Les autorités syriennes ont affirmé avoir mis à jour, dimanche 12 juin, une fosse commune à Jisr al-Choghour, ville insurgée – non loin de la frontière turque, où au moins 120 soldats et policiers ont trouvé la mort le 6 juin, suite à une attaque de groupes insurgés. C’est à l’occasion de la reprise de contrôle de la ville par l’armée, ce week-end, que le charnier a été découvert : il contenait les dépouilles – vêtues d’uniformes – de membres de la police et de l’armée, sans doute tombés dans l’attaque du 6 juin. La télévision syrienne a précisé que les cadavres étaient mutilés. Le fait que cette fosse ait été, à l’évidence vu l’état de relative conservation des corps, creusée voici quelques jours, alors que la ville était livrée aux insurgés islamistes, ne peut que corroborer la version du gouvernement syrien sur l’identité de ces morts. Ce charnier confirme, s’il en était besoin, que les forces de l’ordre syrienne ne sont pas confrontés à de pacifiques manifestants désarmés, ou pas seulement.
Les combats contre les groupes armés se poursuivraient à Maaret al-Nouman, non loin de Jisr al-Choughour. Il semble bien que les troupes syriennes soient en train de reprendre le contrôle de cette portion nord-ouest du pays, limitrophe de la Turquie. Les médias occidentaux continuant de qualifier systématiquement de « civils » les victimes de l’armée dans cette région.
oui mais non attendez c’est l’armée elle-même qui les a tués! mais c’est bien sur!