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Ca et là, des lueurs de vérité, des éclairs d'objectivité déchirent l'épais fog médiatique européen entourant la syrie. Deux journalistes belges du quotidien La Libre Belgique et de la Radio-télévision belge francophone (RTBF) viennent d'effectuer un séjour - autorisé par le gouvernement - à Homs, redevenue ces dernières semaines le point le plus chaud de la Syrie. Et  ils viennent de raconter ce qu'ils ont vu et entendu dans cette grande cité devenue le champ de bataille entre forces de [...]



A Homs, la grande presse belge n’a pas vu la même chose que sa consoeur française

Par Droits réservés,



Blindés à Homs le 25 novembre. La Libre Belgique le dit, après Infosyrie : ils tirent sur des snipers et des tueurs, pas sur des civils désarmés

Ca et là, des lueurs de vérité, des éclairs d’objectivité déchirent l’épais fog médiatique européen entourant la syrie. Deux journalistes belges du quotidien La Libre Belgique et de la Radio-télévision belge francophone (RTBF) viennent d’effectuer un séjour – autorisé par le gouvernement – à Homs, redevenue ces dernières semaines le point le plus chaud de la Syrie. Et  ils viennent de raconter ce qu’ils ont vu et entendu dans cette grande cité devenue le champ de bataille entre forces de l’ordre et groupes armés estampillés ou non « ASL ». Dans cet article, Christophe Lamfalussy rompt avec le manichéisme et donc la falsification prévalant sur le sujet chez la plupart de ses confrères : la violence – cette violence que la Ligue arabe ou Alain Juppé affectent d’attribuer aux forces de l’ordre -, les meurtres, les actes de barbarie, la terreur, bref, ils émanent aussi des groupes armés : civils abattus parce qu’ils exercent une fonction municipale, comme ces trois éboueurs, ou enlevés, parfois relâchés contre rançon, ou souvent assassinés. Et bien sûr militaires tirés par des tueurs embusqués, dont le journaliste belge a pu voir, à l’hôpital de Homs, des corps atrocement mutilés. Et les tueurs s’efforcent de transformer les spécificités communautaires en autant d’abimes de haine, désignant les alaouites comme l’ennemi irréductible à détruire. Oui, grâce à eux, Homs est devenu ou redevenu, avec la bénédiction des gouvernements et médias européens, un laboratoire de cette guerre civile que tant de déstabilisateurs des deux côtés de l’Atlantique ou de la Méditerranée souhaiteraient voir devenir la réalité de tout le pays. Et Homs, cité schizophrénique, mène une vie apparemment normale dans une majorité de ses quartiers, quand d’autres vivent dans la peur et la violence déchaînée.

Et Lamfalussy de pointer une conséquence de ce triste état de choses : la violence déchaînée des soit-disant combattants de la liberté est en train de « susciter à l’intérieur du pays une énorme mobilisation en faveur du président Bachar al-Assad ». Et cela s’écrit, rappelons-le, dans un des principaux quotidiens belges. A quand la même lucidité, la même objectivité dans les colonnes du Figaro, du Monde ou de Libération ? 

 

Des corps mutilés à Homs

Christophe Lamfalussy, envoyé spécial à Homs

Mis en ligne le 21/11/2011

La violence se déchaîne dans certains quartiers de la ville de Homs. Des atrocités sont commises contre les forces de l’ordre.

« Sous des apparences de normalité dans les grandes villes comme Damas et sur les grands axes routiers, les prémices d’une guerre civile sont visibles en Syrie : zones en sécession, infiltration de groupes d’insurgés à partir des frontières libanaise et turque, exécutions sommaires, enlèvements, mutilations de cadavres, menaces sur les civils. Un engrenage de violences s’est enclenché dans ce pays de 23 millions d’habitants qui laisse augurer du pire et suscite à l’intérieur du pays une énorme mobilisation en faveur du président Bachar el-Assad et de l’unité nationale.

Tel est le constat que La Libre Belgique a pu faire ces derniers jours lors d’un reportage autorisé pour la première fois par le gouvernement syrien, dans une tentative de rompre l’isolement du régime et de contrer les informations fournies par l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme basé à Londres, la source principale des médias occidentaux. Jusqu’ici, Damas avait fermé le pays aux journalistes. Depuis avril, les diplomates en poste à Damas ne peuvent plus circuler librement dans le pays sauf autorisation. Malgré les pressions de la Ligue arabe, le pays reste fermé aux observateurs internationaux.

A Homs, où “La Libre” a pu entrer avec une équipe de la RTBF et deux médias catholiques, l’armée est peu présente sauf pour boucler les axes qui mènent à deux ou trois quartiers à majorité sunnite où les combats opposent des blindés à des snipers insurgés, comme celui de Bab Arm. Des soldats protégés par des sacs de sable ont pris le contrôle des principaux ronds-points. Dans le reste de la ville, la plupart des stores des magasins sont baissés, mais la circulation reste dense sur certaines avenues. L’opposition a effacé à la peinture noire une campagne des panneaux placés par les autorités vantant l’unité du pays. Les poubelles s’accumulent aux quatre coins de cette ville d’un million et demi d’habitants, la troisième du pays.

Selon le gouverneur de la ville, 755 civils et 142 militaires ont été tués dans la ville depuis le début de l’insurrection. “Nous vivons une crise profonde”, dit Kkaassan Abd’Alaale, le gouverneur sunnite dont la minorité alaouite réclame la démission en raison de son incapacité à ramener le calme dans la ville. “Ces groupes armés tentent de dresser les habitants contre les forces de sécurité. Il n’y a pas encore de guerre des religions. Je prie Allah pour que cela ne se produise pas.”

Comme beaucoup de responsables syriens, le gouverneur impute la crise à des pressions extérieures venant en grande partie de la région du Golfe et de Turquie, mais fait l’impasse sur le “printemps arabe”. Il insiste sur l’unité nationale et le risque de voir le pays sombrer dans une guerre confessionnelle où s’imposerait un islam conservateur dicté de l’extérieur.

L’évêque grec-orthodoxe de Homs, Abou Zakhm, dénonce lui les reportages tronqués que diffuse selon lui la chaîne de télévision Al Jazeera. “Dans mon quartier, dit-il, j’ai vu un gamin à vélo qui annonçait par portable à un correspondant de cette chaîne qu’il était en train d’entendre des tirs violents à Deraa. Or cette ville se trouve tout au sud du pays.”

Le gouverneur de Homs assure que l’armée use de la force avec modération. Les soldats quadrillent les quartiers chauds de la ville avec des listes de personnes soupçonnées de soutenir les insurgés. “Chaque jour, dit-il, nous avons des manifestations de 1 200 à 2 000 personnes. Si l’armée avait reçu l’ordre de tirer sur la foule, il y aurait beaucoup plus de morts.”

La contestation, d’abord pacifique, s’est muée en une résistance armée, bien mieux équipée qu’à ses débuts et désormais organisée. A la nuit tombante, les quartiers sont livrés à la violence. Dans Homs, des lignes de confrontation existent, invisibles à l’œil inexpérimenté de l’étranger.

Dans le quartier de Zahra, une file s’allonge devant un camion citerne distribuant aux habitants 20 litres de mazout par personne. “J’attends depuis trois heures”, se plaint un habitant. C’est le quartier des Alaouites, la communauté religieuse dont fait partie le président el-Assad. La peur est palpable, et à l’hôpital, les témoignages fusent sur les atrocités commises par les “bandes armées”. Les habitants parlent de snipers qui tirent depuis les toits sur les passants et de femmes dénudées en public.

Il est impossible et trop dangereux de vérifier qui sont ces “bandes armées”. Les Syriens fidèles au Président parlent de “salafistes” ou de “terroristes”, tandis que les insurgés accusent la Shabihah, une milice en civil (dont le nom signifie “fantôme” en arabe) qu’ils accusent de faire les basses œuvres du régime.

Trois éboueurs ont été abattus en pleine rue, alors qu’ils balayaient”, raconte Mohamed, 29 ans, qui ramasse les corps pour le compte d’une société qui dispose de 29 ambulances dans tout Homs. “L’armée dit où se trouvent les cadavres, et on y va. Dans certains quartiers, nous y allons avec les forces de l’ordre. Ils nous tirent dessus.

Mohamed, qui peine à raconter son histoire tant les habitants se pressent dans le hall de l’hôpital pour témoigner aux journalistes, évoque aussi la découverte par lui d’un cadavre sur la route de Zaidal. “C’était un sunnite”, dit-il. “Ils l’avaient obligé à écrire sur une feuille qu’il avait transporté des Shabiha dans sa voiture et qu’il avait tiré sur des manifestants pacifiques. Le papier était sur son cadavre. Il était égorgé.

Plusieurs cas d’enlèvements ont aussi été recensés ces derniers jours. Cette jeune femme a été enlevée sur le chemin du travail, dans le bus qui l’emmenait à l’usine. “Nous avons été kidnappés et emmenés dans une maison. Nos ravisseurs portaient des barbes et des treillis militaires. C’étaient des gens de Homs. Ils venaient du quartier de Walid Khaled. Ils nous ont dit qu’ils voulaient nous chasser de nos maisons. Cela faisait une semaine qu’ils surveillaient notre bus.” La jeune femme a été libérée mais ne va plus à son usine.

Si les exactions commises par les forces de sécurité ont été détaillées par des organisations comme Human Rights Watch (HRW), il apparaît que les forces de l’ordre sont elles aussi l’objet d’atrocités. A la morgue de l’hôpital militaire de Homs, “La Libre” a pu voir le cadavre de deux policiers atrocement mutilés, qui venaient d’être amenés de la ville. L’un d’eux avait un bras largement tailladé, des doigts coupés et une partie du crâne ouvert par un objet contondant, une partie de la cervelle reposant à côté dans un sac en plastique. Une vapeur d’essence surplombait l’odeur de putréfaction. Et toujours ses yeux ouverts, horrifiés et pétrifiés par la mort toute proche.

Les cadavres sont trouvés dans la rue, dans des cours d’eau ou servent de monnaie d’échange pour des libérations de prisonniers”, explique un urgentiste de l’hôpital. “Les gens sont généralement tués, puis coupés au couteau. Les coups sont donnés d’une manière sauvage. Chaque cadavre est soumis à une enquête du médecin légiste. Et toute cette documentation est conservée à l’hôpital.”

L’hôpital militaire reçoit ses martyrs (“shahids”) à raison d’au moins un par jour et jusqu’à dix-neuf cadavres une fois. La plupart des corps sont mutilés. Homs est considéré comme l’épicentre de l’insurrection, mais d’autres villes ou villages connaissent un sort semblable. Selon une source diplomatique, l’armée syrienne s’est ainsi retirée de la ville d’Idlib, à 60 kilomètres au sud-est d’Alep et ne s’y aventure plus. “La Syrie est au bord du trou. J’espère qu’elle ne va pas y tomber”, résume un diplomate à Damas, très inquiet. Comme pour conjurer le sort, les partisans d’Assad défilaient vendredi par petits groupes en scandant “Tous unis, le peuple et l’armée” en brandissant les drapeaux syriens, avant de rejoindre une des places de la capitale. »

 



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33 commentaires à “A Homs, la grande presse belge n’a pas vu la même chose que sa consoeur française”

  1. yann cauchy dit :

    Je viens de voir le journal de france 2 contenant le « reportage exeptionel » de madame laroche joubert. Je suis outre de voir ce montage bidon et tres oriente sur la situation en syrie, pays ou je vie!
    Merci au journalistes belge qui auront etaient plus honnete dans leur reportage que cette soit disant journaliste qui a fait qu’une fois de plus j’avais honte d’etre francais en visionant sa fiction journalistique!
    Je suis pres a recevoir chez moi a damas, si il le faut,cette dame pour lui faire faire le tour du pays en voiture si elle est capable de faire un reportage honnete….malheureusement je doute fort que cela soit dans ses capacitees!!!

    • Candide dit :

      « Je suis pres a recevoir chez moi a damas »

      A supposer que tu sois effectivement à Damas, comme tu le prétends.

      • sowhat dit :

        Moi je ne doute pas que Yann se trouve à Damas mais si vous le souhaitez mes parents et amis peuvent vous recevoir et je peux vous obtenir une autorisation spéciale pour circuler librement – mais à vos risques et périls 🙂

        • NO PASARAN dit :

          C’est quoi ton pblm, ce coup-ci, Candide ? Ca fait longtemps que tu t’es pas fait remballe et ca te manque ?

          Autorisation speciale pour quoi ???

      • Akyliss dit :

        « A supposer que tu sois effectivement à Damas, comme tu le prétends. »

        tu as raisons c’est surement un menteur puisqu’il dit autre chose que ce que dit les valeureux journalistes français et que Yann est un pro-Bachar camouflé, c’est sûr tout ceux qui veulent montrer la vérité en Syrie sont des menteurs, puisque les médias français le martèle, c’est que ça doit être vrai…
        au fait tu travail pour quelle médias Candide ?

      • bordier dit :

        non il est comme toi d’israel

  2. fatima dit :

    Enfin, la vérité commence à flotter à la surface. !!! C’est grâce à qui ? aux journalistes Belges. Bravo, pour cette objectivité.
    La presse française ne voit rien. Elle voit ce que le régime de sarko et de jupette lui dicte. !! En France, on se vante de la liberté d’expression ??? !!!! Ca me fait vraiment rire !!! . Les journalistes parlent de la même voix .. Personne n’a protesté jusqu’à présent sur les articles du Canard enchainé, du Nouvels Obs, sur la présence de groupe de DGSE en Turquie et au Liban afin d’entrainer les groupes de l’ASL au guérilla urbaine ??? pour que ces guerillas entrent en Syrie et foutent le chaos dans le pays.
    Les Français autour de moi, quand je dis qu’il y a des terroristes à Homs et qui mutilent les gens, ne me croient plus !! ILs sont hypnotisés par les médias français … !!! Dommage, ils ne lisent plus de la presse étrangères afin de voir ou revoir d’autres points de vue.
    C’est pourquoi, je constate que les français sont, en politique, très limites ???.Pas de culture en politique étrangère. Rares qui sont ouvert à l’extérieur !!!!

    • Candide dit :

      « La presse française ne voit rien »

      Comme elle n’est pas autorisée à circuler librement en Syrie, elle ne peut pas voir grand chose.

      • Cécilia dit :

        Des Britanniques comme Robert Fisk ou Johnson Miller de la 4ème chaine britanniques ainsi que l’Américain Webster Tarpley ont bien circulé en Syrie sans problèmes sans parler des journalistes belges.

        Sur ce même site, inforsyrie a publié des articles.

        La France est toujours en retard dans ce demain par rapport aux Anglo-saxons.

        Alors Candide, je vous laisse une vidéo d’un grand journaliste et politologue américain Webster Tarpley en anglais mais sous titré en arabe et arrêtez d’être de mauvaise foi. Ce n’est pas joli pour vous Candide.

        http://www.youtube.com/user/tamadonte?feature=mhee#p/u/57/0RxidD86eqo

      • Akyliss dit :

        « Comme elle n’est pas autorisée à circuler librement en Syrie, elle ne peut pas voir grand chose. »

        oui c’est vrai il n’y a que les journalistes français qui sont encadré par les services secrets syrien quand il se déplace en Syrie, comme notre « journaliste » george malbrunot monsieur vérité, ou alors ils sont obligé de passer par les frontières (pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer) ou bien alors faire croire qu’on est venu en Syrie clandestinement tel Sofia Amara pour faire un reportage rempli de mensonge sans la moindre preuve que cette « journaliste » était bien présente…

        mais bon, en s’en fiche que les journalistes français ne puissent pas venir en Syrie, de toute façon leurs vrais patrons c’est saint sarkozy, il y a assez de journaliste honnête dans le monde pour que l’ont puissent se passer de ses pseudos professionnels aux ordres de l’Otan

    • NO PASARAN dit :

      Courage, Fatima, ca ne doit pas etre facile pour vous… Montre-leur des photos atroces, ca les fera ptet reagir…

  3. française qui a compris dit :

    Voici ce que je viens de lire sur SANA

    http://www.sana.sy/fra/338/2011/11/29/385032.htm

    Les pays conspirateurs contre la Syrie reconnaissent leurs groupes terroristes
    29 Nov 2011

    Damas/ Incapables désormais de cacher leurs groupes et gangs terroristes armés qui procèdent à détruire et à tuer les Syriens civils, les pays conspirateurs contre la Syrie se sont trouvés obligés de renoncer à leurs déclarations antécédentes et de commencer la création de la formule de « dissidents de l’armée syrienne ».

    Toutes les données confirment la réalité terroriste de ces gangs qui font l’objet de l’aveu de la grande diplomate de l’Administration américaine Hillary Clinton qui a parlé de l’existence de groupes armés bien financés appartenant à des formations de l’opposition syrienne, quelques jours avant d’instruire la porte-parole de son ministère d’appeler les groupes armés à ne pas répondre aux appels lancés par le ministère syrien de l’Intérieur aux impliqués dans les événements en Syrie à se rendre et leurs armes aux autorités syriennes même que ces dernières les ont rassuré qu’ils seront relâchés si n’ont pas de sang sur les mains.

    Dans ce même contexte, des rapports médiatiques identiques ont dévoilé que ce qui est appelé l’armée syrienne libre est composée dans la plupart de terroristes de différentes nationalités, d’assassins et de criminels en fuite ou poursuivis par les parties compétentes et les forces de l’armée syrienne après la confirmation qu’ils ont de sang sur les mains.

    Le journal « Daily Telegraph » publié samedi dernier a fait état d’une coordination et de rencontres entre ces gangs et des Libyens armés sur les territoires turcs pour coordonner leurs opérations criminelles contre les fils du peuple syrien, bénéficiant des armes fournies par l’Occident surtout les armes entrées en Libye par l’OTAN lors de sa dernière agression contre le peuple libyen pendant les quelques derniers mois.

    Par ailleurs, le journal français « Le Figaro » a dévoilé il y a deux jours que Paris procède au financement et à l’armement des gangs terroristes, précisant qu’une source militaire française bien informée a confirmé que Paris fournit un appui logistique à ce qu’il appelle « insurgés syriens » ainsi que des outils, des télescopes et des moyens de communication sophistiqués qui les aident à viser les Syriens.

  4. Mohamed dit :

    Extraits d’un article de Christophe Lamfalussy publié par La Libre Belgique et Le Courrier international.

    Avec sa ligne de chemin de fer désaffectée et ses larges rues, Qousseir [dans la province de Homs] pourrait faire penser à une ville désertée du Far West américain. En principe, 50 000 personnes – dont 7 000 de confession chrétienne – y habitent, mais il y a très peu de passants dans la rue. De nombreux habitants ont quitté la ville. Le petit marché local est surveillé par des policiers en civil. La plupart des rideaux de fer des magasins sont baissés. Et, aux carrefours, l’armée syrienne filtre le trafic.

    A l’entrée du quartier général de la police, des sacs de sable empilés et un homme qui monte la garde. Des policiers en civil, kalachnikov en bandoulière, mènent l’inattendu journaliste directement au siège de l’armée, installé à quelques rues de là. Un représentant du ministère de l’Information syrien ouvre les portes.

    A Qousseir, plus encore qu’à Homs, les forces de l’ordre syriennes sont en état de siège. Elles ont repris la ville aux insurgés il y a un mois, mais elles sont désormais la cible d’actions sporadiques. Le gilet pare-balles et le casque sont à portée de main. Les blindés bleus de la police patrouillent. D’imperceptibles lignes de démarcation divisent les zones de l’armée de celles des insurgés.

    Dans certaines rues, notre taxi doit accélérer, rideaux fermés. Dans d’autres, on est en sécurité. « En vingt jours », explique un colonel, « cinq militaires ont été tués ainsi que trois civils qui combattaient à nos côtés. Les insurgés ont des jumelles au laser, nous observent, sortent des quartiers sunnites et partent en voiture. Une fois arrivés à hauteur de nos positions, ils tirent en rafale.

     » Les insurgés visent tous ceux qui travaillent pour les forces de l’ordre. « Ils répandent un climat de terreur, poursuit le haut gradé. Un homme a été tué parce qu’il louait sa voiture à l’Etat. Un autre, un chauffeur de taxi, ramenait des employés de la municipalité chez eux. Il a été tué. Il n’a pas été tué parce qu’il était chrétien, mais parce qu’il travaillait pour l’Etat. Même les éboueurs sont liquidés. »

    C’est une guerre sans pitié qui se livre à Qousseir. Loin des images du début de la contestation montrant des manifestants pacifiques réprimés violemment par la police, les insurgés se livrent désormais à une tactique de harcèlement des forces de l’ordre. Certains disposeraient d’armes sophistiquées, venues de l’étranger. Et ils ont un grand nombre de munitions. « D’où viennent toutes ces balles à un euro ? » demande le colonel.

    Les risques d’attentats sont bien réels. Un démineur de l’armée vient de désamorcer un explosif d’une puissance équivalant à cinq kilos de TNT muni d’un détonateur relié à un téléphone portable. Il était placé dans un sac-poubelle, contre la roue de la voiture d’un retraité de l’armée qui tient un magasin où les soldats viennent s’approvisionner. Mélange de sucre et d’engrais, l’explosif était dissimulé dans une bouteille d’orangeade. Le procédé est classique, mais destructeur. L’homme accepte de témoigner, dos à la caméra et le keffieh sur la tête. Il a peur d’être reconnu. Il a échappé à l’attentat car il a eu son attention attirée par un jeune homme à moto qui tournait autour de sa voiture. Lorsqu’il a inspecté le sac-poubelle, il a immédiatement averti l’armée.

    (…)

    Les divisions s’approfondissent de jour en jour, et la ville se relèvera difficilement du souvenir des victimes de ce « printemps » qui a tourné au cauchemar. Pour s’en rendre compte, il suffit d’aller chez les Qassouha, l’une des grandes familles, chrétiennes de la ville. Depuis la mort de Bater, il y a trois mois, la famille a élevé un double mur en parpaings devant l’entrée de la bâtisse. Dans le salon, toute la famille est assise : le père, la mère, l’épouse enceinte, les enfants, le frère qui est militaire.

    Bater avait 30 ans. Il était carreleur. Il a été tué alors qu’il revenait à motocyclette de son travail, ses outils avec lui. Il a été enterré à la hâte dans la nuit. Son portrait trône désormais sur le mur du salon, parmi les croix et un discret portrait du président syrien Bachar El-Assad. « Les pressions ont commencé quand ils nous ont demandé de participer aux manifestations, raconte le frère. Ils nous ont proposé de l’argent. Puis il y a eu des menaces, dont ce SMS accusant la famille de fournir des armes aux soldats pour tirer sur les manifestants. C’est faux. Nous avons été menacés d’être égorgés. « A ces mots, la famille ne maîtrise plus ses sanglots. Et le père éclate. « J’ai peur, dit-il, que mon autre fils soit tué. »

    Les Qassouha ne sont pas habités par la vengeance. Ils affirment ne pas disposer d’armes mais demandent que des renforts de l’armée viennent à Qousseir, contrairement aux exigences de la Ligue arabe qui réclame que l’armée syrienne se retire des centres urbains. A cet instant, un échange de tirs nourris éclate dans la rue. Il y a au moins une vingtaine de personnes dans le salon. Les visages sont tendus. Les mots se font plus rares. Nous partirons une demi-heure plus tard, après que la famille a récité un Notre Père aux côtés de la supérieure d’un monastère venue leur rendre visite.

    Les voix chrétiennes se sont mêlées au chant du muezzin, qui appelait au même moment à la prière. Dans le quartier, vivent ensemble des familles chrétiennes et musulmanes. Il n’y a jamais eu d’incidents. (…) Mais la communauté chrétienne a peur de l’avenir. Elle craint la montée du wahhabisme saoudien. « Je suis venu pour la première fois à Qousseir en 1988, raconte un prêtre catholique. Il y avait une entente formidable entre les musulmans et les chrétiens. Maintenant, c’est clair : le wahhabisme domine la pensée musulmane. Nous pouvons vivre avec les salafistes s’ils sont faibles. Mais pas quand ils seront forts. Les chrétiens ont peur du présent, mais aussi de l’avenir. »
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Syrie-un-journaliste-de-la-grande-presse-temoigne-9267.html

    • Mohamed dit :

      L’article s’intitule :
      Syrie : un journaliste de la « grande presse » témoigne
      Publié le : lundi 28 novembre

      • KMALI dit :

        Après avoir lu cet article farci de mensonges, je propose à Monsieur Christophe Lamfalussy de rejoindre vite l’Agence d’Information Syrienne SANA. L’Agence cherche des journalistes de cette qualité.

        Citoyen de Qousseir

  5. julie dit :

    La révolution Syrienne fait de l’import-export, pour elle au moins pas de sanction de la bine-pensante clique-Arabe
    http://www.youtube.com/watch?v=Yea9rNbF-Yc&skipcontrinter=1

  6. Christian dit :

    Finalement… apres 8 mois!!!

  7. François C dit :

    Merci beaucoup.
    Cet article suivant nous en apprend pas mal aussi:
    http://www.lalibre.be/actu/international/article/701555/syrie-meme-les-eboueurs-sont-liquides.html
    Le tchat avec le journaliste également:
    http://www.lalibre.be/actu/international/article/700974/reportage-des-corps-mutiles-a-homs.html#embed_pos1

    Et si vous êtes croyant, j’invite tous les hommes et femmes de prière, à prier à fond pour la Syrie avec une grande foi. Car je vous le proclame, c’est la volonté de Dieu, à Jésus par Marie.

    J’ai prié à cette intention, pour demander à Dieu une confirmation, si je devais demander autour de moi de prier pour arrêter une guerre en Syrie, et comme Saint François d’Assise le faisait il y a 800 ans, j’ai ouvert la Bible avec l’Esprit Saint et je suis tombé sur la 1ère lettre à Timothée, chapitre 2:
    « J’insiste avant tout pour qu’on fasse des prières de demande, d’intercession et d’action de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’Etat et tous ceux qui ont des responsabilités, afin que nous puissions mener notre vie dans le calme et la sécurité, en hommes religieux et sérieux. »
    Sûr d’avoir eu ma confirmation, j’ai ouvert une 2ème fois, pour savoir alors comment prier et je suis tombé pile poil sur Saint Luc, chapitre 1 verset 28. Et c’est quoi? pile poil le « Je vous salue Marie »!… Alors, hommes de prières, priez avec foi, avec Amour et avec une grande compassion pour nos frères de Syrie, quels qu’ils soient!
    Union de prière

  8. S dit :

    Ca c’est le reportage « éclairant » qui est passé sur France 2 :
    http://www.dailymotion.com/video/xmnvqr_france-2-entre-clandestinement-en-syrie_news

    Enrageant…

    • FRANCOSYRIEN dit :

      j’ai visionné cette vidéo et j’ai l’impression qu’elle n’était pas tournée en syrie.J’ai vu des personnes de couleurs et en syrie il n’y en presque pas il y a des bruns mais pas à ce point en outre le keffieh sur la tete des pseudo déserteurs est plutot de genre libyen.Ils cachent leurs visages pour protéger leurs familles maisil ne faut pas prendre les autres pour des idiots on dirait que l’armée syrienne ne connait pas ses effectives .

    • Akyliss dit :

      j’aime bien quand elle nous parle de Chars qu’on ne voit même pas !
      et le coup des snipers qui tirent n’importe comment et pas un mort à ce mettre sous la caméra… un sniper ne rate jamais sa cible et en général c’est dans la tête qu’il tire…encore de la comédie de la part des journaleux français !

  9. Marie dit :

    J’ai aussi vu cette vidéo, on compte au moins 4 femmes journalistes qui sont entrées en « douce »en Syrie dont: Sofia Amara, Martine laroche Joubert, Manon Loiseau, les hommes journalistes sont -ils très lâches pour les laisser partir au péril de leur vie ou sont-elles très idiotes pour accepter une mission qui je pense ne servira pas leur gloire journaliste( mais peut-être envisagent-elles de servir le finir leur carrière dans l’armée française ou américaine?( la retraite y est-elle plus avantageuse?)
    Il ne faudra pas oublier leurs faits d’armes…..
    ET pendant que la France arme les terroristes, certaines entament la danse du ventre médiatique.Excellent enchaînement!!!!!

    • khodr dit :

      qu est ce que tu nous raconte , tu compare sofia amara a une journlist????
      pas moi!!!
      je la compare plutot a une sous merde qui a deux ineteret
      : l anti information a l ordre de BHL et son interet financier

  10. passionario dit :

    le peuple syrien est de sang bleu, rien ni personne,n’y pourra changer, rira bien qui rira le dernier…………..les instigateurs et terroristes finiront par rire jaune entre la Chine et la Russie même si le temps nous paraît trop long, il faudra s’armer de patience et observer; la balle est toujours de notre côté, on en a vu d’autres!!!!!!!!!!

  11. Akyliss dit :

    Pour les perroquets qui nous répète depuis 8 mois que c’est « bientôt la chute du gouvernement syrien », lisez bien ce bulletin, à moins d’une guerre régional, vous risquez de nous répéter encore longtemps votre phrase apprise par cœur…

    Tendances de l’Orient
    Lundi 28 novembre 2011 no59
    Bulletin hebdomadaire d’information et d’analyse, spécialisé dans les affaires de l’Orient arabe.

    Préparé et diffusé par Le Centre d’Etudes Stratégiques Arabes et Internationales neworientnews.com

    Rédacteur en chef: Pierre Khalaf

    khalafpierre@gmail.com

    La tendance au Moyen-Orient

    Une logique de Guerre froide

    L’internationalisation de la crise syrienne replonge le Moyen-Orient dans la logique de la guerre froide, qui, pendant plusieurs décennies, a permis à la Syrie de jouer les équilibres dans la cours des grands. Damas renoue avec la politique des alliances et tente de tirer les dividendes d’une crise qui menace d’embraser militairement la région, d’Israël à l’Afghanistan, en passant par le Liban, la Syrie, l’Irak, l’Iran et les pétromonarchies du Golfe. Le risque de conflagration a jusqu’à présent dissuadé l’Otan, la Turquie et Israël d’intervenir militairement contre l’axe Damas-Téhéran allié au Hezbollah et au Hamas. La Russie et la Chine ont pour leur part, réussi à neutraliser les démarches occidentales visant la Syrie et l’Iran au Conseil de sécurité. Le régime syrien semble loin d’être isolé. Bien au contraire, le retrait américain de l’Irak, perçu comme une défaite à Washington, risque de renforcer le front anti-américain, dans la région. Face à cette perspective alarmante, les pays occidentaux et leurs alliés arabes espèrent renverser le régime syrien, perçu comme le «maillon faible» de cette coalition hostile. C’est ce qu’affirme le néoconservateur américain Elliott Abrams. «La fin du régime d’Assad représentera un grand gain pour les Etats-Unis», affirme-t-il dans la publication du Council on Foreign Relations d’octobre.

    C’est dans cette optique que les pays arabes dirigés par le Qatar se lancent dans une course contre la montre en imposant des délais, des exigences et des sanctions, qu’aucune partie ne semble vouloir respecter, à commencer par la Ligue elle-même et l’opposition syrienne radicale, liée à l’Occident.

    L’initiative arabe, qui prévoyait l’arrêt des violences et l’ouverture d’un dialogue entre le régime et l’opposition, est restée sans lendemain. L’armée syrienne multiplie les succès contre les enclaves rebelles, alimentées par un flot d’armes et d’argent en provenance des pays voisins. Le Conseil national syrien (CNS), par la voie de Borhane Ghalioun et ses alliés islamistes, ont rejeté le dialogue proposé par la Ligue, contrairement au pouvoir syrien. Plusieurs membres du Comité national pour le changement démocratique (CNCD, opposition de l’intérieur) ont, en revanche, accepté de dialoguer. En visite au siège de la Ligue arabe au Caire, une délégation syrienne regroupant des membres du CNCD et des opposants respectés dont Michel Kilo, Haitham Manaa et Fayez Sara a été violemment agressée par des partisans du CNS, qui appellent l’armée turque à envahir le nord de la Syrie afin de démocratiser le pays. C’est dans cet esprit que les partisans des Frères musulmans syriens ont agressé, le 20 novembre, une délégation d’acteurs et comédiens arabes en visite au Caire pour protester contre la suspension de la Syrie à la Ligue arabe.

    Le secrétaire général des Frères musulmans syrien Riad Chakfi a appelé le 18 novembre l’armée turque à envahir le nord de la Syrie pour y établir une zone tampon, se basant sur l’identité sunnite de la Turquie, à laquelle s’identifie la confrérie.

    Exorciser les illusions

    L’Iran apparait comme le grand vainqueur en Irak et se prépare à combler le vide laissé par les Américains. L’axe Damas-Téhéran, lié par des intérêts convergents avec la Russie et la Chine, fait front commun pour briser le monopole militaire et pétrolier américain dans le Golfe et dans la mer Caspienne, autour duquel Washington a établi des bases militaires. S’ajoute également aux yeux de la Russie, la menace turque, qui, depuis l’effondrement du bloc de l’Est en 1991, étend son influence politico-économique dans le Caucase russe, dans les Etats turcophones et islamiques de l’ex-Union Soviétique, en Asie centrale, ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique du nord, sur les traces de l’empire ottomans, comme le rappelle Erdogan. Cette perspective inquiète également la Chine, qui fait face à un mouvement islamiste sécessionniste à l’est. Depuis le début de la crise en Syrie, Damas et Moscou sont ouvertement opposés au gouvernement islamiste de Recep Tayyep Erdogan, qui espère reproduire son modèle de gouvernement islamique pro-occidental à Damas.

    Dans son édition du 18 novembre, le journal gouvernemental turc Sabah révèle des plans militaires turcs pour l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne au nord de la Syrie, puis d’une zone tampon d’une profondeur de 5 km, allant jusqu’à la ville d’Alep à l’ouest, pour favoriser le déclenchement d’une guerre civile contre le pouvoir damascène.

    La Syrie a immédiatement répliqué et lancé une opération militaire pour «exorciser les illusions», en établissant une zone militaire d’une profondeur de 20 km le long de la frontière turque. Damas joue également la carte kurde, susceptible de remettre en cause l’intégrité territoriale de la Turquie en cas de guerre.

    A cela, s’ajoutent les déclarations des dirigeants iraniens, qui menacent d’allumer tous les fronts en cas d’attaque contre ses installations nucléaires et contre la Syrie. Téhéran et Moscou ont haussé le ton en expédiant des navires de guerre russes et iraniens aux larges des côtes syriennes, au moment où le président Assad se déclarait prêt à combattre.

    Face à ce tableau tendu, les pays occidentaux et leurs alliés musulmans ne disposent d’aucun moyen pour renverser le pouvoir, à l’exception des sanctions politiques et économiques qui semblent loin de menacer la pérennité du régime.

    Et même si la Ligue arabe maintien ses pressions sur le régime et transmettre le dossier syrien au Conseil de sécurité, on retournera dans la case de départ avec un double veto russo-chinois.

    Ligne de fracture au Liban

    La situation en Syrie est devenue la ligne de fracture entre les deux camps rivaux au Liban, et quoi qu’ils en disent, tous deux attendent avec impatience l’issue du bras de fer qui se joue dans ce pays pour définir leur nouveau plan de campagne.

    Selon des sources de la majorité parlementaire libanaise, la nouvelle échéance pour la Syrie est le début de l’année 2012. Le régime aura passé le cap le plus dur et les pressions internationales devraient alors baisser en intensité pour de multiples raisons. La plus importante consiste dans l’achèvement du retrait américain d’Irak, un départ qui ressemble de plus en plus à une défaite stratégique et qui permettra à l’Iran de se retrouver à la frontière de la Syrie via l’Irak, où la République islamique ne cesse d’augmenter son influence. D’autres raisons sont liées à l’entrée des États-Unis dans une période préélectorale qui les empêche de prendre des décisions importantes à l’étranger. A partir du premier trimestre 2012, le monde devrait avoir d’autres priorités que la Syrie, notamment avec la crise économique grandissante dans la zone euro et dans le reste du monde.

    Au cours des prochaines semaines, le régime syrien va donc subir le maximum de pressions. Mais de l’avis de nombreux observateurs, il y a très peu de risques que ce régime saute pour les raisons suivantes: le double veto russe et chinois le protège d’une résolution au Conseil de sécurité adoptant de nouvelles sanctions contre lui ou autorisant une action militaire, et l’équation établie par le secrétaire général du Hezbollah dans son dernier discours, qui annonce une guerre régionale en cas d’attaque contre la Syrie, le protège d’une action militaire de la Turquie.

  12. Cécilia dit :

    Le pourquoi de cette guerre quasi mondiale contre la Syrie ?

    – Liens avec le départ des Américains de l’Irak malgré leur envie d’y rester (des négociations échouées avec l’Iran et la Syrie pour la prolongation).

    – Relations syriennes avec l’Iran et Hezbollah.

    – Le gaze.

    – Israël

    Des contactes ont eu lieu avec la Syrie et des propositions rejetées par Bachar, alors on le fait payer.

    Je vous laisse le lien :

    http://www.aljaml.com/node/78349

  13. Notre nouveau président,dont le charisme est aussi puissant que celui d’une andouillette, a bien l’intention de réaliser le projet sarko d’intervention militaire en Syrie, sous couvert d’humanitaire, afin de faire main basse sur les ressources énergétiques du peuple syrien.
    A ce titre, ne nous attendons pas à un rétablissement de la vérité par les médias, de la situation syrienne.

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