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C'est une escale très politique ou géostratégique que vient de faire l'escadre russe à Tartous, dans la base navale que Moscou a héritée de feue l'URSS : des navires de guerre dont le porte-avions Amiral Kouznetsov, des sous-marins, des avions de combat, des hélicoptères et des systèmes de missiles anti-aérien embarqués. Certes, ce détachement naval repartira en mer d'ici quelques jours, mais il est bien évident pour tous, de Washington à Doha en passant par Paris, que la Russie vient [...]



Flotte russe : une escale très géostratégique

Par Louis Denghien,



Tartous, le 9 janvier : l'Amiral Kouznetsov sur son 31 pour la visite du général Rajha

Tartous, le 9 janvier : l'Amiral Kouznetsov sur son 31 pour la visite du général Rajha

C’est une escale très politique ou géostratégique que vient de faire l’escadre russe à Tartous, dans la base navale que Moscou a héritée de feue l’URSS : des navires de guerre dont le porte-avions Amiral Kouznetsov, des sous-marins, des avions de combat, des hélicoptères et des systèmes de missiles anti-aérien embarqués. Certes, ce détachement naval repartira en mer d’ici quelques jours, mais il est bien évident pour tous, de Washington à Doha en passant par Paris, que la Russie vient de se rappeler au bon souvenir des Occidentaux, et en leur démontrant en temps réel que la Russie soutient diplomatiquement Damas à l’ONU, et militairement en Méditerranée.

Un message de plus à l’Occident…

Tôt ce 9 janvier, le ministre syrien de la Défense, le général Daoud Rajha (nommé en août), a tenu à aller saluer les visiteurs, montant à bord de l’Amiral Kouznestov, inspectant le bâtiment avec les officiers russes, exaltant au passage l’amitié syro-russe et remerciant la Russie de son soutien constant et décisif.

Ce n’est pas la première fois qu’une escadre russe jette l’ancre à Tartous : fin novembre, six navires de guerre – dont déjà l’Amiral Kouznetsov – avaient manifesté par leur présence la volonté de Moscou de répondre aux menaces et ultimatums euro-américains (voir notre article « La Russie hausse – un peu plus – le ton, et son niveau d’implication militaire« , mis en ligne le 29 novembre).

Et pour que tout soit bien clair pour tout le monde, l’ambassadeur de Russie en Syrie, Azamatullah Kulmukhametov, s’est fendu de la déclaration suivante : « Cette visite reflète aussi l’intérêt que porte la fédération de Russie à ce que les choses reviennent à la normale en Syrie, au travers des espoirs et revendications du peuple syrien pour plus de démocratie et de bien être, via le dialogue que la Russie appuie à travers la concrétisation du programme de réformes initié par la direction syrienne ».

Le général Najha (au centre, en kaki) au milieu des officiers et officiels russes

Le général Najha (au centre, en kaki) au milieu des officiers et officiels russes

On voit que, décidément, les Occidentaux n’ont plus d’autre espoir, dans leur projet de subversion de la Syrie, après les vétos BRICS au Conseil de sécurité, après la décision de la Ligue arabe de poursuivre sa mission, que dans les bandes armées et l’opposition radicale. Or cette dernière a commencé à s’entre-déchirer, signe supplémentaire de son échec politique (voir notre article « La discorde chez l’ennemi : rien ne va plus entre Rami Abdel Rahmane et le CNS !« , mis en ligne le 5 janvier). Reste les bandes armées, mais là aussi la baudruche médiatique ASL se dégonfle, si les tueurs islamistes continuent de frapper. 2012 commence mal pour l’anti-Syrie !



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32 commentaires à “Flotte russe : une escale très géostratégique”

  1. Akyliss dit :

    Et pour couronner le tout voici l’article de Pierre Khalaf qui parle de la puissance de feu de l’Iran qui va laisser réflechir plus d’un va t en guerre avant de faire une grosse bêtise ! on est loin de l’armée mal équipé et mal entrainé, il y a aussi un article sur Al Qaida et sa présence au Liban…pour ceux qui doutaient (et qui vont encore douter) !

    Tendances de l’Orient
    Lundi 09 janvier 2012 no65

    Bulletin hebdomadaire d’information et d’analyse, spécialisé dans les affaires de l’Orient arabe.
    Préparé et diffusé par Le Centre d’Etudes Stratégiques Arabes et Internationales http://www.neworientnews.com

    Rédacteur en chef: Pierre Khalaf
    khalafpierre@gmail.com

    La tendance générale

    L’ascension de la force iranienne et les nouveaux équilibres régionaux

    L’Iran a étalé ses capacités militaires lors des dernières manœuvres qu’il a organisées dans le détroit d’Ormuz. Ces exercices ont mis en évidence la solidité des forces armées terrestres, navales et aériennes stratégiques de la République islamique, notamment dans le domaine des missiles balistiques modernes. Les tactiques présentées lors des manœuvres prouvent que l’Iran se classe désormais parmi les puissances militaires de niveau mondial, selon les experts américains, européens et israéliens, bien que certains aient tenté de minimiser l’efficacité et la précision de l’armement utilisé lors des exercices.
    Le succès le plus important enregistré lors des manœuvres apparait dans les grandes compétences des systèmes de commandement et de contrôle. En dépit des énormes capacités dont dispose l’Otan dans la guerre électroniques, y compris des satellites équipés des dernières technologies, et du déploiement des bâtiments de la 5e flotte américaine dans les eaux du Golfe, l’Occident n’a pas réussi à entraver le tir d’un seul des missiles iraniens déployés dans le cadre de ces manœuvres, dont le taux de réussite a frôlé les 100 pour 100, ce qui est rare dans ce genre d’exercice. Ce succès confirme l’avancée technologique de l’Iran, qui est apparue au grand jour avec le contrôle électronique du drone de la CIA, en décembre dernier. Pour leur part, les Occidentaux n’ont pas réussi à neutraliser ou détourner un seul des armements ou équipements utilisés lors des manœuvres «Wilaya 90», qui ont duré dix jours.
    Ces développements prouvent qu’un nouvel équilibre s’est instauré dans la région, même dans la guerre électronique, considérée comme le domaine de prédilection de l’Occident.
    Les implications stratégiques de ces nouvelles réalités sont considérables et se feront sentir davantage dans la période à venir. Les résultats immédiats sont l’abandon de toute velléité de frappes militaires contre des installations iraniennes par Israël et les Etats-Unis.
    Les conséquences politiques de l’étalage de la force iranienne se sont très vite illustrées par l’envoi par les Etats-Unis à toute vitesse à Téhéran de leur homme en Turquie, le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, pour discuter d’une éventuelle reprise des négociations entre la République islamique et les puissances 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne). La réponse de l’Iran traduit les nouveaux rapports de forces. Intransigeants, les Iraniens ont insisté pour que toutes les questions litigieuses soient examinées et non seulement le dossier nucléaire, comme le souhaitent les puissances occidentales. Selon les fuites médiatiques, les Iraniens ont également fait preuve d’une grande fermeté avec la Turquie en raison de son rôle jugé négatif et non constructif aux yeux de Téhéran dans la crise syrienne.
    Bien que certains milieux occidentaux battent les tambours de la guerre, et que les Américains ont décidé d’organiser des manœuvres conjointes avec les Israéliens en riposte aux manœuvres de l’Iran, les experts crédibles et sérieux assurent que l’étalage de la force iranienne a écarté pour longtemps la possibilité d’une guerre régionale totale qui renverserait les équilibres, comme le souhaite l’Etat hébreu.
    La tendance au Liban

    Le 14-Mars pratique la politique de l’Autruche: pas de Qaïda au Liban

    Bien que les Etats-Unis aient admis l’existence au Liban d’éléments proches d’Al-Qaïda, la coalition du 14-Mars continue de polémiquer sur cette question est de «confessionaliser» le débat, au lieu d’examiner ce dossier d’une manière responsable car il y va de l’intérêt supérieur du pays. Mercredi dernier, le responsable de la lutte contre le terrorisme au Département d’Etat américain, Daniel Benyamin, avait déclaré que son pays connaissait «depuis des années l’existence de groupes sympathisants avec Al-Qaïda au Liban». Il a rappelé à ce propos les combats entre Fateh el-Islam et l’Armée libanaise à Nahr el-Bared, en 2007. «Il est certain qu’il existe au Liban de tels éléments depuis des années», a conclu le responsable américain.
    Ces propos d’un haut diplomate américain contredisent la coalition du 14-Mars, qui a initié une virulente campagne contre le ministre de la Défense, Fayez Ghosn, pour avoir révélé que des éléments d’Al-Qaïda s’infiltraient en Syrie via le village libanais d’Ersal. En réalité, la campagne contre Ghosn vise à détourner l’attention du soutien logistique, financier et en armement, offert par des personnalités libanaise proche du 14-Mars aux groupes extrémistes armés en Syrie.
    Comment le niveau politique du 14-Mars a-t-il pu tomber si bas? Ces mêmes figures de l’opposition ont oublié le fameux 31 décembre 2000, lorsque l’Armée libanaise s’était battue dans le maquis de Denniyé contre un groupe d’Al-Qaïda qui avait pris en otages puis égorgé un officier de l’armée, Milad el-Naddaf, et quelques soldats.
    L’opposition fait aussi semblant d’oublier que des membres de Osbat al-Ansar, un groupe proche d’Al-Qaïda avaient assassiné en plein cœur de Beyrouth, cheikh Nizar Halabi, le chef de l’Association modérée des projets de bienfaisance islamique. Ce même groupe avait aussi assassiné des juges dans la salle d’audience à Saïda. Plus tard encore, une cellule appartenant à la même mouvance avait planifié un attentat contre l’ambassade d’Italie. Sans parler de la participation de Ziad Jarrah, neveu de l’actuel député du bloc de Saad Hariri, Jamal Jarrah, aux attentats du 11 septembre. Il était le pilote de l’avion qui s’est écrasé en Pennsylvanie.
    Enfin, il y a le célèbre réseau des 13, démantelé en janvier 2006. Dirigé par Khaled Taha, il serait impliqué dans l’assassinat de Rafic Hariri, selon les aveux de l’un de ses membres saoudiens.
    Tout au long de ces années, les autorités qui se sont succédé aux ministères et aux services de sécurité concernés, n’ont jamais nié l’existence de partisans d’Al-Qaïda au Liban sans jamais songer à accuser la communauté à laquelle ils appartiennent d’y être favorable. Pourquoi le 14-Mars cherche-t-il à faire l’amalgame entre Al-Qaïda et la communauté sunnite? Cette organisation existe sous des formes différentes dans la plupart des pays arabes, pourquoi sa présence au Liban serait-elle impossible? C’est pourtant le 14-Mars, au pouvoir entre 2005 et 2009, qui accusait la Syrie d’envoyer les combattants d’Al-Qaïda au Liban. Pourquoi le chemin inverse est-il aujourd’hui improbable, alors que la frontière libano-syrienne, surtout au niveau de Ersal, est une véritable passoire.
    La coalition du 14-Mars joue un jeu dangereux qui pourrait se retourner contre elle mais aussi contre tout le Liban. Il s’agit d’une question vitale pour tous. Mais ce ne sera pas la première fois que ce rassemblement pro-américain aura joué avec le feu… qui finit toujours par le consumer.

    • Akyliss dit :

      « Revue de presse Syrie » #26

      Les voisins de la Syrie craignent le chaos à leur porte
      Les voisins de la Syrie craignent le chaos à leur porte

      Les médias internationaux couvrent abondamment l’attentat survenu à Damas. Seuls quelques articles représentatifs ont été reproduits dans cette revue de presse. Alors qu’il y a deux semaines, lors du premier attentat, les journaux rapportaient avec scepticisme la version de Damas accusant al-Qaida et avec complaisance la version de l’opposition pro-occidentale accusant le pouvoir, ils renvoient cette fois dos-à-dos les deux camps, sans plus manifester de sympathie pour personne. Si la plupart des médias persistent à condamner Bachar el-Assad, ils sont moins nombreux à souhaiter sa chute, tant ils manifestent leur crainte d’une évolution chaotique à l’irakienne et d’un exode des chrétiens.

      Sur le terrain, les groupes armés ne cherchent plus à ouvrir la voie à une intervention de l’OTAN pour renverser le régime, mais à livrer une guerre de basse intensité pour affaiblir le pays.

      Les acteurs régionaux rebattent leurs cartes. Le gouvernement Erdogan doit faire face à la colère de sa population, qui souffre des conséquences économiques de la fermeture de la frontière syrienne. Après avoir instrumenté le débat sur le génocide arménien pour faire éclater l’alliance militaire avec la France, la Turquie amorce un virage perceptible en cherchant à renouer de bonnes relations avec Téhéran. Israël s’inquiète d’un soutien apporté par Washington aux islamistes dans trop de pays à la fois. De son côté, la Ligue arabe est déconcertée par les découvertes de ses observateurs qui remettent en cause la version médiatique occidentale et le rôle du Qatar. Ce dernier réagit en accusant la Syrie de ne pas respecter ses engagements et en cherchant à transmettre le fardeau aux Nations-Unies. Mais le voyage de M. Ban dans la région suscite à l’avance beaucoup d’hostilité.

      Partenaires | 8 janvier 2012
      Dans De Morgen (Belgique), Jef Lambrecht revient sur la confusion qui régne autour des observateurs de la Ligue arabe. Et si ce que disait l’opposition syrienne n’était pas tout à fait vrai, s’interroge t-il ? Auteur d’un ouvrage sur lesrévolutions arabes, il rappelle que le général al-Dabi a été choisi pour diriger cette mission parce qu’il avait été ambassadeur du Soudan au Qatar et avait négocié l’accord de Doha ouvrant la voie à une solution pacifique au Darfour. Jef Lambrecht souligne également que les informations de regroupement en Turquie des Libyens d’Al Qaida commandés par Abdelhakim Belhaj font plus penser à un scénario d’intervention étrangère qu’à une authentique révolution

      • Akyliss dit :

        désolé, j’ai oublié de mettre le lien avec l’article !
        je corrige ma faute avant que Rensk ne me tombe dessus 😉

        http://www.voltairenet.org/Les-voisins-de-la-Syrie-craignent

        • Rensk dit :

          Salut toi, t’est dans les règles et c’est bien crois moi ; bien moins chère en frais d’avocats et de justice. Pas que voltairenet vous ferai des « problèmes » mais c’est une bonne habitude à prendre car certains sont « très près des sous » 🙂

          • Akyliss dit :

            j’avais compris Rensk 😉 !
            mais c’est ta façon de me le dire qui m’a un peu faché !
            t’aurais pu dire Akyliss au lieu de « lui » ou « il »

            je lis Voltairenet.org depuis que je suis tombé sur le site de Thierry Meyssan c.a.d. depuis les attentats des WTC et malgré les mauvaises langues il a toujours été professionnel
            chapeau pour une personne qui a été obligé de s’exiler au Liban et qui a su garder ses convictions !

    • BWANE dit :

      Merci Akyliss pour l’article et son lien, j’avais l’habitude de lire les chroniques hebdomadaires de Pierre Khalaf sur le site du réseau voltaire, mais j’ai remarqué, depuis un moment déjà, qu’ils y sont publiés avec beaucoup de retard.

      • Akyliss dit :

        de rien BWANE, c’est vrai que sur voltairenet ils sont à la traine avec les articles de Pierre khalaf mais ils nous donnes tellement d’autres interessent à lire qu’ils sont pardonné !
        au plaisirs de te lire BWANE !

    • NO PASARAN dit :

      Bravo l’Iran !!! — pour le 14 mars et Hariri !!!

    • Kinan dit :

      Merci pour l’article.

    • Kinan dit :

      Rappelons que la famille al-Jarrah comprend, non seulement un cacique du Courant du Futur de Hariri (et député de ce parti) ainsi qu’un des 19 terroristes présumés du 11 septembre (Zyad al-Jarrah, neveu du précédent), mais aussi un agent du Mossad, chargé d’espionner le Hezbollah, et depuis mis sous les verrous : Ali al-Jarrah (neveu lui aussi de Jamal) : http://www.nytimes.com/2009/02/19/world/middleeast/19lebanon.html

      Une famille étonnante…

      • sowhat dit :

        une famille de « Zo3rane » c’est-à-dire de vauriens comme il y a en une grande quantité dans le 14-mars en particulier à Tripoli et ailleurs dans quelques réduits contrôlés par la clique des Hariris et des Geageas, les protégés de Feltman et de Juppé. Demandez à l’Etudiant, il les connait très bien.

  2. Souriya ya habibati dit :

    http://www.silviacattori.net/article2655.html

    Un article du journaliste libanais Rafic Nasrallah
    Syrie : Dernier rempart face au chaos ?

  3. vilistia dit :

    Ca y est…La Toupie Erdogan n’a plus de piles. Elle tourne plus, elle réfléchit .

    ________________

    La Turquie appelle l’opposition syrienne à résister par des “voies pacifiques”

    LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.01.12

    Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a appelé l’opposition syrienne à continuer sa résistance contre le régime de Damas par des “voies pacifiques” lors d’une rencontre dimanche avec une délégation du Conseil national syrien (CNS), a indiqué, lundi 9 janvier, un porte-parole de son ministère.

    “L’opposition syrienne demande la démocratie et nous leur avons dit durant une rencontre hier [dimanche] que cela devait être fait par des voies pacifiques”, a déclaré cette source, indiquant que le président du CNS, Bourhan Ghalioun, faisait partie de la délégation de 10 personnes.

    Il s’agissait de la troisième rencontre depuis octobre entre M. Davutoglu et le CNS, qui regroupe la majorité des courants de l’opposition en Syrie. La Turquie, autrefois en bons termes avec le régime du président syrien Bachar Al-Assad, s’est jointe à la Ligue arabe pour imposer des sanctions au régime de Damas. C’est aussi depuis la Turquie, où il s’est réfugié, que le colonel Riad Al-Assaad commande l’Armée syrienne libre.

    Mais le gouvernement turc a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’autorise pas que des attaques soient lancées en Syrie à partir du territoire turc, réagissant à des accusations de médias syriens, selon lesquels des éléments armés syriens se sont infiltrés dans le pays, venant de Turquie.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/01/09/la-turquie-appelle-l-opposition-syrienne-a-resister-par-des-voies-pacifiques_1627240_3218.html

    • fareska dit :

      Vilistia, j’ai envoyé plusieurs commentaires sur ce site et ils ne les ont jamais édités parce que ils ne correspondent pas à leur pensée unique.
      rares les sites qui vous laissent vous exprimer librement comme INFOSYRIE
      La toupie journalistique, des néoconservateurs dominateurs pour modeler le monde selon leur désir, continue tourner dans sens anarchique avant l’arrêt final.

    • Kinan dit :

      Intéressant… Merci.

  4. O'neil dit :

    a quand des bombes aux naquadah?

  5. khodr dit :

    un bon rappel à l occident !!!!!
    merci à la russie

  6. khodr dit :

    je pense qu’une partie de la flotte russe va rester à Tartous.
    En ce moment les satellites espions occidentaux doivent etre en effervescence pour voir si les russes dechargent de l’armement, systèmes anti-aerien , etc……
    ahahahhhh
    qu’ils s’affolent , les Russes sont au coté de la Syrie, du vrai peuple syrien.
    ca doit bien cloué le bec aux occidentaux, turque et autres marionnettes tel cns et frères musulmans, terroristes salafistes et j en passe.

    • khodr dit :

      et j avais oublié toutes les brebis syriennes égaré,
      c est tout juste une BON RAPPEL A à l’ordre:
      ON NE TOUCHE PAS A LA SYRIE!!!!!!!!!!!!

      • Cécilia dit :

        « ON NE TOUCHE PAS A LA SYRIE!!!!!!!! »

        Exactement Khodr et c’est ce que le Grand Mufti de Syrie vient de le dire à la fin de son discours à la prière commune pour la paix des âmes des morts syriens en l’église al-Salib al-Muqadda ce matin à Damas où « Allah Akbar », « Mohammad rassoul Allah » s’est mêlé avec « au nom du Père, le Fils et le Saint esprit ».
        C’est tellement beau ce qu’il a dit que je tiens à partager avec vous quelques passages que je traduis:

        « Mon État commence de la Mecque à Jakarta et du Maroc à la Mecque jusqu’à Téhéran.
        Mon État n’a pas de frontières !

        Je dis à ceux qui rêvent aujourd’hui de devenir des rois et des chefs pour une confession, communauté religieuse ou confrérie, partez voir vos maitres !

        Je suis un Arabe, le ciel nous a choisi pour recevoir toutes les religions; Jésus était dans notre terre, Mohammad est venu dans notre terre et Moïse a été en paix chez nous.
        Nous vous avons donné la lumière divine et aujourd’hui-même, vous venez chez nous pour nous dessiner des frontières à notre État ?
        Notre État s’étend de la Mecque jusqu’au ciel et tous les pays arabes sont ma patrie, de la Syrie jusqu’à Bagdad, du Najd jusqu’au Yémen, jusqu’au l’Égypte et Tétouan.

        Un Kurd nommé Yousuf al-Azmeh, celui mort à Mayssaloun, tué par l’armée française (de Gouraud).
        Ce sont mêmes Français qui ont fermé les mosquées à Antioche, Alep, Hama et Homs pour empêcher les manifestations contre leur présence en Syrie.
        Mais le Patriarche d’Alep leur a dit : « Nos églises sont ouvertes pour la prière de vendredi pour vous. Et vous Français, sortez de chez nous ! »

        A l’époque, on sortait des mosquées le vendredi manifester contre les Français et non contre nous-mêmes comme maintenant. Aujourd’hui, c’est devenu l’occasion de verser nos sangs.

        Dans quelques heures, ils vont dire sur internet que nous nous sommes éloignés de la religion et que nous sommes contre la religion, mais je vais leur dire :
        « Lisez bien le Coran et l’Histoire de la Syrie où le Coran, les Évangiles et la Thora ont toujours vécu ensemble !

        Ne vous approchez pas de la Syrie !
        Ne faites pas de mal à la Syrie !
        La Syrie est une terre sacrée.
        Par Dieu, attendez que Dieu va vous casser très prochainement !
        Il va la protéger de toute mauvaise main qui essaye de la aire du mal.
        L’avenir nous le dira »

        http://ar-ar.facebook.com/photo.php?v=217763448309954&set=vb.196055697101296&type=2&theater

  7. Cécilia dit :

    Flotte russe en Syrie et des milliers de soldats américains déployés en Israël :

    Obama déploie des milliers de soldats en Israël
    Article placé le 06 jan 2012, par Mecanopolis

    Avec des médias restant remarquablement discrets, des milliers de soldats américains sont déployés en Israël et des responsables iraniens estiment que ce n’est que le dernier signal d’alarme, et le plus flagrant, que les Etats-Unis vont bientôt attaquer Téhéran.

    Les tensions entre les deux pays ont été élevés ces derniers mois et n’ont fait qu’empirer dans les semaines qui ont suivi le début du mois de décembre lorsque l’Iran a détourné et récupéré un drone espion américain. Beaucoup estiment que la situation entre l’Iran et les Etats-Unis dégénérera bientôt dans une guerre tous azimuts et que cet événement pourrait se produire plus tôt qu’on ne le pensait.

    L’armée israélienne va héberger dans les prochaines semaines le plus important test de systèmes de missiles réalisé conjointement par les deux pays. Après l’installation de troupes américaines près du détroit d’Ormuz, voisin de l’Iran, et le renforcement des pays limitrophes avec des armes américaines, les autorités de Téhéran envisagent que tout ceci ne soit pas de simples manoeuvres mais le prélude de quelque chose de beaucoup plus important.

    Dans les tests prévus, le THAAD [Theater High Altitude Area Defense], le système antimissile américain sera géré par le système Aegis à partir de navires, conjointement avec le système Israël basé sur les missiles Arrow, Patriot et Iron Drone.

    Des responsables militaires israéliens disent que les tests ont été planifiés avant les épisodes récents impliquant les Etats-Unis et l’Iran. La préoccupation, cependant, est liée au fait que ces manoeuvres nécessitent le déploiement de milliers de soldats américains en Israël.

    Le Jerusalem Post cite le commandant américain lieutenant-général Frank Gorenc disant que le test n’est pas seulement un « exercice », mais aussi un « déploiement » qui impliquera « plusieurs milliers de soldats américains ». En outre, des postes de commandement seront établies par les forces américaines en Israël et l’armée israélienne elle-même commencera à opérer à partir d’une base en Allemagne.

    En septembre, le Commandement américain en Europe a construit un système de radar en Israël.

    L’Amérique a préalablement équipé l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis avec de nouvelles armes afin de ruiner toute éventualité d’un programme d’arme nucléaire iranienne. Les États-Unis ont maintenant ajouté des forces en Israël et en Allemagne, et Téhéran craint que ce soit un signe que ce ne soit pas qu’un test.

    Russia Today a rapporté la semaine dernière que les États-Unis vont l’Arabie Saoudite pour 30 milliards d’avions de guerre F-15, dans le cadre d’un accord qui intervient peu après que Washington ait mis au point un contrat avec Dubaï pour fournir des « bunker buster » aux Emirats Arabes Unis (des bombes qui pourraient détruire les souterrains hébergeant des activités nucléaires dans l’Iran voisin).

    Depuis la capture par l’Iran d’un drone américain espion, les tensions ont dégénéré entre les deux nations. Après les menaces d’embargo total sur le pétrole iranien, l’Iran a répliqué en menaçant de fermer le détroit d’Ormuz, une voie essentielle pour le commerce du pétrole à destination des Etats-Unis. Quinze mille marines supplémentaires ont été envoyés dans la région.

    http://www.mecanopolis.org/?p=24732

  8. Cécilia dit :

    – La Russie

    L’activisme occidental a donné lieu à une réplique de la Russie qui a dépêché trois bâtiments de sa flotte au large du port syrien de Tartous pour une mission de collecte de renseignements et de neutraliser les manœuvres des pays occidentaux, particulièrement de la France, contre un pays anciennement sous son mandat, qui lui a constamment tenu la dragée haute en soixante ans d’indépendance.

    Pour la première fois depuis la chute de l’empire soviétique, il ya vingt ans, le porte-avion Amiral Kouznetzov a fait route vers la Syrie afin de montrer le pavillon et réaffirmer son opposition à une éventuelle offensive militaire atlantiste contre Damas.

    Avec son groupe de bataille, l’Amiral-Kouznetzov embarque huit chasseurs Soukhoi Su-33, une dotation significative de Mig-29K d’interception et de combat aérien, deux hélicoptères Kamov Ka-27 et un armement naval fixe très lourd (12 missiles surface-surface antinavire Granit, deux systèmes ASM UDAV-1, un système de missile surface-air Kinzhal et huit batteries de canons de défense aérienne rapproché Kashtan). Des sous marins russes ont également fait relâche dans le port de Tartous et, la Russie aurait doté la Syrie d’un véritable arsenal balistique doublé d’un système de radars couvrant tous les objectifs aériens militaires jusqu’à Tel-Aviv, de même que les mouvements de la base aérienne d’Incirlik en Turquie, qui sert à l’US Air Force et aux forces de l’OTAN. La fourniture russe comporte 79 missiles de croisière Yakhont, mobiles, montés sur des camions radars, d’une portée de 300 kms pour une charge de 150 kg, propulsées à une vitesse trois fois supérieure à celle du son, en complément d’une batterie des missiles sol-air ultrasophistiqués de type SS-300; des engins capables d’intercepter des missiles balistiques ainsi que des cibles aériennes. Des experts russes se seraient rendus en Syrie pour aider à déployer et à rendre opérationnelles ces batteries de missiles. Opérationnel en 5 minutes, le missile SS-300, d’une efficacité éprouvée, est capable de poursuivre 100 cibles et d’engager une action contre 12 d’entre elles simultanément.

    Se référant à une correspondance du journaliste syrien Kamel Sakr, accrédité du journal transfrontière arabe «Al Qods Al-Arabi, le site précise que l’Etat major russe a pesé de tout son poids pour trancher en faveur de «la protection de la Syrie et du régime du président Bachar Al-Assad considérée comme «une ligne rouge» infranchissable» et que le déploiement de la flotte russe a été opéré en plein accord des autorités syriennes. Tirant les enseignements des déconvenues diplomatiques en Libye résultant d’une erreur d’appréciation du président russe Dimitri Medvedev, conséquence du glissement du mandat de l’ONU à propos de la Libye, la Russie a décidé d’opérer un retour en force sur la scène internationale, avec la réception à Moscou, pou la première fois depuis sa création, d’une délégation de la formation paramilitaire chiite libanaise Hezbollah, la réactivation de la base d’écoutes de Cuba pour contourner les Etats-Unis dans la collecte du renseignement, le renforcement de sa présence militaire au Vietnam, faisant même planer sur la Turquie la menace d’une relance du mouvement séparatiste kurde, via le PKK, dont le chef Abdallah Oçellan, en prison, relevait de la compétence de Vladimir Poutine en sa qualité de son ancien officier traitant du temps du KGB (5).

    Président le Conseil de sécurité de l’ONU, en décembre 2011, la Russie a crée la surprise en soumettant, le 15 décembre, une résolution condamnant en de termes identiques tant les rebelles que le pouvoir central, dans une contre manœuvre visant à adresser un avertissement à Damas et à placer Moscou au centre du jeu diplomatique dans une recherche d’une sortie de crise transactionnelle.

    – Le drone américain et le bouleversement de la donne

    Le George Bush sr avait opéré contre la Libye durant la phase terminale du combat, accélérant la chute du Colonel Kadhafi. Sa présence en rade de Syrie avait valeur de message d’avertissement et d’intimidation. Le message a-t-il été entendu? Rien n’est moins sûr.

    Dès la réception du matériel russe, la Syrie s’est livrée à d’importantes manœuvres balistiques sur l’ensemble du territoire, impliquant diverses catégories de missiles, tandis que le Liban et l’Irak refusaient d’ordonner l’embargo de la Syrie, lui offrant une respiration économique et une relative latitude de ravitaillement, alors que, de son côté, le chef du Hezbollah libanais, Sayed Hassan Nasrallah, l’homme sans doute le plus recherché du Moyen Orient, traqué aussi bien par la quasi-totalité des services de renseignements occidentaux et arabes, rompait la clandestinité dans laquelle il est plongé depuis son succès militaire contre Israël, en 2006, pour se livrer à un gigantesque bain de foule le 6 décembre 2011, à l’occasion de la célébration de la fête chiite d’Al Achoura, commémorant l’assassinat d’Al-Hussein, le petits fils du prophète. Un acte de bravade et de bravoure, un acte de défi qui a pris de court l’ensemble de la classe politique libanaise et vraisemblablement du corps diplomatique occidental accrédité à Beyrouth.

    Plus que tout, la capture d’un drone sophistiqué américain par l’Iran paraît devoir bouleverser la donne, selon les estimations d’un ancien haut fonctionnaire français spécialiste de l‘armement (6). Le RQ-170 est un drone américain si furtif et secret qu’il a tout à coup disparu des écrans de contrôle alors qu’il survolait le Béloutchistan. L’objet perdu est réapparu quelques jours plus tard à la télévision iranienne, étrange histoire qui va peut-être changer la face du monde. Les Iraniens ont ainsi réussi l’exploit de prendre le contrôle du plus sophistiqué des drones d’observation américain. Pour l‘Iran, c’est une victoire et un butin inestimable. Ses savants viennent de démontrer leur capacité d’électroniciens hors pairs qu’ils sauront mettre rapidement à profit pour copier l’engin et produire un reverse engineering avec l’aide de leurs complices russes et chinois accourus en hâte. La frénésie diplomatique suscitée par l’événement montre qu’il est d’une portée insoupçonnée. Car non seulement, l’Iran dispose maintenant d’un prototype pour reproduire l’arme secrète, mais elle vient d’apporter la preuve de sa capacité à se prémunir des attaques de ce genre d’engins en les kidnappant. L’Iran devient ainsi la seconde puissance mondiale dans ce secteur d’armement. Il ne serait pas étonnant que Téhéran annonce l’abandon de son couteux programme nucléaire devenu dérisoire face à sa nouvelle arme de dissuasion.

    – La Syrie et La guerre des détroits pour l’accès de la flotte russe aux bases syriennes de Tartous et de Lattaquié.

    Au delà de la démonstration de force, la Russie entend conférer une prime à la Loyauté et à la fidélité à l’égard d’un allié central du Moyen Orient, l’unique pays arabe à lui être demeuré inconditionnellement loyal, contrairement à l’Egypte sadatienne ou à la Somalie de Zyad Barré, voire même l’Irak de Saddam Hussein, situé de surcroît à «toutes les articulations des conflits du Moyen orient. Moscou vise à dissuader aussi toute menace contre la sécurité de la navigation de sa flotte, particulièrement son accès vers les eaux chaudes de la Méditerranée, spécialement le littoral syrien où la Russie dispose des deux seules bases en Méditerranée, Tartous et Lattaquié.

    La base navale permanente russe en Syrie offrirait un avant-poste stratégique en Méditerranée en remplacement des installations louées à l’Ukraine, dont le contrat prendra fin en 2017. Des travaux d’approfondissement du port syrien de Tartous et d’élargissement de celui de Lattaquié ont déjà entrepris. La base de Tartous serait protégée par un système de défense antiaérien S-300 PMU-2.
    L’acte d’accusation du tribunal spécial sur le Liban en désignant du doigt le Hezbollah libanais, le 30 juin 2011, le jour même de l’adoption de la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement libanais de Najib Mikati, en pleine révolte syrienne, de même que la relance des supputations sur une possible attaque des installations nucléaires iraniennes, paraissent destinés à maintenir sous pression le binôme Syrie-Liban, dans une guerre de substitution à l’Iran, en vue de mettre en sourdine l’offensive diplomatique des Palestiniens visant à proclamer un état palestinien indépendant, en dépit de l’opposition des Etats-Unis et d’Israël.

    La Syrie est, ainsi donc, à son tour, sur la sellette, après l’Irak qui a implosé en 2003, la Libye qui s’est caramélisée, en 2011, et l’Egypte qui s’est neutralisée et marginalisée du fait de sa cavalcade solitaire dans sa pactisation avec Israël, en 1979.
    L’éternel trouble fête de la politique arabe fait l’objet d’une manœuvre de contournement de la part des grands pays arabes en vue de provoquer sinon l’effondrement du régime baasiste, à tout le moins à le forcer à rompre avec son allié iranien et à annoncer sa reddition au nouvel ordre américain que les Etats-Unis et leurs grands alliés régionaux, l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Qatar, tentent vainement d‘instaurer au Moyen-Orient depuis le début de la mandature de George Bush il y a une décennie.

    Unique pays se réclamant de la laïcité dans le Monde arabe, mais partenaire stratégique de l’Iran, l’unique régime théocratique se réclamant du chiisme, la branche rivale du sunnisme, segment dominant dans les pays arabes, la Syrie est simultanément et cumulativement accusée d’être un foyer du terrorisme international, un pivot de l’axe du mal, le phagocytaire du Liban et de la Palestine, le fossoyeur du leadership libanais. En un mot le grand perturbateur d’une paisible et riante zone par excellence: le Moyen-Orient. Une thèse relayée sans retenue et avec une belle unanimité par les grands médias occidentaux tant dans la presse audiovisuelle que dans la presse écrite, tant par les intellectuels médiatiques que par les scribouillards besognes.

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=28540

  9. dfghjk dit :

    Belle propagande comme d’hab…

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