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La Syrie, issue du démembrement de l'empire ottoman, est d'abord sous mandat français, conjointement avec le Liban, de 1920 à 1946, date de l'indépendance officielle du pays. Celui-ci est dirigé depuis 1963 par des équipes et des dirigeants issus du parti Baas, nationaliste, laïc, "progressiste" sinon socialiste et un temps panarabe (cf l'éphémère union avec l'Egypte de Nasser en 1958).En 1970 Hafez el-Assad, lui-même bassiste et issue de la minorité chiite alaouite, s'empare du pouvoir et le conservera jusqu'à sa [...]



Ce qu’il faut savoir

Par Louis Denghien,



La Syrie, issue du démembrement de l’empire ottoman, est d’abord sous mandat français, conjointement avec le Liban, de 1920 à 1946, date de l’indépendance officielle du pays. Celui-ci est dirigé depuis 1963 par des équipes et des dirigeants issus du parti Baas, nationaliste, laïc, « progressiste » sinon socialiste et un temps panarabe (cf l’éphémère union avec l’Egypte de Nasser en 1958).En 1970 Hafez el-Assad, lui-même bassiste et issue de la minorité chiite alaouite, s’empare du pouvoir et le conservera jusqu’à sa mort en 2000. Son fils Bachar al-Assad lui succède alors, sa désignation comme président (pour un mandat de sept ans) étant confirmée par referendum.

La Syrie est officiellement une république parlementaire, avec huit partis politiques homologués, le Baas conservant un rôle prépondérant. Des élections législatives et des référendums sont organisés régulièrement. Reste que la réalité du pouvoir repose dans les mains du clan Assad et de la minorité alaouite dont il est issu, même si le régime a le soutien, affirmé ou tacite, de nombreuses couches de la population : minorités religieuses, classe moyenne, paysannerie.

La Syrie compte aujourd’hui quelque 22 millions d »habitants. 90% sont musulmans et 10% chrétiens. 78% des musulmans sont sunnites, les 22% restants se partageant – par ordre décroissant d’effectifs – entre alaouites (tendance du chiisme représentant environ 10% de la population mais dominant la vie politique), druzes, ismaéliens et chiites.

Les chrétiens (environ 2 millions) regroupent pour moitié des Grecs-orthodoxes et des Grecs-catholiques, puis des Maronites, des Assyro-chaldéens, et des catholiques romains, avec une forte minorité arménienne (200 000 personnes environ) concentrée dans la région d’Alep.

La population est à 90% arabe, les Kurdes représentant, avec de petites minorités tcherkeses et turques, les 10% restants et étant présents dans le nord-est du pays. La langue, officielle et courante, est l’arabe.



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