• Actualité
  •  

Le bilan de la tuerie de Houla, selon un bilan confirmé par les casques bleus dépêchés sur place, s'établit à 92 morts dont 32 enfants. Selon la même source, ces personnes auraient été victimes d'obus de chars de l'armée syrienne. Le sang froid du général Mood Bien évidement, ce drame est l'occasion d'une vague de condamnations - et de menaces - à la hauteur de l'émotion - sincère ou politiquement intéressée - ressentie, et est exploité à fond par les ennemis de [...]



L’ASL enrôle les enfants morts

Par Louis Denghien,



Le bilan de la tuerie de Houla, selon un bilan confirmé par les casques bleus dépêchés sur place, s’établit à 92 morts dont 32 enfants. Selon la même source, ces personnes auraient été victimes d’obus de chars de l’armée syrienne.

Le sang froid du général Mood

Bien évidement, ce drame est l’occasion d’une vague de condamnations – et de menaces – à la hauteur de l’émotion – sincère ou politiquement intéressée – ressentie, et est exploité à fond par les ennemis de la Syrie pour obtenir enfin ce qu’ils cherchent depuis des mois, une condamnation en bonne et due forme de Damas par le Conseil de sécurité et, qui sait, le feu vert à une intervention militaire, au moins aérienne, contre l’armée syrienne.  Les morts de Houla sont pour beaucoup, de Doha à Washington en passant par les capitales européennes, une occasion inespérée de prendre leur revanche diplomatique des échecs répétés rencontrés depuis au moins l’été dernier.

On ne va pas se faire ici la recension exhaustive des déclarations émanant du bloc occidental et arabo-occidental. Citons quand même le nouveau chef de la diplomatie française Laurent Fabius qui a annoncé qu’il prenait « immédiatement » des contacts pour réunir à Paris le « groupe des pays amis du peuple syrien« . Bref, le drame de Houla permet à Fabius de reprendre en toute bonne conscience le « flambeau » interventionniste des mains de Juppé. En tous cas sa position reflète l’esprit diplomatique euro-américain, exprimée notamment par l’homologue britannique de Laurent Fabius, William Hague, qui a demandé « une réponse internationale forte ».

Cette réponse internationale forte passe, pour l’ASL et ses parrains du Golfe, par une intervention armée « des pays amis« , au moins des frappes aériennes contre les positions de l’armée régulière. Après l’Arabie séoudite et le Qatar, le Koweit a donné de la voix en ce sens, tandis que les Émirats arabes unis demandaient une réunion d’urgence de la Ligue arabe. On prendra le temps de hausser les épaules à la lecture de la déclaration du général dissident commandant théoriquement l’ASL,  annonçant solennellement que ses activistes se considéraient désormais comme dégagés de toute obligation de respect du cessez-le-feu entré théoriquement en vigueur le 12 avril dernier : il ne s’est pas écoulé un jour depuis cette date sans qu’un groupe se réclamant de l’ASL commette une attaque contre des militaires mais aussi des civils ou des infrastructures.

Citons aussi bien sûr les réactions des dirigeants des Nations-Unies : Ban Ki-moon et Kofi Annan ont parlé de « crime révoltant et terrible » qui constitue « une violation flagrante » des « engagements pris par le gouvernement syrien de cesser son recours aux armes lourdes dans les villes ».

Le chef de la mission d’observation, le général norvégien Robert Mood, a également condamné depuis Damas une « tragédie brutale« , sans désigner de responsables. Mais il a appelé le gouvernement syrien à ne plus utiliser d’armes lourdes. Et il a aussi exhorté « l’opposition à s’abstenir d’utiliser la violence » afin de parvenir à « une solution politique » et d’éviter une guerre civile.

Robert Mood, du moins, garde,dans ce tumulte, la tête froide et pointe – si la thèse d’un bombardement meurtrier de l’armée est confirmée – la coresponsabilité dans ce drame d’une insurrection qui n’a cessé d’attaquer depuis le 12 avril, les unités et positions de l’armée, et, retranchée dans certains quartiers des villes, fait de leurs habitants autant de boucliers humains.

Ce qui s’est passé, ce qui peut se passer

Des questions se posent quand même. Ce n’est pas la première fois que l’armée syrienne est contrainte de pilonner des immeubles ou des quartiers transformés en bastions ou en centres d’opérations par les insurgés. C’est la première fois, en revanche qu’un tel bilan est constaté. Alors le bombardement des char syriens a été dense et long à ce point pour tuer cent personnes ? C’est, dans les annales pourtant souvent truquées de l’OSDH, un cas de figure inédit. L’officine de presse de l’opposition radicale parle de bombardements ayant débuté vendredi à midi et s’étant poursuivi « jusqu’à l’aube » de samedi. Et pendant tout ce délai, les habitants sont restés dans le quartier visé, sans l’évacuer ?

Mis sur la sellette comme aux pires heures de la crise, le gouvernement syrien accuse quant à lui des « groupes terroristes armés » d’avoir, au soir du vendredi, « incendié et fait exploser des maisons afin de faire croire que les forces armées syriennes bombardaient la région« .

Si jamais l’armée est effectivement responsable de cette tuerie de Houla – ce qui n’est pas encore démontré – on dira, pour reprendre une formule de Talleyrand, que « c’est plus qu’un crime, c’est une faute« . Car ce massacre des innocents permet à ceux qui cherchent à créer le chaos en Syrie de faire oublier leurs crimes quotidiens, et aux puissances qui les soutiennent à des fins non pas humanitaires mais géostratégiques, de relancer leur machine belliciste, et d’essayer d’intimider les soutiens de la Syrie.

Nous disons bien « essayer » parce qu’on voit mal Moscou et Pékin changer leur fusil d’épaule. Les Russes ont, via leurs services de renseignements mais aussi les quelque cent mille de leurs ressortissants vivant actuellement en Syrie, une image très exacte de la situation et des pratiques de l’opposition armée. Une machination n’est pas impossible, et l’on doit se rappeler qu’il existe au moins un précédent de « détournement de tuerie » par les bandes armée qui, en mars dernier à Homs, ont présenté comme des victimes des soldats de Bachar des Homsis dont les cadavres ont été déplacés nuitamment par les activistes d’un quartier à l’autre, avant que des habitants reconnaissent des membres de leur famille kidnappés plus tôt par les insurgés (voir notamment nos articles « À Homs, l’ASL déplace et fait parler des cadavres » et »À Homs, les crimes avérés et probables des insurgés », mis en ligne les 12 et 13 mars).

Bref, la direction russe sait que certains secteurs de l’opposition syrienne sont capables de tout dans le registre de la machination et de la provocation. Et puis, quoi qu’ il se soit passé voici 48 heures à Houla, et quel qu’en soit le responsable principal, rien n’est changé à la donne syrienne : une majorité de Syriens suit la direction actuelle, par conviction ou crainte du chaos. Un chaos et une oppression sanglante – de type islamiste radicale –  qui seraient les conséquences immédiates – et de dimension régionale – du renversement violent de Bachar al-Assad, avec ou sans l’aide de l’OTAN. Et de cela, les Russes, et bien d’autres, y compris dans les rangs des vertueux Occidentaux, ne veulent pas à l’heure où le monde arabo-musulman est devenu comme une gigantesque zone d’instabilité. Quant à l’indignation des chancelleries occidentales, Moscou et Pékin savent ce qu’elles doivent en penser, depuis l’Irak, la Yougoslavie et l’Irak. C’est pourquoi les rêves de frappes aériennes de l’ASL resteront des rêves.

D’autres enfants martyrs

 

Un dernier point : les enfants ne meurent pas qu’à Houla en Syrie. L’agence Sana rend compte dans son édition du samedi 26 mai de deux massacres de civils survenus quelques heures plus tôt à Taldo et al-Chomaryeh dans les environs de Homs et qu’elle attribue à al-Qaïda : la famille de Mohamed Abdel Nabi Abdallah – le mari, la femme et les six enfant – a été. Un autre habitant d’al-Chomaryeh, Rateb al-Elo a été tué avec son fils. Et à Taldo, qui est située à 3 ou 4 kilomètres de Houla, coïncidence ? -, c’est toute la famille al-Sayyed – homme, femme et les trois enfants – qui a été exécutée par les mêmes fanatiques. Parce qu’ils étaient baasistes, alaouites, chrétiens ? Là, pas de victimes d’un éventuel bombardement à distance contre des ennemis embusqués, mais une haine meurtrière ciblée.

Enfants de Houla, enfants de Taldo et d’al-Chomaryeh : les petits cadavres ne s’équilibrent ou ne s’annulent pas, ils s’additionnent, pour le malheur d’un pays qui souffre moins d’un régime autoritaire qui s’efforce de se réformer au milieu d’énormes difficultés, que de bandes travaillant à leur guerre sainte politico-religieuse, avec le soutien diplomatique, technologique et financier de puissances hypocrites autant qu’irresponsables.



Vous pouvez suivre les réponses à cet articles avec le flux RSS.
Vous pouvez répondre, ou faire un lien depuis votre site.

92 commentaires à “L’ASL enrôle les enfants morts”

  1. Charles dit :

    Ce sont évidemment les mêmes qui ont accompli les massacres de Houla, Taldo et al-Chomaryehest.
    Sans faire trop de nombrilisme français, il semble qu’il existe une petite éventualité que la France change d’orientation en Syrie, que Hollande abandonne la ligne Sarkozy-Juppé. On peut se demander si le massacre de Houla et sa mise en scène tendant à l’attribuer à l’armée syrienne régulière ne constituent pas une manœuvre pour éviter que Hollande quitte le camp guerrier anti-syrien – ce que l’empressement de Fabius à raviver la flamme juppéenne ne dément pas.

    • Mohamed Ouadi dit :

      Ces crimes viennent pour relancer la diplomatie française sur la crise syrienne !

      • Marie-Christine dit :

        Entre autres… Et n’avez-vous pas remarqué que depuis que Fabius est au Quai d’Orsay, son ami BHL est de nouveau à la manoeuvre, histoire au moins de lui forcer la main…

      • Cécilia dit :

        Homs

        L’image que vous allez voir n’est pas à Bab Amr, mais bien de Karm Chamchem, quartier pro Bachar, bombardé ces derniers jours par les criminels de l’ASL.
        D’ailleurs, pas un seul seul jour qui passe sans qu’elle tire ou bombarde, notamment à Homs malgré la présence de bérets bleus où plus de 30% échappe au contrôle de l’État.

        Rien que jeudi dernier, 24 mai, le quartier a vu la présence de mille individus armés rassemblés dans la rue al-Bachan et plus de dix maisons brûlées, la plupart appartenait à l’ASL.

        http://www.facebook.com/photo.php?fbid=420177141350337&set=a.188160911218629.45971.184084661626254&type=1&theater

        Quant aux environs de Lattaquié, dans un village à une vingtaine de KM, Nord-Est de Lattaquié et à majorité chrétienne, une bande armées composée d’une centaine de personnes a attaqué les bâtiments publics et pénétrés dans certaines maisons. L’État a été obligé d’envoyer un hélicoptère car le village est très loin de tout point de présence policière ou militaire, et comme des rats, ils ont quitté le village à toute vitesse lorsqu’ils ont vu l’hélicoptère.
        La maison de la tante de ma copine a été totalement brûlée parmi d’autres par les courageux de l’ASL, une manière de punir et de semer la terreur. Dieu, merci, pas de victimes, seulement des blessés et de dégâts matériels assez importants.
        C’est la première fois cela arrive dans ce village, mais c’est un signe qui ne se trempe pas. Ma famille me dit ainsi que des amis que depuis l’arrivée de bérets bleus, ce genre d’actes est en augmentation considérable.

        Cela s’est passé avant hier, vendredi 25 mai, jour de manifestations rituelles et d’attaques gratuits là où ils peuvent obligeant ainsi les gens à se terrer chez eux.
        « On déteste le vendredi » crie beaucoup de Syriens à juste raison !

        Ces criminels cherchent à s’implanter partout où ils peuvent

      • Cécilia dit :

        « Ces crimes viennent pour relancer la diplomatie française sur la crise syrienne ! »

        C’est une question de bon sens.
        Merci de l’avoir rappelée.

    • Mohamed Ouadi dit :

      Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit pour une session extraordinaire
      Selon les récentes informations, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, qui sera consacrée aux meurtres dans la ville de Houl en Syrie, sera convoquée dans un proche avenir au siège de l’ONU à New York.
      http://french.ruvr.ru/2012_05_27/76160576/

      La France présente un projet de résolution, qui condamnerait et appellerait le régime syrien à arrêter la violent et à retirer ses forces (à armement lourd ?!) des villes syriennes !?

      Burhan Ghalioun appelle les Syriens à la guerre

      Le chef du Conseil national de la Syrie Burhan Ghalioun a appellé les Syriens à la guerre contre le régime de Bachar al-Assad.
      « J’appelle le peuple syrien à faire la guerre pour la libération et la dignité, en s’appuyant sur ses propres forces, les rebelles qui se sont dispersés dans tout le pays, et les combattants de l’armée syrienne libre », a dit Burhan Ghalioun.
      Il est persuadé que c’est inévitable si le Conseil de sécurité n’utilisera pas contre la Syrie le septième chapitre de la Charte des Nations-Unies prévoit une intervention militaire.
      http://french.ruvr.ru/2012_05_27/76163486/

      • Mohamed Ouadi dit :

        Le CS condamne rigoureusement le massacre d’El Houlé et demande aux observateurs de coopérer pour enquêter davantage sur le massacre.
        Le CS indique que les victimes ont été tuées de très près; Il confirme son soutien au plan Annan et demande aux observateurs de réunir des feits sur le massacre.
        Le CS appelle au respect de la souveraineté de la Syrie.

        • Mohamed Ouadi dit :

          Le Conseil de sécurité condamne le massacre de Houleh et appelle à une enquête des observateurs

          28 Mai 2012
          New York / Le Conseil de sécurité condamne le massacre de Houleh et appelle à l’arrêt de tous les actes de violence.

          Le Conseil de sécurité réaffirme le respect de la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie et appelle à davantage d’investigation des faits en collaboration avec les observateurs internationaux.

          T. Slimani
          http://www.sana.sy/fra/55/2012/05/28/421862.htm

      • Mohamed Ouadi dit :

        Bachar Al Jaafary demande à ce que les pays qui arment les terroristes en Syrie soient traduit devant la justice, sur réunion du CS !

  2. سوريا.خالدة-Syrie.Eternelle dit :

    Al Qaïda, les salafistes et les takfiristes sont, j’en suis intimement convaincu, les auteurs et manipulateurs de ces crimes atroces.

    Ce sont des crimes de même nature que ceux perpétrés par les assassins du GIA algériens

    A l’époque, personne, en Occident, ne soutenait les « pro-démocratie » salafistes d’Algérie.

    Mais la Syrie, qui résiste à toutes sortes de pressions et d’agressions, est toujours à abattre, pour les Ultra-Sionistes-Associés.

    Et tous les arguments sont brandis contre elle et son peuple.

  3. Syrienne Libre dit :

    L’opposition a attribué ce massacre au régime. Le général Mood a ajouté que «les observateurs ont confirmé (…) l’usage d’artillerie tirée depuis des chars».

    • Maroquino dit :

      Tes sources sur les affirmations du général ???? Syrienne lobotomisée!

    • Marie-Christine dit :

      Oui SL pour l’artillerie, mais le général Mood n’en a pas pour autant attribué le massacre au régime : dans sa déclaration il ressort qu’il lui est très difficile actuellement d’y voir clair pour dégager les véritables resposabilités dans ce massacre.

    • El Fel dit :

      D’ou sortez vous ces propos Syrienne Libre, je vois que vous n’êtes pas aussi libre que vous le dites.
      Vous êtes encore colonisée dans votre esprit, comment tenez vous des propos pareils.De France 24, d’Europe 1, de TF1, A2,ou comme le dit vilistia, de France musique, ils ne sont pas la référence en la matière quand a la véracité et la justesse de l’informaion.
      L’obus quand il éclate il ne reconnais personne ami ou ennemi.

    • BWANE dit :

      Grande salapiste, ta mére.

  4. Mohamed Ouadi dit :

    Jihad Maqdissi le porte parole des affaires étrangères syriennes vient de donner une conférence de presse, dans laquelle il réfute la responsabilité des forces syriennes régulières dans les massacres vivement exploités en un « tsunami » dés-informateur, comme il l’a appelé, par les médias et les chancelleries occidentales. Il a fait porter la responsabilité de ces massacres aux groupes armés qui ont attaqués en même temps, à plusieurs endroits, Rastan, Houla, Taldao, Choumarya … massacré des familles, détruits des champs de cultures, et détruits des édifices publics dont un Hôpital dans la région ..
    Selon lui, près de 6500 violaions du cessez le feu ont été enregistrées depuis l’adoption du plan Annan, et communiquées à l’émissaire onusien par le gouvernement syrien.
    Ces massacres viennent à la veille de la visite de Kofi Annan en Syrie et à la veille d’une réunion du CS de l’ONU.
    Selon ce que montrent les éléments AV mis en ligne sur le web, Les victimes ne sont pas des bombardements, mais ont été exécutées, par des balles sur la tête !?
    Officiellement, la Syrie condamne ces massacres et demande la réunion du CS pour examiner l’escalade de la violence depuis l’instauration du plan Annan.

    • Mohamed Ouadi dit :

      La Syrie dément catégoriquement toute responsabilité des forces gouvernementales du massacre commis à al-Hola

      27 Mai 2012

      Damas / Le porte-parole du ministère des affaires étrangères et des émigrés, Johad Maqdissi, a démenti catégoriquement toute responsabilité des forces gouvernementales du massacre commis à al-Hola dans la banlieue de Homs. « Nous dénonçons sévèrement ce massacre terroriste commis contre les fils syriens, et nous dénonçons aussi les accusations lancées facilement aux forces syriennes », a-t-il précisé, affirmant que l’Etat syrien est responsable de la protection des civils , conformément à la constitution et qu’elle conserve le droit de défendre ses citoyens.

      « Ce qui s’est passé n’est pas de l’intérêt de l’Etat syrien. Nous ne marchandons pas le sang de nos fils », a-t-il poursuivi.

      Maqdissi a fait noter qu’il est injustifiable de porter l’arme contre l’Etat quelle que oit le motif politique; précisant que depuis l’approbation du gouvernement du plan d’Annan, le terrorisme et la criminalité se sont accentuées car certains ne veulent pas le succès de ce plan.

      M. Meqdassi a mis en doute le temps suspect des attaques qui coïncident avec la visite prévue de l’émissaire onusien pour la Syrie, Kofi Anna, pour apporter un coup au processus politique.

      « Aucun char ni une artillerie ne sont entrés à al-Hola. Les forces du maintien de l’ordre n’ont jamais quitté leurs positions. Elles étaient dans un état d’autodéfense », a-t-il martelé, précisant que la méthode de tuerie brutale n’est pas des mœurs de l’armée syrienne, et que celui qui tue n’est pas une armée régulière mais des groupes terroristes armés.

      Il a affirmé, à cet effet, que le gouvernement a formé un comité judiciaire militaire qui va enquêtera le massacre et annoncer les résultats dans trois jours.

      Maqdissi a signalé, à cet effet, plus de 3500 violations authentifiées commises par les groupes terroristes armés, précisant que l’instabilité est un environnement propsère pour les terroristes, ajoutant qu’il y a en Syrie al-Qaïda et des takfiris mais nous n’allons pas les laisser profiter de cet environnement quel que soit la dureté de l’affrontement.

      Il a insisté, dans ce sens, que le règlement de la crise en Syrie est en tendant la main au gouvernement syrien.

      L.A.
      http://www.sana.sy/fra/51/2012/05/27/421697.htm

    • Mohamed Ouadi dit :

      Dans mon premier post il faut lire 3500 violations au lieu de 6500 … Merci.

      • Purpan dit :

        Dans le même ordre :
        http://www.lepoint.fr/monde/syrie-damas-nie-avoir-perpetre-le-massacre-de-houla-reunion-a-l-onu-27-05-2012-1465775_24.php

        Par contre, cet acte, c’est comme si on a lancé de la chair fraiche a des lions en cage enragés !

        La fin laisse un peu perplexe : « Selon le New York Times, l’administration américaine compte s’allier à la Russie pour élaborer un plan de sortie de crise prévoyant le départ de Bachar al-Assad, mais le maintien de certains éléments du régime syrien, calqué sur la transition qui a mis fin à la présidence du Yéménite Ali Abdallah Saleh. »

        C’est une rumeur d’origine américaine : a vérifier…

        Autre :
        http://www.lepoint.fr/monde/syrie-le-monde-s-indigne-apres-le-massacre-de-houla-27-05-2012-1465662_24.php

        Le général Mood n’a pas désigné de responsables mais a souligné que « les observateurs ont confirmé (…) l’usage d’artillerie tirée depuis des chars ».
        Il y a des points de suspension qui coupe la déclaration, a étudier donc.

        Je suis attristé par la mort d’enfants. C’est un crime et je juge les 2 partis responsables.
        Par contre, je garde la tête froide et je reste vigilant pour que ce crime ne profite a personne et surtout pas a une intervention militaire.

        J’espère que la Syrie retrouvera la paix !

    • Mohamed Ouadi dit :

      Maqdissi: La Syrie dément catégoriquement toute responsabilité des forces gouvernementales dans le massacre commis à al-Houla

      27 Mai 2012

      Damas / Le porte-parole du ministère des affaires étrangères et d es émigrés, M. Jihad Maqdissi, a démenti catégoriquement toute responsabilité des forces gouvernementales dans le massacre commis à al-Houla dans la Banlieue de Homs.

      « La Syrie condamne sévèrement ce massacre contre des enfants de Syrie, femmes, jeunes et vieillards », a martelé M. al-Maqdissi, soulignant que la condamnation syrienne est double, « or elle est portée évidement contre l’acte criminel, mais aussi contre le Tsunami de mensonges qui avaient afflués abondamment durant les deux derniers jours contre l’Etat syrien et l’aisance par laquelle on porta les accusations aux forces gouvernementales par les médias mais encore par certains ministres des affaires étrangères et des responsables occidentaux qui cherchaient n’importe quelle occasion pour viser la Syrie et appeler l’intervention militaire étrangère », a indiqué M. Maqdissi dans une conférence de presse qu’il a tenue aujourd’hui pour présenter à l’opinion publique la vérité sur le massacre commis par des terroristes contre des familles innocentes à al-Houla, déplorant que des ministres des affaires étrangères de pays se disant grandes puissances avaient porté aussi facilement une telle accusation dans des instances internationales, se fondant sur des propos de certains opposants, des organes médiatiques tendancieux ou de ceux ayant des agendas politiques contre la Syrie.

      Evoquant des concertations menées aussitôt avec les ministères de la défense et de l’intérieur et avec les autorités concernées, M. Maqdissi a expliqué que des centaines de personnes, armées de différentes sortes « d’armes lourdes » avaient lancé l’assaut contre la localité d’al-Houla après s’être rassemblées en groupes dans plusieurs régions, « ce qui laisse voir un acte synchronisé, délibéré et planifié », alors que les forces de la sûreté et du maintien de l’ordre n’avaient pas quitté leurs positions et étaient en état de légitime défense. Il a tenu à notifier qu’aucune char n’était entrée à al-Houla et que l’artillerie n’était pas pointée sur la zone du massacre.

      M. Maqdissi a expliqué que les personnes armées s’étaient rassemblées vendredi à 14h. , « ceci est un fait établi », et s’étaient servis dans leur assaut des pick-up portant des armes lourdes dont des mortiers, des mitrailleuses lourdes, des projectiles anti-char, « chose nouvelles dans les confrontations contre les forces gouvernementales ». Il a ajouté que les forces gouvernementales dans cette région ne se trouvaient que dans cinq positions, « toutes en dehors de la zone du massacre », et que l’offensive commencée à « 14h. s’était poursuivi jusqu’à 22h., faisant trois martyrs parmi les éléments des forces de l’ordre, et 16 blessés dont les blessures de certains sont fort graves. Il a aussi fait état de corps carbonisés du fait des armes lourdes employées.

      M. Maqdissi a laissé à ceux qui voulaient l’entendre et comprendre, aux deux niveaux politique et diplomatique, de juger des faits suivants: Rassemblement des personnes armées dans nombre des régions: Al-Rastan, Talbissa, al-Qosseir, (informations de services de renseignement), offensive synchronisée à une heure précise…. Il a aussi fait noter que la manière et la méthode de tuerie sauvage que reflétaient les images horrifiantes ne sont absolument pas de la culture ou de la morale de l’armée arabe syrienne intrépide. « Ils sont connus ceux qui descendaient des repaires pour tuer des innocents qui se croyaient en sûreté dans leurs maisons; et ceux-ci ne sont certainement pas les éléments de l’armée régulière ou des forces du maintien de l’ordre qui avaient eux fait le serment de les protéger ».

      M. Maqdisi a souligné que le massacre n’était pas seulement à al-Houla, qu’un autre a frappé al-Chomaryé où les terroristes avaient mis le feu dans les récoltes des habitants, dans les maisons et dans l’hôpital national du village « en acte absolument injustifiable et qui mérite une réunion du Conseil de Sécurité pour discuter de celui qui finance, arme, donne l’abri et instigue à faire venir l’OTAN », a-t-il précisé.

      « Conformément à la Constitution, l’Etat syrien est responsable de protéger ces citoyens, civils et forces gouvernementales; ceci ne va pas cesser. La Syrie se préserve le droit de défendre ses citoyens que cela plaît ou non aux autres, car il s’agit ici non pas d’un jeu politique mais de la sûreté et la sécurité des citoyens », a-t-il martelé. Il a indiqué à cet effet que la Syrie avait formé, elle, un comité militaire judiciaire pour enquêter sur ces deux massacres et que les résultats de son enquête seraient publiés dans trois jours.

      M. Maqdissi a jugé utile de relever la synchronisation de ces actes sauvages avec la réunion du Conseil de Sécurité ou avec l’annonce d’une visite d’Annan en Syrie, y trouvant aussi un acte visant le processus politique auquel s’est engagée la Syrie « qui croyait que la solution est politique par excellence et que l’accalmie est essentielle pour aller au dialogue ».

      M. Maqdissi a souligné que chacun perturbant le calme en Syrie, que ce soient des pays régionaux abritant des groupes terroristes ou passant sous silence leurs mouvements d’infiltration, ou ceux qui les financent en plein jour, est complice dans le crime qui coute le sang des Syriens.

      M. Maqdissi a appelé à suivre le règle connu, « à qui profite le crime ». « Ce qui s’est passé n’était absolument pas dans l’intérêt de l’Etat syrien; ceux qui sont tués sont les enfants de la Syrie, et nous, nous ne spéculons pas sur nos enfants », a-t-il martelé, réitérant la position de la Syrie engagée au plan d’Annan « auquel nous souhaitons le succès; mais les clés de la solution ne sont qu’en Syrie; la question est plus grande, il s’agit de pari sur l’effritement de l’Etat, la déstabilisation du pays et le rappel de l’intervention militaire contre elle », a-t-il fait noter.

      A propos du rapport de Ban Ki-Moon, M. Maqdissi a dit que la Syrie en avait des remarques de poids « mais nous comprenons que MM. Ban et Annan, traitaient en fin de compte avec 15 pays du Conseil de Sécurité dont la majorité est hostile à la Syrie ».

      M. Maqdissi: « Il n’y en a pas d’opposition armée, c’est ou bien une opposition idéologique qui est la bien venue à table du dialogue ou des terroristes … rien ne justifie le port d’arme contre l’Etat »

      Parmi les contestations relevées dans le rapport du secrétaire général des Nations Unies, M. Maqdissi a cité le terme « d’opposition armée ». « Il n’y en a pas d’opposition armée, c’est ou bien une opposition idéologique qui est la bien venue à table du dialogue ou des terroristes. C’est un terme à réviser par le groupe du secrétaire général des Nations Unies, or rien ne justifie le port d’arme contre l’Etat », a-t-il insisté.

      Toujours au sujet du rapport de M. Ban, M. Maqdissi a évoqué les propos contradictoires, d’un côté sur des villes hors du contrôle du gouvernement et d’un autre sur l’existence des véhicules armés lourdes dans les villes. « Ou bien l’un ou bien l’autre, et en cas de l’existence des villes hors du contrôle, il est du droit constitutionnel de l’Etat et de son devoir d’y protéger les habitants et d’en chasser les terroristes et les personnes armées, et d’inciter à l’action politique », a-t-il indiqué, évoquant en fait l’existence de quartiers sous le contrôle des personnes armées. Il a souhaité que les prochains rapports de M. Ban soient plus professionnels et qu’il compte sur des diplomates compétents. « Les observateurs sont sur le terrain, entrent dans tous les quartiers et regardent les faits de leurs propres yeux », a-t-il fait remarquer.

      M. al-Maqdissi a affirmé que M. Ban aurait de mieux lire les six points du plan auquel la Syrie avait souscrit depuis le 12 avril. « Ce plan impose des engagements non seulement à la partie syrienne, qui s’y était engagée, mais encore à « l’opposition armée » et aux terroristes. Il considère par exemple comme « violations » le port d’arme, en plein jour ou en cachette, le saisi des bâtiments gouvernementaux…. « , a expliqué M. Maqsissi, faisant savoir que le ministre des affaires étrangères et des émigré informait régulièrement MM. Ban et Annan des violations commises par l’opposition, et que les violations recensées dans les cinq derniers jours s’élèvent à plus de 3500 « toutes authentifiées en date et en lieu ».

      « Nous n’avons pas d’illusion sur le Conseil de Sécurité dont se servent des grandes puissances. Nous savons que nous vivons dans un monde injuste. Nous reconnaissons l’existence d’une crise qui n’est nullement comme la montraient les médias, mais nous attendons une aide et non des pressions et des sanctions injustifiées qui touchent à la vie quotidienne du citoyen et vise un système politique dont la seule faute est d’avoir dit non dans une région qu’ils voulaient suivant un plan défini ».

      Répondant ensuite aux questions des journalistes, M. Maqdissi a souligné que l’instabilité est un environnement convenable pour les terroristes. A son avis, il existe sur le terrain en effet une opposition idéologique, des terroriste que l’opposition passe en silence leur existence, mais encore une partie, Qaïda et takfiristes, qui profitent de l’instabilité et du Chaos qui leur fournissent le terrain convenable à s’activer.

      A la question des Libanais enlevés, al-Maqdissi a affirmé que la Syrie condamné cet acte et qu’elle n’épargnera aucun effort pour aider à les faire revenir à leurs foyers.

      Questionné sur la position du Conseil de sécurité à l’égard du massacre, M. Maqdissi a critiqué que le Conseil ait imputé au gouvernement syrien la responsabilité du massacre souhaitant que les Grandes Puissances agissement comme telles.

      Et à la question de savoir si en était à la fin de la crise où si le massacre l’avait mis dans un point critique, M. Maqdissi a dit: « Personne ne saurait prévoir une date pour la fin de la crise; mais si l’opposition extérieure et les pays qui soutiennent, financent ou arment les terroristes acceptent l’action politique, nous pourrons dire que la crise tire à sa fin ».

      « La Syrie avait accepté le dialogue, le plan chinois et la suggestion russe d’accueillir une réunion préliminaire du dialogue. Ceux qui les avaient refusés c’étaient ceux qui redoutaient la rue syrienne et l’échéance démocratique. Nous, nous avons confiance en notre rue, nous savions bien que le président al-Assad jouit de la majorité populaire qui lui permettra de réaliser la renaissance de la Syrie tel que les Syriens la désiraient et non comme le veut les administrations de l’occident et de certains arabes », a terminé M. Maqdissi.

      L. H / Gh.H.
      http://www.sana.sy/fra/51/2012/05/27/421697.htm

    • Mohamed Ouadi dit :

      AlIkhbaria Syria TV, citant les affaires étrangères russes :
      la nature des blessures des vitimes d’Al-Houla montre qu’il ne s’agit pas de tirs d’artillerie !
      http://www.facebook.com/Alikhbaria.Sy/posts/412854282070930

      • Mohamed Ouadi dit :

        La Russie : Les données affirment que la nature des blessures des victimes de Houleh n’est pas due un pilonnage

        28 Mai 2012
        Moscou / Le vice –ministre russe des AE Guinadi Gatilov, a appelé à la nécessité d’attendre les résultats de l’enquête approfondie et objective pour connaitre les causses de l’incident tragique qui a eu lieu dans la localité de Houleh à Homs et les conclusions de la mission des observateurs internationaux en Syrie, vu que les informations sur place, prouvent que les victimes ne sont tombées par un pilonnage d’artillerie.

        Sur sa page via Twitter, Gatilov a indiqué aujourd’hui qu’il existe des informations sur la nature des blessures des victimes du massacre de Houleh, prouvant qu’elles ne sont pas dues à un pilonnage d’artillerie ou de blindés, ainsi il est recommandé d’attendre les conclusions objectives de la mission des observateurs sur place.

        « Il est vrai que les événements tragiques dans la ville de Houleh sont condamnables mais nous devons travailler d’une manière sérieuse pour savoir les causes de ce qui est arrivé », a-t-il dit.

        A New York, le délégué adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Igor Pankin a mis des doutes sur les allégations relatives à la responsabilité des forces syriennes sur la boucherie de Houleh.

        Dans une intervention au cours de la réunion du Conseil de sécurité convoquée par la Russie, Pankine a indiqué que la majorité des victimes de ce massacre a été atteinte à l’arme blanche, ou liquidée de prêt, ce qui se contredit avec les déclarations des observateurs internationaux qui ont estimé que les victimes ont été tuées ou blessées par des bombardements.

        « Le nombre des victimes qui ont été répertoriées ne s’accorde pas avec la destruction qui a été constatée sur le terrain », a-t-il ajouté.

        T. Slimani
        http://www.sana.sy/fra/55/2012/05/28/421860.htm

      • BWANE dit :

        Naturellement, ces enfants ont été tués par ces opposants criminels. On n’a jamais vu, à aucune époque , un quelconque régime tuer gratuitement des enfants, les mensonges de la C.Q sont grotesques. Ce massacre des innocents, leur restera en travers de la gorge.

  5. Mohamed Ouadi dit :

    Al-Qaïda commet deux massacres dans la banlieue de Homs

    26 Mai 2012

    Banlieue de Homs / Des groupes terroristes de l’organisation d’al-Qaïda ont commis deux massacres abominables contre nombre de familles dans les localités d’al-Chomaryeh et de Taldo dans la banlieue de Homs, et ce, dans le cadre de l’escalade de leurs crimes et de leur terrorisme avant la tenue d’une séance du Conseil de sécurité et à la veille de la visite prévue de Kofi Annan, émissaire des NU en Syrie.

    La source a fait savoir que des groupes terroristes de l’organisation d’al-Qaïda avaient commis des massacres odieux contre les familles dans le village d’al-Chomaryeh dans la banlieue de Homs et perpétrés des vastes actes de sabotage.

    La source a ajouté que les terroristes avaient tué la famille de Mohamed Abdel Nabi Abdallah, sa femme et ses six enfants, et aussi le civil Rateb al-Elo et son fils.

    La source a indiqué que les groupes terroristes de l’organisation d’al-Qaïda à Taldo à Homs ont commis un massacre contre Aref Mohamed al-Sayyed, sa femme Iszdihar et ses trois enfants. Comme ils ont tué Imad Mohamed Sayyed et Oqba Mohamed al-Sayyed.

    En outre, les groupes terroristes ont mis le feu dans les récoltes des ciotyens et dans les maisons et vandalisé l’hôpital national à Taldo qui sert les habitants de la région.

    Les services compétents ont saisi aujourd’hui un entrepôt et un atelier utilisés par les groupes terroristes armés pour fabriquer des charges explosives dans l’une des fermes d’al-Qsir dans la banlieue de Homs.

    Une source a fait noter qu’il y avait dans l’entrepôt de grandes quantités de substances pour fabriquer des charges explosives, des bombonnes de gaz, des détonateurs et de outils pour fabriquer les charges.

    Dans la banlieue d’Alep, nombre de terroristes de l’organisation d’al-Qaïda ont été tués et blessés par l’explosion d’une charge qu’ils fabriquaient dans la localité de Tal Refaat dans la banlieue d’Alep.

    De même, un autre groupe armé dans la localité de Mouhassan dans la banlieue de Deir Ezzor a barré aujourd’hui la route d’un autobus transportant des employés, ingénieurs et techniciens, qui travaillent à la compagnie d’al-Furat du Pétrole et les a enlevés vers une destination inconnue.

    Une source au gouvernorat a indiqué que le groupe terroriste avait arrêté l’autobus qui transportait les employés au carrefour d’al-Bolil, alors qu’ils étaient en route vers leur travail au champ d’al-Omar du pétrole.

    Toujours à Deir Ezzor, un groupe terroriste armé a cambriolé aujourd’hui un montant de 12 millions de L.S. et des cachets du bureau de la localité de Hjeine appartenant à la succursale de la banque agricole dans la ville d’al-Boukamal.

    Deux quartiers à Homs bombardés par les terroristes

    Des gangs terroristes ont procédé aujourd’hui au bombardement de deux quartiers de Homs, Nozha et al-Hadara à partir du quartier al-Warché. Selon une source médicale sur place, la citoyenne, Janette Mickael al-Akhras est tombée en martyr et au moins dix autres ont été blessés suite à ces bombardements aveugles sur des quartiers résidentiels.

    Arrestation des terroristes suite à des accrochages avec les services spécialisés dans la campagne de Douma

    Banlieue de Damas / Des accrochages ont éclaté aujourd’hui entre des terroristes armés et les services spécialisés dans le village al-Bilalieh dans la campagne de Douma, suite auxquels des terroristes ont été tués et d’autres ont été arrêtés.

    Les terroristes menaient des attaques contre les civils et les forces de l’ordre dans le village. Des armes, des engins explosifs et des munitions en leur possession, ont été saisis en plus d’une voiture volée de l’établissement des eaux de Damas Campagne.

    Saisie d’armes à l’intérieur d’une voiture dans le quartier al’Waer à Homs

    Homs / Les services spécialisés ont saisi aujourd’hui des armes de plusieurs types, dissimulées dans une voiture volée stationnée près de la Cité des foires dans le quartier al-Waer à Homs.

    Parmi les armes saisies figurent /6/ kalachnikovs, /3/ fusils à pompe, des grenades, des engins explosifs et une grande quantité de munitions. Il y avait aussi un uniforme militaire et des plaques d’immatriculation des voitures falsifiées.

    Bulletin français
    http://www.sana.sy/fra/338/2012/05/26/421597.htm

    • betehem dit :

      Quand ? Quand, la Russie, la Chine et la Syrie, vont-elles étaler toutes les preuves à la face du monde ? Quand ?
      En attendant, les chiens aboient, les hyènes bavent.
      Quand ? Quand ?
      En attendant, tant de morts encore, et de petits morts.
      Si beaux, les plus beaux enfants du monde ! Comme dit toute mère pour son enfant. Ils ressemblaient tant à mes enfants. C’est atroce. In supportable.

      • Cécilia dit :

        « Ils ressemblaient tant à mes enfants. C’est atroce. In supportable. »

        Oui betehem, c’est ce que je me dis depuis deux jours.
        Parmi eux, des bébés avec leur couche et je n’ai pas pu m’empêcher de me demander depuis si ces petits malheureux ont beaucoup souffert avant de partir.

        Seigneur, où es-tu ?
        Descend de ton ciel et occupe-toi de ces monstres que vous avez crées !
        Je n’ai jamais imaginé que je verrai un jour cela dans ma Syrie, pays de paix, de l’amour et de tolérance.
        Ils sont en train de tuer l’amour, l’innocence et la paix, semer la haine, la terreur et la mort, et tu es toujours absent !
        Dis-moi, cette absence va durer encore longtemps ?

  6. Rensk dit :

    Deux réflexion :

    Selon l’ONU, au total 3.021 civils ont été tués en 2011 en Afghanistan — une hausse de 8% en un an — alors que 2010 marquait déjà un pic, avec 2.790 morts. Donc en gros = 690 par les « gentils » et le reste par les « libérateurs ».

    – Le sang froid du général Mood…
    J’ai été très intrigué des réponses donné dans votre site concernant la « planche » que fait un corps un certain temps et redeviens mou après une période donnée…

    Si ces faits sont exactes (l’État fait une enquête en ce moment et donc va envoyer des spécialistes) Mood devra demander de l’aide pour confirmer l’avis des spécialistes vu qu’ils n’ont aucun légiste avec eux ! (sur les 300)

  7. Maroquino dit :

    La Russie proteste contre l’entrainement de factieux syriens au Kosovo

    http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31059

  8. Maroquino dit :

    Les Etats-Unis préparent une guerre par procuration et sur plusieurs fronts contre la Syrie

    http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31063

    • L'étrangère dit :

      VIENT DE PARAÎTRE !

      Le printemps syrien
      Témoignage d’un religieux français
      http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31072

      La paix en Syrie pourrait être sauvée si chacun disait la vérité. De retour à Damas en ce mois de mai 2012, il me faut bien constater qu’après une année de conflit, la réalité du terrain ne cesse de s’éloigner du tableau catastrophiste qu’en imposent les mensonges et la désinformation occidentale…

      • L'étrangère dit :

        VIENT DE PARAÎTRE AUSSI :

        Damas nie avoir perpétré le massacre de Houla, réunion à l’ONU
        http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/05/27/condamnations-internationales-apres-le-massacre-de-houla-en-syrie_1707993_3218.html#xtor=EPR-32280229-%5bNL_Titresdujour%5d-20120527-%5btitres%5d

        Quelle honte pour ce journal « Le Monde » dont les rédacteurs n’osent même plus signer leurs articles. Damas nie massacrer son peuple… NIE ??? Et vous les « mondains » qu’affirmez-vous donc si sournoisement, et qu’espérez-vous ??? Qu’avez-vous le droit d’écrire, prisonniers que vous êtes des acheteurs de conscience ? Continuez donc à mentir à vos lecteurs et à la France entière… Un proverbe syrien dit : la corde du mensonge est courte ! Pas si courte que cela pour ceux que vous contribuez à plonger dans les pires souffrances… mais nombre de français ne sont plus dupes de votre esclavage consenti ! Vous le savez !?

      • Mohamed Ouadi dit :

        Cet article n’est pas disponible.

      • L'étrangère dit :

        Le printemps syrien
        Témoignage d’un religieux français
        http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31072

        La paix en Syrie pourrait être sauvée si chacun disait la vérité. De retour à Damas en ce mois de mai 2012, il me faut bien constater qu’après une année de conflit, la réalité du terrain ne cesse de s’éloigner du tableau catastrophiste qu’en imposent les mensonges et la désinformation occidentale.

        Le mois de février a marqué un coup d’arrêt aux provocations des islamistes radicaux. Les troubles, en majorité circonscrits à Hamma et à Homs, auraient d’ailleurs été plus vite résorbés si la pression internationale n’avait freiné l’intervention de l’Armée. Les zones frontalières de la Turquie , de la Jordanie et du Liban – par lesquelles s’infiltrent les mercenaires – restent encore sensibles. Dans la capitale, ce que l’on appréhende le plus sont les voitures piégées et les attentats à la bombe, la plupart du temps, le fait de kamikazes alléchés par l’appât du gain, le désir du paradis d’Allah, ou bercés du rêve sunnite de la fin des alaouites au terme de 40 ans de règne et l’avènement de Jésus au haut du minaret, accompagné du dernier prophète Al Mahadi pour le Jugement dernier.

        Il faut dire et redire que l’idéologie fanatique est d’importation étrangère et que la Syrie n’a jamais été confrontée à un cycle de manifestations/répression, mais à une déstabilisation sanguinaire et systématique par des aventuriers qui ne sont pas syriens. Cette information, qui va à l’encontre des journaux et des reportages télévisés, l’ex-ambassadeur de France, Éric Chevallier, n’avait eu de cesse de la faire entendre à Monsieur Juppé ; mais le ministre français refusa toujours de tenir compte de ses rapports et falsifiait sans vergogne ses analyses pour alimenter la guerre contre la Syrie.

        Nos lecteurs ont encore en mémoire l’invitation du Patriarche maronite à Paris, Sa Béatitude Bechara Raï, par Nicolas Sarkozy qui, s’étant renseigné sur le nombre des chrétiens au Liban et en Syrie, lui proposa de les installer en Europe. La réponse indignée et courageuse du haut prélat qui prit la défense de Bachar Al-Assad – et qui devait, selon le protocole, être décoré de la légion d’honneur – lui valut d’en recevoir l’écrin de la main sèchement tendue de l’ex-président français.

        Arrivée à Damas

        L’on respire à Damas un autre air qu’on voudrait nous le faire croire partout ailleurs.

        Certes, depuis quatre mois, dans la banlieue, les voitures piégées ont fait de sanglants dégâts ; plusieurs fanatiques suicidaires se sont fait exploser dans la foule d’innocentes victimes. L’on entend parfois, la nuit, des échanges de coups de feu, c’est l’armée qui veille à la protection des habitants et parvient souvent à empêcher les attentats meurtriers. Ces jours-ci, deux minibus bourrés de TNT ont explosé simultanément selon un schéma terroriste désormais classique. Toujours disposée à proximité d’une cible d’intérêt stratégique, la première charge est destinée à semer la panique et à attirer le plus grand nombre d’intervenants pour déclencher la seconde explosion. Cette fois-ci, c’était le Quartier Général du contre espionnage syrien, où avaient été détenus les étrangers pris les armes à la main et que les salafistes projetaient de faire évader. Leur tentative échoua mais se solda par un bilan terrible : 130 morts (dont 34 chrétiens), 400 blessés et autant de logements endommagés.

        La consternation est générale, le chagrin indescriptible et les nombreuses funérailles déchirantes. Pourtant, en ce mois de Marie les églises abondamment fleuries se remplissent chaque soir et j’ai vu les mosquées bondées le vendredi à midi ; la concentration de la prière aux Omeyyades évoquait pour moi celle des coptes en Égypte ; tandis que les espaces verts sont régulièrement envahis par des familles heureuses de se retrouver pour des piqueniques qui se prolongent tard dans la nuit. Le peuple syrien est un peuple simple et enjoué. Malgré l’insécurité et les dramatiques difficultés économiques engendrées par les sanctions internationales (l’inflation de la livre syrienne, l’anéantissement total du tourisme, la croissance du chômage et la cherté grandissante des denrées de base), la vie continue normalement.

        Les chrétiens vivent en paix

        Bien que partageant avec leurs congénères l’inquiétude générale, les chrétiens avouent volontiers qu’ils ne se sont jamais sentis aussi libres par le passé. Ils attribuent ce sentiment à la pleine reconnaissance de leurs droits lors de l’accession à la présidence de la famille Assad. Certains s’estiment même mieux traités aujourd’hui qu’à l’époque où ils étaient pris entre les deux feux des partisans opposés de De Gaulle et de Vichy. Un ami damasquin évoque pour moi le souvenir de son grand-père qui, suivant une coutume alors répandue, avait échangé le sang d’une légère blessure faite à la main avec celui d’un cheikh musulman pour devenir frères de sang ; il me confie : « Les ennemis de la Syrie ont enrôlés les Frères Musulmans dans le but de détruire les relations fraternelles qui existaient depuis toujours entre les musulmans et les chrétiens. Pourtant, à ce jour, ils n’y sont pas parvenus : ils ont même provoqué une réaction contraire et rapproché comme jamais auparavant tant les communautés que les individus. »

        Petit rappel historique. La conquête de la Syrie par les arabes (636) n’a jamais été sanglante. À Damas, tandis que les chrétiens byzantins tentaient de leur résister, les chrétiens syriaques leur ouvraient les portes de la ville et leur offraient spontanément leurs services pour construire des habitations. Sait-on que pendant 70 ans, chrétiens et musulmans prièrent ensemble dans l’Église Saint Jean-Baptiste ? Quand celle-ci fut devenue trop petite, sur la demande des musulmans, elle devint la Mosquée des Omeyyades (705) que l’on admire encore aujourd’hui ; et pour dédommager les chrétiens, les musulmans leur construisirent les quatre premières églises damascènes.

        La première impression qui me frappe est donc de retrouver Damas pareille à elle-même, son charme désuet, ses souks hauts en couleurs aux effluves d’épices, l’animation égayée des ruelles de la vieille ville et sa circulation qui n’a rien à envier à celle du Caire ; dans les quartiers verdoyants des bords du Barada, les restaurants sont pleins. La seconde, c’est la dignité et la modestie du petit peuple de la rue : guère de mendicité, d’apitoiement ou de plainte de la part des pauvres qui fourmillent pourtant et cachent bien leur misère derrière leurs murs lézardés. On n’imaginerait jamais ici personne dormant dans la rue, comme à Paris.

        Sur le terrain

        L’Armée n’est intervenue que plusieurs mois après le commencement des événements. L’insurrection s’est caractérisée par une cruauté d’une sauvagerie oubliée en Syrie depuis les massacres de 1860 où 11’000 chrétiens furent assassinés par des fanatiques mahométans encouragés par les ottomans.

        Les turcs d’alors étaient pires que les salafistes d’aujourd’hui. Petite évocation historique. Qui se rappelle qu’en 1859, la maladie du ver à soie avait provoqué la disparition de sa culture tant en Chine qu’en France ? Seule la Syrie avait échappé au fléau. (Le brocart, inventé par la famille Boulad avait déjà conquis le monde). Or tous les soyeux syriens étaient chrétiens. Il n’en fallut pas plus pour que le gouvernement français du Second Empire « suggère » à l’occupant ottoman de provoquer – par musulmans exaltés interposés – les troubles sanglants que l’on sait et la persécution contre les chrétiens qui se solda par l’expatriation de tous les soyeux vers la France et le rachat à bas prix de leur production.

        Un militaire, actuellement sous les armes au sud du pays, me fait part de sa stupéfaction quand il s’est trouvé affronté à des combattants qui n’étaient pas syriens mais étrangers, et me rapporte quelques faits surprenants dont il a été témoin : « Quand nous avons commencé à nous battre, nous avons trouvé en face de nous des Libyens, des Libanais (mercenaires sunnites de Saad Hariri), des Qatari, des Saoudiens et, bien sûr, des Al Qaeda. Quand nous avons fait des prisonniers, nous avons constaté que beaucoup d’entre eux ne parlaient pas l’arabe, c’étaient des Afghans, des Français, des Turcs ». Chacun s’attend, ici, à des révélations de nature à mettre en porte-à-faux bien des pays.

        Parmi ces étrangers, me dit-il, « bon nombre d’entre eux ne savent pas où ils sont : on fait passer les Libyens par le Golan à proximité de la frontière israélienne pour leur montrer le drapeau israélien et les convaincre qu’ils sont bien sur la route de Gaza où ils vont combattre avec leurs frères musulmans… À Homs, a été arrêté un Libyen persuadé de se trouver en Irak pour combattre les Américains. »

        Près de la frontière israélienne, de nuit, des voitures télécommandées bourrées d’explosifs ont pu être interceptées, exemple parmi d’autres des interventions sporadiques de commandos qui traversent chaque jour les frontières jordanienne, israélienne, libanaise et turque.

        Homs, ville martyre

        À Homs, il est faux de dire que les alaouites centralisent dans leurs mains tous les pouvoirs ; au nombre de 24, les notable comptent 18 sunnites, 4 chrétiens et 2 alaouites.

        Homs a toujours été la ville du pays la plus peuplée de chrétiens. Ceux-ci occupaient à 98% deux quartiers, Bustan El Diwan et Hamidieh (le Vieux Souk), où se trouvent toutes les églises et les évêchés. Le lacis de ses ruelles et les nombreux passages souterrains rouverts pour la circonstance ne permirent pas aux mercenaires d’y pénétrer avant la reprise de Baba Amro. Le spectacle qui s’offre maintenant à nos yeux est celui de la plus absolue désolation : l’église de Mar Élian est à demi détruite et Notre-Dame de la Paix saccagée (près de laquelle on a trouvé plusieurs personnes égorgées) est encore occupée par les rebelles. Les maisons, très endommagées par les combats de rue sont entièrement vidées de leurs habitants qui ont fui sans rien emporter ; le quartier d’Hamidieh constitue encore aujourd’hui le refuge inexpugnable de bandes armées indépendantes les unes des autres, fournies en armes lourdes et en subsides par le Qatar et l’Arabie Saoudite.

        Tous les chrétiens (138’000) ont pris la fuite jusqu’à Damas ou au Liban ; ceux qui n’y avaient pas de parents se sont réfugiés dans les campagnes avoisinantes, chez des amis, dans des couvents, jusqu’au Krak des Chevaliers. Un prêtre y a été tué ; un autre, blessé de trois balles dans l’abdomen, y vit encore ainsi qu’un ou deux autres, mais ses cinq évêques se sont prudemment réfugiés à Damas ou au Liban. On dit que les chrétiens amorcent un timide mouvement de retour.

        Aujourd’hui, mis à part quelques coups de feu nocturnes, la ville a retrouvé le calme. C’est le cas d’Arman, quartier où les alaouite sont aussi proportionnellement plus nombreux que dans les autres villes, où l’on peut circuler en voiture. Quant au quartier sunnite, on peut y pénétrer (même un étranger, s’il est accompagné d’un sunnite), mais c’est à ses risques et périls car les tireurs isolés ne sont pas rares. Les magasins sont fermés et les destructions impressionnantes. Je trouve étrange de n’apercevoir dans toute la ville aucune présence militaire, aucun soldat en armes. Ceux-ci se contentent d’en contrôler les accès et d’occuper des casernes, à l’extérieur.

        Les villages chrétiens de la campagne d’Homs

        Puisqu’on n’est pas éloigné de la frontière du Liban, les points de contrôle et les barrages sont nombreux, ainsi que le mouvement des véhicules de l’armée loyaliste. Du haut de ses sept ans, Jacques s’époumone auprès de moi : « Dieu protège l’armée ! » ; je le verrai ce soir prier pour elle comme il le fait chaque jour avec ses frères et sœurs. Dans le village chrétien où je passe les nuits, les grand-mères se font un devoir de porter de la nourriture aux soldats. Un habitant me confie : « Si l’armée quitte notre village, nous risquons d’être égorgés. Si la répression sauvage dont l’accusent vos médias était réelle, pourquoi les militaires seraient-ils les bienvenus dans nos villages ? ». Ils sont, j’ai pu le constater de mes yeux, sous la protection attentive des troupes fidèles au Président Bachar. Pourtant, le jour de l’Ascension, une roquette est arrivée dans le jardin, heureusement sans faire de dégâts, mais l’explosion a terrifié les enfants. Le village, pour la première fois, a été la cible de trois RPG dont l’un a provoqué la mort d’un grand-père et de ses deux petits enfants (14 et 13 ans).

        La campagne jouit donc d’un calme très relatif. On entend des échanges de tirs, la nuit : c’est que nous ne sommes qu’à une quinzaine de kilomètres de la frontière libanaise. Douze personnes qui se rendaient à Kafr Nam en minibus ont été kidnappées contre rançon. Un autobus a été mitraillé sur la route. Au village, un cousin a été enlevé quelques heures, le temps de lui voler son taxi (habilité à passer la frontière libanaise). Tout cela relève d’actions isolées des bandes armées.

        Rappel des faits récents…

        On se souvient que pendant huit longs mois, les Homsiotes avaient réclamé l’intervention de l’Armée, qui se refusait à prendre le risque d’atteindre la population civile.

        Après avoir essayé sans succès de s’établir à Daraa, (près de la frontière jordanienne), puis à Idleb (près de la frontière turque) dont ils furent également délogés, les opposants au régime avaient choisi Homs pour sa proximité avec le Liban, comme Quartier Général. Dès lors, on ne compta plus les exactions et les crimes d’une férocité tout-à-fait étrangère au comportement syrien. Pour exemple, l’enlèvement de 200 alaouites, en août de l’an dernier, à fin de les égorger pour la fête de l’Aid al-Adha. En provenance du Liban, un armement sophistiqué considérable, suffisant pour approvisionner toute la rébellion, avait été stocké dans le quartier de Baba Amro autoproclamé Émirat Islamique Indépendant. De nombreux combattants y avaient d’ailleurs été enrôlés de force, sous menace d’éliminer leur famille. Parmi des atrocités sans nom, on a retrouvé les corps de 48 jeunes hommes égorgés parce qu’ils voulaient rendre les armes ; c’est ce que m’a personnellement raconté un survivant qui avait perdu dans cette circonstance son père et ses deux frères. Il faut savoir que, pour le fanatique sunnite extrémiste, égorger son ennemi manifeste sa fierté d’être en Guerre Sainte ; et c’est un acte de vertu qu’il offre aux yeux d’Allah.

        Lorsque des terroristes veulent vérifier l’identité religieuse d’un suspect, s’il se dit chrétien, ils lui font réciter le Je crois en Dieu et le laissent partir (les chouans l’exigeaient en latin). S’il se dit ismaélite, il lui est demandé de donner les généalogies qui remontent à Moïse. S’il se dit sunnite, ils exigent qu’il récite une prière dont les alaouites, eux, ont retiré un passage. Les alaouites n’ont aucune chance de s’en tirer vivant. Nombre d’entre eux ont été kidnappés sur simple présentation de leur carte d’identité ; quand des chrétiens l’ont été, c’était par erreur. Depuis les temps immémoriaux, en effet, les chrétiens vivent en paix dans les quartiers sunnites et alaouites, heureux de leur présence.

        Toujours au contact avec la population, Bachar Al-Assad (dont on sait que la mère a été l’élève d’un collège de Latakieh tenu par des religieuses) s’est rendu personnellement sur place après les événements et a promis de reconstruire les quartiers martyrs.

        Le dessous des événements

        Que l’on nous permette de revenir quelque peu sur les événements d’Homs présentés par la presse française et internationale à la honte du « barbare » Bachar El-Assad.

        9 février 2012. Après épuisement de toutes les tentatives de médiation, l’Armée loyaliste syrienne donne l’assaut à « l’Armée syrienne libre » qui s’était emparé du quartier de Baba Amro et avait pris ses habitants en otage. Lorsqu’au terme de batailles qualifiées de « répression sanguinaire » par la presse internationale, les Forces gouvernementales vinrent à bout des rebelles, une partie d’entre eux trouva refuge dans le labyrinthe du quartier chrétien, tandis que les derniers éléments armés de l’Émirat prenaient la fuite, en massacrant les chrétiens des deux villages qu’ils traversèrent avant de trouver refuge au Liban. Mais qu’advint-il des journalistes-combattants de l’émirat islamique autoproclamé ?

        Deux y trouvèrent la mort, Marie Colvin et Rémi Ochlik qui furent identifiés sur des vidéos par les ambassadeurs de France et de Pologne, en tenue de combat. Le « photographe » Paul Conroi appartenait à une agence de renseignement britannique ; Édith Bouvier était entrée clandestinement en Syrie aux côtés des rebelles. Elle, qui aurait dû tomber sous le délit d’immigration illégale, osa à l’époque manipuler la compassion des téléspectateurs français en réclamant la création d’un « couloir humanitaire », se faisant la porte-parole d’Alain Juppé qui cherchait par là à exfiltrer les mercenaires de l’Armée Syrienne Libre et leurs instructeurs occidentaux. D’autres éléments laissent à imaginer que l’envoyée du Figaro Magazine travaillait pour la DGSE.

        La veille de l’assaut final, s’échappant nuitamment les dits journalistes gagnèrent le Liban où ils furent récupérés à un point de passage illégal par l’ambassadeur de France à Beyrouth, Denis Pietton, le même qui avait insolemment pris position contre Sa Béatitude Bchara Raï, trop bacharisé à son goût. Sous le faux prétexte de visiter les alentours de Baalbek, à l’est du Liban, le diplomate avait rejoint le nord de la Bekaa , (région frontalière limitrophe de la province de Homs) avec une équipe sécuritaire française. Là, il récupérait les exfiltrés français ; comme, en vertu de la Convention de Vienne, les voitures diplomatiques ne peuvent être perquisitionnées, le convoi ramena les agents français à l’ambassade, au nez et à la barbe de la police.

        La frontière évanescente du Liban

        L’Armée Nationale syrienne renforce son dispositif pour empêcher les infiltrations. Mais des combattants étrangers se regroupent toujours aux frontières turque et jordanienne ; après avoir transité par Amman, des centaines de Libyens d’Al-Qaïda takfiristes (ex-groupe islamique agressif en Libye) continuent d’affluer, tandis que plusieurs milliers d’autres sont rassemblés à Hattay (en Turquie) et encadrés par l’Armée turque ; ces jours-ci, sont arrivés en renfort plus de 5’000 Libyens.

        Les incidents se multipliant, on dit que l’Armée libanaise aurait démantelé un camp de regroupement et une base de communication sur son territoire. Pourtant les preuves prolifèrent sur la responsabilité de certains milieux libanais dans la transformation du Liban en base arrière pour frapper la Syrie et y commettre des actes de violences. En collaboration avec des ambassades occidentales, un vaste trafic d’armes a été mis en place via Tripoli (où arrivent par cargos des milliers de tonnes d’armement lourd) grâce à l’installation de bases logistiques et médiatiques notamment animées par le Courant du futur de Saad Hariri et les Forces libanaises de Samir Geagea. La tâche de ces cellules est de former et d’entraîner les groupes terroristes syriens. Tout se passe comme si, sur décision américaine, le Liban était devenu une plateforme pour agresser la Syrie.

        Damas, une écharde dans la chair

        Alors que la Syrie semblait trouver sa place dans le concert des nations, voici qu’un nombre inattendu de protagonistes s’intéresse à elle, pas toujours de façon cordiale ou désintéressée. L’homme de la rue se demande si une nouvelle guerre mondiale n’a pas commencé dans son pays. Et les conjectures vont bon train.

        La Russie n’a-t-elle pas besoin de la région comme débouché indispensable vers les mers libres ? Comment l’Amérique pourrait-elle supporter l’idée de son émergence au rang des puissances mondiales ? La Chine elle-même ne nourrit-elle pas le projet d’une ligne de chemin de fer en direction du Golfe et de l’Afrique ? L’acheminement du pétrole et du gaz iraniens à destination de Banyias se fait à travers l’Irak, mais les hydrocarbures du Qatar à destination d’Haïfa ne seraient-ils pas programmés pour transiter par la Syrie ? Poursuivant le plan sioniste ourdi de longue date de découpage confessionnel du Moyen-Orient, Israël considère que sa sécurité exige à n’importe quel prix la chute de Bachar, dont la force est devenue une menace. Nul n’ignore que lorsqu’il devint premier ministre, le sunnite Saad Hariri (dont la fortune doit beaucoup aux fonds américain, saoudiens et qataris) n’était libanais que depuis huit ans. Son alliance avec l’Arabie Saoudite s’explique aisément par le fait qu’il est le fils de l’épouse que son père, Rafic, a offert en présent au roi Abdallâh. Saoudiens et Qatarissont alliés des USA qui les soutiennent à cause du pétrole mais leur tiennent la bride courte, en menaçant – par des troubles populaires qui ont déjà commencés – la stabilité de leurs trônes. On peut noter qu’il y a aussi du pétrole dans la région de Deir Ezzor, à l’est de la Syrie (où vient d’exploser un véhicule contenant 1000 kg de TNT), et beaucoup de gaz dans la région de Qara et au large des côtes de Latakieh. En fait, tout ce beau monde ne s’est-il fédéré contre la Syrie que lorsqu’elle a commencé d’émerger au niveau des grandes puissances et Washington ne provoquerait-il les changements de régime du monde arabe que pour réaliser ses objectifs géopolitiques concernant la maîtrise de l’énergie ?

        Quand – à l’appui de la Russie et de la Chine, au soutien de l’Iran et celui du Hezbollah libanais (qui menace directement Israël) – la Syrie ajoute sa puissance de feu et l’efficacité de la protection de son territoire (par des moyens électroniques capables d’intercepter toutes communications ou de mettre en panne tout appareillage électronique), Bachar devient une écharde insupportable dans la réalisation du plan sioniste de dépècement du Moyen-Orient destiné à assurer la survie d’Israël.

        Les chrétiens ne sont pas persécutés comme en Égypte

        Mon hôte me dit : « Avant le commencement des événements, nul n’aurait jamais eu l’idée de revendiquer son appartenance religieuse. On vivait tous ensemble, sans toujours savoir quelle religion l’autre pratiquait. On était syrien, et cela nous définissait. C’est en 2011 que tout a commencé de changer et que nous y avons prêté attention. »

        On pourrait presque dire que les malheurs des chrétiens relèvent des dommages collatéraux. En effet, les incidents dont ils ont été victimes ne se sont produits que dans la région d’Homs, (précédés des affrontements entre sunnites et alaouites), mais l’on n’en déplore à ce jour aucun dans les autres provinces.

        Ils sont inquiets, bien sûr, mais leur peur n’a vu le jour qu’avec le Printemps arabe et la crainte de la prise du pouvoir par les Frères musulmans. Avec l’immense majorité des Syriens, ils aiment leur Président dont on sait aujourd’hui qu’il ne tient plus au pouvoir mais, ne voulant pas céder à la pression actuelle, attend les élections de 2014 sans intention de se porter candidat. Ils jugent enfin les bandes armées fanatisées pour ce qu’elles sont, la plupart du temps, composées de jeunes délinquants entre 18 et 26 ans à peine sortis de prison. Avec tous les Syriens et comme le Président lui-même, ils désirent des réformes. Mais pas sa chute qui entraînerait immédiatement l’irakisation de la Syrie (qui a accueilli, faut-il le rappeler, plus de trois millions de réfugiés irakiens).

        Il a fallu attendre cette guerre pour que les chrétiens soient personnellement menacés par des combattants salafistes encouragés et excités chaque soir à la télévision par le « cheikh » Al Araour. Ancien officier de l’Armée syrienne, ce personnage peu recommandable a été jugé et condamné aux geôles syriennes pour ses mœurs dépravés ; mais il a pris la fuite et s’est réfugié au Qatar d’où il ne cesse d’inciter ses troupes à massacrer alaouites et chrétiens.

        Il y a, pour l’observateur, une évolution évidente des « révolutions ». Les troubles avaient commencé en Tunisie, puis ce fut le tour du Yémen, de l’Égypte et de la Libye, avec le « succès » que l’on sait. Il restait la Syrie. Pourtant il faut reconnaître ceci : si les chrétiens ne sont pas directement persécutés dans leur pays, c’est leur existence même qui est menacée de l’extérieur par les alliés du Golfe et les prises de position iniques de nations comme la France, à la remorque des États-Unis, eux-mêmes assujettis à Israël.

        Bilan des victimes, la torsion des chiffres

        Au début du mois, la presse officielle faisait état d’un Rapport de la Syrie à l’ONU daté du 21 mars qui recensait les victimes du conflit depuis le début des affrontements.

        Le nombre des victimes des rebelles s’élevait à 6’000 et se décomposait ainsi : 3’000 soldats de l’Armée régulière et 3’000 civils, (500 policiers abattus, 1’500 enlèvements et 1’000 disparus). Dans le même temps, l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme évaluait le nombre de Syriens tués à 11’000. Les rebelles – rebaptisés « déserteurs » par l’OSDH – ne comptabilisaient que 600 pertes et ne mentionnaient évidemment pas les nombreux combattants étrangers tombés en martyrs du djihad.

        Même compte tenu de la difficulté de l’exactitude en la matière, la marge entre les deux chiffres était démesurée. Mais la manipulation ne s’arrêtait pas là puisque la responsabilité des 11’000 morts devait incomber à la répression gouvernementale, les médias de masse occidentaux se faisant immédiatement l’écho indigné des chiffres de l’OSDH.

        Printemps syrien

        Il plane dans le petit peuple chrétien le sentiment qu’une renaissance doive suivre les événements actuels, leurs ennemis conjugués n’ayant obtenu d’autres résultats que des destructions partielles et celui de souder les Syriens autour de leur président ; les attentats des derniers kamikazes sont même perçus comme des combats d’arrière-garde.

        C’est sous les murs de Damas que saint Paul, futur Apôtre des Nations, a été saisi par le Christ Jésus, Lumière du Monde. Ni à Jérusalem, ni autre part.

        Et le terme singulier d’orientalité (proche d’authenticité) n’exprimerait-il pas la qualité de convivialité historique qui a toujours existé entre chrétiens et musulmans ? On sait que la Mosquée des Omeyyades abrite le crane de saint Jean-Baptiste, que vénèrent côte-à-côte chrétiens et musulmans. Mais sait-on que beaucoup de musulmans cultivés prient le Christ ? Pèse-t-on à leur juste mesure les visites régulières du président Bachar au monastère de Notre-Dame de Sayidnaya, comme à l’humble Sanctuaire de Saint Ananie où il a lui-même demandé de l’huile bénite ? ; et sait-on que l’image miraculeuse de la Vierge de Soufanieh – devant laquelle viennent se recueillir des cheikhs musulmans – fut rapportée du Kazanska, où musulmans et chrétiens honorent depuis toujours l’icône prodigieuse de Notre-Dame de Kazan ?

        Enfin, ne faudrait-il détruire la Syrie que parce qu’elle apparaît comme le cœur d’un Islam modéré ? Pour justifier sa politique de domination, l’Occident ne veut avoir affaire qu’à l’Islam pur et dur qu’il suscite, alimente et bouffit. En opposant au monde occidental (soi-disant chrétien) un monde de barbus fanatiques, il peut justifier sa guerre pour le pétrole.

        Les politiciens font des plans. L’ultime raison d’espérer des chrétiens de Syrie – comme de tout le Proche-Orient – repose sur leur foi dans le plan du Seigneur. La terre d’Orient est gorgée d’Espérance. N’a-t-elle pas engendré au cours des siècles passés des victoires aussi fulgurantes que mystérieuses : David face à Goliath, Cirrus face à Nabuchodonosor, Gédéon face aux Madianites ? N’oublions pas que le sort du monde se joue autour du mont Moriah, à portée de canon de Damas.

        Mgr Philippe Tournyol du Clos
        Archimandrite Grec-Catholique Melkite
        Damas, le 20 mai 2012

        • Mohamed Ouadi dit :

          Merci l’étrangère.

        • Maroquino dit :

          thanks

        • sowhat dit :

          d’accord sur à peu près tout sauf sur le dernier paragraphe
          merci pour cet article réconfortant

          Mgr Philippe Tournyol du Clos dit « Il plane dans le petit peuple chrétien le sentiment qu’une renaissance doive suivre les événements actuels, leurs ennemis conjugués n’ayant obtenu d’autres résultats que des destructions partielles et celui de souder les Syriens autour de leur président ; les attentats des derniers kamikazes sont même perçus comme des combats d’arrière-garde. »

          il aurait pu dire « Il plane dans le petit peuple » tout court

  9. RoyL dit :

    > Selon la même source [casques bleus dépêchés sur place], ces
    > personnes auraient été victimes d’obus de chars de l’armée
    > syrienne.

    « casques bleus DÉPÊCHÉS sur place » ça ne veut dire rien encore
    (je vais faire un exemple plus en bas). Dépêches quand, où, qui?

    On à vu des vidéos où les casques blues avaient plutôt l’air
    d’être en train de venir roulés par les terroristes.

    Est-ce que les casques bleus on pu, ou peuvent, obtenir d’envoyer
    tous les cadavres à la morgue — et de les faire autopsier par
    des experts en médecine militaire? (Rappelons, de passage, que
    par *malchance* les musulmans enterrent leurs morts dans le
    premières 24 heures si *possible* — imaginons nous avec ceux qui
    se réclament d’obédience stricte.)

    En suite. En assumant que ceux qui semblaient se laisser *rouler*
    dans d’autres situations, soient des experts en artillerie et
    balistique éventuellement, est-ce que ils pourraient exclure de
    ne pas avoir été *dépêchés* sur des zones/quartiers différents,
    ex post facto?, ça ne devrait même pas être plus éloigné que de
    tant (ordre des cents mètres?, mais je ne m’en connais pas en
    artillerie).

    Il y a aussi des remarques à faire sur la photo — une chose a la
    fois; d’abord l’exemple: À SUIVRE, je dois chercher une source en
    français; je poste ce que je viens d’écrire pour l’instant.

    • RoyL dit :

      ** EXEMPLE (historique): est-ce que les casques blues auraient
      été bredouillés comme la Croix-Rouge en juin 1944?

      http://www.espritsnomades.com/siteclassique/terezin/lechantdeterezin.html
      Le chant de Terezín

      Terézin restera dans l’histoire comme la plus grande
      mystification du régime nazi qui fit croire au monde entier, QUI
      D’AILLEURS VOULAIT BIEN LE CROIRE, que cet endroit était le
      ghetto modèle où tous les juifs chantaient ! [Emphase ajoutée]

      [… H]itler décida donc d’en faire un ghetto modèle pour tromper
      l’opinion internationale qui commençait sous l’impulsion de
      certains pays nordiques à demander des comptes. Les nazis firent
      passer la ville pour une station thermale. Malgré cela, la
      Croix-Rouge alertée par des « fuites », a voulu inspecter le
      ghetto. Les nazis ne s’y sont pas opposés: l’aspect externe du
      ghetto a dû être changé à cette fin. L’état sérieux de
      surpopulation a été réduit par des déportations massives vers
      Auschwitz. Une banque, des faux magasins, un café, des jardins
      pour enfants et des écoles ont été installés. Des bains publics
      ont été établis, le tout dans une ville fleurie.

      [S]uite aux pressions exercées par le Danemark, Eichmann invite
      la Croix-Rouge à visiter le camp en juin 1944. Les membres de la
      délégation internationale semblent s’être laissés facilement
      aveuglés par l’habileté des Allemands. Lors de leur « inspection »,
      ils n’auront vu en tout et pour tout qu’une seule salle. Celle-ci
      avait été spécialement aménagée en un salon de coiffure modèle,
      avec glaces et lavabos individuels. Dès le départ de la
      délégation, la salle sera fermée et elle ne sera jamais utilisée.

      [L]a ruse a fonctionné et la Croix-Rouge est revenue
      bredouille… mais si elle avait examiné les robinets, elle
      aurait vu qu’ils n’étaient rattachés à aucune canalisation. […]

      • RoyL dit :

        ** Photo:

        http://www.infosyrie.fr/wp-content/uploads/2012/05/20120526-163431.jpg

        La fille (en tee-shirt blanc) présente un large hématome à la
        pommette, et un trou, comme de balle, à la temple — trou qui
        très difficilement est de sortie (il aurait été beaucoup plus
        large et délabre).

        L’autre enfant (tee-shirt jaune) montre du sang qui à sorti — si
        je vois bien — de l’oreille: un signe *classique* de fracture du
        crane.

        Je répète, je ne suis pas un expert, mais je me demande comme un
        obus tiré par un tank aurait pu créer la constellation que la
        photo devrait suggérer; c’est trop bas, quelle trajectoires
        auraient du suivre les fragments?, il devrait y a voir un grand
        trous dans le parquet dans la chambre aussi; le trous sur la
        paroi, derrière, sont placés comme long une diagonale, mais ils
        pénètrent verticalement (90 degrés) dans le mur: est-ce que un
        obus peut faire ça? Obus entré par où/comment?

        Etc.

    • RoyL dit :

      http://silviacattori.net/article3257.html
      Une analyse de Pierre Khalaf
      Syrie : Des massacres « préparés » pour torpiller le processus
      politique
      28 mai 2012

      [… L]a version du gouvernement syrien, que personne ne prendra
      la peine de diffuser, est la suivante : des groupes extrémistes
      armés de mortiers et de missiles antichars ont attaqué les
      troupes régulières qui ont riposté. Les terroristes ont ensuite
      commis les massacres pour provoquer l’exode des habitants (qui a
      effectivement eu lieu) pour faire assumer aux troupes régulières
      la responsabilités de ces atrocités.

      [L]e gouvernement syrien avait fait état de deux autres massacres
      commis dans les localités de Taldou et de Choumariya, où des
      « groupes d’Al-Qaïda » ont massacré les membres de deux familles,
      18 personnes au total. […]

  10. jo dit :

    on a pas entendu William Hague vouloir une « réponse forte  » lors des attentats de Damas ,

    ils n’ont pas fait une réunion en urgence pour condamner les attentats lors du conseil de sécurité

    les dirigrants occidentaux sont des grosses m…es

    qu’ils aillent au diable

    IL faut DERATISSER Lle pays le plus vite possible
    il faut se débarrasser de l’ASL ( Assassins Saloperies laches)

  11. claudia dit :

    Voici un autre excellent article de Tony Cartalucci apparu ce matin sur Infowar. Selon lui, pourquoi la communauté internationale est si outragée concernant le massacre de Houla et ne l’est pas pour tous les crimes commis par les Américains en Irak, Afghanistan, Pakistan, Yemen etc.

    http://www.infowars.com/syrian-opposition-officially-abandons-un-peace-plan/

    Toujours selon l’auteur, il y a des victimes qui ont eu la gorge tranchée, indication que c’est l’oeuvre d’Al-Qaïda puisque c’est le plus souvent son modus operandi.

  12. RoyL dit :

    ** EXEMPLE 2 (historique):

    http://www.lemilitarial.com/GUERRE3945/chronologie/chronologie.htm

    CHRONOLOGIE des EVENEMENTS 1939 – 1945

    1er septembre 1939: À 4h45, les Allemands envahissent la Pologne
    avec le prétexte d’une attaque polonaise de la station de radio
    de Gleiwitz. Il s’agit en fait d’une attaque montée par les SS
    qui utilisèrent des prisonniers de droit commun vêtu d’uniformes
    polonais. L’opération s’appelait ironiquement boite de conserve.

    ***

    [wiki] [… L]e plan pour cette opération était le suivant : des
    membres du Sicherheitsdienst (SD) menés par Alfred Naujocks
    devaient prendre possession du poste émetteur radio, émettre un
    message hostile a l’Allemagne, puis abattre des prisonniers de
    droit commun drogués et déguisés en soldats polonais, comme
    preuve de la présence polonaise. Hitler pouvait ensuite
    s’insurger de cet « affront » de la Pologne et déclencher
    l’invasion. Cependant la machination est mal exécutée et
    l’information destinée à être envoyée au monde entier ne sera
    connue que par peu de personnes. […]

  13. theflowerpower dit :

    /// Finales de marzo, Los sepultureros nos vendían esto:
    http://www.youtube.com/verify_controversy?next_url=/watch%3Fv%3Dk0C_Kkn5Qoo%26feature%3Dplayer_embedded
    Puesta en escena macabra firmada : Al Qaeda !! Atentos al minuto 8:25 los que están de pie se están tronchando de risa con la « sobre-actuación » del que está de rodillas !!
    El guión y la puesta en escena, iban mezclando cadáveres de recién ejecutados ( ver las manchas frescas de sangre y atentos a los disparos de los verdugos que están ejecutando justo al lado !! ) con cadáveres de « otro día »!
    http://www.youtube.com/watch?v=QDDOFh_fAys&feature=player_embedded
    No se pierdan el final del video! TESTIMONIO DE UN HOMSI: http://cort.as/1lLa /// Esto es un REMAKE de lo mismo, el pueblo SOBERANO de SIRIA pone los muerto !! Al loro que me evaporo !!  » ///
    Viré mainte fois sur : http://cort.as/21mh /// Observez le « job » des Troll made by Sionistan qu´on ne vire pas !!

  14. jo dit :

    On a pas entendu William hague vouloir une » réponse forte » lors du double attentat a Damas

    on les a pas entendu vouloir saisir le conseil de sécurité de l’onu pour le double attentat a Damas

    les occidentaux sont des gros hypocrites

  15. RoyL dit :

    Regarder ici, ceux qui comprennent l’anglais:

    http://tarpley.net/2012/05/27/as-the-syrian-national-council-disintegrates-nato-tries-a-new-line-al- qaedas-central-role-in-syria-makes-an-invasion-necessary/? utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rss
    As the “Syrian National Council” Disintegrates, NATO Tries a New
    Line: Al Qaeda’s Central Role in Syria Makes an Invasion
    Necessary
    Webster G. Tarpley, Ph.D.
    PressTV, May 26, 2012

  16. Salim dit :

    C’est leur tactique et leur façon d’agir et de faire

    Il faut remonter loin dan l’histoire pour comprendre ce que ces salopards de dirigeants de l’Europe veulent faire dan les pays arabes.

    Depuis toutes ces années passées, les responsables européens ont été stigmatisés et dénoncés pour leurs conduites passées dans les massacres qui son passés sous leurs différents régimes politiques.
    Des milliers de morts à travers le monde et c’est toujours eux les auteurs, c’est toujours eux qui portent ces armes destructrices.
    Devant ce tollé au sein de la société a rabe et musulmane, ces couillons de dirigeants européens se sont dits « allons provoquer des massacres chez eux, et arrangeons nous pour que cela soit eux qui le fasse »
    Ainsi ils seront dédouanés de leurs passés de criminels et de génocidaires, et plus tard ils auront à nous dire, vous aussi vous vous êtes massacrés. Car s’il y a une chose à retenir il n’y eut jamais autant de massacres et de tueries gratuites au sein du monde arabe que ces temps ci.
    Et le lien à faire, est que ces crimes se font sous la houlettes de l’Otan de l’Occident, pour mieux faire admettre leur idée, la preuve ils se sont fait aider par des pays arabes qui n’ont rien vu de ce qui se trame.
    Ainsi grâce au Qatar et à l’Arabie Saoudite nous sommes entré dans le clan des criminels des génocidaires, ces messieurs en Europe et en Israël qui détenaient la palme, peuvent respirer. Le monde arabe est avec nous.

    Vous vous trompez messieurs, gardez vos massacres, nous retiendront que nos fils et nos citoyens ont été manipulés et induits en erreur par vos machinations et mensonges pour prendre les armes contre les leurs.

  17. betehem dit :

    Je suis incapable de regarder encore de telles photos. Ni de lire l’article.
    Faut que je reprenne souffle.

  18. Harmonie dit :

    Ce qui n’a l’air d’émouvoir personne, c’est le fait que le gouvernement russe ait opposé son véto afin de protéger le régime syrien et de pouvoir continuer à lui vendre des armes. Alors que le régime prétendait que les attaques étaient liées à des terroristes, des photos satellites montraient des chars de l’armée ! Les civils syriens demandent de l’aide, va-t-on nous dire que les vidéos sont truquées aussi ? Le régime a refusé les demandes de la croix rouge internationale : faire sortir les civils de certaines zones (les femmes et les enfants). Et le régime a refusé aussi de fournir le rapport concernant les actes de torture… que faut-il que la communauté internationale fasse ? Observer le massacre sans rien faire ?

    • marie dit :

      Vous en avez des choses.Si toutes vos sources émanent de radio bloc atlantique c’est que vous n’avez pas encore compris la subtilité et l’art de mener la guerre en démocratie.Comme le dit Salim , il s’agit de les faire s’entretuer et de demander des comptes( ça coûte moins cher, on ne se salit pas les mains et on continue à faire du Business , éventuellement intervenir pour placer un gouvernement atlantico compatible et faire un joli film pour le présenter à Cannes.
      Citez seulement un cas où l’intervention dite humanitaire a apporté la paix, l’Irak, La lybie en sont les derniers exemples???
      Nos procédés sont lâches mais très rentables.Les guerres d’ingérence sont un brillant concept que peu de personne ose remettre en cause tellement ils sont persuadés que les bombes de la liberté font moins de mal que les autres.
      Avant de tomber dans ce panneau largement soutenu par un Bhl, criminel de guerre qui a encore droit au tapis rouge, il est grand temps de commencer à réfléchir aux conditions pour lesquelles on en est arrivé là.
      Mais enfin L’occident se préoccuperait-il plus aujourd’hui du sort des arabes alors que l’effondrement économique est à nos portes??
      Veut-il comment en 1945 se parer des atours de la liberté pour mieux rebondir économiquement ou financièrement?
      Les grecs aussi nous appellent à l’aide mais eux on ne les entend pas!!!
      Alors il faut analyser en ^profondeur et ne pas se contenter de répéter les discours du festival de Cannes et ne pas oublier que la propagande est à la démocratie ce que la violence est à la dictature.
      Mais cette propagande contrairement à celle des bonbons Haribo elle provoque la mort.Si vous êtes vraiment sincère quand vous vous posez les questions, allez donc jusqu’au bout , détricoter votre mode de pensée afin de comprendre à quel moment vous ne pensez plus par vous même mais que le conditionnement dans lequel on nous berce nous amène tout naturellement à des conclusions hâtives.Il y a tout un tas de références utiles sur internet , n’ayez pas peur de la vérité ou des propos contraires à l’idéologie ambiante et vous pourrez étoffer votre culture donc votre liberté.Ce qui est l’essentiel n’est pas de répéter mais de chercher par soi même à comprendre.Vous ne pourrez pas dire » je ne savais pas « vous avez tous les moyens de savoir » à moins que vous ayez peur de savoir car cela remettrait en question l’édifice conceptuel que vous pensez protecteur mais qui contribue largement à votre asservissement.

      • Harmonie dit :

        Marie, je dois dire que j’apprécie assez peu le ton méprisant de votre réponse. Elle me rappelle un dialogue avecun pro-russe qui trouvait toutes les excuses au régime syrien (est-il blanc comme neige ? On est pas stupides). Jamais je ne me laisserai entrainer dans une sorte de manipulation de type anti-démocratie ou encore de type complot des grandes nations. Je sais que des textes de ce type circulent, mais à mon avis, ils ne circulent certainement pas pour obtenir la paix dans ce monde, plutot pour diviser. Ce qui ne répond pas à ma question : pourquoi le régime syrien a-t-il refusé que les civils soient évacués (femmes et enfants ?). Ces sources proviennent des ONG. Allez vous les diaboliser aussi ?

        • marie dit :

          Nul n’est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir….

          • Harmonie dit :

            Vous n’avez toujours pas répondu à la question que j’ai posée. Si vos allégations ne reposent pas sur de la propagande, pouvez vous m’expliquer pourquoi le régime que vous soutenez visiblement a refusé : 1) l’évacuation des civils dans certaines zones, 2) de transmettre le rapport sur les actes de torture commis par les forces gouvernementales, 3) la présence de chars sur les images satellites. Mes yeux voient les crimes commis et je ne vais pas m’en justifier devant vous. Et je dois dire que je ne vous sens pas très préoccupée par le sort des civils coincés dans les zones de conflit. La paranoia ambiante couvre les motivations profondes des peuples : acquérir plus de liberté et plus de paix. Après, que ces mouvements gènent des dictateurs, il fallait s’y attendre. Quant au désordre et aux règlements de compte, il n’auraient pas eu lieu si la situation avait été prise dès le début. Non pour diriger quoi que ce soit, mais pour éviter le massacre d’enfants innocents.

          • marie dit :

            Il me semble que vous faîtes une analyse simplificatrice.Que savez-vous de l’histoire de la Syrie?quel est l’état de votre culture à ce sujet?
            Vous ,vous voulez attaquer.
            Il me semble que vous représentez assez bien
            le type de personne qui s’insurge contre les injustices au nom d’ un idéal
            utopique sacro saint droit de l’hommiste véhiculé par les oligarques qui ont besoin de ce discours moralisateur.
            A mon tour de vous poser la question: En quoi le fait de massacrer son peuple apporterait à un régime un bénéfice?
            Quand aux Ong il est vraiment temps de réaliser comment tourne le monde sous peine de devoir changer de pseudo et de vous renommer  » saint innocent »

          • sowhat dit :

            @Harmonie

            1) l’évacuation des civils dans certaines zones

            des faits ? le contexte ? quelles zones ?

            2) de transmettre le rapport sur les actes de torture commis par les forces gouvernementales

            quand ? dans quelles circonstances ? et à l’égard de qui au juste et en quel nombre ?

            3) la présence de chars sur les images satellites

            des preuves ? où et contre quoi ? contre des populations civiles et des manifestants pacifiques ?

            Il serait peut-être bon que vous répondiez d’abord à ces questions. Et si jamais vous êtes en mesure d’y répondre de départager entre ce qui relève des prérogatives d’un état souverain et ce qui est légitimement condamnable or la Syrie est un état souverain. Personne n’a demandé de comptes aux Etats-Unis après le massacre de Waco, après les rendus du tribunal des attentats du 11 septembre et j’en passe et d’autres …
            Le président Assad a lui même reconnu qu’il y a eu des erreurs et que les responsables seront punis … Comme la plupart des désinformateurs sous prétexte de vous apitoyer sur le sort des syriens après ce massacre épouvantable que vous attribuez implicitement aux autorités syriennes vous voulez suggérer que l’aurorité de l’Etat en Syrie est fondée sur la violence et que celle-ci est consubstantielle au régime. Mais en réalité c’est complètement faux. C’est au contraire la violence – et le mensonge qui sont consubstantiels à la pseudo-révolution. Nous en avons maintenant des preuves en abondance.

        • Maroquino dit :

          Manquait plus que ça! vous ne voulez pas qu’on vous mache la nourriture aussi ?? Vous êtes assez grande pour chercher la vérité toute seule, sinon c’est que vous n’êtes pas très intelligente. avec tout le respect bien sûr. 🙂

          • Harmonie dit :

            @ Sowhat : les zones, vous les connaissez mieux que moi. Vous vous octroyez le droit de penser à notre place. Je parle des peuples en général, et plus spécialement des français ou des européens. Vous nous retirez le droit de souhaiter intervenir sur les zones de conflits (vous savez, ces zones complètement détruites). Les preuves ont été largement diffusées (et non dans une presse que vous semblez craindre, mais dans les rapports des organisations humanitaires). Vous pouvez soutenir le régime d’Assad autant que vous voudrez, ce ne sera jamais mon cas. Son père, avant lui, avait également tué en nombre ses propres civils. Les femmes et les enfants n’ont pas été évacuées de Homs ou d’autres villes, parce que leur sort l’indiffére totalement. Ses mails ont été court-circuités et diffusés également. De plus, le conflit s’étend au Liban. Les forces gouvernementales d’assad ont miné les frontières. J’ai le sentiment que vous nous demandez de nous taire ou encore de méprises le sort des civils. Si c’est le cas, vous devriez vous remettre en question, je pense. Encore une fois, la paranoïa ambiante masque les pires cruautés. Si mon pays connaissait de tels problèmes, j’attendrai aussi de l’aide des autres nations. Je ne suis pas de ces personnes qui vivent dans la peur de l’autre et je ne pourrais jamais accepter qu’on s’attaque à des enfants. La cour pénale internationale devrait être saisie de ce dossier et depuis longtemps. Pour les autres intervenants : je ne réponds pas aux trolls et autres provocateurs, qui masquent la vérité ou cherchent des conflits inutiles.

  19. Cécilia dit :

    les slogans salafistes du printemps arabe salafiste en Syrie lorsqu’il est pacifiste :

    Dans une manifestation dans le quartier Midan à Damas, le 1er février, sur un pancarte, on peut lire :

    Ni alaouite ni Baathiste !
    Quartier de Midan, le jihadiste.
    Damas, le 01/02/2012
    La Syrie est un pays islamiste !

    http://www.facebook.com/photo.php?fbid=401607629873955&set=a.188160911218629.45971.184084661626254&type=1&permPage=1

    http://www.facebook.com/photo.php?fbid=401607629873955&set=a.188160911218629.45971.184084661626254&type=1&permPage=1

  20. joseph cotton dit :

    Le General Mood a bien dit que les dégats matériels semblaient provenir de l’artillerie mais que les circonstances du meurtre des civils n’étaient pas claires et demandaient une investigation plus approfondie.
    Que 32 enfants soient tués par l’artillerie semble peu plausible. Il s’agit plutot de meurtres delibérés et ciblés, soit des vendetta, soit des crimes dont le but est de provoquer l’horreur, creer unr psychose et déclencher des représailles.
    Si l’attaque par l’artillerie est peut etre une bévue, il est peu probable que l’armee syrienne ait participé à un assassinat en chaine sur des enfants.
    L’enquete devra établir les faits. Entretemps les spéculations et l’excitation des medias entretiennent la haine et l’esprit de revanche.

    Le gouvernement Syruen refuse de recevoir l’envoyé de la Ligue Arabe accompagnant Kofi Annan. On le comprend.

  21. Suchite dit :

    Les syriens ne sont pas dupes, ils savent qui massacre et qui protège.
    Ces massacres portent la marque des « escadrons salafiste de la mort ». Les petits villages sans défense sont a la mercis de ces combattants des tenebres. Courage syriens la victoire est proche. Inchalah.

  22. Lubnan dit :

    Bonsoir,

    Massacre horrible!!

    Vidéo:
    http://french.irib.ir/galeries/videos/item/190977-syrie-massacre-%C3%A0-houla,-les-terroristes-%C3%A9trangers-en-cause-vid%C3%A9o

    Analyse d’Al Manar intéressante concernant les photos de cette tuerie:

    http://www6.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=65939&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1

    Bien à vous.

    PS: C’est Houlé et non Houla.

    • Mohamed Ouadi dit :

      Merci Lubnan pour le lien.
      C’est un article très important à MRTTRE EN RELIEF :

      Carnage Houla : entre vérité et arnaque
      L’équipe du site

      Il serait incrédule de croire les versions des faits véhiculées par les différentes factions de l’insurrection syrienne sur ce qui se passe en général et s’est passé dans la localité de Houlé, (que tout le monde appelle désormais Houla).
      D’innombrables fois, celles-ci ont fait preuve de mensonges ou d’omissions, comme ce fut flagrant dans l’affaire des Libanais kidnappés par l’ASL.

      Concernant le carnage horrible de Houlé, très peu de données sont sures et certaines. Seule une enquête peut trancher.
      La donnée la plus certaine reste le bilan final de ses victimes: 114 personnes massacrées d’une façon horrible, dont 32 enfants de moins de 10 ans.
      Mais qu’en est-il du quand et comment ils ont été tués : très peu en parlent. Quoi de plus facile d’accuser le régime, comme c’est le cas dirigeants occidentaux et arabes, relayés par les agences et les medias, à la veille de la visite du responsable onusien Kofi Annan et d’une réunion du Conseil de sécurité.

      Les observateurs ne manquent pas de le constater qu’à chaque fois qu’il y a une échéance onusienne, il faut s’attendre à une escalade sécuritaire imputée au régime.
      http://www6.almanar.com.lb/french/edimg/2011/MiddleEast/Syria/houla-cadavres0.jpg

      Tués à bout portant et non dans des bombardements

      Or, une autre donnée est aussi sure qu’apparente, celle montrée à travers les images des victimes présentées par les chaines de télévision et sur la toile et que très peu tentent de décortiquer : l’horreur des images étant à elle seul dissuasive.
      http://www6.almanar.com.lb/french/edimg/2011/MiddleEast/Syria/Houla_enfants0.jpg

      Ainsi, la majeure partie des victimes, surtout les enfants montrent des traces de balles dans la tête et le visage, un peu mois dans la partie supérieure du corps. L’un d’entre eux pourrait laisser croire qu’il a été égorgé. Mais l’éventualité d’une balle tranchante est aussi plausible. Un bébé semble quant à lui avoir été assommé d’une hache à la tête aussi. L’une des photographies montrent des traces de sang sur le mur.
      Il en découle que la plupart des martyrs ont été liquidés à l’arme à feu, à bout portant.
      http://www6.almanar.com.lb/french/edimg/2011/MiddleEast/Syria/Houla_enfants.tues0.jpg

      Ces images affreuses sapent la version disant « qu’ils ont péri dans des bombardements intensifs des forces gouvernementales », version véhiculée par l’Organisation syrienne des Droits de l’homme (OSDH) à travers les agences internationales à longueur de la journée de vendredi 25 mai puis du samedi. Lorsqu’il y a bombardement, cela veut dire que les maisons sont détruites ou endommagées et que les cadavres ne peuvent qu’être délabrés et poussiéreux. Ce qui n’est pas du tout le cas dans le carnage de Houlé. Les maisons sont intactes, on voit à peine les traces de coups de feu sur les murs ou les sols.
      Les victimes semblent avoir été abattues une à une, dans les chambres, dans les couloirs ou sur les étages…

      Même les observateurs onusiens dépêchés sur les lieux du massacre n’ont pas distingué cette nuance. Après avoir imputé aux forces gouvernementales la responsabilité du massacre, ils ont observé que la ville a été bombardée aux obus de char.

      Les images sapent aussi la deuxième version des faits, différente de la première, mise en exergue par des journaux arabes financés par l’Arabie saoudite comme dans le journal arabophone publié à Londres Al-Hayat, et dans lequel Il est question de « voyous du régime (chabbiha) qui ont investi les périphéries de la ville après des manifestations, puis ont ouvert le feu dans ses rues, ont perquisitionné ses maisons et ont égorgé la plupart des femmes et des enfants à coups d’armes blanches ».
      Elle avance l’assassinat aux armes blanches de la plupart des victimes. Ce qui est aussi inexact. Constats : cette version évite de constater qu’elles ont été tuées à bout portant. De plus, elle évite de signaler que des bombardements intensifs ont eu lieu. Il est vrai que ceci aurait sapé leur logique des évènements, sachant qu’il est incompatible de bombarder intensivement une région et de l’investir en même temps.

      Cette diversité des versions a même été constatée par le site en ligne syrien Syria Truth (opposition de gauche hostile au régime et à l’insurrection en même temps) et qui avait évoqué dans son numéro de samedi « un massacre commis par les forces gouvernementales lors de bombardements intensifs contre la région de Houlé dans le cadre d’accrochages avec des dizaines d’homme armés takfiris».

      Il rapporte entre autre la version avancée par le Comités de coordination de la révolution qui évitent quant à eux d’accuser l’armée régulière et accusent les habitants alaouites : « la région de Houlé est habitée par une majorité sunnite, alors que les villages situés au sud sont habitées par une minorité alaouite et ce sont ceux-là qui ont attaqué les villages … », relate le CRC.

      Des accrochages: pourquoi personne n’en parle

      Hormis cette diversité, un cordon ombilical relie ces versions des différentes factions de l’insurrection syrienne : elles évitent toutes d’évoquer qu’il y a eu des accrochages entre les forces de l’ordre et les insurgés.
      Il s’agit là d’une leur ligne éditoriale, depuis l’éclatement de la crise syrienne, qui veut laisser croire que les forces de l’ordre ouvrent le feu contre les civils et non contre les hommes armés. (Quoique les images vidéos mises en ligne ne montrent jamais ceci). Ce qui aurait pour effet d’alléger ses torts au regard de l’opinion publique.

      Ces accrochages ont par contre été évoqués dans la conférence de presse du porte-parole du ministère des affaires étrangères Jihad Makdessi.
      « Des centaines de personnes, armées de différentes sortes « d’armes lourdes » ont lancé l’assaut contre la localité de Houlé après s’être rassemblées en groupes dans plusieurs régions,…, les forces de sûreté et du maintien de l’ordre n’ont pas quitté leurs positions et étaient en état de légitime défense», relate Makdessi. Lequel a tenu à notifier qu’aucune char n’était entré à Houlé et que l’artillerie n’était pas du tout pointée sur la zone du massacre.

      Selon lui, les hommes armés s’étaient rassemblées vendredi à 14heures puis ont mené leur attaque à bord de pickups transportant des armes lourdes dont des mortiers, des mitrailleuses lourdes, des projectiles anti-char. (Des armements acheminés dernièrement via la frontière libanaise, selon les aveux des chefs de l’insurrection au quotidien Al-Akhbar)

      Il a ajouté que les forces gouvernementales dans cette région ne se trouvaient que dans cinq positions, « toutes en dehors de la zone du massacre », et que l’offensive entamée à « 14heures s’était poursuivie jusqu’à 22h , faisant trois martyrs parmi les éléments des forces de l’ordre, et 16 blessés dont les blessures de certains sont fort graves. Il a aussi fait état de corps carbonisés du fait des armes lourdes employées. (Samedi, les autorités syriennes avaient organisé les obsèques de 23 soldats et éléments des forces de l’ordre tués vendredi.)

      Makdessi reconnait aussi, que certaines régions sont désormais sous le contrôle des insurgés. Le gouvernorat de Homs est sans doute le plus concernée.

      Régions incontrolables et zone tampon

      L’aveu est soutenu par les témoignages des rescapés de Houla qui ont quant à eux fait état de pressions monstres qu’ils subissent de la part insurgés, les sollicitant à se rallier à l’insurrection et demandant aux hommes de rejoindre leurs rangs. Et comme ils ont refusé, on leur a dans un premier temps incendié leurs champs agricoles. Ainsi que l’hôpital public.

      Autre indice de ce contrôle : ce sont, comme le montrent le vidéos sur la toile, les insurgés qui ont organisé les obsèques des martyrs de Houla. Les éléments des forces de l’ordre étant totalement absents.
      Plus encore, samedi, d’autres massacres ont été perpétrés dans les villages de Shoumariyé et de Tel Do, dans la province de Homs et qui semblent s’inscrire dans le prolongement de celui de Houla. Dans le premier, ce sont les 8 membres de la famille Abdallah et deux autres de la famille Ello qui ont été massacrés. Une vingtaine de maisons y ont été incendiés. Alors que dans le deuxième village, les insurgés ont tué trois hommes, une femme et trois enfants de la famille Sayyed.

      Au fil de ces massacres, une conclusion est incontournable: après avoir vidé le gouvernorat de Homs des chrétiens, et des alaouites, il s’agirait maintenant de le vider des musulmans sunnites, qui soutiennent encore Bachar el-Assad. Ce qui rime d’ailleurs avec les évènements de la ville libanaise du Nord, Tripoli, limitrophe de Homs, visant à l’évacuer de l’armée libanaise…

      Le tout pour y instaurer la zone-tampon…
      http://www6.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=65939&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1

  23. Christian dit :

    Je pense que ces enfants ont été executé froidement par les bandes armées… sur certaines photos on peut voir les blessures à la tête on n’y voit aucune destruction qui peut faire penser à une attaque au mortier. D’ailleurs, les enfants ne sont pas recouverts de poussière ni de gravats pouvant indiquer qu’il y a eu un bombardement. Ils ont été lâchement tué par un tir à bout portant… leurs vêtements et corps sont intactes ce qui dément la thèse du bombardement à l’arme lourde!

    • Charles dit :

      Merci, Christian, pour vos observations précises. C’est limpide, et ça ne laisse aucune base objective au soupçon à l’encontre de l’armée syrienne nationale.

  24. averoes dit :

    Nous observons une recrudescence aigüe de la propagande médiatique pour diaboliser à nouveau la Syrie auprès de l’opinion publique internationale et la mettre sur les bancs des accusés..
    or ces mêmes médias corrompus ne relèvent pratiquement jamais le fait que la Syrie est infesté depuis des mois par des mercenaires et des barbares terroristes, entraînés et surarmés par les services secrets occidentaux, turc et sioniste, puis financé par les pétro-dollards du Qatar et d’Arabie saoudite, ce sont donc cela qui sont responsables de tout ce qui se passe actuellement en Syrie, sachant que ce pays avant ces troubles orchestré par l’extérieur, vivait en paix et en totale harmonie où tout les composantes religieuse et ethnique cohabité en bonne intelligence!!

  25. paul clewer dit :

    Il y a un article très intéressant dans « infowars » à lire absolument.
    « Syrian Opposition Officially abandonns UN peace plan »

  26. Mohamed Ouadi dit :

    Les États-Unis espèrent éliminer al-Assad avec la Russie

    Les Etats-Unis font un effort diplomatique sans précédent pour persuader la Russie de prendre part à l’opération, qui devrait conduire à une cessation d’effusion de sang en Syrie.

    Comme l’a indiqué le 26 mai le journal The New York Times, le président américain Barack Obama a l’intention de répéter un « scénario yéménite» en Syrie: parvenir à un règlement politique à travers des négociations, qui conduisaient à une démission du président Bachar al-Assad. Il est supposé qu’une partie des membres de son gouvernement conservent leurs postes.

    La réussite de ce plan dépend de la Russie, car elle est l’un des principaux alliés d’Assad. Le gouvernement russe s’est toujours opposé à la destitution d’Assad.
    http://french.ruvr.ru/2012_05_27/Bachar-al-Assad-Etats-Unis-Syrie/

  27. Gallus dit :

    Vous souvenez-vous de l’attentat de Serajevo qui fit une cinquantaine de morts et fut immédiatement attribué aux serbes de Milosevic? Ce fut le prétexte pour démarrer les frappes aériennes contre Belgrade. Nous savions, et ce n’est plus discuté aujourd’hui, que ce sont les bosniaques d’Izetbegovic qui tuèrent leurs propres compatriotes afin d’en accuser, avec le soutien des médias, leurs adversaires. On nous refait le coup aujourd’hui. Nous vivons dans l’ère du mensonge.

    • marie dit :

      malheureusement , je pense que cette méthode fort ancienne est toujours utilisée.
      Ce qui est plus grave encore c’est qu’aucune guerre aujourd’hui ne nous émeut et quelques mois après la dernière, on est prêts à recommencer….
      Quelques soient les doutes sur la culpabilité des auteurs.Les dernières guerres sont nettement basées sur des mensonges mais n’est-ce pas le cas de toutes les guerres( voir l’excellent travail de Louis Pauwels qui nous éclaire sur les enjeux de la 2ème guerre mondiale.J’ai bien peur qu’il ne faille rien attendre de la justice ni de la morale..mais qu’il faille au contraire chercher du côté de la cupidité, du cynisme, de la manipulation…
      Ce qui est prodigieux c’est qu’on soit capable de nous vendre l’infâmie sous couvert de la biensance démocratique, là chapeau!!!!On est non seulement complaisants mais surtout très cons….

  28. fatima dit :

    Voilà cette nouvelle qui vient de tomber sur les massacres perpétrés par les gangs armés.
    Ce titre d’un article sur la chaine RT Russia, qui est déclaré par le vice ministre des Affaires étrangères russe que:  » certains renseignements disent que les blessures des victimes ne sont pas dûes à des frappes avec des armes lourdes ».
    نائب وزير الخارجية الروسي: ثمة معلومات أن جروح ضحايا الحولة ليست نتيجة  »

    « قصف المدفعية

    • RoyL dit :

      J’ai vu les Headline News sur RT moi aussi — en élaborant =>

      Question [rhétorique/démonstration par l’absurde]:

      En tenant compte du *rigor mortis* — [wiki] « La rigidité débute
      ENTRE 30 MINUTES ET 2 HEURES après le décès, presque toujours au
      niveau de l’extrémité cervico-céphalique (nuque et muscles
      masticateurs) » — et du fait que la nuque des certains cadavres
      de la vidéo et visiblement encore mobile.

      En assument que les victimes aient été tues par des bombardements
      à l’artillerie.

      Comment ça fait que ceux qui ont tourné la vidéo se soient
      aventurés si vite dans les chambres où auraient du se trouver les
      cadavres?

      Est-ce que l’artillerie serait restée à court d’admonition,
      qu’elle n’aurait pas pu reprendre avec les bombardements et on
      aurait eu connaissance de ça, et qu’elle aurait ainsi eu la
      gentillesse et la courtoisie de laisser initier le tournage par
      le metteur en scène, les cameramen, etc. qui attendaient à l’abri
      dans le coin prêts à bondir et au galop?

      • RoyL dit :

        Voici la source — political analyst Ibrahim Alloush:

        http://www.voltairenet.org/Syrian-government-denies
        Syrian government denies involvement in Houla massacre
        27 May 2012

        ‘[… T]hose killed were loyal to Assad’

        Political analyst Ibrahim Alloush told RT that the way the attack
        was done and its timing “make it obvious” that Damascus is not
        responsible.

        “It would not make sense for the Syrian army to commit these
        massacres and withdraw, and then just let the rebels come and
        take photos and make documentaries about them,” he explained.

        Alloush believes the crimes were committed “by the armed gangs
        supported from abroad, from the GCC countries and from the NATO
        specifically through Turkey.” […]

  29. Leboninformateur dit :

    Je crains beaucoup pour la Syrie. Les atlanto-sionistes qui controlent 90% des mass media de la planète ont décidé d’installer le chaos permanent dans le pays, en incitant à la guerre interconfessionnelle.

    Le massacre de « Houla » , comme tous les massacres attribués « au régime » par les atlanto-sionistes sont des « opérations sous faux pavillon » visant à susciter l’émoi sur la scène internationale afin qu’une résolution du genre « Responsabilité de Protéger les civils » soit voté au Conseil de Sécurité afin de bombarder le pays.

    Washington qui contrôle l’OTAN a décidé d’appliquer la formule utilisée dans les années 80 contre les soviétiques en Afghanistan et contre les Sandinistes au Nicaragua à la même période. C’est une guerre par procuration qui vise à mettre la Syrie à genoux. L’ONU ne sert absolument à rien et le Général Norvégien Wood, est un officier militaire de l’OTAN, formé au College de Défense de l’OTAN qui ne fait que recueillir du renseignement militaire pour l’OTAN.

    La Syrie devrait tout faire pour « réactiver l’accord de défense avec le Liban et former des « une force mixte » avec l’Armée Libanaise afin d’éradiquer la base arrière des escadrons de la mort dans le Nord du pays. Cela pourrait régler au moins 50% du problème. Le Liban ne peut plus continuer à acceuillir sur son sol les terroristes Syriens utilisant la couverture de « réfugié ». Si les autorités officielles de ce pays, continuent à être mou, le pays sera complètement détruit.

    • sowhat dit :

      L’écrasante majorité du peuple syrien demande le rétablissement de l’état d’urgence et l’éradication de la vermine terroriste, il n’y a pas d’autre solution devant l’échec programmé de la mission Annan. Que feront les voyous-coalisés ? s’ils interviennent directement c’est l’embrasement de toute la région et la confrontation avec les russes et les chinois.

    • L'étrangère dit :

      Que vous avez raison !!! Et c’est d’ailleurs ce que semble attendre une bonne majorité des syriens sur place ainsi que les responsables libanais dits pro-syriens, mais qui sont avant tout des partiotes pro-Liban indépendant.

    • RoyL dit :

      > Les atlanto-sionistes qui controlent 90% des mass media de la
      > planète

      Pas si simplement; « 90% des mass media de la planète, » peut-être;
      mais pas uniformément distribués. Ça va leur causer des
      *problèmes* et des *SURPRISES* — genre fables d’Ésope, âne
      chargé sur le dos en se retournant dans la rivière, par exemple.

Commenter Charles