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L'article ci-dessous remonte à cinq ans, mais il  éclaire en partie la situation actuelle, notamment pour ce qui a trait à l'hostilité pérenne des Etats-Unis - de Bush à Obama - envers le régime syrien. On y apprend en effet que  Damas avait l'intention, dès cette époque, de découpler sa monnaie du dollar, afin de limiter l'inflation et le coût de ses importations, ce découplage s'effectuant en partie au profit de l'euro. Une décision faisant office de chiffon rouge aux [...]



Washington-Damas : un vieux contentieux monétaire

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L’article ci-dessous remonte à cinq ans, mais il  éclaire en partie la situation actuelle, notamment pour ce qui a trait à l’hostilité pérenne des Etats-Unis – de Bush à Obama – envers le régime syrien. On y apprend en effet que  Damas avait l’intention, dès cette époque, de découpler sa monnaie du dollar, afin de limiter l’inflation et le coût de ses importations, ce découplage s’effectuant en partie au profit de l’euro. Une décision faisant office de chiffon rouge aux yeux de l’administration américaine, quelle que soit sa couleur politique, Washington tirant l’essentiel de son crédit géopolitique du dollar, monnayer complètement surévaluée, mais néanmoins encore « de référence ». On croit se souvenir qu’un certain Saddam Hussein avait décidé, en 2000, et pour des raisons semblables, de libeller son pétrole en euros et non plus en dollars : le moins qu’on puisse dire est que ça ne lui avait pas porté chance !

(source : Réseau Voltaire)

6 JUIN 2007

Depuis
Paris (France)

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À son tour, la Syrie découple sa monnaie du dollar 

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Après la récente initiative koweitienne visant à limiter l’inflation et le coût des importations provenant d’Europe en dissociant sa monnaie du dollar états-unien, la Syrie est le deuxième pays du Moyen-Orient en moins de quinze  jours qui annonce sa décision de lier sa monnaie, la livre syrienne, à un panier de devises plus diversifié à compter du mois de juillet 2007.
Ayant converti en euros la moitié de ses réserves durant l’été 2006, la banque centrale syrienne espère que cette nouvelle mesure ralentira la hausse des prix affectant le pays parallèlement à la chute du dollar face à l’euro. Cela devrait en outre inciter les Emirats Arabes Unis et le Qatar, deux autres pays de la région gravement touchés par l’inflation, à suivre l’exemple.
Simultanément, la banque de conseil en investissements Morgan Stanley, qui surveille de près cette tendance inflationniste ainsi que la hausse inquiétante des taux d’intérêts, vient d’émettre un signal d’alarme quant à un possible repli des marchés boursiers. Malgré les profits records enregistrés sur les places mondiales, c’est la cinquième fois seulement depuis 1980, et la première fois depuis l’éclatement de la bulle Internet que Morgan Stanley émet un tel avis de correction des marchés.

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