed Ouadi dit :

      Nos forces navales exécutent avec compétence et précision un projet opérationnel tactique dans le cadre des manœuvres militaires de plusieurs jours

      07 Juil 2012

      Damas / Nos forces armées ont entamé aujourd’hui l’exécution d’un plan de formation et d’entraînement de combat selon le calendrier mise e place par le commandement général de l’armée et des forces armées pour l’année en cours et durera quelques jours, avec la participation de toutes les formations terrestres, maritimes et aériennes afin de tester la disponibilité et le qui-vive des soldats pour exécuter des missions simulées.

      Utilisant des munitions réelles, les forces navales ont exécuté un plan opérationnel tactique au cours duquel des missiles sol et mer, des hélicoptères et des lance-torpilles y avaient participé, simulant une riposte à une éventuelle attaque.

      Les forces maritimes ont pu prendre part à ce plan avec succès et avec compétence puisque les objectifs simulés ont été touchés de plein fouet.

      Etait présent à ces manœuvres, le général Daoud Rajha Abdellah, commandant en chef adjoint de l’armée et des forces armées, vice-président du Conseil des ministres, ministre de la défense, accompagné de plusieurs officiers supérieurs du commandement de l’armée et des forces armées.

      Le général Rajha s’est félicité de la bonne préparation distinguée avec laquelle le niveau supérieur d’entraînement de combat s’est illustré nos forces maritimes et leurs capacités de repousser toute éventuelle agression contre nos côtes de la part de nos ennemis.

      T. Slimani
      http://www.sana.sy/fra/51/2012/07/07/429994.htm

    • Rensk dit :

      Cela sous-entend clairement que le pays n’investit pas toutes ses forces pour combattre les bandes armées (déjà lu bien des critiques de la population concernant la lenteur de l’armée pour une intervention) ce qui nous prouve quelque part que le pays ne fait que se défendre, il ne cherche pas l’escalade quoi…

      • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

        Le premier ennemi de la Syrie, ce sont les UltraSionistesAssociés qui veulent ACCAPARER les richesses du Monde Arabe et du Moyen Orient, et DOMINER, en occupant ces positions stratégiques.

        UltraSionsitesAssociés : Israël, Zétats-Zunis et Royaume-Unique, Zémiroyaumes et….pour les miettes, l’Europe, dans les dirigeants sont OmbilicoCentrés.

        Hors ce tableau d’ennemis, la Syrie n’en connaît pas d’autres.
        De ce fait, les Forces Nationales Syriennes sont formées pour la défense contre ces ennemis-là.

        Mais la Syrie ne se doutait pas de la stratégie d’injection du poison terroriste et des cellules cancéreuses du terrorisme, dans son tissu national, par ceux-là mêmes (les démocraties occidentales) qui le combattent quand il s’attaque à eux, chez eux.

        La Syrie ne peut pas et ne veut pas, vous le comprenez maintenant, mettre toutes ses forces dans le combat anti-terroriste, et laisser à découvert, le front hostile extérieur traditionnel.

        • Rensk dit :

          Je sais cela, je voulais juste dire les faits : le pays ne cherche pas l’escalade… au prix même de la vie de certains citoyens…

          Le pays pourrait faire beaucoup plus mais comme il est très surveillé il se garde de devenir illégal…

          Vous parlez d’un truc que vous ne connaissez point ; preuve en est que vous ne dites pas que les réservistes n’ont PAS été convoqués…

          J’ai vu l’autre soir le reportage concernant l’avion US qui avait coupé les câble d’un téléphérique en Italie… pas de fautifs en « justice » US et italienne… et ce malgré qu’ils ont volé à 120 mètres au lieu des 1’000 demandé, ils ont aussi volé plus vite que permis à basse altitude…

          La Syrie n’est pas les USA et donc ils doivent se tenir absolument au droit international imposé de par le monde par les USA. exempté lui, de ces même « lois »…

  4. L17 dit :

    Bonsoir à tous

    Aveu d’impuissance, sans nul doute !

    Mais Koffi Annan a le mérite pour la première fois de pointer la duplicité et le vilain rôle joué par les pays pourvoyeurs d’armes et de fonds (aux opposants ?)… Tout cela est un peu flou, en langage diplomatique; Annan ne va pas jusqu’à nommer ces pays ! :

    «  » » L’Iran est un acteur. Il devrait faire partie de la solution. Il a de l’influence et nous ne pouvons pas l’ignorer [les Occidentaux avaient refusé la participation de l’Iran au Groupe d’action réuni le 30 juin].

    Mais ce qui me frappe, c’est qu’autant de commentaires sont faits sur la Russie, tandis que l’Iran est moins mentionné, et que,

    surtout, peu de choses sont dites à propos des autres pays qui envoient des armes, de l’argent et pèsent sur la situation sur le terrain. Tous ces pays prétendent vouloir une solution pacifique, mais ils prennent des initiatives individuelles et collectives qui minent le sens même des résolutions du Conseil de sécurité…. » » »

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/07/07/kofi-annan-sur-la-syrie-a-l-evidence-nous-n-avons-pas-reussi_1730658_3218.html

    Quant à Ban Ki-moon, il «  » »a recommandé, vendredi 6 juillet, que la mission de l’ONU en Syrie soit « réorientée » vers un rôle plus politique, avec une « composante militaire réduite » «  » ???
    Ce n’est pas clair !
    Cf. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/07/06/nouvelle-reunion-des-amis-de-la-syrie-pour-faire-pression-sur-damas-et-sa-allies_1730040_3218.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20120707-%5Btitres%5D

    Cordialement

    • Rensk dit :

      Alors pour que vous compreniez la « diplomatie »…

      – ces pays prétendent vouloir une solution pacifique = les « amis » de la Syrie, une centaines de pays à Paris ainsi que bien des ONG !!!

      – ils prennent des initiatives individuelles = comme par exemple la Suisse se prétendant « neutre », il y en a d’autres du genre…

      – ils prennent des initiatives collectives = l’UE en est un exemple…

      Et ici je pense qu’il y aura des suites…
      –  » L’Iran est un acteur. Il devrait faire partie de la solution. Il a de l’influence et nous ne pouvons pas l’ignorer [les Occidentaux avaient refusé la participation de l’Iran au Groupe d’action réuni le 30 juin].

  5. Charles dit :

    Kofi Annan semble entre le passé et l’avenir. Il a été un Yankee Moon avant Ban Ki-moon, qui ne fait que continuer le Kofi Annan d’autrefois. Il semble avoir compris que la domination angloaméricaine a son avenir dans le dos, cepandant celle-ci n’est pas encore finie, puisque les nouvelles puissances ne l’ont pas déclarée telle et lui témoignent encore de beaucoup trop de respect. Kofi Annan balance donc, mais il est allé aussi loin que possible en parlant des fournisseurs des mercenaires. Il a même mis la balle dans le camp de la Russie et de la Chine et associé, qui devraient profiter de cette ouverture pour publier des preuves irréfutables de ce que font sur le terrain les Occidentaux en Syrie.

    • Rensk dit :

      Quelque part marrant l’inversion des rôles en « justice »…

      Normalement c’est celui qui attaque qui doit prouver la « faute juridique » de l’accusé et pas le contraire…

      Je m’explique ; vous demandez a autrui de prouver leurs innocences alors que ce sont les « occidentaux » qui se plaignent et vont jusqu’à s’ingérer dans la politique interne d’un pays membre de l’ONU (Regardez au moins la charte de cette dernière, http://www.voltairenet.org/Charte-des-Nations-unies-ratifiee )

      Il est totalement anormal de demander aux pays qui cherchent a sauver la Charte de prouver qu’ils ont raison…

      Je vous rappel aussi que la Syrie n’a pas « débordé » de ses frontières, elle est même occupée partiellement.

      • Charles dit :

        Rensk, il ne s’agit pas de procès ni de droit, ni de toutes ces foutaises juridiques. Il s’agit de la guerre médiatique. Il serait souhaitable que Russes et Chinois, et Syriens et Iraniens, publient des choses irréfutables par les médias dominants, des choses sautant aux yeux de l’opinion mondiale avec force.

        • Rensk dit :

          La guerre si vous la faite illégalement c’est pour sûr que vous avez droit a un procès juridique au CPI… surtout si vous n’êtes pas partie prenante de l’OTAN…

          Alors charly, prouve-moi que les pays illégaux sont légaux… juste pour remettre l’église au milieu du village !!!

  6. Cécilia dit :

    Comment «dépecer» la Syrie ?

    IRIB- Le «Jerusalem Post» annonce un agenda militaire secret américano-sioniste visant à «mettre en pièces la Syrie»

    Cet article de Jonathan Spyer dans le J.P. (16 mai 2012) s’intitule : «Un politicien kurde expérimenté en appelle à Israël pour soutenir l’éclatement de la Syrie»

    Sherkoh Abbas, Président de l’Assemblée Nationale Kurde de Syrie (ANK) établie, aux Etats-Unis a «fait appel à «Israël», pour soutenir l’éclatement de la Syrie en une série de structures fédérales fondées sur les différentes ethnies du pays», relève Michel Chossudovsky, professeur, à la faculté des sciences sociales de l’Université d’Ottawa (Canada)*.

    «La «balkanisation de la République Arabe Syrienne» doit être menée à bien, en soutenant des divisions sectaires, qui conduiront, éventuellement, à une «guerre civile», sur le modèle de l’ancienne Yougoslavie. L’un des «scenarii d’explosion» possibles en ce qui concerne la Syrie, qui constitue une société pluri-ethnique, serait la formation d’entités politiques séparées et «indépendantes» sunnites, alaouites-chiites, kurdes et druzes.

    «Il nous faut dépecer la Syrie», a déclaré Abbas. «Le dissident syro-kurde a fait valoir qu’une Syrie fédérale partagée en quatre ou cinq régions, sur une base ethnique, servirait, aussi, à Israël de tampon naturel, à la fois, contre les forces islamistes sunnites et chiites». Ironiquement, tandis que les forces islamistes constituent la principale menace contre l’entité sioniste sioniste, voilà Tel-Aviv qui apporte, secrètement, son soutien aux islamistes de l’Armée Syrienne Libre (ASL).

    Rencontre, à huis clos, au Département d’État américain

    Une rencontre, au plus haut niveau, du Département d’Etat s’est tenue, en mai, avec des membres de l’opposition kurde syrienne. Y participaient : des représentants du Conseil National Kurde (CNK), Robert Stephen Ford, le dernier ambassadeur américain, en Syrie, (qui a joué un rôle-clé dans l’acheminement d’aide aux rebelles), de même que Frederic C.Hof, un ancien partenaire en affaires de Richard Armitage, qui assure, actuellement, les fonctions de «coordinateur spécial sur la Syrie». La délégation a, également, rencontré le secrétaire d’Etat adjoint pour les questions du Proche Orient, Jeffrey Feltman.

    Frederic C. Hof, Robert Stephen Ford et Jeffrey Feltman sont au Secrétariat d’Etat les conseillers politiques essentiels sur la Syrie, et entretiennent des liens étroits avec l’Armée Syrienne Libre (ASL) et le Conseil National Syrien (CNS).

    Les déclarations publiques du leader du CNK Sherkoh Abbas, à la veille de cette rencontre, suggèrent qu’ont été discutés l’éclatement politique de la République Arabe Syrienne, selon une délimitation ethnique et religieuse, tout comme la création d’un «Kurdistan indépendant». «Le porte-parole du Département d’Etat, Mark Toner, a défini le but de la rencontre comme s’inscrivant dans les « efforts en cours … pour aider l’opposition [kurde] syrienne à construire une opposition plus cohérente contre Assad». Le leader du CNK en a appelé à Washington pour soutenir la création d’un état kurde séparé consistant en «une région autonome en Syrie, se joignant au gouvernement régional kurde en Irak – lequel est frontalier de la région kurde en Syrie, ou peut-être même un état kurde plus vaste [le Grand Kurdistan].

    Les Kurdes, dans l’ensemble du Kurdistan, aspirent au droit de former un état kurde indépendant. Nous ne pouvons atteindre ce but tant chéri qu’avec l’aide des démocraties occidentales, et avant tout des USA», a affirmé Sherkoh Abbas (Syrie : un choix alternatif, Ekurd.net, 22 mai 2012). Il vaut la peine de noter, sous cet aspect, que la création d’un «Grand Kurdistan» a été envisagée, depuis plusieurs années, par le Pentagone, comme constitutive d’un «plan plus vaste pour remodeler le Moyen-Orient».

    Cette option, qui semble improbable dans le futur proche, irait contre les intérêts de la Turquie, un allié constant à la fois des USA et d’Israël. Un autre scenario, envisagé par Ankara, consisterait dans l’annexion par la Turquie du Kurdistan syrien.

    Le «Grand Kurdistan» inclurait des portions de l’Iran, de la Syrie, de l’Irak et de la Turquie, comme il est envisagé dans la remarquable carte du «Nouveau Moyen-Orient», par le Colonel Ralph Peters, qui a enseigné à l’académie militaire américaine.

    Bien que la carte, publiée dans le Journal des Forces Armées en juin 2006, ne reflète pas officiellement la doctrine du Pentagone, elle a été utilisée lors d’un programme d’entraînement à l’Institut de la Défense de l’OTAN pour des officiers supérieurs. Elle a probablement été en usage à l’Académie Militaire Nationale de même que dans des cercles de programmation militaire».

    Source : http://globalresearch.ca/index.php?…

  7. Cécilia dit :

    BHL propose la réécriture du Coran par un Juif

    IRIB- Bernard s’est encore lâché, sans prendre la peine de mettre son nez rouge !

    Après les stigmates apparus sur les mains saignantes de BHL, suite à l’éreintement de son film «Le Jour et la Nuit», en 1997, BHL, ridiculisé par l’affaire Botul philosophe fictif, cité dans son dernier essai, BHL qui confond Pierre Cassen, de Riposte laïque, et Bernard Cassen, ancien président d’ATTAC, sans parler des Photos montages, de ses films qui ne peuvent être regardés sous peine de Chimio, D’Arielle Dombasle prise en levrette, par Klaus Kinski, dans le film «Les fruits de la passion», bref jusqu’à la bourde n° 6 932 !

    Il nous revient, cette fois ci, avec une boulette passée totalement inaperçue, dans le WikiBHL en la personne de Marc Roussel, sur le sit Bernard-Henri Lévy, ce dernier avait, confié à Marc Roussel ce que sera la grande œuvre de sa vie : la réécriture du Coran par un Juif . Rien que ça !

    Marc Roussel, à propos de Bernard-Henri Lévy

    «Ce qui nous a, d’abord, rapprochés, et que je n’aurais jamais soupçonné du personnage public qu’a bâti l’intellectuel, c’est le goût de l’action, de l’aventure et ce sens, davantage prévisible, de l’Histoire. Bernard est, ensuite, un ami fidèle et sincère,, un homme ouvert et respectueux de tous les hommes, un naïf éclairé, qui, en conscience, maquille ses angoisses ou ses faiblesses de la plus belle assurance. Ainsi, cette confidence, à Kaboul, aux premières heures de la prétendue guerre de Bush contre le terrorisme islamiste, qui me reste comme une provocation ultime, savoureux mélange de confiance et d’ingénuité – ces moteurs définitifs de la création : j’ai trouvé ce que sera la grande œuvre de ma vie : la réécriture du Coran par un Juif. »Lire ici : http://www.bernard-henri-levy.com/m

    Source : techouva.unblog.fr
    http://french.irib.ir/info/item/198509-bhl-propose-la-r%C3%A9%C3%A9criture-du-coran-par-un-juif

    • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

      BéHaacheL :
      Réécrire le Coran, et, après le Coran, le Nouveau Testament…

      = Un aveugle sourd muet qui veut montrer le chemin à un tétraplégique.

      • Rensk dit :

        Aïe…

        Disons cela comme cela :

        Dans toutes les religions du monde ont parle de la fin du monde…

        Des scientifiques s’y mettent aussi et ce dans plusieurs « domaines »…

        Pratiquement partout ont dit qu’un « très mauvais » va prendre le pouvoir avant la destruction du monde…

        Dans les religions, me semble (mais suis pas sûr du tout) il est plutôt parlé d’individus plutôt que d’États… Mais là aussi, comme il y est cité des « civilisations » et des *alliances* (d’États ?)…

        Les Mayas sont connus mais ils y a d’autre écris dans d’autres continents qui parle « idem »…

        Les scientifiques de 2012…
        – Une étude prédit un effondrement planétaire irréversible imminent !
        http://www.wikistrike.com/article-une-etude-predit-un-effondrement-planetaire-irreversible-imminent-107885594.html 😉

        • Syrie.Eternelle-سوريا.خالدة dit :

          Si ce clown de BeHacheheL exerçait ses talents ailleurs que dans le vampirisme des peuples inférieurs, tels que les peuples arabes, il aurait été moins écouté que le Fernand Lope du quartier Latin des années 1950-1960, et ne serait qu’un sinistre inconnu.

          Rien n’est plus efficace, actuellement, pour parvenir à la célébrité, dans notre République, que de salir les Arabes authentiques et d’appeler à leur massacre.

          Cela vous sacre, comme héros, tous les minables zorros de la conjuration ultra-sioniste.

  8. BWANE dit :

    Pour l’instruction des clones salapistes, mais surtout pour nos amis francophones, je livre ici la traduction d’une partie de l’interview que le véritable opposant et actuel vice-ministre en charge des affaires économiques Qadri Jamil a accordée à RT, la suite demain.
    http://arabic.rt.com/prg/telecast/657480/

    Qadri Jamil : La ligue arabe a perdu sa crédibilité, et elle est une partie dans la crise syrienne
    Q -Monsieur le ministre, la Syrie a maintenant un nouveau gouvernement, quels sont les défis les plus importants que ce gouvernement doit affronter ?
    R -Des défis politiques, économiques et sociaux, qui traduisent les différents cotés de la profonde et générale crise syrienne. C’est pourquoi, aujourd’hui, il faut : -aller le plus vite possible vers une réconciliation nationale, -résoudre les problèmes économiques asphyxiants provoqués par la crise, -et à moyen et long termes, poser les bases des changements profonds, aussi bien, économiques, sociaux que démocratiques. Je crois que ces missions sont très importantes, parce que, ce qui est demandé en Syrie, c’est un changement démocratique radical et complet.
    Q -En tant que vice premier ministre chargé des affaires économiques, comment évaluez-vous la situation économique et sociale en Syrie ? Et quels sont les plans que vous aller suivre pendant la prochaine étape ?
    -R -Le problème est que lorsque la crise a commencé, lorsqu’elle a explosé le 15 Mars de l’année dernière, elle était l’expression de l’accumulation du ressentiment social causé par les politiques libérales suivies depuis 2003. Ces politiques ont produit une tension sociale qui a provoqué à son tour une explosion politique. Et cette explosion politique se poursuit depuis lors, et je crois maintenant qu’elle est entrée dans une nouvelle phase, allant
    de mal en pis si je puis dire. C’est à dire que la crise politique a rendu plus complexe la situation économique. Les conséquences négatives de ces conditions économiques affectent aujourd’hui tous les syriens, et notamment les couches sociales dont le revenu est modeste. Ceci nous pousse à réfléchir sérieusement à la question de savoir comment une situation économique donnée induit ultérieurement une crise sociale, qui se traduira elle même sur le plan politique. C’est la raison pourquoi nous croyons qu’une rupture et un changement de cap dans les politiques économiques est nécessaire , -et nous n’avons cessé d’alerter l’opinion depuis longtemps à ce propos-. Aujourd’hui, nous sommes devant deux niveaux de problèmes économiques et sociaux : – ceux qu’il faut résoudre au plus vite et de manière urgente, – et d’autres, d’ordre structurels et global, intimement liés aux spécificités principales de l’économie syrienne. Donc nous avons des problèmes dont la résolution nécessite deux vitesses différentes. Vous savez tout cela, et nous avons appelé -aussi bien au sein du Front Populaire que dans le parti de la Volonté Populaire- depuis novembre de l’année dernière à une solution sérieuse de la crise syrienne, -cette solution commence selon nous par le changement de cap que j’ai indiqué ci-dessus ainsi que par la constitution d’un gouvernement d’unité nationale. Malgré le fait que le présent gouvernement ne le soit pas au sens complet du terme, il ne laisse pas d’être à nos yeux- au sein des directions du Front et du parti de la Volonté- un pas dans ce sens. Ce gouvernement comprend des membres de l’opposition qui ont accepté d’y participer, et nous pensons que la porte doit rester ouverte aux autres composantes de l’opposition nationale, c’est-à-dire à celle qui refuse toute intervention étrangère, qui condamne le recours à la violence et qui accepte l’élargissement du cadre des mouvements qui participent au gouvernement, de sorte qu’elle joue son rôle politique dans la réconciliation nationale et dans la sortie de crise en Syrie en toute sécurité.

    • BWANE dit :

      (Suite et fin)
      Q –Il va y avoir lieu au Caire un congrès de l’opposition dans le but de l’unifier, -vous, en tant que représentant d’un courant de l’opposition, pensez-vous que cette unification est possible ? –Et quelle est votre position par rapport à ce congrès là ?
      R – Quant à cette unification, permettez-moi d’y répondre par cette question : -est-il nécessaire d’unifier l’opposition ? ,-Pratiquement, nous allons vers une société démocratique et pluraliste, -Que signifie dans ces conditions cette unification de l’opposition ? , -Que veulent-ils au juste ? , – Une opposition à l’image du pouvoir qu’ils accusent de monolithisme ? ,-Si le « régime » était monolithique politiquement, faut-il que l’opposition le soit aussi ? ,-C’est une question logique selon nous, et qui se pose d’elle-même. Il est compréhensible que l’opposition cherche à s’entendre sur une plate-forme commune, mais de là à vouloir une sorte d’unification organisationnelle…-le mieux, à mon avis, est que icelle arrive à s’entendre sur un dénominateur commun. Mais ce congrès du Caire, constitue t-il un congrès légitime aux yeux de l’opposition nationale syrienne ? ,-Nous sommes une partie importante de l’opposition, et certaines parties de d’icelles ne nous reconnaissent pas en tant qu’opposition, et c’est un des problèmes de cette opposition et de son état d’esprit qui exclut tous ceux qui ne partagent pas ses opinions. Quant à nous, nous considérons que même ceux qui nous excluent et avec lesquels ne n’ont pas les mêmes opinions que nous, comme faisant partie de l’opposition et nous sommes prêts à dialoguer avec eux. Mais le problème est qu’une partie de l’opposition syrienne ont jusqu’à maintenant encore cette mentalité « parti dirigeant » qui a caractérisé la vie politique syrienne depuis des décennies et des décennies. Je pense que le dépassement de cette mentalité nécessite quelque temps. De ce point de vue, nous pensons que le congrès du Caire est illégitime pour les raisons suivantes : -premièrement, il ne représente pas la véritable opposition nationale ainsi que le mouvement populaire qui ne se reconnaît pas dans les partis politiques existants, sachant que les partis politiques –et surtout l’opposition- n’ont pas d’influence sur ce mouvement populaire, ou alors, dans le meilleur des cas, une influence très limitée. Dans ces conditions, quelle est la crédibilité et la légitimité de ce congrès qui ne comprend pas ce mouvement populaire de manière notoire ? -Deuxièmement, le problème du congrès du Caire est que c’est la ligue arabe qui a appelé pratiquement à sa tenue, par la voix de son secrétaire général Nabil Al-Arabi, mais la ligue arabe a perdu sa crédibilité, elle est devenue une partie dans la crise
      Syrienne. Les patriotes syriens ne font plus confiance à cette ligue, parce qu’elle est devenue un instrument de l’occident colonialiste qui veut s’ingérer dans les affaires intérieures syriennes et imposer sa tutelle et ses dictées à la Syrie ; il n’ a même pas caché son vif désir d’une intervention militaire directe en Syrie, comme il l’ a fait en Irak auparavant, et plus tard en Libye. C’est pourquoi, sous cet angle aussi, beaucoup de doutes et de soupçons planent sur sa légitimité et sur le patriotisme de ses positions. –Troisièmement, nous croyons que cette façon artificielle d’anticiper ou de précipiter les choses et de chercher à unifier sous n’importe quelle forme l’opposition, sur le modèle du conseil d’Istanbul, est une tentative désespérée et vaine pour rattraper et coller aux décisions et aux directives générales de la conférence de Genève. Si les forces qui jouent un rôle essentiel dans la crise syrienne ne voient pas la réalité sous son vrai jour, et ignorent les forces agissantes dans le terrain, elles ne pourront jouer leur rôle dans la solution de la crise syrienne, bien au contraire, elles y joueront un rôle négatif qui compliquera cette crise.
      Q –Et si nous abordions la réunion de Genève, comment évaluez-vous ses résultats ?
      R –Je crois que le congrès de Genève traduit le nouvel équilibre des forces internationales. Chaque partie essaie d’en expliquer les décisions, aussi bien les russes , les chinois que les américains et les occidentaux, comme elle l’entend et comme il lui plaît de les voir. Mais selon moi, la rédaction officielle de ces décisions est une sorte de plus petit dénominateur commun de la communauté internationale. Les résultats de cette réunion contiennent des choses très positives : -la reconnaissance que le dialogue national et un gouvernement d’unité nationale sont la seule issue pour sortir de la crise. Mais comment ? La feuille de route pour atteindre ces objectifs est la chose la plus importante aujourd’hui , nous devons tous nous atteler à cette tâche, qui prendra un certain temps.
      Q –Le ministre des affaires étrangères de la France, Laurent Fabius, a décrit le texte de la déclaration finale du congrès de Genève comme appelant au départ d’ Al-Assad, alors que le ministre des affaires étrangères de la Russie, Sergei Lavrov, a insisté sur le fait que cette déclaration n’évoque aucun départ, comment expliquez-vous cette contradiction dans l’interprétation de la même déclaration ?
      R- Parce que le texte a été rédigé de manière diplomatique, de sorte que chaque partie peut l’interpréter à sa guise, -parce que chaque partie ne veut pas et ne peut pas faire des concessions à propos d’une affaire relative à la souveraineté intérieure et nationale du pays, c’est pourquoi le texte de cette déclaration a été rédigé de telle sorte qu’il soit susceptible de plusieurs interprétations, selon les positions antérieures de chaque partie. Mais malgré cela, ce texte constitue est un pas en avant, parce que nous avons maintenant un texte, que l’on peut grandement développer, affiner et préciser plus tard.
      Q –La situation civile en Syrie s’est détérioré ces derniers jours, comment le nouveau gouvernement va agir face à cette escalade de la violence et au contrôle ( au sens de mainmise. Ndt)de régions entières par les groupes armés selon leurs dires ?
      R –Essentiellement, nous pensons au sein du Front Populaire pour le Changement et la Libération, et au Parti de la Volonté Populaire, que la solution militaire n’est pas possible en Syrie ; Aucune partie ne peut résoudre militairement le problème, car ni le rapport des forces internationales, ni celui des forces régionales, et ni encore celui des forces locales, ne permettent d’atteindre une solution définitive (littéralement, de trancher. Ndt) , mais seulement qu’il y ait un vainqueur et un vaincu. C’est la raison pourquoi, nous avons proposé très tôt le sujet du dialogue national afin d’arriver à une réconciliation nationale complète, et ce par le biais d’un gouvernement d’unité nationale. La continuation de la violence en Syrie va rendre difficile la réconciliation nationale et la constitution d’un gouvernement d’unité nationale. La détérioration de la situation en Syrie observée dernièrement est naturelle dans ces conditions, mais nous espérons y mettre fin. Le nouveau ministère de la réconciliation nationale, du gouvernement actuel, avec à sa tête le docteur Ali Haidar, membre de la direction du Front Populaire pour le Changement et la Libération, est de ce point de vue un signe de bon augure et une lettre forte à tous, à l’étranger comme à l’intérieur du pays. Nous voulons prendre une bonne direction, qui coupe l’herbe sous les pieds à toute solution qui s’appuie sur la force, et qui ouvre l’horizon aux solutions politiques basées sur le dialogue et les accords. La situation économique et sociale est très complexe, les sanctions imposées à la Syrie sont injustes, elles nuisent au peuple bien plus qu’au régime, elles touchent d’abord le peuple bien plus que le régime pour être plus précis. C’est pourquoi l’attitude de l’occident à propos de ces sanctions est hypocrite, il prétend qu’il punit le régime, mais en réalité il punit le peuple syrien afin de l’influencer dans certaine direction. Si nous arrivons à trouver un degré minimum d’unité nationale, nous serons capables à affronter ces sanctions, l’Histoire donne des exemples dans le monde entier, et précisément en Syrie, de la possibilité de casser tout blocus, à la condition qu’existe une entente politique à l’intérieur du pays.

  9. Passant dit :

    Y a certains qui plaide pour la paix en Syrie, mais en realitè ils ne la veulent pas. Par ce que si la paix seulement leur interessaient, ils chercheront à tout les moyen pour l’avoir, s’il est possible. Mais vouloir isoler certains pays comme l’Iran qui peuvent jouer un grand role dans cette crise, mais tu ne le fai pas, par ce que vous n’etez pas d’accord dans d’autres choses, ça c’est de la pure hypocrisie.
    La veritè est amere à entendre.
    Que Dieu vient en aide au peuple syriens.

  10. Tarico dit :

    On sait aujourd’hui que le plan Annan n’avait d’autre objectif que de permettre l’acheminement en Syrie de milliers de mercenaires djihadistes et de quantités hallucinantes d’armes et d’explosifs via la Turquie et sous financement qatari.
    3 mois de répit devenus necessaires après la chute de bab al amro.
    Dans cette période les observateurs n’ont fait qu’ergoter sans jamais dénoncer la situation pourtant évidente.
    Dans cette affaire, l’ONU, toutes les institutions internationales et grandes ONG se sont discréditées et même deshonnorées, à commencer par les droits de l’homme que l’idéologie atlantiste à vidé de sons sens, comme toutes nos valeurs humanistes.
    La notion même de bien et de mal a été balayée.
    Ami = Ennemi. Quand ce repère sémantique s’effondre, la vérité ne peut sortir que de la bouche des canons.

    • Rensk dit :

      – les observateurs n’ont fait qu’ergoter sans jamais dénoncer la situation

      Pour réponse récente… Du Général Mood…

      (©AFP / 04 juillet 2012 15h30)

      Le chef des observateurs des Nations unies en Syrie a critiqué mercredi les palabres de la communauté internationale dans des endroits luxueux alors que peu de choses sont faites sur le terrain où la situation est dramatique.

      Il y a le sentiment qu’il y a beaucoup trop de discussions dans des beaux hôtels, dans d’agréables réunions, alors que l’on agit trop peu pour aller de l’avant et arrêter la violence, a déclaré à Damas le général Robert Mood.

      • Rensk dit :

        Je pense qu’il parle de Paris et pas de Genève vu que même Annan dit cette semaine :

        – Il est regrettable que les opposants aient réagi de cette manière.

        Le communiqué de Genève a été élaboré par un groupe d’Etats dont 80 % sont membres du Groupe des amis de la Syrie…

        [qui a appelé vendredi 6 juillet au départ de Bachar Al-Assad]

        C’est pourquoi prétendre que l’opposition a été « trahie » ou « vendue » est assez bizarre.

    • Rensk dit :

      PS: L’acheminement d’armes, de munitions (même sans lanceurs dans le pays mais juste pour la force d’explosion (ici ont ne parle plus de « TNT ») a été réalisée depuis le début de l’ingérence…

      L’acheminement et le salaire payé aux « pas peur de mourir » a été augmenté bien plus vite que l’inflation…

  11. Naullay dit :

    Dire que Annan est « honnête », c’est aller beaucoup trop loin. Il est simplement « lucide » et se rend compte que l’insurrection armée par l’étranger n’a pas réussi, en 16 mois de durs et sanglants combats et surtout, de terrorisme, à vraiment faire fléchir l’armée et le pouvoir légitime Syriens. Le soutien global du peuple est certainement la raison de cette résistance inouïe et admirable.

    En bon « diplomate », Annan cherche une voie de repli en « sauvant la face », car la crédibilité de l’ONU – essentiellement au service de l’Axe et de son bras armé, l’Otan – est gravement altérée par cet échec. Or l’ONU sert de sous-marin aux forces du « Nouvel Ordre Mondial », puisque les guerres de l’Empire sont justifiées par des prétextes humanitaires ou de défense contre le terrorisme…et l’ONU sert à donner l’onction.

    Il est évident, depuis le début, qu’un plan de paix ne peut pas réussir dès lors que l’un des adversaires est jusque-boutiste (et là, les mercenaires sont des fanatiques prêts à tout). Ce plan de paix n’était qu’un moyen d’affaiblir diplomatiquement le régime Syrien en l’accusant de l’enfreindre, et un moyen de donner du temps à l’insurrection pour s’infiltrer ou consolider ses positions.

    • Rensk dit :

      C’est un humain, tout simplement… avec ses « ouïïe » et ses « bof »…

      Ne croyez pas que les critiques et le nombre de morts en Irak à cause de lui… Est « passé à côté de lui » comme si rien n’était… Il y a tellement de preuves que c’est lui qui a tué plus de gens que les bombes…

  12. Cécilia dit :

    Bachar Al-Assad doit partir ! Et pourquoi ça ?

    « Non, non et non! » est la réaction préalable de divers mouvements d’opposition syrienne à l’issue de la réunion de samedi dernier à Genève, où a été créé le Groupe d’action sur la Syrie. Le départ du président Bachar al-Assad sera presque à coup sûr le point clé du communiqué final de la conférence des forces d’opposition de Syrie, qui s’achève mardi au Caire.

    D’autres opposants, parmi ceux qui combattent le régime en Syrie même, ne veulent pas se lier d’amitié avec l’équipe du Caire, mais sont d’accord en ce qui concerne le départ d’al-Assad. Et ils sont tous indignés par la décision prise à Genève et selon laquelle la démission du président syrien n’est pas le début du règlement du conflit syrien, mais plutôt la fin de celui-ci, si tant est qu’elle soit nécessaire.

    Un dictateur par an

    Faisons preuve de naïveté et posons-nous la question: et pourquoi le président syrien doit partir?

    Il existe plusieurs réponses. Par exemple, parce que pour le président américain Barack Obama, qui cherche à briguer un second mandat (ou plutôt pour ses électeurs), Bachar al-Assad est un dictateur qui utilise des chars et l’aviation contre le peuple révolté aspirant à la démocratie et armé uniquement d’armes d’infanterie. Un bon président américain est celui qui fera partir Assad.

    Mais à quoi vous attendiez-vous dans une société où Blanche-Neige, autrefois douce et gentille, revêt aujourd’hui une cotte de mailles et lutte, épée à la main, contre la dictature de la reine? Et si votre public a été habitué à voir un dictateur être renversé quelque part dans le monde une fois par an?

    Autre version: Bachar al-Assad doit partir parce que l’Arabie saoudite lutte contre l’Iran et cherche dans le même temps à établir des régimes plus ou moins extrémistes à travers tout le Proche-Orient, en Tunisie, en Egypte, en Libye… La Syrie n’est pas le seul pays pro-iranien de la région, mais elle est d’importante.

    Ou encore: Le départ d’al-Assad est le programme minimum, un moyen de « sauver la face » pour l’opposition syrienne qui doit, après tout, avoir conscience qu’elle peut également perdre. Au début, c’était facile – Tunisie, Egypte, Libye, personne n’a d’objections, personne n’utilise son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations Unies, l’opinion publique européenne et américaine est comme toujours du côté des révolutionnaires (peu importe le nombre de meurtres qu’ils commettent), même les autorités américaines ignorent comment empêcher les Saoudiens de remanier le Proche-Orient.

    Mais aujourd’hui, tout est devenu plus difficile, les opposants syriens admettent déjà l’éventualité de rester sans soutien. Et dans ce cas, un compromis est nécessaire, une illusion de victoire, un sacrifice rituel. C’est-à-dire al-Assad.

    Qui a commencé ?

    Posons-nous encore quelques questions très simples: qui fait exploser des studios de télévision, qui pose des bombes dans les cortèges funéraires, capture des quartiers et des villes ? En fait, combien exactement de personnes en Syrie soutiennent l’opposition armée (et non armée) – 10%? 20% ? Pour quelle raison l’armée syrienne se mettrait à utiliser les chars et l’aviation contre des habitants presque pacifiques, et pourquoi le régime s’est tout à coup mis à attaquer la population ?

    Et en cherchant les réponses à ces questions, on sera immédiatement confronté à une réalité très simple: la majeure partie des informations destinées au public en dehors de la Syrie provient de l’opposition.

    L’un des événements les plus captivants de ces derniers jours est le discours du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à Genève devant la presse, à l’issue de la conférence sur la Syrie. On ressent très bien, à travers ses réponses, qu’au sommet de la diplomatie mondiale, on est parfaitement conscient de ce qui se passe en réalité autour de la Syrie, mais on cherche pathétiquement à ne pas faire de scandale les uns avec les autres.

    Et d’après cette conférence de presse, on constate également que dès que quelqu’un (une mission quelconque de maintien de la paix) commence à comprendre ce qui se passe réellement en Syrie, la mission prend fin.

    A la fin de l’année dernière, c’était le cas des observateurs de la Ligue arabe, et aujourd’hui, cela concerne la mission de l’émissaire de l’ONU Kofi Annan… Tout cela se produit pour la bonne et simple raison que ceux qui commencent à voir la situation sur place, en Syrie même, mentionnent d’abord que l’opposition est « également » responsable de l’effusion de sang, puis…

    Et puis, à titre privé, ces gens se mettent à dire que l’agresseur dans le conflit est bien l’opposition, et qu’il s’agit du même public hétéroclite et pas forcément d’origine syrienne qui a participé à la guerre en Libye, qui tue des gens au Yémen et qui était impliqué auparavant dans des opérations similaires au Kosovo… Quant au gouvernement syrien, évidemment il se défend parfois férocement, et souvent il utilise la répression sans discernement. La guerre n’est jamais bonne.

    Et pour régler quelque chose en Syrie, il faut faire pression sur les deux camps. A commencer par l’opposition. Mais dès qu’on en arrive là, la communauté internationale se retrouve dans une impasse, comme l’a très bien noté à Genève Kofi Annan: tout le monde est d’accord, mais personne ne fait rien.

    L’affaire est arrivée dans la même impasse immédiatement après Genève. Par exemple, comment les Etats-Unis vont pouvoir faire pression sur les opposants syriens qui sont approvisionnés en armements par les monarchies du Golfe? Washington a déjà perdu pratiquement toutes ses positions au Proche-Orient, alors il ne va certainement pas se brouiller avec ses derniers amis, tels que l’Arabie saoudite…

    Comment tout se passera en réalité ?

    Pendant la conférence à Genève, le communiqué final du Groupe d’action a été adopté. Il faut, bien sûr, le lire en entier – c’est un document très sensé qui décrit intelligemment les étapes pour imposer la paix en Syrie. La démission d’al-Assad n’est pas exclue, étant donné que l’avenir du pays doit être déterminé par l’ensemble du peuple, et tout dépendra de son vote.

    Comparons-le avec le document qui sera adopté par une partie de l’opposition syrienne demain au Caire: il commence par le départ de tout le monde – d’al-Assad, du gouvernement, du parlement. Autrement dit, pour commencer, le pays doit rester sans gouvernement. Puis l’opposition récupérera le tout et décidera.

    Mais comment tout se passera réellement en Syrie ? Il existe plusieurs scénarios, et tous sont plutôt pessimistes. Admettons que des volontaires iraniens commencent à se battre sur le territoire syrien contre… qui? Il y a déjà des volontaires armés par les monarchies du Golfe, qui sont précisément l’opposition. Mais il existe toujours l’éventualité d’une intervention étrangère sous un prétexte quelconque.

    Ou le scénario du chaos. Si, par exemple, les militaires se retrouvent les mains liées par certains engagements, et que l’opposition poursuit ses « exercices », alors la population cesserait d’être pacifique et exigerait (et obtiendrait) des armes de la part de l’armée pour ne pas laisser l’opposition la décimer trop facilement. C’est précisément ce qui s’est passé au Kosovo en 1999, et au Timor oriental la même année. Et c’est une mauvaise perspective, car la milice civile est hors de contrôle et commet des atrocités pires que l’armée.

    De plus, c’est exactement ce qui se passe. Récemment a été examinée une mystérieuse affaire des cent morts dans le village de Houla, et dans les communiqués, on mentionnait les « chabiha ». Il s’agit précisément d’une milice civile.

    Quant au scénario positif, il ne paraît pas très plausible. Non seulement parce que l’opposition syrienne ne souhaite pas déposer les armes, mais également car ceux qui lui fournissent ces armes expliquent à chaque fois: ne faites pas attention à ces conférences. C’est pour rire.

    Dmitri Kossyrev
    L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction
    RIA Novosti
    http://fr.rian.ru/discussion/20120703/195235978.html

    Dimitri KossyrevDimitri Kossyrev, alias Master Tchen, est journaliste et auteur de romans d’espionnage russe. Cet ancien étudiant d’Histoire à l’Université d’Etat de Moscou a d’abord écrit pour différents journaux russes avant de se lancer dans l’écriture de romans d’espionnage, réputés pour leur exactitude historique.

    http://www2.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=71314&frid=18&cid=18&fromval=1&seccatid=37

    • Rensk dit :

      Au lieu de copier autant… copiez seulement ce qui vous a « touché/e » et argumentez…

      Donnez aux curieux comme moi l’occasion de lire en entier quelque chose que j’aurais loupé en y mettant le lien…

      Ce qui compte, c’est votre avis sur un article donné et pas… la répétition (je l’avais lu mais trouvé peu important…)

      • BWANE dit :

        Monsieur Rensk,
        malgré le respect que je vous dois, je me vois obligé de protester contre votre post. Notre amie Cécilia déploie une énergie extraordinaire pour ce site. Que vous trouviez à y redire, cela peut se comprendre, mais dites le autrement et poliment je vous prie. Dans son souci d’être véridique, Cécilia cite ses sources, et pousse son zèle jusqu’à reproduire in extenso iceux. Ce qui compte certes, ce n’est pas l’avis d’un quelconque quidam, mais la vérité, et Cécilia n’a cessé d’œuvrer pour la la manifestation de d’icelle. Donc, à votre place, je m’excuserai auprès de Cécilia pour ce post inconsidéré. Recevez, je vous prie, l’expression de ma vive surprise.

        • chb dit :

          Rensk a mal dormi : il n’arrive plus à lire en diagonale.
          Merci, Cecilia.

        • Syrie.Eternelle-سوريا.خالدة dit :

          Je suis reconnaissant à Cécilia.
          Il est bon de pouvoir lire, sans courir le risque de coupure du raisonnement, une information ou une thèse retrouvable ailleurs.
          Et, à notre ami rensk, je dis qu’il suffit d’un clic pojr tourner la page.
          Cordialement à tous.

          • Rensk dit :

            Hé oh,,,

            Je l’aime bien aussi Cécilia et je sais ce qu’elle a apportée ici, sur ce le site…

            Je vous le redis… autrement si vous le voulez bien.

            Cécilia très active ; qui est-tu ? T’en pense quoi des articles, vidéos que que tu déniche pour nous ?

            Voyez vous, je me suis fait une « idée » de (sur ?) la personne qu’est Cécilia… mais je n’en suis pas sûr de mes déductions qui se basent pratiquement que sur le choix des articles, vidéos que nous déniche…

            C’était aussi un petit clin d’œil, elle n’est pas la seule qui se balade sur le web (et ça prend du temps) et donc, le fait d’avoir déjà lu, su… j’aurais préféré un avis d’elle et un lien pour les curieux.

            Il est clair que les trucs traduits en français sont hors course (for sure)… La transmission du savoir au plus grand nombre est : une chose très noble dès le départ

          • mecreante dit :

            Bon, Rensk n’a pas insulté Cécilia qui d’ailleurs est assez grande pour se défendre !

      • sowhat dit :

        @Rensk

        « Donnez aux curieux … »

        noue ne sommes pas assez charitables pour donner aux curieux surtout compte tenu de la situation. Si vous êtes curieux allez sur un site qui propose des « curiosités » …

      • Cécilia dit :

        Oh, mes adorables amis d’infosyrie, je viens juste de découvrir vos adorables écrits, critiques, éloges, remerciement, dénigrement….

        Coucou, je suis là pour vous, chers amis.

        Je commence par Rens car c’est lui qui a déclenché la guerre !

        1- « Au lieu de copier autant… copiez seulement ce qui vous a « touché/e » et argumentez… »

        – Je fais circuler l’information, cher ami.
        – il m’arrive même souvent d’argumenter, cher ami.
        – il n’est interdit à personne d’argumenter, vous en tête.
        – mon avis n’est pas plus important que le vôtre ou celui de BWANE, Syrie Éternelle, sowhat, chb …

        2- « Donnez aux curieux comme moi l’occasion de lire en entier quelque chose que j’aurais loupé en y mettant le lien… »

        – lien de l’article en question se trouve juste en bas de l’article, cher Rensk, Êtiez-vous endormi ou mal réveillé sinon drogué lorsque vous avez écrit votre texte ?
        – quant à mes choix d’articles et de vidéos sont très variés, il m’arrive même souvent de regrouper des vidéos pro et opposantes comme j’ai fait sur Haffeh, Hamidyeh ou d’autres quartiers de Homs ou sur l’assassinat de telle ou telle personne souvent un résumé de l’événement, parfois en donnant une traduction partiale ou intégrale.

        3- vous avez parfaitement raison, je ne suis pas la seule qui travaille sur infosyrie, mais à ma connaissance personne n’a dit que je suis la SEULE. Alors, aux diables, que cherchez-vous en écrivant de la sorte ?

        4- « moi aussi j’aime bien Cécilia », merci Rensk, elle aussi, elle vous aime TOUS sauf les Tartuffes, les Faux Syriens et les Faux amis de la Syrie et les révolutionnaires assoiffés du sang syrien.

        Quant à vous, cher BWANE, vous êtes toujours mon honorable et adorable chevalier, prêt à me défendre, je vous embrasse bien fort.

        Sowhat, chb, Syrie Éternelle, mecreante, grand merci, je suis très touchée, nous faisons une bonne équipe avec infosyrie. Merci à vous tous. Continuons le combat car le chemin est encore long.

        Bon courage à vous tous !

        Cécilia au service de la Vérité pour une Syrie forte et souveraine.

        Vive la Syrie !
        A bas les traitres et les comploteurs !
        Vive l’armée syrienne, protectrice du peuple et de patrie !

        • سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

          Où il y a
          Cécilia,
          il y a
          l’enthousiasme et l’espoir.

        • BWANE dit :

          Je ne sais si vous lirez, chère Cécilia ce post, vous savez peut-être que je ne m’énerve pas facilement, mais son post m’a effectivement énervé. J’ai d’abord pensé à lui écrire durement, mais je me suis dit qu’il était un ami de la Syrie. Mais tout de même , ce qu’il vous reproche est complétement faux : -indépendamment de votre activité purement informationnelle (liens et traductions), vous nous avez donné gratuitement si je puis dire analyses historiques, littéraires, géopolitiques, philosophiques, et surtout, et là est mon argument essentiel, la preuve effective et réelle de cette vérité toute théorique de l’égalité et de la fin de la servitude de la femme devant l’homme. Certains, chère amie n’acceptent pas cette magnifique (pour moi du moins) réalité ; le temps de l’oppression de la femme est FINI.

          • Cécilia dit :

            « Je ne sais si vous lirez, chère Cécilia ce post, »

            Me voici, BWANE, je viens juste de terminer la lecture de votre post. Je vous remercie.

            Ne soyez pas dur avec Rensk, les humains sont dans la plupart comme ça, personne n’est parfaite. Il y a les gentils, les moins gentils puis les méchants et les monstres. La vie m’a appris à relativer pratiquement tout. A ce sujet, Voltaire a écrit un mot d’une valeur universelle : « Si Dieu nous a fait à son image, nous le lui avons bien rendu », il suffit de relire seulement les posts de Candide pour constater à quel point l’humain est complexe et compliqué.

            Quant à la position de la femme au milieu des hommes, je suis comme vous, parfaitement pour l’égalité sans que cela signifie que la femme nie son identité féminine comme c’est souvent compris, notamment dans certaines sociétés occidentales. J’ai grandis en Syrie dans ces valeurs où la femme est partout compris l’armée avec surtout l’égalité des salaires chose que la femme française ne le possède pas encore. Et ce n’est pas ceux du Golf appuyés par les Impérialismes qui vont nous dicter notre mode vie, notre régime politique ou encore notre gouvernement comme l’a bien avoué dernièrement Fabius. Jamais les crépuscules ne vaincront la lumière et ce que vit la Syrie aujourd’hui n’est qu’un hiver un peu long qui va laisser sa place à un vrai et beau printemps fleuri surtout de maintes roses et de jasmins de Damas :

            Jamais les crépuscules ne vaincront les aurores
            Etonnons-nous des soirs mais vivons les matins
            Méprisons l’immuable comme la pierre ou l’or
            Sources qui tariront. Que je trempe mes mains
            En l’onde heureuse

            Apollinaire, « Le guetteur mélancolique « 

          • mécréante dit :

            🙂

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