• Décryptage
  •  

L'ancien diplomate Ignace Leverrier, connu pour sa désinformation pro-opposition qu'il exprime au travers d'un blog hébergé par Le Monde, consacre ce lundi 5 mars un long article aux dissensions "au sein et autour" du CNS à propos de l'ASL et de l'action armée en général. Leverrier examine les motivations et le conséquences de la création, le 1er mars, d'un "bureau militaire consultatif" du CNS, chargé de "superviser, organiser et unir les rangs de l'ASL". C'est donc que la création de ce [...]



Le CNS première victime de la lutte armée ?

Par Droits réservés,



Burhan Ghalioun voulait renverser Bachar, il risque d'être renversé par ses amis !

L’ancien diplomate Ignace Leverrier, connu pour sa désinformation pro-opposition qu’il exprime au travers d’un blog hébergé par Le Monde, consacre ce lundi 5 mars un long article aux dissensions « au sein et autour » du CNS à propos de l’ASL et de l’action armée en général. Leverrier examine les motivations et le conséquences de la création, le 1er mars, d’un « bureau militaire consultatif » du CNS, chargé de « superviser, organiser et unir les rangs de l’ASL« .

C’est donc que la création de ce « bureau » répond à un problème. A des problèmes, plutôt, que Leverrier évoque sur un ton et avec des mots un rien jésuitiques. Le premier problème, c’est la « prolifération » des armes en Syrie et leur possible « dispersion » et « appropriation par des groupes et des individus incontrôlés« , appropriation qui pourrait entraîner « l’explosion d’une guerre civile« – que galamment ces choses-là sont dites, on voit que M. Leverrier a été diplomate !

Général versus colonel

Avec leur nouveau bureau militaire, les gens du CNS espèrent coordonner et resserrer les liens avec l’ASL, aussi bien son état-major que les bandes armées qui s’en réclament plus ou moins. Et là aussi, il y a urgence : en novembre et en janvier, des réunions au sommet entre le colonel Ryad al-Asaad, chef de l’ASL, et une délégation du CNS, n’avaient accouché que de résolutions non suivies d’effets. Et une mauvaise ambiance s’était installée entre les deux pôles de l’opposition radicale sous contrôle turco-occidental, au point qu’al-Asaad s’était risqué à des considérations désobligeantes sur les politiciens du CNS.

Cette tension s’est encore aggravée, indique Leverrier, quand est entré en scène, en janvier, un « défecteur » de plus haut rang que Ryad al-Asaad, le général Ahmed Moustapha al-Cheykh, un responsable de la section guerre chimique de l’armée syrienne, qui a expliqué sa défection par son écoeurement vis-à-vis du rôle répressif que le régime fait jouer à l’armée. Un écoeurement assez fort pour qu’al-Cheikh – qui nie carrément la présence de groupes armés en Syrie – préconise la création d’une zone militaire libre en Syrie, prélude au renversement du régime al-Assad par « une opération militaire spécifique visant directement la tête du pouvoir » pour reprendre les termes employés par Leverrier dans un précédent article.

Autant dire que le général al-Cheikh est un bon client pour le CNS. Mais pas pour l’ASL et Ryad al-Asaad qu’il vient d’essayer de doubler en créant une structure (vide) çà lui, le « Haut conseil militaire révolutionnaire de la libération de la Syrie« . L’annonce par Burhan Ghalioun, président du CNS, de la création d’un « bureau militaire consultatif » correspondrait au désir d’unifier sous son sigle toutes les « bonnes volontés » militaires de l’opposition.

Pacifistes contre bellicistes, bellicistes contre bellicistes

Le général opposant Hachem : à la retraite, mais maousse belliqueux !

Mais cette institutionnalisation de la lutte armée, note Leverrier, a suscité une levée de boucliers chez ceux qu’il appelle les « pacifistes » de l’opposition, qui refusent la logique de l’affrontement armé avec le régime : une des figures de proue de ce courant est Louay Hussein, qui a pris au mot le gouvernement syrien sur la libéralisation de la vie politique et a fondé en Syrie un nouveau parti d’opposition, le Courant pour l’édification de l’Etat (voir notre article « L’opposition légale continue de se structurer », mis en ligne le 14 septembre). Louay Hussein a qualifié la création du bureau militaire du CNS d’initiative « pousse au crime » : « Ceux qui appellent au meurtre comme l’autre partie (sous-entendu le régime syrien), a déclaré Hussein,  et participent de ce fait à la division de la société syrienne, se disqualifient d’eux-même pour tout dialogue et toute négociation« . Car la vraie ligne de clivage est là, au sein des opposants : il y a ceux qui veulent dialoguer avec le gouvernement et ceux qui veulent le renverser coûte que coûte.

Au rang de des derniers, outre le CNS et l’ASL, Leverrier compte un autre général dissident, à la retraite celui-là, Aql Hachem, devenu « conseiller militaire » (un de plus) du CNS. Or Hachem, dans un entretien accordé le 1er mars à la chaîne Barada TV – proche de l’opposition et bénéficiant d’un soutien financier américain -, pense au contraire que Burhan Ghalioun et ses collègues politiques sont trop timides de ce point de vue, et arguant du soutien militaire effectif qu’apporteraient déjà au régime la Russie, l’Iran, plus les factions pro-syriennes du Liban et de l’Irak, il se prononce pour un plan de guerre de l’ASL, qui aurait vocation à collaborer avec les militaires occidentaux en cas d’intervention. Hachem prétend d’ailleurs avoir « vendu » ce plan à Ghalioun et aux Frères musulmans. Sauf que, ce même 1er mars, notre général à la retraite mais très belliqueux s’est entendu dire par Ghalioun que, tout bien considéré, il ne convenait pas d’évoquer publiquement une « intervention militaire extérieure » : colère d’Aql Hachem qui claque la porte du CNS et de son « conseil militaire » et va immédiatement exhaler sa rancoeur sur les ondes de Barada TV, mettant en cause Burhan Ghalioun et ses amis du bureau exécutif du CNS qu’il accuse entre autres de n’avoir pas le courage d’assumer en public des décisions acceptées en privé.

Ghalioun bientôt remercié ?

Et Ignace Leverrier, grand partisan de l’ingérence internationale, est à peu près sur la même longueur d’ondes que l’irascible général Hachem : pour lui, le CNS et son président sont « au pied du mur« , et il devra clarifier sa position quant à l’option militaire. Pour Leverrier qui, au passage dit que le CNS est « dépourvu d’une véritable emprise » sur la rue syrienne (au fait, Juppé est-il au courant ?), il faut que l’opposition se dote de dirigeants « plus à même d’exprimer les attentes de ceux qui font la révolution« . Et il cite pas mal de noms de remplaçants possibles de Ghalioun. Dont le dernier en date est donc Haytham al Maleh, avocat octogénaire qui vient de claquer, lui aussi, rompu avec Ghalioun  créant, lui aussi, avec une vingtaine de « cadres supérieurs » du CNS, sa structure à lui, le « Groupe d’action nationale syrienne » (voir notre article « Une bonne nouvelle pour les vrais amis de la Syrie : le CNS vient d’éclater », mis en ligne le 29 février). Sauf qu’histoire de compliquer un peu plus les choses, al-Maleh et les siens entendent rester au CNS pour y animer une tendance oppositionnelle. Dont le principal cheval de bataille est l’unité d’action avec l’ASL, sans les réserves exprimées par Ghalioun et ses amis. Une position de fuite en avant militaire qui est aussi celle de Leverrier qui conclut son article en surlignant en bleu la phrase suivante : le soutien à l’ASL est « l’une des exigences majeures de la révolution et l’une des conditions de réussite du scénario des révolutionnaires« .

Bref, M. l’ambassadeur Ignace Leverrier, confortablement calé dans son blog du Monde, dénonce l’attentisme du CNS et exhorte, après le désastre de Bab Amr, toute l’opposition à se ranger sous l’étendard sanglant des bandes de l’ASL. Au moins c’est clair. S’il existe une haute décoration de l’OTAN Leverrier l’a bien méritée. Enfin, soyons positifs : son article confirme quel panier de crabes est le CNS – déjà rejeté par Haytham Manna et la Coordination nationale de l’opposition intérieure syrienne – et à quel point ses membres ont perdu prise, même sur leurs alliés. Il n’y a pas à dire, Juppé a fait un bon investissement politique !



Vous pouvez suivre les réponses à cet articles avec le flux RSS.
Vous pouvez répondre, ou faire un lien depuis votre site.

21 commentaires à “Le CNS première victime de la lutte armée ?”

  1. Jo dit :

    CNS ,ASL , bureau militaire consultatif , haut conseil militaire révolutionnaire de la libératione la Syrie , Ghalioun , Hachem et toutes cette clique de terroristes a mettre dans un sac a ordures

  2. stella dit :

    Qui est Ignace Leverrier ?

    • Marie dit :

      Ancien diplomate, il aurait travaillé à Damas de 2001 à 2007.
      En tous cas il oeuvre pour le quai d’Orsay,il avait une rubrique dans le monde »un oeil sur la Syrie » sorte de mauvais oeil qui veillait à distiller le poison.
      Il est aussi rédacteur au magazine Moyen Orient.Son parcours se confond assez avec celui d’un autre personnage nommé Vladimir Glasman si mes souvenirs de recherche sont bons, lui aussi à travailler à l’IfApo de Damas et y aurait fait un travail remarquable…… au point d’être récompensé? Ignace est un prénom suffisamment singulier pour susciter le doute……

    • Eudo62 dit :

      Leverrier s’appelle effectivement Wladimir Glasman (d’où son pseudonyme qui renvoie à une traduction approximative de l’allemand « der Glasmann »). C’est un universitaire à la base. Il est bon arabisant. Il a été en poste à l’ambassade de France à Damas de 2001 à 2007. Ses autres postes étaient à Ryadh, Amman, Alger. Il a laissé un fonds à l’IFPO de Damas sur l’actualité (Wikipédia le décrit comme un ancien bibliothèque de l’IFPO, étrange vu ses responsabilités à la chancellerie de l’ambassade). C’est un gauchiste, ami de l’opposition syrienne, notamment Haytham el-Maleh, comme on peut le voir ici: http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=AGBo_wq7vtA#t=137s
      Effectivement, son blog est une tribune de soutien à l’opposition.

  3. Suchite dit :

    Thierry messan avait déclare la livraison par les turcs du colonel assad aux autorités syrien. Mais apparament ont l’ entand parler sur des medias. Je sais que Ce nest pas une preuve de son existence car ont a bien fait parler ben Laden jusqu’à sa mort officiel alors qu’il est mort en 2003. Quelquun a une info a ce sujet??
    Les degrés de mensonge sur les medias sont tel en ce moment que l’ont ne plus rien croire du tout.

    • BWANE dit :

      Ben Laden est mort en 2001. J’ai entendu un soi-disant Al-assad déclarer sur les ondes ce pitoyable « retrait tactique », mais sans aucune image. Attendons, nous verrons, d’infiltration en exfiltration, nous arriverons bien à la fin à connaitre les tenants et aboutissants de ce roman noir, dont le peuple syrien fait les frais, les criminels devront rendre compte de leurs actes.

  4. BWANE dit :

    Bonsoir Souriya ya habibati,
    en effet,je n’ai pas suivi ce que écrit Archiloque :
    « tire nous de quoi boire.-prends le vin rouge sans remuer la lie.-Car rester sobre à ce poste-là,non, nous ne le pourrons pas », mais j’ai bu d’un coup d’un seul un verre de vodka russe (et non pas polonaise, la Pologne fait partie de l’OTAN et représente les intérêts des USA en Syrie) en l’honneur de nos amis russes. Les clones talibans semblent avoir disparu, l’ Armée Arabe Syrienne est en train d’éradiquer les débris des bandes terroristes armées en déroute, les réformes suivent irrésistiblement leur cours en Syrie, l’Empire est sur le déclin, et le monde unipolaire né après la disparition de l’URSS est à jamais révolu (la crétinerie stratégique des Obama et Cie n’y est pas pour rien, ces ânes croyaient que la Syrie est la Libye, le résultat qu’ils ont obtenu-nonobstant la destruction et la douleur qu’ils ont semé en Syrie-, est de hâter la naissance de ce nouveau monde multipolaire) ; bref comme dit si-bien Hegel (pardon pour cette longue citation): « Du reste, il n’est pas difficile de voir que notre temps est un temps de gestation et de transition à une nouvelle période ; l’esprit a rompu avec le monde de son être-là et de la représentation qui a duré jusqu’à maintenant ; il est sur le point d’enfouir ce monde dans le passé, et il est dans le travail de sa propre transformation. En vérité, l’esprit ne se trouve jamais dans un état de repos, mais il est toujours emporté dans un mouvement indéfiniment progressif ; seulement il en est ici comme dans le cas de l’enfant ; après une longue et silencieuse nutrition, la première respiration, dans un saut qualitatif, interrompt brusquement la continuité de la croissance seulement quantitative, et c’est alors que l’enfant est né ; ainsi l’esprit qui se forme mûrit lentement et silencieusement jusqu’à sa nouvelle figure, désintègre fragment l’édifice de son monde précédent ; l’ébranlement de ce monde est seulement indiqué par des symptômes sporadiques ; la frivolité et l’ennui qui envahissent ce qui subsiste encore, le pressentiment vague d’un inconnu sont les signes annonciateurs de quelque chose d’autre qui est en marche. Cet émiettement continu qui n’altérait pas la physionomie du tout est brusquement interrompu par le lever du soleil, qui, dans un éclair, dessine en une fois la forme du nouveau monde. » Je profite de cette occasion pour poster les liens de deux articles de Léon Camus :
    http://www.geopolintel.fr/article472.html
    http://www.geopolintel.fr/article473.html

    • BWANE dit :

      Prière de lire « désintègre fragment par fragment ».

    • Souriya ya habibati dit :

      MERCI BWANE. J’ai effectivement noté la disparition des clones talibans.. leurs patrons ont sûrement fermé le robinet des pièces sonnantes et trébuchantes qui nourrissaient leur verve.. Allah est Grand.
      Ashrab kassak ya BWANE et Souriya Allah hamiha.

      (j’aurais aimé savoir ce qu’aurait dit un Hegel s’il lui avait été donné de fréquenter les « esprits » des ‘irbanes al khalij..)

      • BWANE dit :

        Ceci : « -Il n’y a pas de héros pour son valet de chambre; mais non pas parce que le héros n’est pas un héros, mais parce que le valet de chambre est -le valet de chambre »

    • Marie-Christine dit :

      Je ne fréquente pas beaucoup Hegel, que j’avoue ne pas vraiment connaître, mais bienvenu au club ! Toutes les contributions sont bonnes !
      J’ai lu avec intérêt les deux articles de Géopolitique. Merci.
      On n’est pas encore sortis de l’auberge, ni les Syriens bien entendu : « ils » espèrent bien ne pas avoir utilisé toutes les chausse-trape, toujours par le biais de l' »humanitaire » ; Les jusqu’auboutistes de l’intervention militaire, ne serait-ce que par « ASL » interposée, continuent d’avoir pignon sur rue, sur ondes et sur toile, mais…
      Quant au scénario extrême, craint par certains, d’une agression militaire extérieure sans l’aval de l’ONU, pas si facile que cela à réaliser dans la conjoncture actuelle et plutôt dangereuse pour qui s’y risquerait…
      On n’est pas sortis de l’auberge, mais… le vent est-il entrain de tourner ? Plus que des indices, qui je l’espèren, se confirmeront!

  5. CFabrice dit :

    Un verrier n’est il pas celui qui souffle au « culs de bouteilles » pour leur donner forme? En tout cas celui là est un vrai diplomate qui a sa place auprès de notre « ministre étranger aux affaires françaises ». Quelle honte de voir ce pays qu’était la France devenir un vil séide des attlantisto-sionisto-wahabites. Nous avons tout ce que la terre peut porter de pire à la tête de l’état. Chacun a son mot à dire mais toujours sans froisser les « maitres » et si toutefois une erreur se glisse dans un discours,on fait appel à une autre erreur de la nature pour remettre de l’ordre, le grand philosophe BHL. Le pourfendeur du bien,le jeteur d’huile sur le feu,l’autosatisfait quand il a semé le chaos.

  6. sirènelibre dit :

    c’est prévu l’éclatement du cns ,je trouve que c’est une bonne nouvelle!
    comme ça ghalioun est plus libre pour trouver une autre occupation ,je lui conseille d’approfondir sa connaissance en français et surtout qu’il apprenne à bien parler , sa défaite est déclarée à l’avance ,adieu mr le professeur !

    • Marie-Christine dit :

      Hé, M. Ghalioun, qu’alliez-vous faire dans cette galère ? Ne s’improvise pas chef pirate qui veut, même dans un gallion dûment affrété et commandité par de « puissants » protecteurs… Et quand en plus, il y a sédition dans l’équipage et aspirants au commandement…

    • Cécilia dit :

      « je lui conseille d’approfondir sa connaissance en français et surtout qu’il apprenne à bien parler ».

      Bien vu sirènlibre, mais j’ajoute que sa maitrise de l’arabe n’est pas meilleure et que ses connaissance dans l’histoire de la Syrie est bien médiocre. Rien qu’à noter sa comparaison de Kurdes syriens aux immigrés arabes en France donne déjà une idée de lui.
      De même, ses connaissances basiques de logiques ne dépassent pas le niveau d’un gamin comme, par exemple, dire que des chars syriens étaient cachés dans les entrées d’immeubles.

      Pour un politicien, c’est aussi la maitrise de son discours et c’est loin son cas. Je l’ai écouté des dizaines de fois dans les deux, mais quel catastrophe ! Il n’arrive même pas à la cheville du plus petit diplomate syrien.

      En fait, où sont-ils nos chers opposants sur ce site ?

  7. Rensk dit :

    Et si vous traduisiez le Spiegel, le Stern (bof… bien sûr mais il faut savoir ce que d’autres « pensent »), Süd-Deutsche pour ne prendre que les 3 « grands germains » qui ont seuls (chaque-uns séparément) plus d’abonnements que ce que Le Monde peu en prétendre en avoir…

    – Il n’y a pas beaucoup plus…, ce qui pourrait choquer Antoine Foucher.

    Depuis trois mois le français chef de projet de l’organisation française Médecins sans frontières a observé les réfugiés syrien ayant des blessure de guerre demandant une chirurgie d’accident dès l’arrivée à Amman .
    Tête, brûlés ou fracture font partie de « l’habituel du jour »
    Aussi des mauvais traitements, cruels… par le régime d’Assad… raconté par les personnes déplacées. (réfugiés au sud du pays…)

    Vous vous souvenez sûrement des gens ayant la langue pendue… agile…
    Mais, vous savez tous que c’était « une blague »…

    Les boschs préparent l’ONU pour l’attaque militaire, ils y ont trouvé plaisir avec le mandat de l’ONU… histoire de « souvenir très forts »…

  8. RoyL dit :

    http://www.cridem.org/imprimable.php?article=626709
    03-03-2012
    Syrie : le photographe Paul Conroy dénonce un massacre aveugle

    [… J]’ai quelques gros trous dans ma jambe, et (…) ils ont
    enlevé un morceau d’éclat d’obus de 7,6 cm dans mon dos, a
    raconté Paul Conroy. […]

    On se demande combien devaient ils être grands les « quelques gros
    trous » dans la jambe si on lui a enlevé un « morceau d’éclat
    d’obus de 7,6 cm » du dos. Quelle « grosse » — aussi — chance que
    ni d’artères, de veines, de nerfs, de ligaments, de capsules
    articulaires, etc., n’aient pas été atteints.

    http://www.youtube.com/watch?v=_9v2x5EouS8&feature=player_embedded#

    01:11+ Regardez la position des agrafes qui fixent les bandages.
    Est-ce que l’on tends et positionne des agrafes de bandages
    immédiatement AU-DESSUS DES BLESSURES? Alternativement, où, plus
    précisément, seraient ils ces « quelques gros trous, » là plus en
    arrière, où l’on est en train de presser avec le doigt? Mais ce
    n’est pas encore fini, observez ce pauvres bandages: n’ont t ils
    pas l’aire d’être un peu trop minces, ou autant immaculés et
    blancs que même Persil n’arriverait à mieux faire, au moins?
    02:03+ Admirez comme Paul bouge et se plie sans besoin d’être
    aidé, tout en gisant — sur le dos — sur le sofa: qu’est-ce que
    ne peut pas faire de la morphine! (Parce que — voir Edith — on
    lui en a « donnée » aussi, est-ce que je me trompe?!) Et pas de
    mots sur cette question non plus: est-ce que l’on a fait
    [sarcasme] « UNE radio » à Paul aussi … « AU NIVEAU » du dos?

    Est-ce que il s’agissait, comme dire?, d’un « morceau d’éclat
    d’obus de 7,6 cm » … *sous-cutané*?!, est-ce que il y a ça?

    • RoyL dit :

      Suite:

      http://www.hrw.org/news/2006/10/19/q-122mm-cluster-munition-rockets

      hrw = Human Rights Watch

      Q & A: 122mm Cluster Munition Rockets

      What are 122mm rockets and how do they function?

      A 122mm rocket is an unguided surface-to-surface artillery rocket
      delivered by a multiple rocket launcher (MRL). Different 122mm
      rockets have ranges of four to forty kilometers. The rockets vary
      in length from 1.9 to 3.3 meters and weigh 45 to 75 kilograms.

      There are a number of different types of warheads available for
      122mm rockets. The most common is a basic unitary high explosive
      type, which contains approximately 6.4 kilograms of high
      explosive and is designed to produce 3,150 fragments which can
      kill or injure for a radius of twenty-eight meters.

      The rockets can also be fitted with cluster munition warheads
      that scatter between 39 and 98 explosive submunitions. The
      submunitions are usually “dual purpose,” meaning they have both
      anti-materiel (blast) and anti-personnel (fragmentation) effects.
      Additionally, enhanced fragmentation warheads on some types of
      122mm rockets contain between 2,700 and 9,800 steel balls or ball
      bearings.

      Are these rockets also referred to as Katyushas?

      While Katyusha was commonly used to describe any incoming rocket
      during the conflict, it is really a misnomer because Katyusha
      rockets are specific types of 82mm and 132mm rockets first used
      by the USSR in World War II. […]

      How are these rockets aimed and targeted?

      Due to the small size of 122mm rockets, any type of in-flight
      guidance capability is considered impracticable; too much of the
      blast/fragmentation effect would have to be sacrificed for any
      improvement in accuracy. Instead of trying to increase accuracy,
      manufacturers have put more effort into increasing the
      blast/fragmentation effect of the warhead (like adding
      submunitions or ball bearings) in order to increase the
      probability of hitting or damaging a target.

      Thus, the laws of physics, as well as the known performance
      characteristics of the rocket, are all one has to “aim” these
      rockets. At its maximum range of some 20 kilometers, the most
      common rocket (9M22) with the basic high explosive/fragmentation
      (M-21-OF) WARHEAD IS ONLY ACCURATE WITHIN A RECTANGLE OF 336
      METERS BY 160 METERS. In other words, from its aim point, THE
      ROCKET COULD LAND ANYWHERE WITHIN A RECTANGLE OF APPROXIMATELY
      54,000 SQUARE METERS. [Emphase ajoutee]

  9. Kinan dit :

    UN PEU DE REALITE EMERGE-T-IL ?

    1ère mention dans la presse mainstream de la question de la présence d’agents français capturés en Syrie :

    – Le Daily Star of Lebanon (journal pro-Hariri) a publié un article (dans sa version papier) le 4 mars 2012 : http://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2012/Mar-05/165514-13-french-officers-being-held-in-syria.ashx#axzz1oHlw2mfz

    – Le Daily Telegraph, important journal anglais, reprend la nouvelle le 5 mars en citant le Daily Star of Lebanon : http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/9122749/Thirteen-French-officers-captured-by-Syrian-Army.html

    Article du Daily Star (traduit par mes soins)

    13 OFFICIERS FRANCAIS DETENUS EN SYRIE

    March 05, 2012 02:07 AM (Last updated: March 05, 2012 06:11 PM)
    Par Lauren Williams
    The Daily Star

    BEIROUTH: Environ 13 officiers français sont détenus par les autorités syriennes en Syrie, comme l’ont confirmé des sources au Daily Star, ce que le ministère français des Affaires étrangères a déclaré ne pas pouvoir confirmer.

    Selon certaines sources, le groupe est détenu dans un hôpital de campagne dans la ville.

    La raison de la présence de ces officiers en Syrie n’est pas claire, de même que la question de par où ils sont arrivés, ou s’ils faisaient partie d’un contingent plus important dans la ville.

    La ville stratégique de Homs a été la cible d’un bombardement de 26 jours par l’armée syrienne, qui a envahi la ville où des protestations anti-Assad et des opérations de l’Armée Syrienne Libre s’étaient concentrées.

    Le journaliste français Remi Ochlick et l’américaine Marie Colvin ont été tués dans les bombardements sur un centre de presse de fortune le 22 février. Edith Bouvier journalistes française, qui a été blessée dans l’attaque, et William Daniels, ont été parmi les quatre journalistes qui se sont retranchés par la suite dans le quartier pendant une semaine, avant qu’on ne les fasse passer clandestinement au Liban.

    A French Foreign Ministry spokeswoman said there was “no confirmation” of French armed forces being held in Syria.

    L’ambassadeur français Eric Chevallier est retourné à Damas la semaine dernière pour essayer de sortir Bouvier et Daniels de Syrie, après qu’il avait été rappelé à Paris deux semaines plus tôt au cours du conflit syrien.

    Comme les agressions contre Homs ont continué vendredi, la France a déclaré qu’elle fermait son ambassade.

    Une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a dit qu’il n’y avait « aucune confirmation » que de forces armées françaises soient détenues en Syrie.

    Damas n’a pas commenté la présence de troupes françaises sur son sol.

    Selon certaines sources, Paris et Damas ont travaillé pour parvenir à un accord sur le sort de ces officiers. – L.W.

    Une version de cet article est parue dans l’édition imprimée de The Daily Star le 05 Mars, 2012, page 1.

    • Kinan dit :

      L’Agence STRATFOR – supposée proche de la CIA et récemment sous le feu des activités après que des « Anonymous » ont fait fuiter certaines de ses données – reprend la nouvelle sur son site, avec la même prudence que le Daily Telegraph :
      http://www.stratfor.com/situation-report/syria-13-french-officers-held-homs-report

      Quand est-ce que la presse française s’intéressera à cette question et à la véracité de ces allégations qui concernent au premier chef la France, et non le Liban du Daily Star, l’Angleterre du Daily Telegraph ou les USA de Stratfor ?!

Commenter Kinan