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Ca y est, la commission d'enquête de l'ONU sur les "violations des droits de l'homme en Syrie" est officiellement constituée depuis le lundi 12 septembre. Son principe avait été décidé le 23 août par le Conseil des droits de l'homme des Nations-Unies (voir notre article " ONU : la mascarade continue !", mis en ligne le 23 août). On ne sait pas encore quand cette mission sera à pied d'oeuvre en Syrie. De son côté, le gouvernement syrien avait, par la bouche de [...]



Commission d’enquête : l’ONU est-elle juge et partie ?

Par Louis Denghien,



M. Pinheiro , président brésilien de la commission d'enquête : on peut espérer qu'il jugera en équité...

M. Pinheiro , président brésilien de la commission d'enquête : on peut espérer qu'il jugera en équité...

Ca y est, la commission d’enquête de l’ONU sur les « violations des droits de l’homme en Syrie » est officiellement constituée depuis le lundi 12 septembre. Son principe avait été décidé le 23 août par le Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies (voir notre article  » ONU : la mascarade continue !« , mis en ligne le 23 août). On ne sait pas encore quand cette mission sera à pied d’oeuvre en Syrie.

De son côté, le gouvernement syrien avait, par la bouche de son représentant genevois auprès des Nations-Unies, Faysal Khabbaz Hamoui, accepté de recevoir cette mission, aussitôt que « l’enquête indépendante syrienne aurait terminé ses propres investigations« . Or, un représentant du gouvernement syrien, Madame Chabaane, a pour la première fois, lundi 12 septembre, donné un bilan officiel du coût humain de la crise syrienne, affirmant que toutes les victimes, civiles et militaires, étaient identifiées (voir notre article « Bilans humains comparés – et contrastés – de la crise » mis en ligne le 12 septembre). Est-ce une indication que l’enquête syrienne est « bouclée » ?

Des profils professionnels « intéressants » ?

La commission d’enquête sera présidée par le Brésilien Sergio Pinheiro. Ce professeur de sciences politiques à la retraite, qui a notamment enseigné à Oxford et à l’Ecole des Haute études en sciences sociales de Paris, fut secrétaire d’Etat aux droits de l’homme de son pays sous la présidence de Fernando Henrique Cardoso, et il a déjà rempli pour l’ONU des missions similaires au Burundi et en Birmanie. Dans son cv figure aussi la fonction de « coordonateur de recherche au Centre brésilien pour l’étude de la violence« . On espère qu’il saura, en Syrie, étudier et analyser TOUTES les violences…

M. Pinheiro travaillera avec deux « experts » onusiens, la Turque Yakin Erturk et l’Américaine Karen Abou Zeid. La première enseigne la sociologie à l’Université technique du Moyen-Orient d’Ankara, et a déjà travaillé pour l’ONU, pour la promotion de la femme, notamment à Saint-Domingue. Elle est donc spécialisée, pour sa part, dans la « violence contre les femmes ». Enfin, Mme Erturk a récemment été élue par les ministres du Conseil de l’Europe pour diriger, pendant quatre ans, un « Comité européen pour la prévention de la torture ». Encore un label de « qualité », sinon de neutralité…

Quant à Karen Abou Zeid, elle a été en charge, pour le Conseil des droits de l’homme onusien, du dossier des réfugiés palestiniens au sein de l' »Office de secours et de travaux des Nations-Unies pour les réfugiés de palestine au Proche-Orient » (UNWRA). A ce titre, elle sait au moins que la Syrie « bachariste » a accueilli et continue d’héberger des centaines de milliers de Palestiniens et leurs enfants depuis des dizaines d’années.

La présidente du Conseil onusien des droits de l’homme, l’Uruguayenne Laura Dupuy Lasserre, a souligné « l’importance de voir les autorités syriennes coopérer pleinement avec la commission« . A ce sujet, on rappellera que le gouvernement syrien a donné récemment (voir notre article « Prisons syriennes : la Croix-Rouge à pied d’oeuvre« , mis en ligne le 7 septembre ) l’autorisation aux représentants de la Croix-Rouge internationale de visiter les prisons et les zones « troublées ».

La Commission d’enquête a-t-elle déjà jugé ?

On peut hélas, en dépit de la présidence brésilienne de la mission, concevoir des doutes sur la neutralité de celle-ci : l’ONU, via son secrétaire général Ban Ki-moon, ayant répercuté sur le dossier syrien les thèses de l’opposition et les manoeuvres des Euro-Américains (voir nos articles « ONU : la mascarade continue ! » et « L’ONU au service du NOE« , mis en ligne les 23 et 19 août).

Le vote, au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, reflète d’ailleurs le rapport de forces entre adversaires déterminés et soutiens déclarés de la Syrie, et reproduit évidemment les clivages déjà observés : sur les 47 pays membres du conseil, 33 ont voté en faveur de la résolution sur la création de la mission d’enquête, et on ne s’étonnera pas de trouver parmi ceux-ci les initiateurs du texte, à savoir les Etats-Unis, leurs auxiliaires de l’Union européenne et l’Arabie saoudite, laboratoire islamiste intégriste à ciel ouvert et porte-avions américain dans la région.

Comme il n’est pas surprenant que les quatre Etats membres du conseil ayant voté contre la résolution soient la Russie, la Chine, l’Equateur et Cuba, neuf autres pays s’étant abstenu. « C’est à la Syrie de décider l’avenir de la Syrie » a notamment estimé le porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères M. Ma Zhaoxu. La Chine a également appelé « toutes les parties en Syrie à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter les violences« .

L’ambassadeur syrien auprès de l’ONU à Genève, Faysal Khabbaz Hamoui, a donné un peu la morale de cette histoire en observant que cette résolution « confirme la détermination de condamner politiquement la Syrie et d’ignorer les tentatives de réforme dans le pays. »

Reste que cette résolution sur une mission d’enquête onusienne apparaît un peu comme un « baroud d’honneur » de la diplomatie euro-américaine, qui au final a échoué à isoler diplomatiquement la Syrie à l’international, et n’a pas d’avantage réussi à déstabiliser politiquement le régime, à l’intérieur.



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25 commentaires à “Commission d’enquête : l’ONU est-elle juge et partie ?”

  1. Souriya ya habibati dit :

    L’excès de pessimisme est un grand péché.. Etrurk Yakin saura trouver les mots pour dire qu’en Syrie, le droit des femmes à conduire une auto est respecté. Elle comprendra aussi qu’a contrario de ce que projetait le faussaire mac master s’autoproclamant un lovesyria, le résultat fut d’ouvrir les yeux des vraies Amina sur le terrain, sur l’importance de nous souder tous et toutes autour de notre Président afin de sauver notre chère Syrie du chaos que lui préparent les ennemis. Vous savez? L’ESPERANCE est un principe de VIE chez les Syriens.

  2. Candide... dit :

    « L’ESPERANCE est un principe de VIE chez les Syriens. »

    C’est vrai, et ils ont eu raison d’espérer. Au bout de 50 ans, l’état d’urgence a presque été levé.

    Entre autres qualités, la patience est donc également le fort des Syriens.

    Patientons donc jusqu’aux élections et espérons qu’elles seront transparentes. Mais attention, quand on a fini d’espérer, on devient impatient…

  3. Christian dit :

    La commission d’enquête de l’ONU sur les « violations des droits de l’homme en Syrie » est politisée et on connait déjà le résultat. Ce n’est pas parce que le président de la commission est brésilien et un autre membre turc, Ban Ki Moon a son objectif à satisfaire aux yeux de ses maîtres. D’ailleurs, je ne comprends pas le jeu de la Turquie… je viens de tomber sur un article en anglais qui dit :

    « Cyber specialists of the Syrian government have reportedly uncovered the text of an anti-Damascus agreement struck between Turkey and France. »

    Un autre article interressant est le suivant:

    « Washington Lists BRICS Countries as a « Threat to National Security » Secretary of Defense Panetta urged Washington to protect the planet against these countries’ attempts to ruin global stability »

    Washington pense faire un monde unipolaire… qui orbiterait autour de lui.

    • Christian dit :

      Voici un autre article que je viens de lire sur le Réseau Voltaire… la version française n’est pas encore disponible… il s’intitule: UN High Commissioner resorts to Lybian formula to address Syrian situation.

      http://www.voltairenet.org/UN-High-Commissioner-Resorts-to

      L’ONU se base sur des mensonges et se sont basé sur de mensonges pour attaquer sauvagement la Lybie.

      D’autre part, j’ai entendu dire que les militaires Syriens avaient démenteler le QG des terroristes et que tout l’appareillage de communication qui a été appréhendé était extrèmement sofistiqué… sans compter les armes!

  4. BWANE dit :

    On connait à l’avance le résultat avec ce genre de commission, voyez le cas du TSL.

  5. Christian dit :

    Et c’est reparti pour Sako… il est atteint d’ ”Obamatite aigûe”. Il veut maitenant faire la guerre à tous les pays du monde… voici un bref recit:

    Nidal Hamadé, journaliste correspondant en Europe d’Al-Intiqad, quotidien libanais, évoque les rôles respectifs des deux principaux alliés et acteurs des États-Unis dans les événements au Proche-Orient, à savoir la France et le Qatar. Selon des sources françaises citées par Nidal Hamadé, à l’occasion de la visite en France de Moustapha Abdeljalil, président du Conseil National de Transition libyen (CNT), Nicolas Sarkozy a affirmé à son hôte qui se plaignait de l’Algérie :

    « Patientez, et vous verrez ce qui va se passer en Algérie dans un an, et en Iran dans trois » !

    Ces propos démontrent que ce qui se passe au Proche-Orient actuellement, surtout après la révolte de la jeunesse égyptienne et la chute du régime de Moubarak, est soumis à un agenda étranger dans lequel les puissances occidentales colonisatrices veulent redessiner le Proche-Orient. En effet, d’après Nidal Hamadé, le timing des menaces françaises contre l’Iran et celui de la campagne virulente du Qatar contre la Syrie ne sont pas innocents. J’espère que ni Sarkozy ni Obama seront reélus en 2012… Sarko parle comme si il sera là l’an prochain et aussi dans trois ans!!!

  6. Christian dit :

    A lire…

    Derrière les révoltes arabes se trouve un mot que nous n’osons pas prononcer…
    Par John Pilger, journaliste, scénariste et réalisateur australien.

    Peu après l’invasion de l’Irak en 2003, j’ai interviewé Ray Mc Govern, un des officiers du groupe d’élite de la CIA qui préparait le rapport quotidien des services de renseignement pour le Président. Mc Govern se trouvait au coeur du monolithe de la sécurité nationale que constitue le pouvoir américain, et a pris sa retraite avec les félicitations du Président. La veille de l’invasion, lui et quarante-cinq autres officiers supérieurs de la CIA et d’autres services de renseignement ont écrit au Président George W. Bush, pour dire que les « tambours de la guerre » étaient basés sur des mensonges et non des renseignements.

    Mc Govern : C’était du bidon à 95%.

    Moi : Comment ont-ils fait pour s’en tirer ?

    Mc Govern : C’est la presse qui a permis aux cinglés de s’en tirer.

    Moi : Qui sont les cinglés ?

    Mc Govern : Les gens de l’administration Bush ont des croyances assez proches de celles exprimées dans « Mein Kampf » […] Ce sont ces personnes qui, dans les milieux du sommet que je fréquentais, étaient qualifiées de « cinglés ».

    Moi : Norman Mailer a écrit qu’il pensait que l’Amérique était entrée dans un État pré-fasciste. Qu’en pensez-vous ?

    Mc Govern : Eh bien… J’espère qu’il a raison, parce qu’il y en a d’autres qui disent que nous y sommes déjà.

    Le 22 janvier 2011, Mc Govern m’a envoyé un courrier électronique pour me faire part de son dégoût soulevé par le traitement barbare infligé par l’administration Obama au lanceur d’alerte Bradley Manning (militaire de l’armée américaine accusé d’avoir transmis à Wikileaks différents documents militaires classés secret défense), et les poursuites contre le fondateur de Wikileaks, Julian Assange : « A l’époque, lorsque George [W. Bush] et Tony [Blair] ont décidé que ça pouvait être amusant d’attaquer l’Irak, j’ai dit quelque chose comme : « le fascisme a déjà commencé ici… ». J’avoue que je ne pensais pas que les choses allaient empirer à ce point et aussi rapidement ».

    Le 16 février, le Secrétaire d’État Hillary Clinton a prononcé un discours à l’Université George Washington, où elle condamnait les gouvernements qui arrêtaient les manifestants et réprimaient la liberté d’expression. Clinton a loué le pouvoir libérateur d’Internet, tout en évitant de dire que son gouvernement prévoyait de fermer les parties d’Internet qui encourageaient la dissidence et la diffusion de la vérité. Ce fut un discours d’une hypocrisie spectaculaire, et Mc Govern se trouvait parmi le public. Scandalisé, il s’est levé de sa chaise et, en silence, a tourné le dos à Clinton. Il fut immédiatement saisi par la police et un agent de sécurité, battu au sol, traîné dehors et jeté, ensanglanté, en prison. Il m’a envoyé des photos de ses blessures. Il a 71 ans. L’agression s’est déroulée sous les yeux de Hillary Clinton qui n’a pas interrompu son discours.

    Le fascisme est un mot difficile à prononcer, parce qu’il colporte des connotations autour du nazisme. Il est souvent employé à tort contre les ennemis officiels de l’Amérique pour promouvoir les aventures militaires occidentales, avec le recours à un vocabulaire issu de la lutte contre Hitler. Et pourtant, le fascisme et l’impérialisme sont jumeaux. Au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, ceux qui dans les États impérialistes avaient donné leurs lettres de noblesse à la supériorité raciale et culturelle de la « civilisation occidentale », ont découvert que Hitler et le fascisme avaient employé des méthodes nauséabondes étonnement similaires aux leurs. Du coup, la notion même d’impérialisme américain fut rayée des livres d’histoire, la culture populaire d’une nation impériale fut forgée dans la conquête génocidaire des peuples indigènes, et la guerre contre la justice sociale et la démocratie fut rebaptisée « politique étrangère des États-Unis ».

    Comme l’historien William Blum (ancien haut fonctionnaire du département d’État américain, qu’il quitta en 1967 en raison de son opposition à la guerre du Vietnam) l’a écrit, depuis 1945, les États-Unis ont détruit ou subverti plus de cinquante gouvernements, dont bon nombre de démocraties. Ils ont fait appel à des meurtriers en masse tels que Suharto, Mobutu et Pinochet pour jouer les sous-traitants. Au Moyen-Orient, chaque dictature ou pseudo-monarchie a été soutenue par les États-Unis. Dans « Opération Cyclone », la CIA et MI6 ont secrètement fomenté et financé l’extrémisme islamique. L’objectif était d’écraser le nationalisme et la démocratie. La majorité des victimes du terrorisme d’État occidental ont été des musulmans. Les gens courageux abattus la semaine dernière à Bahreïn et en Libye (cette dernière étant « un marché prioritaire » selon les fournisseurs d’armes officiels britanniques) ont rejoint les enfants de Gaza explosés en morceaux grâce au dernier modèle d’avion de chasse américain F-16.

    La révolte dans le monde arabe n’est pas dirigée uniquement contre un dictateur local, mais aussi contre la tyrannie économique mondiale concoctée par le Département du Trésor américain, et imposée par l’Agence pour le Développement International Américain (USAID), le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale, qui ont pris soin de réduire des pays comme l’Égypte en de vastes usines à sueur où la moitié de la population gagne moins de 2 dollars par jour. Le triomphe du peuple égyptien fut le premier coup porté contre ce que Benito Mussolini appelait le « Corporatisme », un mot qui apparaît dans sa définition du fascisme.

    Comment l’Occident libéral est-il tombé dans un tel extrémisme ? « Il est nécessaire de détruire l’espoir, l’idéalisme, la solidarité, la préoccupation pour les pauvres et les opprimés […] remplacer ces sentiments dangereux par l’égoïsme, un cynisme omniprésent qui prétend que l’ordre capitaliste d’État avec ses inégalités et oppression inhérents est le mieux que l’on puisse faire. En fait, une campagne de propagande internationale massive se déroule pour convaincre les gens – particulièrement les jeunes – que ceci est non seulement ce qu’ils doivent penser, mais que c’est en fait exactement ce qu’ils pensent », observait le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky il y a vingt ans.

    Comme les révolutions européennes de 1848 et le soulèvement contre le Stalinisme en 1989, la révolte arabe s’est débarrassée de la peur. Aux États-Unis, où 45% des jeunes Afro-américains sont sans emploi, et où les gestionnaires de Hedge Funds (fonds d’investissements à haut risque) les mieux payés touchent en moyenne un milliard de dollars par an, les manifestations massives contre les coupes budgétaires et les suppressions d’emploi se sont répandues dans les États du centre tels que le Wisconsin. En Grande-Bretagne, le mouvement de protestation en plein essor « UK Uncut », créé en octobre 2010 contre les coupes budgétaires publiques, se prépare à engager des actions directes contre ceux qui sont coupables d’évasions fiscales et contre les banques voraces.

    Quelque chose a changé définitivement. Désormais, l’ennemi a un nom…

  7. Syrienne libre Anonymous dit :

    les Anonymous d’adressent à Bachar el Assad,

    Vive les Anonymous!

    http://www.youtube.com/watch?v=xdmlPhWIAuw&feature=player_embedded#!

    • sowhat dit :

      cher Louis

      est-il normal que l’on puisse modifier son pseudo à volonté comme le fait cette personne ? Un pseudo devrait être associé une fois pour toute à une adresse email et devrait rester inchangé.

      • Louis dit :

        Cher Sowhat,

        Il s’agit là des limitations du système. Si nous avons l’occasion et les moyens de refaire InfoSyrie, ce sera un peu différemment, j’imagine.
        Mais oui, il est possible de modifier son pseudonyme. Nous, en administration, pouvons en revanche vérifier que le pseudo correspond bien à la même adresse ip et à l’adresse email, ce qui limite les possibilités d’usurpation.
        Si une telle chose devait se produire, je modifierais le pseudo, de manière à ce qu’il soit clairement différencié.

        J’ajoute néanmoins, que l’esprit général des commentateurs fait que tout le monde, malgré des modifications mineures de pseudonymes, est constant dans ses choix, reconnaissable immédiatement et je vous remercie tous – sans exception – pour cela.

        • sowhat dit :

          Je comprends. Mais dans ce cas, il vous est possible d’avertir les personnes qui usent et abusent de cette possibilité de respecter certaines règles.

          • Louis dit :

            Si cet usage – ou cet abus – était fait pour visiblement usurper « l’identité » d’un commentateur, j’avertirais et sévirais, oui. En l’occurrence, les modifications sont mineures et les pseudos reconnaissables.

            J’ajoute, puisqu’on parle de « Syrienne libre Anonymous », que ce changement-la m’a fait rire… Dans la mesure où nous savons qu’il s’agit bien de Syrienne libre, je n’y vois pas d’inconvénient.

          • Candide compréhensif dit :

            J’ai pris l’habitude de rajouter quelques mots à mon pseudo afin de personaliser mes posts.

            Si le webmaster devait estimer que cela est nuisible, je m’exécuterai.

            Sowhat, à quelles règles fais-tu allusion?

    • BWANE dit :

      « Masqué sous le pseudonyme Anonymous, le cyber-escadron de la CIA —déjà utilisé contre le Zimbabwe et l’Iran— hacke des sites officiels tunisiens et y installe un message de menace en anglais » : voilà ce qu’écrivait déjà
      Thierry Meyssan le 23 Janvier 2011 à propos de ces étranges Anonymous. On voit donc clairement d’où parlent certains soi-disant apôtres de la liberté et autres cyber-dissidents. Je donne ci-dessous le lien de l’article d’où j’ai extrait la citation de Meyssan. A bon lecteur, salut.
      http://www.voltairenet.org/Washington-face-a-la-colere-du

      • sowhat dit :

        merci Bwane cette mise au point est très appropriée.

        • BWANE dit :

          Je vous en prie Sowhat, l’Occident(je veux dire les euro-atantistes)
          concotent en ce moment même de noirs desseins pour la Syrie, l’Algérie,
          le Maroc(où on a inscrit dans la constitution une langue berbère qui n’existe pas seulement dans la réalité, il y a certes différents idiomes
          berbères, mais ce qui caractérise les Marocains, Ibn Khaldoun l’a écrit
          il y a longtemps, n’est pas l’idiome qu’ils parlent…etc mais le
          sentiment d’appartenir à une seule entité dont-il explique la genèse historique dans son introduction à un discours sur l’histoire universelle;; bref, la Syrie
          , on veut la diviser confessionnellement, et les pays du Maghreb, ethniquement, voilà le grand projet des de l’oncle Sam dont le petit nabot est l’instrument.Salut.

  8. Mohamed dit :

    La commission d’enquête de l’ONU va-t-elle s’intéresser aux crimes effectués par les groupes terroristes ou aux CRIMES DE VIOL effectués sur des femmes syriennes dans les camps de réfugiés ?
    Concernant ces viols, dont on n’a pas parlé comme il se doit à Infosyrie, comme d’ailleurs dans les autres médias, les dénigreurs auraient-ils la prétention de dire que ce sont des soldats syriens qui ont commis ces crimes dans les territoires syriens ????

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