• Décryptage
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      L'opposition a rituellement appelé, ce vendredi 17 février, à des manifestations anti-régime, les présentant comme une "nouvelle étape" dans la "révolution". Cet appel s'assortit de menaces de violences contre les "gangs de la sécurité syrienne" et les "chabihas", ces miliciens pro-régime que l'opposition voit - ou feint de voir - partout à l'oeuvre aux quatre coins de la Syrie : "Nous ne resterons pas les bras croisés face (à leurs) attaques. Dès aujourd'hui nous allons leur rendre la pareille" avertit [...]



L’ASL : tueurs et frimeurs…

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Une carte du Homs insurgé dressée par l'AFP, à comparer...

Une carte du Homs insurgé dressée par l'AFP, à comparer...

... avec celle établie par un média anglo-saxon : L'essentiel des insurgés se concentre à Bab Amr et dans le quartier voisin d'Inchaat... 10 à 15% de la ville...

... avec celle établie par un média anglo-saxon : L'essentiel des insurgés se concentre à Bab Amr et dans le quartier voisin d'Inchaat... 10 à 15% de la ville...

 

 

 

L’opposition a rituellement appelé, ce vendredi 17 février, à des manifestations anti-régime, les présentant comme une « nouvelle étape » dans la « révolution« . Cet appel s’assortit de menaces de violences contre les « gangs de la sécurité syrienne » et les « chabihas« , ces miliciens pro-régime que l’opposition voit – ou feint de voir – partout à l’oeuvre aux quatre coins de la Syrie : « Nous ne resterons pas les bras croisés face (à leurs) attaques. Dès aujourd’hui nous allons leur rendre la pareille » avertit la page Facebook Syrian Revolution 2011. Non moins rituellement, l‘AFP évoque des « dizaines de milliers de manifestants » – à Damas, dans les provinces d’Idleb et de Deraa.

Pour ce qui est de « rendre la pareille« , les groupes armés « otano-salafistes » n’ont certes pas attendu les menaces de la cyber-opposition. Et c’est bien eux, plutôt que les défenseurs des droits de l’homme, qu’affrontent militaires et policiers syriens.

A Homs, dans la province d’Idleb, on se bat toujours. Un certain Hadi Abdallah, membre d’une certaine « Commission générale de la Révolution syrienne« , affirme ce vendredi 17 février qu’à Homs, les quartiers rebelles sont survolés et parfois pilonnés par des hélicoptères, et même des avions de reconnaissance. Evoquer les avions de combat n’est pas innocent, quand on sait que l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne est une demande récurrente de l’opposition radicale, intérieure et exilée. Mais ce vendredi après-midi l’OSDH comptabilisait cinq morts à Bab Amr, dont il ne nous dit pas s’ils étaient des vrais-faux civils ou d’authentiques insurgés. Un docteur proche de l’opposition parle à un correspondant de l’AFP de « 1 800 blessés en deux semaines » dans la ville. Guerre des chiffres, parallèle à celle des combattants.

On signale la mort d’un soldat, tué dans un accrochage à Deir Ezzor, grande ville de l’Est syrien.

Libération « embedded » avec l’ASL

Un groupe ASL, janvier 2012

Un groupe ASL, janvier 2012

Les reportages, généralement complaisants, sur les groupes armés semblent fleurir dans la presse française, qui choisit tranquillement l’option « guerre civile », quitte à en rendre responsable, évidemment le régime. Libération consacre ainsi deux pages, dans son numéro du 17 février, aux exploits et états d’âme d’un groupe de l’ASL opérant au nord-ouest du pays, entree Idleb et Lattaquié. L’envoyé spécial de Libération, Luc Mathieu, a rencontré ces jours-ci une dizaine d’hommes armés, positionnés dans une région montagneuse surplombant Lattaquié. Eux sont sunnites, dans une région à forte implantation alaouite. Et c’est bien l’antagonisme entre ces deux communautés que met au premier plan le reportage : les policiers et militaires auraient distribué en abondance des armes aux habitants des villages alaouites de la région, lesquels s’apprêteraient à s’en servir contre les maquis ASL, à recrutement essentiellement sunnite.

Les interlocuteurs de Luc Mathieu sont armés eux-aussi. De Kalachnikovs venus d’Irak, et achetées, prétendent-ils, 1 100 dollars pièce. Apparemment le journaliste de Libération a oublié de leur demander avec quel argent ils les ont payées. Il donne cependant un éclairage, sans doute malheureusement largement exact, sur le climat de peur et de tension opposant les deux communautés, de village à village, dans cette région littorale, limitrophe de la Turquie. Le « chacun chez soi » prévalait déjà avant la crise, affirme un ASL. Qui reconnait d’ailleurs que les rares femmes alaouites épousées par des sunnites n’ont jamais été acceptées par les familles et proches de ces derniers. Pour le reste, ce sont les traditionnelles accusations de favoritisme ethnique de la part du régime, sans doute en partie fondées du temps d’Hafez al-Assad, mais aujourd’hui ?

Un des insurgés, Abou Moura, se présente comme un colonel déserteur. A l’en croire c’est la répression par ses camarades du mouvement à Homs qui l’a fait déserter dès le début du mouvement. Curieux qu’on n’ait jamais à ce jour entendu parler, depuis onze mois, d’un déserteur de son rang, quand opposants et médias ont immédiatement chanté les laudes du « colonel » Harmouche, premier officier supérieur déserteur homologué, en juin dernier. En tout cas le « colonel » Abou Moura nous sert le traditionnel refrain des manifestants à mains nues et chantant la liberté, et tués par dizaines par les sbires de Bachar, leurs corps étant ramassés par des « bulldozers« . Et bien sûr, au moment de déserter, Moura a un  fait un « sondage express » auprès de ses camarades officiers sunnites, qui à l’en croire ne demandaient pas mieux que de le suivre, mais craignaient pour leurs familles. Là encore, c’est une vieille rengaine, peut-être justifiée en partie, mais qui reste un peu légère pour expliquer le fait que les désertions au-dessus du grade de lieutenant sont demeurées rarissimes dans l’armée, en onze mois de crise. Abou avait une famille lui aussi, mais il réussi à faire croire à ses supérieurs qu’il avait été kidnappé ! On se demande comment les autres aspirant déserteurs n’ont pas eu cette bonne idée !

Depuis, le groupe d’Abou Moura revendique une trentaine de combattants, en majorité des déserteurs et en instance de ralliement à l’ASL, qui observent depuis leurs collines les déplacements de l’armée et de la police. Et ne font, semble-t-il, pas beaucoup plus.

Bienveillance turque

Car, comme le rappelle l’homme de Libération, les « révolutionnaires » du secteur de Lattaquié sont « largement isolés« . Notamment des groupes sévissant dans le gouvernorat voisin d’Idleb. Leur « seul atout » est, sans surprise, « la proximité avec la Turquie » : on apprend que nos insurgés s’y rendent « régulièrement » – entre leur « maquis » et la frontière, cinq heures de voiture – pour y recevoir des consignes de l’état-major de l’ASL.  Le voyage n’est pas sans danger -un des leurs a été tué – et exige des précautions dans la progression des véhicules. Et il faut passer la frontière à pied : frontière délimitée, dans leur secteur, par une rivière « aux eaux tumultueuses« , franchie sur un tronc d’arbre. Un réseau de barbelés enjambé et c’est enfin  la Turquie qui « fait preuve de bienveillance envers les opposants syriens » dit, en une litote, Luc Mathieu. Selon un passeur interrogé par ce dernier, les militaire et policiers turcs ne sont pas tracassiers, à condition que les transfuges ne soient pas armés.

Cette « coolitude » turque envers les groupes armés fait naturellement rêver nos insurgés d’une « zone de sécurité » syrienne adossée au territoire turc. Et l’intervention étrangère ? Elle divise les guérilléros de Lattaquié. Qui sont d’accord en tout cas pour attendre de l’étranger, n’importe lequel, un armement plus lourd : lance-roquettes ou mortiers.

L’article se conclut sur un éclairage intéressant de l’emploi du temps des « combattants » de l’ASL, du moins dans ce secteur difficile : essentiellement, ils « discutent sans cesse depuis un an » ! Ils ont quitté leurs foyers et donc leur travail. Et, frisant le surréalisme ou le ridicule, le reporter de Libération évoque des thés champêtres et politiques, agrémentés de discussions ou d’audition de chants révolutionnaires, « de 10 heures du matin jusqu’à tard dans la nuit« . Tout de même, pour Libération, nos rebelles ont posé visage cagoulés et PM au poing, la nuit, à l’entrée de la petite ville de Binnish (quelques kilomètres au nord-est d’Idleb, à moins qu’il s’agisse d’un autre groupe, plus sérieux, comme cela semble être le cas des bandes écumant le gouvernorat d’Idleb.

A l’évidence, Luc Mathieu n’a pas rencontré d’authentiques combattants islamistes, mais plutôt des pieds nickelés anti-Bachar. C’était peut-être le but de l’article, d’ailleurs : « adoucir » l’image de l’ASL et des insurgés, en faire de braves combattants-citoyens à la manière des FFI français de l’an 44. Entre Homs et Hama, ce doit être une tout autre chanson !

Une vidéo de l'opposition, postée le 14 février, et ainsi légendée : "Idleb : les soldats du bataillon Mou'awiya de l'ASL prêtent serment de protéger les manifestants pacifiques, de lutter contre le régime assassin et de respecter l'ensemble des accords internationaux" (ce dernier point peut être considéré comme un signe amical à Washington et à l'OTAN)

Une vidéo de l'opposition, postée le 14 février, et ainsi légendée : "Idleb : les soldats du bataillon Mou'awiya de l'ASL prêtent serment de protéger les manifestants pacifiques, de lutter contre le régime assassin et de respecter l'ensemble des accords internationaux" (ce dernier point peut être considéré comme un signe amical à Washington et à l'OTAN)



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57 commentaires à “L’ASL : tueurs et frimeurs…”

  1. NO PASARAN dit :

    Avec la pluie diluvienne d’aujourd’hui, ça m’étonnerait qu’il y ait eu beaucoup de manifestants !!!

    • Akyliss dit :

      Bonjour No Pasaran, aurais tu des infos sur les manifestations d’aujourd’hui dans le quartier du mezzé ? il y aurait eu de 15 à 20 000 manifestants et d’après le désinformateur OSDH il y aurait eu un mort malgré les tirs nourris des forces de l’ordre…logique comme d’habitude l’OSDH
      merci NO PASARAN 🙂

      • NO PASARAN dit :

        15-20 000, maintenant ! Ca m’étonnerait qu’on puisse faire tenir tout ce monde à Sheikh Saad (le quartier de Mazze où cela a eu lieu) !!!

        J’ai juste entendu qu’il y avait beaucoup de manifestants, venus d’un quartier plus excentré de Mazze. Si j’ai bien compris, le gouvernement voulait éviter les problèmes lors des obsèques, donc ils les ont programmées dans un autre quartier de Mazze. Alors, les gens sont venus jusque là pour faire les problèmes. Mais je n’ai pas entendu parler de morts (par cotnre d’autres infosyriens disent qu’il y aurait des morts dus aux manifestants.)

        Bref, je ne sais pas grand chose. Demain, je passe plus ou moins par là, je demanderai à un ou deux commerçants ce qu’ils ont vu…

    • Mohamed dit :

      Traduction d’un article du journal libanais Assafir, du 18.02.2012.

      La réforme et la stabilité vont de pair (Al Assad)
      Pas d’intervention de l’OTAN même en cas de mandat international (Rasmussen)

      Le président Bachar Al Assad a considéré, hier, que les réformes politiques, dans son pays, doivent aller en parallèle avec la stabilité, alors que le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a annoncé, à Ankara, que l’alliance n’a pas l’intention d’intervenir en Syrie, même en vertu du principe de la contribution aux opérations humanitaires.
      En ce moment, ont augmenté les appels internationaux à l’opposition syrienne pour unifier ses rangs, alors que Tunis a déclaré que le « CNS » de l’opposition ne sera pas représenté, de façon officielle, dans la conférence des « amis du peuple syrien », qui se tiendra dans la capitale tunisienne, le 24 février courant.
      Le vice-ministre chinois des affaires étrangères, Zhai Jun, qui a rencontré son homologue syrien, Fayçal Mekdad, à Damas, a affirmé que « nous avons eu des discussions préliminaires, à cette réunion, et nous avons eu des échanges de vues sur la situation en Syrie, et nous avons eu des consultations sur les moyens de renforcer notre coopération pour faire face à cette étape difficile en Syrie ».
      Zhai Jun, qui se réunit avec Al Assad, aujourd’hui, a ajouté que la Chine a confirmé sa position de principe sur cette question, et nous avons dit que l’intégrité territoriale de la Syrie, sa souveraineté, son unité et son indépendance, doivent être respectés par toutes les parties de la communauté internationale, et nous soutenons le choix indépendant du peuple syrien et le dialogue national, ainsi que les réformes dans ce pays », exprimant son « espoir de réaliser des progrès dans ce sens ».
      L’agence SANA a cité que Al Assad a reçu une lettre de son homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz sur le développement en cours sur la scène syrienne, transmise par le 1er ministre Moulay Ould Mohamed Laghdaf.
      Al Assad a présenté à Laghdaf, à Damas, « des explications sur la réalité de ce qui se passe en Syrie, et ce à quoi elle est confrontée comme actions de ciblages, par divers moyens, pour créer le chaos, et il lui a exposé, de même, les étapes des réformes politiques entamées par l’état, assurant que ces réformes doivent aller en parallèle avec le rétablissement de la paix, de la stabilité et de la protection des citoyens ».
      Pour sa part, Laghdaf a assuré, « la gravité du ciblage de la Syrie », considérant que « la stabilité de la Syrie est fondamentale pour la paix des pays arabes et de la région, et pour leur stabilité, et que l’objectif de ce qui se passe est d’émietter la Syrie et de briser son rôle historique et de leadership dans la région ».
      Laghdaf a passé en revue, à la réunion à laquelle a participé le ministre des affaires étrangères Walid Al Moallim, « le point de vue de son pays sur les moyens de sorties de la crise que connaît la Syrie », tandis qu’Al Assad a exprimé son appréciation des efforts déployés par la Mauritanie, pour aider la Syrie à surmonter cette crise ».
      En outre, la direction du parti Baath arabe socialiste a déclaré dans un communiqué qu’en « raison de la concomitance de la date du référendum constitutionnel, le 26 février courant, qui est une priorité national, qui passe avant toutes les autres priorités relatives à la tenue du 11ème congrès national du parti, la direction politique a décidé de reporter la date du congrès national, et qu’une nouvelle date sera arrêtée, ultérieurement, après le référendum constitutionnel ».
      Dans une interview à « Reuters », Rasmussen a déclaré que l’OTAN n’a pas l’intention d’intervenir en Syrie, même dans le cas d’un mandat de l’ONU pour protéger les civils, et il a exhorté les pays du moyen orient à trouver un moyen de mettre fin à la violence ».
      De même, il a rejeté la possibilité de présenter des fournitures ou des approvisionnements pour soutenir des « couloirs humanitaires », en Syrie, proposés par la France et la Turquie. Il a poursuivi : « nous n’avons pas l’intention d’intervenir, en aucune manière, en Syrie. »
      Rasmussen a exprimé son scepticisme, lorsqu’on lui a demandé si la position de l’alliance atlantique va changer dans le cas d’un mandat onusien. Il a dit : « Non, je ne crois pas cela, parce que la Syrie, également, est une société différente (de la Libye). C’est plus complexe, du point de vue ethnique, politique et religieux. C’est pour cette raison que je pense, effectivement, qu’il est nécessaire de trouver une solution régionale ».
      Le ministre des affaires étrangères tunisien, Rafiq Abdel Salam, a déclaré, dans une conférence de presse, en Tunisie, que « il n’y aura certainement pas de représentation officielle du CNS », dans la « conférence des amis du peuple syrien », le 24 février courant, à Tunis, soulignant que les « autorités compétentes discutent le sujet ».
      Abdel Salam a dit, en réponse à une question de savoir s’il y’a des mouvements vers la reconnaissance du CNS, qu’il y’a « des efforts pour soutenir le dialogue entre les différentes factions syriennes pour qu’elles représentent, de façon efficace, la révolution syrienne et le peuple syrien ». Il a ajouté que « si cette représentation se réalise, et si l’on arrive à ce niveau du consensus national, il n’y aura pas d’objection à reconnaître le CNS. Je ne crois pas que cette position soit limitée à la Tunisie, mais c’est une position partagée par plusieurs pays arabes et autres ».
      Abdel Salam a assuré que la Russie et la Chine ont reçu une invitation pour assister à la conférence qui « adressera un message clair aux autorités, les invitant à cesser la répression, les massacres et la tuerie ». Et, il a expliqué que tous les membres de la ligue arabe et de l’union européenne et certains pays de l’OCI et les pays influents dans la région, tels que les USA, la Chine, la Russie et l’Inde, vont participer à la conférence.
      Il a réitéré l’opposition de la Tunisie à toute intervention étrangère en Syrie. Et il a dit que la « Tunisie ne sera pas une plate – forme pour l’intervention militaire dans un pays arabe », ajoutant que « nous avançons dans le cadre des positions prises par la ligue arabe ». Et, il a poursuivi : « la situation en Syrie est délicate et personne ne peut accepter ces violations des droits de l’homme ».
      La secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton, a déclaré dans une conférence de presse avec le ministre des affaires étrangères de l’union européenne, Catherine Ashton, que la décision de l’AG des nations unies « révèle un large consensus international pour arrêter les attaques sanglantes », en Syrie. Mais elle a ajouté que « malgré cette condamnation internationale, il semble que le régime de Damas, accroît ses attaques contre les civils, alors que les personnes qui souffrent sont incapables d’obtenir une assistance humanitaire dont ils ont besoin ».
      Clinton a poursuivi « c’est pourquoi nous continuons nos efforts pour mettre la pression sur le régime et l’isoler, et soutenir l’opposition et aider le peuple syrien ». De nombreux pays ont annoncé qu’ils vont augmenter la pression sur le régime, et accueillir l’aide humanitaire nécessaire au peuple syrien », au cours de la conférence des amis du peuple syrien » à Tunis. Elle a ajouté : « nous espérons coordonner, aussi, les efforts pour garantir la survenue d’une période de transition que dirigeront les syriens par eux-mêmes, avant que les pratiques du régime ne déchirent le pays », appelant à un « processus démocratique » qui regroupe toutes les parties de l’opposition.
      Le président français Nicolas Sarkozy et le premier ministre britannique, David Cameron, ont insisté, lors d’une conférence de presse conjointe à Paris, sur le rôle essentiel de l’opposition invitée à mieux organiser ses rangs ».
      Sarkozy a déclaré que « aller de l’avant, dans la question syrienne, c’est d’abord renforcer les sanctions, non pas contre le peuple syrien mais contre les dirigeants, et ensuite discuter de ce que nous pouvons faire pour aider l’opposition au régime de Bachar Al Assad à unifier ses rangs et à présenter une alternative crédible ». Il a poursuivit « nous sommes prêts à fournir davantage d’efforts, mais nous disons à tous ceux qui veulent la démocratie en Syrie, organisez-vos rangs, regroupez-vous, et dîtes nous comment nous pouvons vous aider, et nous allons vous donner davantage d’aide ».
      Sarkozy a considéré que « l’obstacle principal n’est pas seulement l’absence de résolution onusienne. En Libye, il n’était pas possible d’avoir une révolution sans les libyens, et nous ne pouvons pas avoir de révolution syrienne sans que l’opposition ne fasse un effort suffisant pour que nous puissions accroître notre soutien pour elle ».
      Cameron a dit « nous devons prendre toutes les mesures possibles, et exercer le maximum de pressions sur Bachar Al Assad pour le contraindre à cesser le massacre dont les épisodes se suivent pour le moment ». Il a ajouté « il y’a le travail que nous faisons avec l’opposition, et nous travaillons en étroite collaboration avec nos homologues français pour voir ce que nous pouvons prendre comme mesures supplémentaires pour aider l’opposition ». Cameron a poursuivi : « nous voulons voir la mise en place (d’un groupe) des amis de la Syrie, de façon convenable, et nous voulons voir le succès de la réunion de Tunis ». Il a ajouté : « nous avons besoin de prendre toutes les mesures possibles pour exercer le maximum de pressions sur Al Assad pour qu’il « se retire » et qu’il arrête le carnage qui se produit », en soulignant que la Grande Bretagne va envoyer de l’aide humanitaire pour aider 20.000 syriens.
      Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Mikhail Bogdanov, a dit, à la conférence du club « Valdaï » du dialogue international, que « la proposition russe pour organiser des négociations entre les représentants des autorités syriennes et l’opposition, à Moscou, est toujours sur la table, en dépit de la réaction initiale négative des représentants de certains groupes de l’opposition, et tout particulièrement du CNS », et il a réitéré que « le lancement d’un dialogue sans conditions préalables est le seul moyen d’éviter l’effusion de sang et éviter la guerre civile ».
      Bogdanov a ajouté que « la Russie a constaté un accroissement spectaculaire de la violence en Syrie, dernièrement, et ce ne sont pas les autorités qui en sont la cause, elles ont plutôt fourni tous leurs efforts pour réduire la violence, en retirant les véhicules blindés et les troupes des rues des villes, en libérant des milliers de détenus, et n’ont pas posé d’obstacles devant les manifestations pacifiques, selon le constat des observateurs arabes, alors que les groupes de l’opposition ont augmenté leurs activités violentes ».
      En ce qui concerne la décision de la ligue arabe invitant le conseil de sécurité à la formation d’une force de maintien de la paix, arabo-onusienne, avec un mandat de surveillance du cessez le feu en Syrie, Bogdanov a déclaré que « Moscou s’est rendu compte que la décision de la ligue arabe n’a pas fait l’unanimité de tous les pays de la ligue des pays arabes », et il a ajouté que « nous voyons aussi que les décisions d’une organisation régionale influente, comme la ligue arabe, ne doivent pas contenir des appels directs aux forces armées syriennes, au dessus de la tête du gouvernement syrien ».
      L’agence SANA a annoncé que « des groupes terroristes armés ont saboté une ligne de transport du pétrole, dans le sud d’Assultanya, à Bab Amr, à Homs, qui a conduit au déclenchement du feu sur le point de l’explosion ». Elle a ajouté qu’un élément des forces de sécurité a trouvé la mort, et deux autres ont été blessés par les balles des groupes terroristes armés à Al Qussayr à Rif de Homs ».
      Sources : Assafir + agences.
      Article traduit en français, par Mohamed, le 18.02.2012, pour Infosyrie.
      Lien de l’article en arabe :
      http://aljaml.com/node/81247

    • Akyliss dit :

      voila comment Le point parle des manifestations dans le quartier de Mezzé ou il y avait des funérailles et ou il y aurait eu des tirs nourris sur les milliers de manifestants faisant seulement un mort .

      Ce qui est étonnant c’est que le Point nous colle une photo des funérailles des …soldats syriens tombés sous les balles des terroristes !
      comment le sait ton : les cercueils sont recouvert du drapeau national syrien, et autour des cercueils il y a des soldats en uniforme et avec leurs casque sur la tête !
      bien sûr Le Point a mis cette photo car elle correspond à peu prés au mensonge de la manifestation près du palais présidentiel : de la neige, des personnes, des cercueils …
      allez y jeter un coup d’oeil avant que quelqu’un ne fasse un commentaire et que LE POINT n’enleve l’image !

      http://www.lepoint.fr/monde/syrie-la-revolte-gagne-damas-19-02-2012-1432896_24.php

      • NO PASARAN dit :

        Manif devant le palais présidentiel ???

        Il y a bien la route du palais présidentiel qui débouche, en effet, à Mazze, du côté où a eu lieu la manif. Mais je crois que le palais est un peu plus loin en dehors de Damas…

  2. Lajri dit :

    je suis musulmane, je ne suis pas Syrienne, et je puis vous assurer que cette ‘rengaine » de Chiites, Sunnites,Alaouites…entendue depuis la guerre d’Irak n’existe pas entre les musulmans,nous n’avons pas d’église,il n’y a pas de communautés religieuses,les guerres entre les musulmans ont été et sont des guerres politiques,pour le pouvoir.Donc toutes ces attributions entre des communautés sont fausses.

    • mécréante dit :

      Moi je suis syrienne et musulmane (d’éducation) et je vous assure que ces divisions existent et qu’il existe même des sous divisions nombreuses, et cela depuis les Omayades…

      De toute façons on peut dire que les guerres entre les êtres humains ont été et sont des guerres politiques, pour le pouvoir. Mais utilisent bien les religions !!!!

  3. NO PASARAN dit :

    Pourquoi le gouvernement distribuerait-il à présent des armes ? Pour être sur de créer une guerre civile ???

    Pourquoi auraient-ils changé d’option, alors que, rappelons-le, au début de la « Révolution syrienne 2011 », fin mars précisément, les forces de l’ordre montaient justement dans les montagnes peuplées d’alaouites pour les CALMER et ne pas céder aux provocations des snipers qui, à Lataquie, tiraient sur des jeunes de confessios différentes afin de créer une guerre civile (TOUJOURS CONFORMEMENT AU PLAN BANDAR !!! Liste exhaustive des différentes villes et régions ainsi que de leur composition religieuse et/ou ethnique à faire s’opposer.) ???

    Crédibilité : 0 !!!

    • Akyliss dit :

      cette information c’est pour faire le parallele avec Khadafi quand il a commencé à sentir qu’il n’avait plus beaucoup de choix devant lui et qu’il a armée sa population, bien sûr dans le cas syrien c’est un mensonge et toi et les syriens sur place en êtes la preuve !

      • Moi dit :

        Bonsoir, sauriez vous ou je peux trouver le plan Bandar-Feltman, une sorte de version originale je veux dire…car je n’ai trouve que des resumes sur internet, et je souhaite ecrire un article sur ce sujet pour ouvrir les yeux aux gens autour de moi qui me demandent ce qui se passe dans mon pays. Je suis infosyrie avec ferveur, je ne cesse d’en parler autour de moi et vous remercie tous du remarquable travail que vous accomplissez, tant pour les articles que pour toutes les personnes qui postent des commentaires.Jai tellement appris grace a vous. J’ecrirais des commentaires plus long tres bientot mais la jai un avion a prendre dans exactement 2h 😀

  4. The Truth dit :

    Au fait, hier soir vers 21 heures, dans la ville côtière de Banias, une bombe à explosée devant l’église maronite provoquant heureusement que des dégats matériels. Quelques uns de mes proches sont passés par ce lieu vers 20 heures. Je pense que les commanditaires ne voulaient pas d’une effusion de sang.

    • The Truth dit :

      je rectifie, en fait cet incident s’est déroulé le samedi de la semaine denière. Apparemment nos proches, pour ne pas nous inquiéter, ne nous ont rien dit. Depuis, le cessez-le-feu à Banias est de vigueur tout les jours des 15 heures.

      • Akyliss dit :

        tant mieux qu’il n’y a pas eu de victimes ! vivement que la Syrie se débarasse de cette racaille enfant des occidentaux !
        aujourd’hui bien qu’on voit qu’Al Qaida travail avec la CIA et les autres services occidentaux, pas grand monde ne s’en plaint en occident !
        j’espere que ca va se payer déjà aux urnes en France !

  5. GoergesMohamedAli dit :

    Solution pour régler la crise syrienne:

    1-Changer de régime
    2-Changer d’opposition
    3-Changer peut être de peuple
    car c’est quand-même terrible d’avoir une opposition qui est plus bête que le régime syrien qui, lui, a battu tous les records dans ce domaine.

    Mais si on a un tel régime et un tel opposition c’est qu’on est vraiment mauvais. Il faut donc nous changer…..

    Je pense qu’il nous faut rapidement un Attaturk syrien capable de créer un vrai état moderne et laïque en envoyant tous les religieux ailleurs (à la Mecque, à Kom et au Vatican mais je suis sûr personne n’en veut).
    Peut-être cela peut nous rendre un peu plus intelligent et digne de notre Syrie…

    • mécréante dit :

      A se demander si t’as pas raison GMA !

    • Amin Al Jazairi dit :

      Encore une fois, c’est le peuple, une fois avorté ce complot, qui déterminera son destin en choisissant le système politique qui lui sied le plus.
      Les bases sont bonnes et les syriens amélioreront ce qu’il y a lieu d’améliorer et garderont certains acquis du système actuel, qui ont permis à ce pays d’éviter le sectarisme et le racisme istitutionnalisés d’israel et les dérives confessionnelles de certains pays de la région…

      Quant à Ataturk, le dunmeh, s’il a pu duper les turcs…les syriens ont une autre vision que celle de turquité ou de syrité…ils créeront un état unitaire où chrétiens et musulmans auront la meme dignité constitutionnelle et qui régi par une Loi fondamentale à caractère laic.

  6. Ulpien dit :

    Ouff, le beau mythe d’Atatürk… Lui, qui a fait la guerre contre la Syrie, qui a chassé les Grecs, a fait massacrer les Kurdes et a propagé sous l’étiquette de « laicité » une forme d’Islam, en reprimant des autres courant islamiques…

    Non, Atatürk n’est pas un bon exemple pour la Syrie! Je préfère le vrai laicisme syrien toujours existant, qui tolère toutes les confessions et minorités

  7. Cécilia dit :

    Mais quel est le rôle de monsieur Ford avec ce que se passe à Homs ?

    http://www.youtube.com/watch?v=3G5HI2UZ-g4

  8. Cécilia dit :

    Cheikh Qaradawi a encore parlé !

    Le mufti de l’OTAN et Qatar a dit :

    – il est interdit à l’opposition au Bahreïn de porter des armes et doit tout mettre au gouvernement.

    – il appelle les Syriens à descendre par milliers, des centaines de milliers contre leur gouvernement et contre leur armée. Ils doivent porter des armes pour faire tomber le régime.

    https://www.youtube.com/watch?v=CvejbRzRMS4

    • Christian dit :

      Comment un homme de foi peut-il émettre une fatwa qui dit “ va tuer ton prochain”? Et les plus bêtes sont ceux qui l’appliquent! Il faut vraiment avoir un pois chiche en guise de cerveau…

      • Byblos dit :

        Toutes les fois que Religion et Pouvoir ont été associés, c’est le Pouvoir qui a pris la Religion sous son contrôle, et jamais le contraire. Qaradawi en est une démonstration de plus.

  9. Mohamed dit :

    Selon une information publiée sur Facebook, rapportée aux renseignements syriens, une intervention très particulière a été menée, par l’armée, au cours de laquelle tous les militants des salles noires du Paltalk ont été arrêtés à Idleb. De même, un grand militant de cette Cyber-révolution, du nom d’Abou Al Bara a fait défection de cette révolution à la con. Les Cyber-opposants sont devenus fous par cette opération http://www.facebook.com/barada.chaneel/posts/295074097222375

    • Akyliss dit :

      ce qui pourrait expliquer la manifestation à mezzé, vue les articles sur le sujet, que la manifestation est à Damas est imposante (15 à 20 000 manifestants) et proche du palais présidentielle, et on nous explique qu’il se disait que quand les manifestations arriverait à Damas et Alep se serait la chute du régime…sauf que on est toujours dans le délire médiatique avec notre imbécile de l’OSDH : tire nourris sur les milliers de manifestants …résultats 1 mort …

      il y a quelques choses de pourries dans l’information de Rami Abdel Rahmane…

  10. Cécilia dit :

    Zamalka (banlieue de Damas), vendredi 17 février, manif pro Bachar :

    – Il n’y a de Dieu qu’Allah et Qaradawi est l’ennemi d’Allah.
    – Saluez l’armée syrienne, le peuple syrien.
    – il n’y a qu’un seul Dieu et la patrie vient après Dieu.
    – nous ne choisissons que trois: Allah, Sourya et Bachar.

    Mais en fait, où est passé ASL ?

    http://ar-ar.facebook.com/photo.php?v=10150686722756873

  11. Cécilia dit :

    HOMS, vendredi 17 février, avec la caméra al-Ddounia

    Les opposants démocrates en plein action.
    L’un d’eux : »mais il y a des gens à l’école »?
    – « Il n’y a plus personne. Nous les avons tués tous »

    http://www.youtube.com/watch?v=WlVkDqeoelQ

  12. Cécilia dit :

    al-Jazeera n’a pas trouvé une manifestation de l’opposition ce vendredi à Nabch (Idleb) comme il a annoncé leur journaliste, elle a mis une de Mussaifra (écrit en arabe) :

    Dommage, les Syriens non seulement connaissent la géographie de leur pays, mais contrairement à ceux d’Arabie et du Golf, ils savent lire.

    http://www.youtube.com/watch?v=aeqzpqJ6Yyg&feature=youtu.be

  13. Cécilia dit :

    Jaramana, 17 février,

    La jolie ville dans la banlieue de Damas, avec une pensée à mes tantes et cousines.

    http://www.youtube.com/watch?v=KMTmu4m9dQA&feature=youtu.be

  14. Souria dit :

    Ahhhhhh ya 2ebn Anisseh, jeishak lazem bil jolan, shou jabak 3a Talbisseh????????????

  15. abme dit :

    Cela prouve une chose: absence de tte maturité politique chez le peuple Arabe des deux extrêmes .
    c’est un peuple manipulable ,il suffit juste une petite chaîne médiocre comme al djazeera pour le guider a distance .il fait à la fois l’acteur le jour et le telespectateur le soir ;mais à quel prix!

  16. Byblos dit :

    Alors? Le Figaro n’est pas la voix de son maître, cette fois-ci?
    Quel aveu!
    Ainsi donc, Juppé et toute la diplomatie française racontaient des balivernes sur ce dossier? C’est bien l’armée dite «syrienne libre», pas plus syrienne que libre, qui a tiré?

    Le Figaro (22 janvier 2012)
    Georges Malbrunot
    Quelques heures après l’attaque qui a provoqué la mort de Gilles Jacquier à Homs, mercredi 11 janvier, un dirigeant d’une organisation des droits de l’homme de cette ville a confié à un responsable de l’opposition syrienne en France qu’il s’agissait « d’une grosse ânerie » commise par les adversaires de Bachar al-Assad. « Au téléphone, mon interlocuteur, que je connais depuis de longues années, m’a dit en arabe que c’était une « djahachaneh », c’est-à-dire une grosse bourde de la part des opposants », nous a déclaré ce haut dirigeant de l’opposition. Pour ce dernier, son interlocuteur savait qui était derrière l’obus de mortier qui a tué sur le coup le journaliste de France 2, en visite ce jour-là à Homs, l’épicentre de la révolution contre le pouvoir d’Assad. « Peu après l’attaque, on a su assez rapidement, dans certains milieux de Homs, qui avait tiré », ajouta la source. Immédiatement après, opposants et pouvoir syrien s’accusèrent mutuellement d’être responsables de la mort de Gilles Jacquier.
    Ce responsable de l’opposition se confia le lendemain de l’attaque. Mais il fallait disposer d’autres éléments avant que Le Figaro n’en fasse état. Le même jour, jeudi 12 janvier, notre source transmit le contenu de sa conversation avec son correspondant de Homs à Nabil al-Arabi, le secrétaire général de la Ligue arabe. Dans le cadre d’un plan de sortie de crise, l’organisation panarabe disposait d’observateurs sur place à Homs. « Nous les avons sollicités afin que toute la vérité soit faite sur cette affaire », confiait ce mercredi un diplomate du Quai d’Orsay.
    Sur le terrain, les recherches des observateurs arabes semblent avoir progressé assez rapidement. Vendredi 21 janvier, un responsable de la Ligue arabe déclarait au Figaro que « nous savons désormais qu’il y a eu une bavure commise par l’Armée syrienne libre (qui a coûté la vie Gilles Jacquier, ndlr). Nous savons que les tirs sont venus de Bab Sbah », un bastion de l’opposition, qui fait face à celui de Nouzha, peuplé d’alaouites pro-Bachar, où a été tué Jacquier.
    Pour des raisons de sécurité, le responsable de l’organisation des droits de l’Homme à Homs et son correspondant de l’opposition en France ont demandé à garder l’anonymat. Mais ce dernier est prêt à témoigner devant une commission d’enquête. « J’attends qu’un juge indépendant soit nommé, dit-il. Même si elle est en notre défaveur, la vérité doit éclater. » Il confie avoir reçu, ces derniers jours, d’autres appels téléphoniques de Homs, confirmant la thèse de la bavure par l’Armée syrienne libre. Ces révélations contredisent l’hypothèse d’une manipulation par le pouvoir syrien, alimentée par les témoignages de plusieurs journalistes présents aux côtés de Gilles Jacquier au moment de l’attaque. Ceux-ci faisaient état « d’éléments troublants », comme le brusque départ des militaires en charge de leur surveillance, au moment du premier tir d’obus. Pour eux, le régime aurait voulu discréditer ses opposants en montrant au monde que les journalistes étaient visés par des « gangs armés ».
    Gilles Jacquier, 43 ans, se trouvait à Homs en compagnie de plusieurs journalistes, suisses, belges et libanais. Leur séjour avait été organisé par Sœur Marie-Agnès, une religieuse libanaise installée près de Homs. Plusieurs Syriens ont également trouvé la mort ce jour-là dans les quartiers de Nouzha et d’Akrima, touchés par plusieurs projectiles en l’espace d’une demi-heure, peu après 15 heures. « Pour moi, ces tirs venaient du quartier de Bab Sbah », assurait également jeudi soir sur France 2 le photographe libanais Joseph Eid, de l’AFP, qui se trouvait au sein du groupe de journalistes. Selon des membres de l’opposition, les déserteurs de l’Armée syrienne libre possèdent des obus de mortier.

  17. Cécilia dit :

    Sur leur page, ASL montre une photo de leur soi-disant ASL en train de prier alors que « l’armée d’Assad » interdit la prière dans l’armée !

    Un coup médiatique à l’attention des émirs arabes très pieux appliquant la charia à la lettre.

    Même cela est du pur mensonge. ASL a volé la photo dans un journal turc (proximité géographique oblige) qui filmait des soldats turcs en train de prier.

    Mais à propos, ce n’est pas Atatürk qui a interdit la prière dans l’armée?

    http://www.youtube.com/watch?v=O45QhliyrsM&feature=youtu.be

  18. Cécilia dit :

    La guerre par procuration :

    Tous les chemins mènent à Téhéran :

    https://www.youtube.com/watch?v=l4k64Es5rmY

  19. Cécilia dit :

    Barzeh

    Damas, une petite promenade dimanche 19 février, de 11mn20sc

    http://www.youtube.com/watch?v=iD0kUrx8zUw&feature=related

  20. Cécilia dit :

    Algérie

    Abdelaziz Belkhadem tire sur la Ligue arabe

    La Ligue arabe  » a besoin d’être profondément revue « , a estimé aujourd’hui à Alger le ministre d’Etat et secrétaire général du Front de libération national (FLN), Abdelaziz Belkhadem, qui s’exprimait sur la situation en Syrie à la radio nationale. » La Ligue n’est pas une ligue et (…) encore moins arabe. C’est une Ligue qui fait appel au Conseil de sécurité contre un de ses membres fondateurs ou à l’Otan pour détruire les capacités de pays arabes. Elle a besoin d’être profondément revue « , a déclaré M. Belkhadem, qui a également le statut de représentant personnel du chef de l’Etat.

    La situation en Syrie  » est tragique. Les Syriens sont en train de s’entretuer. Il faut mettre un terme à cette tragédie et permettre aux Syriens de décider seuls de leur avenir, de la forme du régime qu’ils veulent et des dirigeants qu’ils veulent « , a souligné M. Belkhadem.Lors d’une conférence de presse, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait expliqué les réserves d’Alger sur la saisine du Conseil de sécurité de l’ONU au sujet de la crise syrienne en estimant que l’initiative arabe devait demeurer la  » référence principale  » pour son règlement.

    http://www.reflexiondz.net/Abdelaziz-Belkhadem-tire-sur-la-Ligue-arabe_a16126.html

  21. Cécilia dit :

    Allah, Sourya, Bachar w bas arrive chez certains policiers en USA. En plus, ils savent ce que cela signifient et rejoignent la parole au geste:

    https://www.youtube.com/watch?v=E-Dopz1LMpc

  22. Cécilia dit :

    Homs

    L’ »Armée syrienne libre » était équipée de missiles « Milan »

    Une enquête a révélé que durant les trois premiers jours d’affrontements à Homs, l’armée syrienne a été tenue à distance, par les rebelles, qui empêchaient toute entrée dans leur quartier. Ils détruisaient avec des missiles « Milan » tous les blindés qui approchaient.

    Chaque poste de tir « Milan », placé sur chaque rue entrant dans Bab Amr coûterait 100.000 euros, et chacun de ses missiles environ, 12 000 euros. Les missiles étaient tirés à une cadence de deux à trois coups par minute. Ce matériel est fabriqué par la Nord-Aviation (France) et MBB (Allemagne. Il aurait été offert à l’ »Armée syrienne libre », par le Royaume-Unis et l’Allemagne.

    En avril 2011, des officiels de Doha avaient reconnu que le Qatar avait livré des missiles « Milan » aux insurgés libyens de Benghazi, pour aider à renverser la Jamahiriya arabe, s’appuyant, à l’époque, sur la résolution de l’ONU, qui permettait la livraison «d’armes défensives» à l’opposition libyenne.

    Résultat, l’armée syrienne a dû faire usage de lanceurs de roquettes multiples, pour bombarder les postes de tir « Milan », au risque de provoquer de lourdes pertes, chez les civils.

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=51219&frid=18&cid=18&fromval=1&seccatid=37

  23. Cécilia dit :

    La cérémonie aujourd’hui de Deux martyrs militaires: un de Lattaquié et l’autre de Hassakeh.

    Vidéo avec l’image et le son :

    https://www.youtube.com/watch?v=38cNz9YnSc8

  24. tunisien9393 dit :

    Vive l armé syrienne libre, bachar assassin

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