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Voici le premier article, en tant que collaborateur d'Infosyrie, de notre ami Mohamed, jusque-là contributeur infatigable et renseigné de notre site, que tous les lecteurs réguliers connaissent par la force des choses. Mohamed possède sur les rédacteurs "historiques" d'Infosyrie l'appréciable avantage d'être arabophone ! Sa participation est donc un plus pour notre mission de ré-information. Mohamed nous présente ici les grandes tendances, en ce début 2012, de l'opposition radicale syrienne, divisée - bien plus que l'année dernière - entre CNS d'un [...]



Panorama de l’opposition radicale syrienne hiver 2012

Par Mohamed,



Voici le premier article, en tant que collaborateur d’Infosyrie, de notre ami Mohamed, jusque-là contributeur infatigable et renseigné de notre site, que tous les lecteurs réguliers connaissent par la force des choses. Mohamed possède sur les rédacteurs « historiques » d’Infosyrie l’appréciable avantage d’être arabophone ! Sa participation est donc un plus pour notre mission de ré-information.

Mohamed nous présente ici les grandes tendances, en ce début 2012, de l’opposition radicale syrienne, divisée – bien plus que l’année dernière – entre CNS d’un côté, Coordination nationale et OSDH de l’autre, l’ASL , ou du moins son état-major réduit, se contentant de suivre les consignes discrètes des services turcs.

Haitham Manna, nouvelle figure de l'opposition plus ou moins radicale, mais un peu moins que le CNS

 

L’opposition syrienne est–elle à la hauteur de l’enjeu  historique ?

La Syrie fait face à l’une des plus grandes  guerres nouvelles, menées par des armes virtuelles, médiatiques et terroristes, mais tout aussi dévastatrices, sinon plus, que les armes conventionnelles utilisées jusqu’à ce jour.

Vue du côté syrien, l’une des grandes déceptions de cette nouvelle guerre est l’opposition syrienne qui, dans une grande proportion, au lieu de se tenir du bon côté, celui de la défense de la patrie et du peuple, a préféré  servir d’instrument  de guerre contre son propre pays, que ce soit  en connaissance de cause ou parce qu’elle était induite en erreur.

Depuis les premiers jours de la crise, cette opposition a répondu à l’ouverture du pouvoir par la fermeture et le rejet du dialogue, soit de façon absolue pour d’aucuns, ou sous des conditions maximalistes pour d’autres. Cette intransigeance ne peut s’expliquer que par la croyance et la quasi-certitude que le régime ne va absolument pas survivre à cette guerre, et qu’il ne faut surtout pas « l’aider » à s’en sortir en acceptant de jouer les règles démocratiques. Règles que les opposants auraient pu tourner en leur faveur pour embarrasser le régime devant le peuple syrien et devant l’opinion internationale, et pour asseoir des bases populaires solides, en vue de la réalisation de la transition vers le nouvel état démocratique et multipartite.

Dès le début, une certaine confusion a régné au sein de cette opposition syrienne, et plusieurs classifications ont été avancées, « opposition de l’extérieur et opposition de l’intérieur », « opposition nationaliste et non nationaliste », mais avec le temps, les choses se sont décantées et l’on peut dire qu’il y a l’opposition qui a accepté les règles démocratiques, pour assurer un changement démocratique progressif, de l’intérieur de la Syrie, et l’opposition qui compte sur l’intervention de l’étranger pour lui ouvrir le chemin du pouvoir par un renversement du régime actuel, à partir de l’extérieur.

Or si la position des opposants qui ont accepté les règles démocratiques et ont embarqué à bord du train des réformes est claire, notamment par rapport à l’attitude des opposants de l’étranger qui ont appelé franchement au départ de Bachar Al Assad, et qui rejettent tout modus vivendi, épousant tout à fait les exigences des pays hostiles à la Syrie, une autre partie de l’opposition a cultivé le flou artistique sur sa position, jusqu’à tout dernièrement : on l’a vu tout récemment lors de la signature d’un accord sur la « période transitoire », entre Haitam Manna, représentant l’ »Instance de coordination » (ou « Coordination nationale« , opposition intérieure), et Burhan Ghalioun, président du CNS installé en Turquie, traité qui a été déchiré par les camarades du prétendu « Conseil National Syrien« , avant même que ne soit sèche l’encre de sa signature.

Les ambiguités de la « Coordination nationale »

Cette Instance de coordination, au nom de laquelle Haitam Manna a signé, a caché subtilement son jeu dans l’espoir de se tenir entre deux chaises : celle du pouvoir si la manigance échoue, et celle du « CNS » si le pouvoir est renversé.

La position du CNS est identique à celle des pays qui se soucient moins des intérêts du peuple syrien que du changement du comportement de Damas vis-à-vis des questions iranienne et palestinienne. Pour changer cette position traditionnelle – pro-résistance arabe – de la Syrie, ils appellent à l’intervention militaire otanesque pour renverser le régime, quels que puissent en être le coût à payer.

Pour la Coordination nationale, tout en proclamant qu’elle rejette une intervention étrangère, elle ne considère pas une intervention des pays arabes comme une intervention étrangère, et donc une intervention sous ce déguisement est acceptable. Autre subtilité de cette « Coordination », elle assure une couverture politique au terrorisme, en ne dénonçant pas les crimes commis contre des soldats et des agents de la sécurité, des personnalités universitaires et des civils innocents, comme elle n’a pas dénoncé le soutien flagrant apporté au terrorisme par les pays hostiles à la Syrie.

Il est maintenant clair pour la majorité des Syriens et des observateurs politiques, dont Infosyrie, que le CNS est un appendice (des Turcs et/ou de l’OTAN), et que l’ALS est un ramassis de mercenaires et de terroristes, que d’autres pseudo-structures ne constituent que des coquilles vides, et  que le TOUT relève du bras qui cherche à casser la Syrie. Quant aux opposants de la Coordination nationale, le temps presse, ils doivent revoir leurs calculs et choisir sur laquelle des deux chaises ils veulent s’assoir, soit celle de l’acceptation des règles démocratiques pour la transition de la Syrie vers la démocratie, le multipartisme, et l’accession au pouvoir par les urnes, soit celle qui la met à la remorque du (ou des) char(s) de l’OTAN, qui les placerait au pouvoir après le renversement du régime.

L'opposition, même radicale, ne pourra jouer longtemps encore la carte de l'ASL et des gangs armés

 

 



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46 commentaires à “Panorama de l’opposition radicale syrienne hiver 2012”

  1. NO PASARAN dit :

    Mabrouk Mohamed !!!

    • Mohamed dit :

      Menna : Pas de dialogue avec le « régime », l’opposition doit adopter une proposition ferme a/s de l’armement et de la violence.

      Paris :
      Le président de « l’instance de coordination » Haytham Manna, a nié que l’instance est parmi les forces consultées par le président Bachar Al Assad, pour la formation d’un nouveau gouvernement, dans une déclaration au journal « Al Hayat » : « nous n’avons aucun rapport avec ce dialogue, et si le président Al Assad me demande, demain, de former un gouvernement, je vais lui demander, en premier, de démissionner de la présidence de la république ».
      Comme il a nié que l’instance est prête au dialogue avec le gouvernement syrien, et a ajouté que le président syrien « parle d’un autre groupe dans le pays, et ne parle pas de nous. Il y’a d’autres groupes qui pourraient, probablement, être chargés de (portes feuilles ministériels), et le doute a/s de l’instance de coordination est du, peut être, à la distorsion de l’image de l’instance par le conseil national ».
      Manna a considéré que le discours du président Al Assad « vit dans la tente du péché original du pouvoir, qui considère que le mouvement révolutionnaire civil est refusé », et a appelé les forces de l’opposition à avoir « l’audace de prendre une décision ferme a/s de l’armement et de la violence, pour affronter la stratégie du régime, et contrer – l’algérisation – , vers laquelle il tend ».
      Il croit que « le discours nous ramène au premier carré, puisque le président parle comme il l’a fait à son second discours, comme si les choses sont sous contrôle », et il a signalé que « l’assurance est du au fait que, par son comportement sur le terrain, il défend l’algérisation, et je veux dire l’exemple algérien, dans les années 90, lorsque des opérations militaires sont ordonnées, commises par certains qui sont impliqués dans la sécurité, suivies par des réactions à ces opérations, dont la responsabilité est imputée au terrorisme ».
      Manna a dit que « si nous (opposition) étions une seule voix, et attendions la tenue d’un congrès syrien général, le président Al Assad aurait tremblé. Mais, il sait qu’il y’a certains qui ne sont pas maitres de leurs décisions, et qu’ils ne peuvent pas s’unir, et ne veulent pas parler avec confiance, en plus de leur appui sur l’extérieur, et cette invitation est devenue une partie du CNS ».
      Et, il a conclu que « notre mission, aujourd’hui, est de reprendre l’initiative, en tant qu’opposition nationale démocratique, pour construire un pôle démocratique civil composé de trois éléments, les citadins, les minorités et la dimension civile », et il croit que l’armée peut se joindre à ces éléments, mais avec notre image actuelle, notre opposition n’est pas attractive, elle a passé 37 jours de négociations (entre le CN et la Coordination nationale), pour se mettre d’accord sur un document, aussitôt mangé comme un tigre bouffe les restes de nourritures ». Et, il a insisté que « tout officier honnête ne peut se joindre à nous, dans l’opposition, si nous ne sommes pas unis. Nous devons considérer notre situation et nos problèmes, et les dépasser pour pouvoir secouer les – filets – du pouvoir ».

      Article traduit en français à partir d’un article publié en arabe sur le site Shampress, du 11.01.2012 :

      http://www.champress.net/index.php?q=ar/Article/view/110369

      • Marie dit :

        Quiconque refuse le dialogue , s’accommode de la violence et du chaos et participe au meurtre;;Donc acte
        Je pensais encore hier qu’il attendait de voir dans quelle direction pencherait la balance pour poser sa veste, qu’il faut toujours garder sur soi pour mieux la retourner.
        Si cet article n’est pas contesté par son auteur, la complicité avec les jusqu’aux boutistes lui vaudra les lauriers de la gloire ou plutôt les cactus de la honte…L’histoire jugera, attention on reparle aujourd’hui de la fausse interprétation du déclenchement de la guerre du Rwanda.Il semblerait qu’il y ait eu « erreur » sur le camp incriminé.

      • Syrienne Libre dit :

        Mohamed, depuis quand vous avez la nationalité syrienne?
        Je n’étais pas au courant, mais félicitation!

        J’ai lu un article très intéressant dont le titre est :

        STRATÉGIES CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRES : EXPÉRIENCE ALGÉRIENNE ET ACTUALITÉ ÉGYPTIENNE
        http://www.article11.info/?Strategies-contre-revolutionnaires#pagination_page

        un autre article comparant le regime du Baath et celui du FLN

        http://www.slateafrique.com/32891/syrie-algerie-regimes-freres-bouteflika

        qu’en pensez vous?
        Mais peut etre que l’Algerie ne vous interesse plus…
        Et je me trompe surement, vous êtes très certainement syrien, un Algérien a trop de « nif » pour mentir sur ses origines!

        Sinon, vous n’avez jamais répondu a ma question quand vous m’avez dit « mon sang a coulé pour votre pays »
        En quoi VOTRE sang a-t-il coulé pour mon pays, Mohamed?

        Peut-être vous prenez vous pour l’Emir Abd el Kader…

        Allez 3a slama!

        • Mohamed dit :

          A syrienne « libre »,
          Comme la Syrie, je suis transcontinental et transfrontalier, je suis Homme Libre, vraiment libre, et non comme une « pseudo-libre » mais aliénée en réalité.

          • Syrienne Libre dit :

            Mr le Transcontinental et transfontalier,

            vous avez oublié de terminer par :
            « et vive le FLN, Vive le Baath! »
            Vive le sang et vive le parti unique!

          • Cécilia dit :

            Bien répondu Mohamed !

            L’amour n’a pas de frontières, de même, l’homme a des convections et des principes.
            Et vous syrienne « libre », prenez-vous pour la fille de Moza ?

          • Syrienne Libre dit :

            Non, je me prends pour Asma el Akhrass qui faisait du vélo sur la corniche de Doha, il y a encore un an…

        • l'ingenue dit :

          Franchement vous êtes impossible syrienne « libre ».
          Dites moi (qui est un simple marocain de conviction panarabe) c’est quoi cette opposition qui construit toute sa stratégie sur le soutien extérieur ?
          C’est quoi ce patriotisme nouvelle generation de cet opposition qui appelle l’OTAN à venir bombarder le pays pour lui applanir le chemin du pouvoir
          Votre opposition à partir de Paris,Londre ,Istamboul et Qatar en dit long sur votre liberté. Toute opposition comme tout pouvoir d’ailleurs doit être une émanation du peuple .Alors que vous, vous voulez profiter du contexte actuelle en utilisant des gens qui sont sortis manifester pour des revendications purement sociales pour les transformer en des revendications politiques maximalistes. Et ceci en organisant des massacres de manifestants que vous attribuer au pouvoir pour le discréditer. Le même scenario, la même stratégie et les mêmes slogans qu’en Libye. Ceci prouve que la tète pensante de tous ces événements est la même à savoir les états du golfes et derrière eux les USA. Qui poussent à la guerre religieuse entre Chiites, Chrétiens et Sunnites.
          Vous refuser tout dialogue pourquoi ? Et sur quelles forces vous appuyer vous pour être si maximalistes. Surement pas sur vos soutiens à l’intérieur du pays .La politique est l’art du possible et graduelle

        • Kinan dit :

          Cette thèse d’une algérianisation de la crise syrienne évacue allègrement certains faits qui laissent clairement penser le contraire :

          1° – BHL, sayan français s’il en est, soutenait le régime des généraux (en 1997 il s’est rendu à Bentalha pour en revenir avec la vérité que tout était de la faute des islamistes, et rien de la faute du régime des généraux). Le même est actuellement à l’avant-pointe de l’offensive médiatique contre Damas.
          2° – Durant la décennie sanglante algérienne, toute la presse mainstream française pourfendait la thèse d’une implication des généraux dans les maquis du GIA (rebaptisée thèse du « Qui tue qui »).
          Ce sont exactement les mêmes médias (de Marianne au Figaro) qui aujourd’hui soutiennent, ou insinuent lourdement, que les moukhabarat syriens seraient derrière les attentats, comme de toute la violence en Syrie.
          3° – Les généraux d’Alger bénéficiaient du soutien diplomatique, dégoûté et hésitant ou franc et massif suivant le cas – de tout l’Occident. C’est évidemment tout le contraire pour la Syrie.
          4° – Personne n’a fait rentrer des armes de l’étranger en Algérie, comme le font les hariristes ou les services anglais et français (cf article du Canard Enchaîné).
          5° – Aucune puissance extérieure ne formait en Algérie, comme cela se fait pour la Syrie, des mercenaires jihadistes aux frontières (turcs, MI6 et DGSE) dont certains (les seconds de Belhaj) ont été entraînés dans les camps d’al-Qaïda
          6° – Zbigniew Brzezinski, conseiller de Carter, est l’inventeur de la stratégie de soutien aux islamistes afghans(« freedom fighters ») puis aux jihadistes étrangers (al-Qaïda) contre l’URSS en Afghanistan, implémentée à partir de 1978; Carter étant le président des droits de l’homme.
          Par contre, à l’époque de l’Algérie (1992-2000), et tout en utilisant encore des hommes d’al-Qaïda (par exemple en Bosnie) les USA était déjà entrés à petits pas dans la stratégie de « lutte contre le terrorisme » (qui allait prendre de l’ampleur et devenir la doctrine officielle sous Bush Jr, avec les horreurs que l’on sait et les manipulations dont on se doute).
          Aujourd’hui retour aux années 70, les jihadistes sont repeints en combattants de la liberté depuis la mort médiatique de Ben Laden, et l’on met en avant la défense des droits de l’homme, car c’est de nouveau Brzezinski qui est le conseiller du président Obamo : même homme, même recette…

        • Cécilia dit :

          Syrienne « libre »

          Donc, si je comprends bien, vous rêvez de remplacer Asma al-Assad, native de Londres et non Moza, la bédouine !

          Êtes-vous l’épouse d’un opposant visant le poste du président de la Syrie ?

    • Syrienne Libre dit :

      Mohamed et Kinan, (prenom de mon pere et de mon mari!)

      j’aimerai vous faire partager un article que j’ai trouve très intéressant sur Brahim Makhous, un des fondateurs du parti Baath. Il etait ministre des affaires etrangere en Syrie, mais a du fuir apres le coup d’etat de Hafez el Assad.

      « Il craint que les révolutions entamées, largement parasitées, ne puissent aboutir »
      « Dans ses souvenirs émerge la position ferme du président Boumediène, qui avait mis en garde Hafez El Assad contre toute tentative nuisible à l’intégrité physique du docteur Makhous, objet de plusieurs tentatives d’assassinat préparées par les moukhabarate syriennes. »

      « Le docteur Makhous incarne la participation des volontaires arabes venus s’engager aux côtés de leurs frères algériens dans leur lutte contre l’occupant français. »

      « On était six médecins frais émoulus à nous jeter dans le bain : Noureddine El Atassi, qui présidera par la suite aux destinées de la Syrie, Youcef Zaine, Sefouh El Atassi, Salah Essayed, Ryadh Bermada et moi-même. »

      http://www.elwatan.com/hebdo/portrait/ce-qui-se-passe-en-syrie-est-criminel-12-01-2012-154549_164.php

      • Akyliss dit :

        Syrienne Libre
        ca nous fait une chose au moins en commun ! mon fils s’appel Kenan aussi 🙂
        beau prénom d’origine araméenne (et non arménienne)

      • Kinan dit :

        Salut Syrienne Libre,
        j’ai lu l’article. Merci, je ne connaissais pas ce personnage. Mais je dois avouer que je ne comprends pas le rapport entre le titre et son contenu : la vie de ce syrien. On aurait aimé que celui-ci donne explicitement son avis sur la crise en cours, comme le titre le laissait penser (ou bien j’ai loupé la suite de l’article ?).
        Pour ce qui est du sort réservé aux nationalistes ou à la gauche par Hafez, je ne me fais de toute manière aucune illusion sur son caractère impitoyable (Salah Jadid mort en prison, assassinat d’al-Bitar à Paris, …).
        Quant à l’admiration de Makhous pour Boumediène – pas beaucoup moins brutal qu’Hafez envers ceux qu’il avait écarté du pouvoir (comme Ben Bella emprisonné un long moment) – je la trouve un peu étonnante. Pour moi Boumediène a utilisé Ben Bella l’opportuniste comme paravent pour mettre la main sur l’essentiel du pouvoir de 1962 à 1965, avant de finalement se débarasser de lui. Son règne a révélé ensuite au grand jour le détournement de la révolution algérienne par les hommes de l’extérieur, les Boussouf boys, et les « marsiens » sur les politiques et les chefs maquisards.
        Mais je ne suis pas un spécialiste de l’Algérie…

  2. fatima dit :

    Bravo, Mohamed et toutes mes félicitations. Vous le méritez .
    Alf Mabrouke

  3. joska dit :

    Mohamed, mit mabrouke, allah smar menac

  4. Kinan dit :

    INFO SUR AL-MANNA A VERIFIER

    Sur le site De defensa on trouve un article relatant qu’Haytham al-Manna aurait co-signé, en 2004, avec un centaine d’intellectuels irakiens et arabes une lettre de remerciement à GW Bush Jr et Tony Blair pour avoir « libérer » l’Irak de la dictature de Saddam : http://www.dedefensa.org/article-falloujah_et_son_ode_a_hatham_al_mannaa_09_01_2012.html

    Pour le coup sa réputation, par exemple relayée par Angry Arab dna sla gauche radicale arabe, de défenseur des droits de l’homme patriote, honnête, et éloigné des intérêts impérialistes, en prendrait un coup.

    La lettre en question aurait été publiée dans le journal Az-zaman. On trouve la reproduction de celle-ci sur ce site irakien, le nom d’Haytham al-Manna étant à la 101 ème place : http://www.saotaliassar.org/Frei%20Kitabat/FreiKitabat/Intelgent.htm

    Par contre impossible de trouver la reproduction de celle-ci dans l’édition papier. Si quelqu’un se sent de contacter les auteurs du site par mail pour qu’ils proposent un lien valide vers un fac-similé – si tant est que l’info est vraie – cela pourrait être intéressant.

    Je note que cette lettre est également reproduite sur le site du PSNS (prudence donc, même si je n’ai rien contre le PSNS) : http://www.ssnp.info/index.php?article=70326

  5. Cécilia dit :

    Vous avez entendu certainement parlé du Hezb al-Tahrir al-islami, fondé en 1953 (moi-même, sur ce site j’en ai parlé et posté aussi des liens).
    Ce parti considéré comme terroriste par beaucoup des pays, mais toléré, appelle à établir le califat dans le monde.
    Ils sont pratiquement présents partout dans le monde.

    Je vous poste ce lien sur ce parti islamique et ses liens avec USA.
    Cette vidéo est bilingue arabe et anglais, un travail des Syro-Américains. Je ne leur remercie jamais assez.

    1ère partie :

    http://www.youtube.com/watch?v=uxEKuD-kaXA

    2ème partie : leur drapeau noir avec « Il n’y a de Dieu qu’Allah et Mahomet est l’envoyé de Dieu » a été porté depuis les premiers jours de manifestation, notamment à Banyas et la semaine dernière à Nabch (Idleb)

    http://www.youtube.com/watch?v=ZoqGzH8aLAs&feature=related

    3ème partie : Très actifs au Liban, mais c’est la Syrie qui les gêne.

    http://www.youtube.com/watch?v=Y7hQOACa6hc&feature=related

  6. Cécilia dit :

    J’ai déjà écris sur ce site plus d’une fois que le cheikh ARROUR est le chef spirituel de la soi-disant « révolution ».

    Pratiquement tout opposant a fait le pèlerinage chez lui sur sa chaine SAFA compris le traitre Ryad al-Asaad.
    Quant à ghalioun le laïque, il a fait son pèlerinage chez Qaradawi à Qatar qui a donné la fatwa de demander l’intervention de l’OTAN :

    http://www.youtube.com/watch?v=u9Eqjqug5g8&feature=related

    • l'étrangère dit :

      Merci Mohamed pour cette mise au point après tant d’autres ! A la faveur du discours, j’ai entrepris un petit tour sur les différentes chaines si promptes à vendre la peau du « lion » avant de l’avoir tué… les opposants, surtout ceux du « Conseil d’Istamboul », étaient verts de rage et complétement désarticulés ! Ils ont sans doute compris que quoi qu’il arrive, il n’était plus question pour eux de se mettre « à la remorque du (ou des) char(s) de l’OTAN, qui les placerait au pouvoir après le renversement du régime ».

      Malgré leur cortège de malheurs, ces dernieres semaines nous ont montré un peuple transformer sa patrie en citadelle et son dirigeant en chef. Vous en faites partie… Félicitations !

    • Marie dit :

      Ce n’est plus la démocratie des lumières qu’ils demandent mais la démocratie des ténèbres, celle des bas fonds de la compromission, de la traîtrise….
      Quel beau sujet d’étude à méditer lorsque Ghalioun sera , s’il ne l’est déjà à la retraite!

  7. Syrienne Libre dit :

    Mohamed, syrien???? Je reve!

  8. Nouh dit :

    Un petit hommage à un de ces opposants radicaux , traitre à la patrie :

    http://www.youtube.com/watch?v=cWrdLdHxTl0

    • Syrienne Libre dit :

      Paix a son âme…

        • Akyliss dit :

          amine,
          mais j’aimerais bien savoir qui l’a réellement assassiné car ce n’est pas dans les habitudes des « sbires » de Bachar d’égorger un opposant si vous voyez ce que je veux dire, d’ailleurs comment se fait il que le footballeur syrien soit toujours vivant si le régime tue tout ceux qui sont opposés à sa « dictature »

          • Etudiant dit :

            Il a échappé à une tentative d’assassinat.
            Quant à Ibrahim Qashoush, plus qu’égorgé, ses cordes vocales lui ont été arrachées.
            On le tue en lui enlevant son « arme » contre le régime.

            Tout comme on a voulu éliminer Ali Farzat en lui brisant les mains…

            Vive les armes de destruction massive de la révolution !
            Ce sont elles qui font peur au régime, car elles symbolisent le Peuple, désarmé mais courageux, face à ce pouvoir.

          • Syrienne Libre dit :

            Akyliss, concernant Abd elBaseet Sarout, un de ses frères et 3 de ses amis ont été assassines .
            Et comme le dit Etudiant, il a effectivement échappé a une tentative d’assassinat.

          • Nouh dit :

            Très habile de vouloir insinuer qu’il a été égorgé .
            Ces islamistes sont vraiment partout.

          • Akyliss dit :

            « Très habile de vouloir insinuer qu’il a été égorgé .
            Ces islamistes sont vraiment partout. »

            Ecoute Nouh , les moukhabarats pour eliminer quelqu’un ne vont pas faire tout ce cirque lui enlever les cordes vocales en lui tranchant la gorge, c’est trop voyant, avec la réputation qu’ils ont selon vous, ils l’auraient torturé et lui aurait collé une balle dans la tête tout simplement, pourquoi offrir ce cadeau aux opposant qui jusqu’a en faire un symbole du non droit à la critique contre le régime ?

            c’est un peu gros de dire que c’est le régime qui l’a tué juste par ce qu’il a écrit et chanté une chanson anti bachar et avec la politesse qu’on connait à certains opposant (t..z fik ya bachar par ex! c’est très démocratique…)

            je suis sunnite et je n’aime pas que les terroristes utilise la religion pour revendiquer leurs action « pour » Dieu comme ce Arour haineux qui dit que ce n’est pas grave de tuer un tier du peuple syrien pour se débarasser de Bachar..beau programme démocratique en perspective…

          • Nouh dit :

            C’est symbolique Akyliss, c’est comme pour Ali Ferzat, sa torture est un message et un avertissement. Ils pensaient peut être à l’époque que cette méthode pouvait marcher, j’avoue qu’aujourd’hui ils n’y pensent plus. Là est mon point de désaccord avec toi. Votre point de vue ne vous permet pas de justifier tout et n’importe quoi, il y a aussi la réalité d’un gouvernement et d’un régime autoritaire qui peut éxécuter ce genre de choses. Quant à Arrour, je n’ai aucune considération pour cette personne. Mais il ne faut pas non plus assimiler toute l’opposition à Arrour. De même pour Qardawhi, même si Arrour est beaucoup plus hard.
            Je te le redis encore une fois, je comprends tout à fait le choix des personnes souhaitant garder Bachar, mais par respect envers ceux qui meurent, il ne faudrait pas cacher aussi cette vérité qui dérange, et qui fait honte parfois : avec ce régime l’avenir ne sera pas très radieux pour la population syrienne. Il sera peut être moins pire, mais ça n’est pas du tout l’image que celle décrite dans ce site.
            Je ne ferai jamais de la propagande et je ne défendrais jamais ce criminel, par respect ne serait-ce que pour ce chanteur.

          • Akyliss dit :

            C’est symbolique Akyliss, c’est comme pour Ali Ferzat, sa torture est un message et un avertissement. Ils pensaient peut être à l’époque que cette méthode pouvait marcher, j’avoue qu’aujourd’hui ils n’y pensent plus. Là est mon point de désaccord avec toi. Votre point de vue ne vous permet pas de justifier tout et n’importe quoi, il y a aussi la réalité d’un gouvernement et d’un régime autoritaire qui peut éxécuter ce genre de choses. Quant à Arrour, je n’ai aucune considération pour cette personne. Mais il ne faut pas non plus assimiler toute l’opposition à Arrour. De même pour Qardawhi, même si Arrour est beaucoup plus hard.
            Je te le redis encore une fois, je comprends tout à fait le choix des personnes souhaitant garder Bachar, mais par respect envers ceux qui meurent, il ne faudrait pas cacher aussi cette vérité qui dérange, et qui fait honte parfois : avec ce régime l’avenir ne sera pas très radieux pour la population syrienne. Il sera peut être moins pire, mais ça n’est pas du tout l’image que celle décrite dans ce site.
            Je ne ferai jamais de la propagande et je ne défendrais jamais ce criminel, par respect ne serait-ce que pour ce chanteur.

            je sais que le régime syrien n’est pas rose, mais à plus d’une reprise j’ai demandé aux opposant qui est assez fort dans l’opposition pour le remplacer ? et si il part est ce que les états unis laisseront vraiement une Syrie démocratique libre se développer? j’en doute fort par ce que l’histoire prouve en permance le contraire ! là ce n’est pas un choix que je propose aux opposant entre Bachar ou le chaos ! mais c’est le passé qui le prouve !
            notre autre point de désaccord que ce soit avec toi ou Syrienne libre ou Etudiant c’est bien sûr qui tue tout ses gens!
            c’est pareil vous n’avez pas à tout accpeter aussi ! dire que tout les morts on tété tué par le régime et ses sbires c’est vite aller en besognes sans preuves!
            oui il faut bien des preuves sinon c’est facile, en France on écoutera ce que nous dit la télé et on ne se pose plus de question la télé l’a dit donc c’est vrai !
            j’ai un exemple d’un converti à l’Islam français, il vit avec son pere qui est athé mais qui écoute la télé enfin les infos , et bien le papa croit ce que dit la télé sur l’Islam alors qu’il a son fils qui pratique l’Islam chez lui, il en ait venu à dire que la vérité sort des médias français sur l’Islam (des terroristes, des fanatiques , etc.) tout en ayant son fils chez lui qui n’est pas plus violent qu’une mouche !

            malheureusement la vérité on ne l’aura pas aujourd’hui …

          • Nouh dit :

            Je ne me base pas sur les médias, et je m’informe très peu sur ce qu’il se passe en Syrie à travers la télé ou Internet.
            Je suis moi même syrien et je sais ce qui arrive à des gens que moi je connais, même si chez moi c’est relativement calme à cause de la présence d’une caserne militaire dans la ville.
            Qu’une partie de l’opposition ai pris les armes, que des parasites étrangers viennent mettre leur nez en Syrie aujourdh’ui c’est certain. Mais au départ, il y avait un vrai mouvement pacifique composé de syriens qui aurait pu réussir ,au delà de toutes confessions, que le régime n’a pas voulu entendre ou voir et qui a tout fait pour que ce mouvment se radicalise.

  9. Cécilia dit :

    Syrie :

    Arrestations de terroristes saoudiens, qataris et koweïtiens

    Les forces de sécurité de ce pays ont arrêté plus de 70 terroristes saoudiens, qataris et koweïtiens qui sont impliqués dans des actes de sabotage et le massacre du peuple syrien.

    Ils ont avoué lors d’interrogatoires, qu’ils avaient reçu de l’argent et des armes ainsi que des appareils sophistiqués de communication de la part des conseillers officiels, qui travaillent pour les Cheikhs qataris et saoudiens.

    Leur mission consiste à assassiner, à faire exploser et à détruire les installations et les bâtiments publics dans le but de créer des dissensions et des troubles en Syrie.

    Selon ce rapport, les personnes arrêtées auraient aussi avoué qu’il y a des camps de recrutement et de formation des forces sur le territoire turc et en Arabie saoudite ainsi que dans une base américaine, au Qatar.

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=45166&frid=18&cid=18&fromval=1&seccatid=37

  10. Joseph Cotton dit :

    Article sur le bras de fer vu du Liban (L’Orient Le jour)

    La Syrie au cœur d’un bras de fer régional et international
    Par Scarlett HADDAD | 11/01/2012

    Éclairage. Comme c’est devenu une habitude, la classe politique libanaise a suivi avec attention le discours du président syrien Bachar el-Assad et comme prévu les réactions au discours ont varié selon le camp politique. Dans les milieux de la majorité, la tendance est à considérer les propos d’Assad comme ceux d’un homme qui tient encore les rênes du pouvoir et qui est déterminé à aller de l’avant dans les réformes, à condition de ne pas brader la souveraineté nationale. Ce sont aussi pour ces milieux les propos d’un homme sûr de l’importance stratégique de son pays et confiant dans son avenir. Du côté du 14 Mars, au contraire, les commentaires sont très critiques, qualifiant le discours d’Assad de « déjà entendu » et de provenant d’un homme dépassé par les événements, qui ne comprend pas que ses jours au pouvoir sont comptés. Les sources du 14 Mars estiment en effet que le régime syrien est sur le point de s’effondrer et elles annoncent « de bonnes nouvelles » pour les prochaines semaines, assurant que les efforts se multiplient à l’heure actuelle pour pousser des proches de Bachar el-Assad à faire défection. L’idée est d’isoler le président syrien en le privant de ses appuis au sein du régime. Mais pour cela, il faut trouver une personnalité en vue prête à se rallier à l’opposition. Jusqu’à présent, les figures qui l’ont fait occupaient des postes secondaires et ne pouvaient pas être considérées comme des vecteurs d’opinion.
    Ceux qui veulent la tête du régime syrien considèrent à cet égard que celui-ci tient certes les rênes du pouvoir grâce à son armée qui a prouvé être une institution encore solide. Mais tout cet édifice peut s’effondrer du jour au lendemain comme un château de cartes à condition de trouver l’élément qui pourrait provoquer cette chute. Selon les sources du 14 Mars, ce ne serait plus qu’une question de semaines. Et à ce moment-là, la chute du régime syrien aura l’effet d’un séisme au Liban. Une fois ce régime parti, le Hezbollah serait forcément affaibli ainsi que son parrain iranien. D’autant que, toujours selon les mêmes sources, les Arabes, Qatar en tête, ont décidé de mettre le paquet dans ce but. Pour le 14 Mars, ce camp aurait déjà enregistré une victoire en réussissant à séparer le Hamas de l’Iran et en cherchant à ramener cette organisation dans son giron, après avoir longtemps refusé de lui accorder pignon sur rue, la poussant à s’installer à Damas et à trouver des financements en Iran. Désormais, c’est le processus inverse qui est en train de se dérouler, le Qatar proposant d’installer le Hamas à Doha et promettant des aides financières si cette organisation quitte la Syrie.

    Les sources du 14 Mars reconnaissent que l’affaire n’est pas encore totalement conclue, mais elle serait en bonne voie et, de la sorte, le Hezbollah serait privé de la carte de la résistance qu’il brandit avec le Hamas et qui lui permet de gagner une grande popularité dans le monde arabe, dépassant ainsi sa propre communauté. Selon certaines informations, des contacts auraient même été entrepris avec des parties libanaises pour créer « une structure de résistance » parallèle au Hezbollah, quitte à revenir à une résistance « nationale » (comme c’était le cas entre 1982 et 1985), qui ne serait plus essentiellement chiite, pour couper l’herbe sous le pied de ce parti et le priver ainsi de sa légitimité populaire. Le Qatar, qui préside la commission arabe chargée du dossier syrien, serait le moteur de ce projet, cherchant ainsi à récupérer les mouvements de résistance arabes et confirmant la tendance actuelle de promouvoir les mouvements islamistes sunnites comme forces émergentes du monde arabe, face à l’Iran et aux chiites en général.
    Pour les proches du Hezbollah, ce scénario s’inscrit dans le cadre des chimères véhiculées par le 14 Mars et ses alliés arabes et occidentaux, et montre l’incapacité des ennemis du régime syrien à obtenir sa chute, 11 mois après le déclenchement des protestations en Syrie. Pour ces milieux, le dossier syrien est devenu une question stratégique qui concrétise la nouvelle guerre froide entre, d’une part, les États-Unis et l’Europe, et, de l’autre, la Russie et les pays dits émergents. D’une part, le régime syrien jouit encore d’un large appui populaire et de la totalité de l’appareil de l’État et, de l’autre, ses appuis régionaux (l’Iran) et internationaux (la Russie) lui permettent de tenir le coup et de pouvoir résister de nombreux mois encore. Miser sur une défection d’une personnalité du cercle proche de Bachar el-Assad prouve que tous les autres moyens ont échoué, y compris le recours à la violence de la part de l’opposition. Pour les milieux proches du Hezbollah, le dossier syrien n’est donc pas une simple question de réformes et de protestations populaires, mais le terrain où se joue la nouvelle confrontation entre la puissance américaine et ses détracteurs. Le Moyen-Orient est le lieu qui montre le mieux que le monde est en train de changer. Si les États-Unis restent une grande puissance, ajoutent ces milieux, ils ne sont plus en mesure de décider seuls du sort du monde. Mais aucune puissance n’est encore en mesure de prendre ce rôle. D’où l’incertitude et la confusion dans lesquelles est plongée la région. C’est en Syrie que tout se joue, mais la partie est loin d’être terminée.

  11. Cécilia dit :

    L’opposant Haitham al-Mannaa sur la chaine libanaise LBC

    – La Syrie est une ligne rouge et ne sera pas donné à l’OTAN et ceux qui le réclament.
    – La responsabilité de la situation en Syrie est partagée, l’opposition CNS a sa part de responsabilité.

    – CNS est une réception pour des mendiants et un nid de bourdons.
    – CNS est une composition explosive, un membre va d’une telle direction, le second cherche tout du suite à le remplacer.
    – Ce CNS s’est constitué d’une manière comploteuse et non démocratique non plus, sous la table des contacts étrangers et à l’étranger.

    Conseil du Sécurité :

    – Les Russes sont claires sur cette question : « ils sont prêts à mettre le véto 20 fois s’il le faut. Inutile de perdre votre temps. Ils me l’ont dit très clairement ».
    – Ils ont retenu la leçon de la Libye, pour notre bien ou pour notre malheur, je ne sais pas trop.
    – CNS influencé par les pays du Golf qui leur miroitent le ONU, mais tout l’argent du Golf ne peut acheter le véto russe.
    – On sent les USA dans cette question.

    – L’expérience libyenne 52 000 morts et 300 000 blessés, ce n’est pas beau mon frère (en s’adressant à l’animateur de l’émission) : la Syrie est une ligne rouge et jamais nous la donneront à l’OTAN et elle ne sera jamais aux mains de ces gens-là (ambiguïté, cela comprend-il le CNS aussi ?) .

    Vidéo traduit le 13 janvier 2012 d’après la chaine libanaise LBC pour infosyrie

    http://www.youtube.com/watch?v=8x29iaKBMAA&feature=related

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