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Cela risque de tuer le suspense - et d'attrister un peu plus Alain Juppé - mais le chef de la diplomatie russe vient de le réaffirmer : Moscou ne demandera pas au président syrien de quitter le pouvoir. S'exprimant mardi après-midi 31 janvier depuis Sydney en Australie où il était en visite diplomatique, Sergueï Lavrov a ainsi motivé la position de son pays sur la Syrie, et plus particulièrement sur son chef : "La politique russe ne consiste pas à [...]



Sergueï Lavrov : la Russie ne demandera pas à Bachar al-Assad de démissionner

Par Louis Denghien,



Juppé et Lavrov en septembre 2011 : le premier n'a toujours pas convaincu le second de l'excellence de ses "solutions", ni surtout de la pureté de ses intentions, vis-à-vis de la Syrie

Juppé et Lavrov en septembre 2011 : le premier n'a toujours pas convaincu le second de l'excellence de ses "solutions", ni surtout de la pureté de ses intentions, vis-à-vis de la Syrie

Cela risque de tuer le suspense – et d’attrister un peu plus Alain Juppé – mais le chef de la diplomatie russe vient de le réaffirmer : Moscou ne demandera pas au président syrien de quitter le pouvoir. S’exprimant mardi après-midi 31 janvier depuis Sydney en Australie où il était en visite diplomatique, Sergueï Lavrov a ainsi motivé la position de son pays sur la Syrie, et plus particulièrement sur son chef : « La politique russe ne consiste pas à demander à quelqu’un de démissionner. Le changement de régime n’est pas notre profession » a-t-il déclaré à la chaîne australienne ABC.

Cette mise au point du ministre russe des affaires étrangères ne constitue en aucun cas une surprise. Mais c’est une mise au point qui vient, si l’on peut dire, à point, juste avant la réunion de ce soir à New York du Conseil de sécurité, où doit être examiné le plan arabe – « amélioré » et approuvé par les Euro-américains – pour un soi disant règlement de la crise syrienne. On rappellera que la clef de voute du dit plan était le départ du pouvoir de Bachar au profit de son vice-président, lequel serait chargé de négocier avec l’opposition CNS, et de former avec elle un « gouvernement d’union nationale ». Eh bien, la Russie vient, par la bouche de Sergueï Lavrov, de mettre un nouveau « feu rouge » à ces dernières petites habiletés diplomatiques arabo-occidentales. Il ne doit pas y avoir d’ingérence, militaire ou pseudo-politique, dans les affaires intérieures de la Syrie.

Opposition réelle contre opposition radicale ?

En parallèle, on doit signaler cette déclaration faite mardi 31 par l’ambassadeur de la Syrie en Russie Riyad Haddad au cours d’une interview accordée à la radio moscovite Ekho Moskvy. Le diplomate syrien affirme que des représentants de ce qu’il appelle « l’opposition réelle » seraient d’accord pour entamer des pourparlers avec le gouvernement : « Nous sommes prêts à mener un dialogue avec l’opposition, qui existe actuellement l’intérieur de la Syrie et qui a donné son accord pour mener un tel dialogue avec le gouvernement syrien »,  a dit l’ambassadeur. Qu’entend-il par « opposition réelle » ? Evidemment l’opposition modérée qui veut la réforme plutôt que la révolution et la guerre civile. De telles forces existent, trois ou quatre partis s’étant créés en Syrie depuis l’été dernier, qui sont souvent animés par des opposants politiques confirmés, ayant même fait pour certains de la prison sous Hafez ou Bachar al-Assad. Mais on pense aussi à Haytham Manaa, figure de proue d’une Coordination nationale rivale du CNS, opposant radical au départ mais ayant critiqué depuis l’inféodation du CNS à des puissances étrangères et condamné le rôle des groupes armés islamistes (voir notamment notre article « Le divorce est consommé entre le CNS et la Coordination nationale« , mis en ligne le 14 janvier).

A propos de ces derniers,  l’ambassadeur Haddad explique que le gouvernement syrien ne considère pas les groupes armés actuellement en action dans le pays comme une opposition réelle : « Ce n’est pas une opposition, mais une bande armée, qui exécute des ordres de l’étranger« . Haddad a ajouté que ces groupes armés ont renoncé a mener un dialogue avec le gouvernement actuel et « obéissent à l’ordre américain de garder les armes. »

Au lendemain de la nouvelle "réunion décisive" du Conseil de sécurité du 31 janvier, Bachar sera toujours joignable à Damas

Au lendemain de la nouvelle "réunion décisive" du Conseil de sécurité du 31 janvier, Bachar sera toujours joignable à Damas



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37 commentaires à “Sergueï Lavrov : la Russie ne demandera pas à Bachar al-Assad de démissionner”

  1. Akyliss dit :

    et Toc !
    c’est bête mais juppé va faire le voyage pour rien !
    à moins qu’il ne décide d’attaquer la Syrie à lui tout seul avec son pote sarkozy histoire de montrer que sarkozy quand il dit quelque chose il fait ce quelque chose…

    • Christian dit :

      Non, il va faire les yeux doux à Hillary… LOL

    • Akyliss dit :

      Merci au groupe Facebook I LOVE SYRIA pour cet article de Akil Cheikh Hussein

      Qui doit partir… Le président Assad ou les agents des Etats-Unis et de l’entité sioniste?
      Par: Akil Cheikh Hussein

      Ce qui se passe maintenant en Syrie, cette guerre lancée par des groupes terroristes armés contre ce pays, son armée, ses populations civiles et ses infrastructures, pouvait ne pas avoir lieu.

      Il aurait suffi pour le défunt Hafez el-Assad d’agir à la manière de ceux qui, à Camp David, à Oslo et à Wadi Araba, ont signé avec les « Israéliens » ces traités de paix, d’amitié et d’alliance qui ont entaché de honte l’histoire récente du monde arabe.

      Il aurait suffi pour l’actuel président syrien, Bachar Al-Assad de rompre son alliance avec l’Iran et d’agir, envers la résistance au Liban, à la manière des Arabes qui ont tourné le dos à Gaza assiégée, affamée et systématiquement détruite par le bombardement israélien.

      Ou mieux à al-Qods et sa mosquée, la première des Deux Qibla, oubliée par les Arabes, y compris leur Commandant des croyants et leur Serviteur des Deux lieux saints, et livrée au sort que lui réservent les Sionistes, miraculeusement devenus les alliés privilégiés des Arabes.

      S’il en fut ainsi, personne -parmi ces Arabes qui versent des milliards de dollars pour financer la guerre contre la Syrie et pour alimenter les comptes bancaires des soi-disant opposants syriens installés confortablement à Istanbul, Londres ou Paris- n’évoquerait ces diffamations parlant de la prétendue dictature du régime syrien, de sa corruption et de ses pratiques sanguinaires.

      Et si, comme l’Egypte et la Tunisie, une véritable révolution éclatait contre ce régime et obligeait son président à partir, il pourrait facilement trouver abri et être hospitalité en Arabie saoudite à côté de Ben Ali, ou ailleurs dans les pays du Golfe ou d’Occident, à côté des innombrables anciens responsables qui ont fui les révolutions arabes et qui ont emporté avec eux les fortunes qu’ils avaient pillées alors qu’ils exerçaient leurs fonctions dans leurs pays.

      Mais il n’en a pas été ainsi. Au lieu de rejoindre le processus de soumission aux Américains et aux Sionistes, le président Hafez el-Assad a bloqué ce processus qui était sur le point de se généraliser partout dans le monde arabe.

      En le bloquant, le président Hafez al-Assad a mis fin aux fantasmes de Washington et de « Tel-Aviv » en un nouveau Moyen-Orient à l’image du Nouveau Continent américain découvert il y a cinq siècles : Population à passer au fil de l’épée, pétrole à spolier, terre agricoles riches à souhait et sources d’eaux inépuisables en ces temps où les terres agricoles en Europe et aux Etats-Unis sont devenues complètement stériles suite à l’exploitation excessive, à un moment où la crise alimentaire, climatique et économique commence à battre son plein partout dans le monde.

      Un nouveau Moyen-Orient où ces monarques, cheiks et pseudo-intellectuels révolutionnaires arabes rêvent à leur tour d’y trouver place, contre leurs services rendus, ne serait-ce que comme rares spécimens de cette race évanouie.

      Et en continuant à le bloquer d’une manière aussi résolue, le président Bachar el-Assad s’est attiré la haine et les courroux de cet axe du mal liant Washington à la Ligue arabe (via Doha et Ryad), en passant, au-delà de l’Europe, par Ankara, « Tel Aviv » et certaines ruelles libanaises et autres.

      Pour cet axe du mal, le président Bachar el-Assad doit partir. Tous les responsables politiques occidentaux l’ont dit dès le début des événements qui frappent la Syrie depuis dix mois. Et c’est maintenant la Ligue arabe, historiquement momifiée, qui prend le relai avec le fameux projet de résolution qu’elle a soumis au Conseil de sécurité.

      Il est difficile de savoir par quel genre de génie la Ligue renvoie un tel projet vers l’instance qui, impuissante face aux vétos russes et chinois, lui avait précédemment envoyé.

      Les valeureux architectes arabes de ce projet et de cette procédure paraissent être en même temps de très bons négociateurs et des lecteurs versés dans la connaissance de l’histoire : Ils pensent persuader les Russes de ne pas avoir recours au veto. Sinon, tant pis. Des interventions militaires occidentales et américaines ont eu lieu sans passer par le Conseil de sécurité, la Corée et le Kossovo à l’appui.

      D’où, pensent-ils, il ne reste à ce qu’ils croient être la toute-puissante Alliance atlantique que rassembler ses flottes et soumettre la Syrie à un déluge de feu jusqu’à la chute du régime et l’instauration d’un autre qui, comme le veut Burhan Ghalioun , rompt avec l’Iran, tend la main à l’entité sioniste et lui réalise le plus gros de ses souhaits en détruisant le Hezbollah connu pour avoir ridiculisé l’armée israélienne et sa légende comme armée invincible.

      Mais ils oublient ce que les responsables occidentaux disent à très haute voix en répétant que la Syrie n’est pas la Libye et qu’ils n’ont pas l’intention de l’attaquer militairement.

      En vérité, ces derniers n’ont pas le culot de l’attaquer militairement alors qu’ils sont en train de fuir l’Iraq et l’Afghanistan et alors qu’ils savent qu’une telle aventure précipitera leur départ définitif de la région et l’effondrement de leurs pays déjà épuisés par la crise économique.
      Avec ou sans intervention militaire occidentale, ces Arabes qui s’acharnent contre la Syrie, et non pas le président syrien, qui doivent partir. Et ils le feront. Leur complot contre la Syrie précipite leur départ.

    • Akyliss dit :

      « Revue de presse Syrie » #40
      La fuite imaginaire de la famille el-Assad

      La presse occidentale et du Golfe rend compte de durs combats dans les faubourgs de Damas. Cartes à l’appui, elle affirme que les révolutionnaires seraient sur le point de prendre la capitale. L’épouse et les enfants du président el-Assad n’auraient pas réussi à atteindre l’aéroport pour fuir et auraient été contraints de rebrousser chemin. Le sort de la famille du tyran ne tardera pas à ressembler à celui des Kadhafi a commenté Haitham Maleh, un des dirigeants de l’opposition pro-occidentale.

      En réalité, les combats ont eu lieu dans des localités éloignées de la capitale, aucun groupe armé important n’étant entré dans les banlieues de Damas. La route de l’aéroport n’a jamais été fermée et les el-Assad n’ont jamais cherché à l’emprunter. Cette fable est juste destinée à ouvrir une campagne visant à utiliser contre son pays l’estime dont jouit Asma el-Assad en Europe, notamment en Italie et en France. Ainsi Haitham Maleh a assuré sur BaradaTV (télévision basée à Londres et financée par la CIA) que la belle jeune femme, une sunnite originaire de Homs, était prisonnière de son tyran alaouite de mari

      La Russie a proposé de faciliter à Moscou des discussions informelles entre l’administration el-Assad et les différentes oppositions (souverainiste et pro-occidentale). Le Conseil national de transition a accepté sous réserve de la démission préalable du président el-Assad, ce qui est une manière de refuser puisqu’en cas de démission elle n’aurait plus d’interlocuteur.
      Partenaires | 31 janvier 2012

      • Le Monde revient sur la disparition à Beyrouth de Chébil Al-Ayssami, ancienne figure baasiste syrienne, qui s’était rallié en 1968 à Saddam Hussein. Pour sa famille comme pour le quotidien français, il n’y a aucun doute, il a été enlevé au Liban par les services secrets syriens qui ont la mémoire longue.

      • Le Monde publie également un appel d’artistes syriens « pour délivrer la Syrie et retrouver le droit de vivre et de créer ». L’article comprend plusieurs erreurs factuelles visant à noircir l’administration el-Assad et dénie l’existence de toute activité artistique dans le pays. Surtout, il semble ignorer que les takfiristes qui ambitionnent de prendre le pouvoir sont opposés à toute forme d’art, hormis religieux.

      • Ahmad Hijjazi, numéro 2 de l’Armée libre syrienne, révèle dans Le Temps (Suisse) son inquiétude que Bachar el-Assad utilise bientôt des armes chimiques contre son propre peuple. Le thème des armes de destruction massive était apparu dans le Washington Times, selon lequel la guerre contre l’administration el-Assad permettrait de terminer le travail entrepris en Irak et retrouver les armes de destruction massive que Saddam Hussein avait caché en Syrie avant l’invasion états-unienne. Ce thème est également présent depuis plusieurs semaines dans la presse israélienne qui s’est inquiétée du manque de masques à gaz en cas d’attaque syrienne. On le trouve aussi dans la dernière livraison de Jane’s Defence Weekly.

      • Olan Micalessin dénonce dans Il Giornale la volonté d’Hilary Clinton d’appliquer à la Syrie son plan libyen. Vu le résultat de la première opération, elle serait bien inspirée de se souvenir du dicton latin : l’erreur est humaine, persévérer est diabolique.

      • Le Kleine Zeitung (Autriche) s’apitoie sur le sort de la pauvre Asma el-Assad, jadis analyste à la City (Deutsche Bank, puis JP Morgan), aujourd’hui prisonnière du « régime ».

      • Il Libero s’inquiète de ce qui attend le contingent italien de la FINUL en cas de guerre en Syrie. Il deviendrait probablement la cible du Hezbollah libanais.

      • ABC (Espagne) observe la guerre médiatique. Si pendant une demi-heure les autorités ont interrompu le trafic sur la route de l’aéroport, jamais elle n’a été coupée par des combats. Dans le même quotidien, Florentino Portero observe que la situation n’est pas à proprement parler une guerre civile puisqu’elle implique de nombreux étrangers et attire les jihadistes du monde entier.

      • Dans le Financial Times Europe, Michael Peel rapporte que les habitants de Damas achètent de l’or pour se prémunir contre la chute de la livre.

      • Le néo-conservateur Amir Taheri, dont la réputation d’intoxicateur n’est plus à faire, révèle dans le New York Post, que la Russie et l’Iran pourraient accepter la destitution d’el-Assad s’il était remplacé par la vice-présidente Najah al-Attar plutôt que par le vice-président. Rien dans l’article n’étaye cette imputation. Au passage, il invente que la Cour pénale internationale enquête sur cette dame. L’essentiel est d’essayer de semer la zizanie dans le gouvernement syrien en faisant des offres d’emploi.

      • The Saudi Gazette annonce que le Conseil de coopération du Golfe a demandé aux entrepreneurs de la région de diminuer leurs relations commerciales avec la Russie pour la punir de son arrogance et de se tourner de préférence vers l’Inde et la Chine.

      • Gareth Evans, l’ancien ministre australien des Affaires étrangères et actuel président du think tank de Georges Soros, International Crisis Group, se désespère dans The Australian de la fin du consensus autour de la « responsabilité de protéger ». Les Etats du BRICS n’ont pas apprécié que l’OTAN y fasse référence pour obtenir l’aval du Conseil de sécurité, puis changer le régime en Libye. Le Brésil a ainsi proposé que ce concept soit amendé en spécifiant que les grandes puissances doivent aussi se montrer responsables pendant qu’elles prétendent protéger les populations civiles. Il n’y aura pas d’accord diplomatique sur la Syrie tant qu’on aura pas rétabli un accord sur ce concept.

      http://www.voltairenet.org/La-fuite-imaginaire-de-la-famille

  2. polo33 dit :

    Les euro-atlantistes ont tout faux ;dans aucune démarche ils ne parlent de paix mais ,juste de bellicisme ,Assad devrait etre armé encore plus par les forces russes pour protéger l’intégrité de son pays ,
    si ces événements ont permis à la Chine et la Russie d’avancer enfin sur l’échiquier mondial dans le fond ce n’est pas une mauvaise nouvelle pour le reéquilibrage dans le monde ,celui qui sauvera la paix aura toujours raison

  3. Souriya ya habibati dit :

    Allah Souriya Bachar wbass
    Vive la Syrie souveraine et unie.

  4. Christian dit :

    Encore une connerie de l’opposition, en particulier de Haitham Maleh (il doit être bien salé)… il parait que l’opposition veut tuer Bashar al Assad avec sa famille (article en anglais):

    http://rt.com/news/syrian-opposition-warns-assad-145/

    Une stupidité: selon eux, la première dame syrienne veut quitter le pays avec ses enfants mais les forces de l’oppositions lui coupent la route de l’aéroport!!! Ils nous prennent pour des cons pour croire à ces mensonges… Donc elle va à l’aéroport sans escorte; on aura tout vu!!!

    • Souriya ya habibati dit :

      http://www.shukumaku.com/Content.php?id=41007
      الرئيس الأسد يزور جرحى الجيش وقوات الأمن في مشفى يوسف العظمة بدمشق

      La visite a eu lieu aujourd’hui à l’hôpital Youssef Al Azmé à Damas.
      Bachar rendant visite aux blessés des Forces Armées
      Allah Souriya Bachar wbass

      • Cécilia dit :

        Merci Sourya pour le lien.

        Quant au mensonge sur Bachar et sa famille n’est pas le premier et ne sera certainement le dernier. Quelque part ce n’est pas aussi mauvais car la réalité est têtue et ce ne fait que rendre les ridicules plus ridicules. On connait tous l’histoire de celui qui criait au loup et comment il a terminé.

    • Souriya ya habibati dit :

      http://www.jpnews-sy.com/ar/news.php?id=37746
      L’article mentionne que c’est le caricaturiste Ali Ferzat qui fut à l’origine de cette rumeur en la postant sur sa page facebook

      اليوم إلى مربعه الأول في الكذب والتلفيق حين يرتضي لنفسه أن يكون (جندياً) في عصابات ما يسمّى (الجيش الحر) ليختلق ويكتب على صفحته زاعماً (ويا للأسف!!!!) أن (جيشه الحر) قد منع الرئيس بشار الأسد من الهرب باتجاه المطار على متن عشر دبابات، الأمر الذي دفع وسائل الإعلام العربية والعالمية إلى ترديد الخبر نقلاً عن فرزات، ليتبين لاحقاً أن الأمر عارٍ عن الصحة، وأنه محض إشاعة رخيصة لفقها من ضمن دوره المشبوه (الفنان!!!!) علي فرزات

      بقي أن نقول للقارئ الكريم: إن علي فرزات قد عمد إلى سحب خبره عن صفحته بعد افتضاح كذبه وفبركته، ليستبدله بخبر آخر عن مواجهات (يخوضها جيشه الحر) في المنطقة المشار إليها؟!.

      Allah Souriya Bachar wbass

  5. hadi dit :

    le debat commence a quel heure a l’onu ?

    • fatima dit :

      Ca y est, elle est entrain d’^tre diffusé et AlJaafari a dit son discours et quel discours.
      France 24 diffuse cette séance.
      J’ai écouté seulement le mot de notre ambassadeur, le reste ne m’intéresse pas . Je n’écoute pas les mots des assassins et des cons

  6. david cameroun dit :

    Allah Souriya Bachar wbass
    Vive la Syrie souveraine et unie.

  7. Steph dit :

    Selon le chef de l’Armée syrienne libre (ASL), le colonel Riad Al-Assaad, environ « 50 % du territoire syrien n’est plus sous le contrôle du régime. Cela ne veut pas dire un contrôle total de l’ASL sur ces régions ». « Le moral des pro-Assad est au plus bas, ils ont commencé à perdre leurs nerfs à mesure qu’ils perdent du terrain. C’est pour cela qu’ils attaquent les civils sans distinction, hommes, femmes et enfants, et bombardent les maisons de manière aléatoire », a-t-il poursuivi depuis la Turquie.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/01/31/journee-decisive-pour-le-conseil-de-securite-de-l-onu-sur-la-syrie_1636661_3218.html

    J’ai faillit me faire dessus quand j’ai lu ça tellement c’est GROS…

    • joska dit :

      Steph, merci pour le lien, je vois que l’onu et l’otan usent à leur tour d’un pouvoir dont il ne peuvent même pas gérer! La Clinton et le Juppé quelle belle valse entreprise afin d’anéantir toute la réalité des évènements en Syrie. Si je comprend bien, ils mettent le feu sur un territoire et viennent l’éteindre, par la suite, en disant, écartez vous, on vient vous sauver! Bravo la machination, c’est la façon de dire: « ce n’est pas moi, c’est lui (ou Louis) vraiment pitoyable pour des intellectuels rétrogrades qui agissent comme au moyen âge, ils viennent prêcher la bonne parole, qui leur est propre et pas du tout authentique. mais, bref, les syriens ne sont pas dupes et ont bien compris le mécanisme machiavélique de l’occident et des pan-arabes!

  8. l'étrangère dit :

    J’écoute Juppé sur Cham FM / Conseil de sécurité :
    il est tombé sur la tête ! C’est grave ! Il a été coatché par Bassma Kodmani dans l’ambulance… il n’ y a pas d’autre explication.
    Où va la France ?
    J’espère que vous enregistrez tout cela…
    Voilà Haig qui parle de Lawrence d’Arabie !!!

    • Souriya ya habibati dit :

      J’espère chère l’étrangère que vous avez suivi l’intervention de notre Bachar Al Jaefari, il a excellé.
      Souriya Allah hamiha.

  9. RoyL dit :

    Article A LIRE ABSOLUMENT:

    http://silviacattori.net/article2767.html
    Une analyse d’Amin Hoteit^1 expert en stratégie militaire –
    L’administration US manœuvre à l’ONU pour imposer un mandat
    international illégitime à la Syrie
    31 janvier 2012

    [Q]ue peut attendre l’administration US du Conseil de Sécurité
    alors qu’elle en connaît toutes les ficelles ?

    [L]a question se pose parce que toutes les données disponibles indiquent sans équivoques que le Conseil de sécurité ne déléguera pas les États-Unis pour mener la guerre contre la Syrie comme il l’a fait pour l’Afghanistan et, en aucune manière, ne déléguera qui que ce soit pour y intervenir militairement, ou y imposer des zones d’exclusion aérienne à l’instar de ce qui s’est passé pour l’Irak et la Libye, ou encore y établir des zones tampons et des couloirs humanitaires […]

    Etc.

    1. Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en
    stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.

    • Souriya ya habibati dit :

      MERCI Royl d’avoir attiré notre attention à la traduction de cet important article; il est PRIMORDIAL que nous AMIS Français puissent accèder à ce genre d’analyses stratégiques, de quoi les désintoxiquer un peu de la masse de désinformation qu’ils ingurgitent à longueur de journée.. en nappe polluante d’infos diluées au naphte.
      MERCI à la traductrice.
      Allah Souriya Bachar wbass.

  10. Majda Algerie dit :

    Syriens, engagez-vous plus sérieusement dans la défense de votre pays! Il y a des dizaines de fausses vidéos sur You Tube. Allez écrire que ces vidéos sont fausses! Il suffit de 100 Syriens pour changer le cours des choses! Je ne dis pas 1000, je dis 100 Syriens seulement! Moi parfois j’ai écrit 50 messages sur You Tube par jour pour expliquer que les vidéos sur la Syrie sont fausses. Imaginez 1000 Syriens chaque jour sur You Tube ou Daily Motion pour dire ces vérités. Il faut le faire chaque jour! En dix jours tout le monde saura la vérité! Alors tout le monde saura qu’il y a des terroristes islamistes qui tuent chez vous et que ce ne sont pas des combattants de Che Guevara! Diffusez les vidéos des actes terroristes que montre la chaine syrienne! Le terroriste libyen Belhadj est venu avec 700 terroristes d’Al Qaeda et il est en Syrie en train de tuer vos enfants! Les agents de la CIA, du DGSE, Mossad sont en Turquie et ils forment ces terroristes d’Al Qaeda à l’usage des armes et outils modernes ! Il faut aider vos médioias, vos TV et agir sur Internet!

    • Marie dit :

      OUi, c’est une bonne idée mais peut-être que les syriens pensent que finalement ce n’est pas la France qui décide( quand on s’attaque à l’hydre on vise la tête et non les tentacules), elle, elle aboie, très fort mais de façon incohérente en utilisant le mensonge d’Etat.La France n’a jamais été la plus importante force dans la région, aujourd’hui en plus de perdre sa crédibilité , elle perdra aussi son prestige et les rares lumières encore allumées de sa révolution ont été remplacées par celles bien moins attractives et lumineuses des Kodmani et consorts, VRP du diable…..Triste perspective…

  11. jk dit :

    nous sommes d’accord qu’ils ne peuvent pas attaquer la Syrie mais plutot l’affaiblire militarememnt et economiquement afin de la marginaliser par rapport à sa position regionale, Irak bis !!
    donc,en partie ils ont gagnés,mais c’est quoi la finalité,si vraiement ils souhaitent apporter la democratie à notre pays, pourquoi n’encouragent ils pas,le soi disant opposition à dialoguer avec Assad ?
    depuis 3 jours ,on constate un changement dans la communiction de leurs chaines& radios, avec un accent confessionnel, à les croir le pouvoir en Syrie est au bord de lâcher la conduite du pays et il se repli dans ses montagnes avec sa minorité!
    rappelons nous que la guerre civile « confessionnelle » en Irak a fait 250000 victimes et deserter 3 Milions vers les pays voisins,donc
    les nouveaux chants des Salafiste à Homs  » moute y alouit et le Masihi rouh lbenan » Alouite mort et le chretien au liban.
    Je pense que nous sommes devant un guerre de survie et devons la gagner

    • RoyL dit :

      > donc,en partie ils ont gagnés

      pas vraiment; par example:

      http://www.strategic-culture.org/news/2012/01/31/currency-warfare-what-are-the-real-targets-of-the- e.u.-oil-embargo-against-iran.html
      Currency Warfare: What are the Real Targets of the E.U. Oil
      Embargo against Iran?

      Mahdi Darius Nazemroaya | 31.01.2012

      [… T]he Psychological War

      [… T]he psychological war, which involves the mainstream media
      as a tool of foreign policy and war, constitutes an efficient
      propaganda instrument for the U.S. due to its lower costs. Yet,
      the psychological war can be fought on both sides.

      [… I]f Iran [sans perte de generalité: la Syrie] continues on
      its present course and is undeterred by sanctions [~ fait capoter
      les plans concus pour la conduire a sa perte], this will help
      break a critical psychological threshold, which around the world
      tends to discourage countries from confronting and opposing the
      United States.

      [S]hould many countries continue to refuse to bow down to the
      Obama Administration pertaining to the impos[i]tion of sanctions
      against Iran [Syrie], this will also be a blow to the prestige
      and power of the U.S., which would also have economic and
      financial implications. […]

  12. david cameroun dit :

    allah ou syria bachar ou bass. on est tous avec toi bachar el assad. ne t’enfais pas. tout le peule est avec toi. demain, tu sortira vainqueur contre c’est imperialiste. qui veulen tjuste detruire notre culture et nore savoir-faire. leurs but c’est de rendre le peuple esclave au usa. et de ne plus etudier. mais allah est grand tres grand. demain bachar el assad sortira vainqueur.allah leplus fort du monde c’est allah qui juge, c’est pas clintone la salope qui juge. vive la syrie et le president bachar el assad.

  13. Cécilia dit :

    Moscou

    Risque de guerre civile si l’ONU adopte la résolution

    La Russie a estimé mardi que l’adoption à l’ONU de la résolution sur la Syrie proposée par les Européens et les pays arabes pourrait conduire à une guerre civile dans le pays.
    « Le projet occidental de résolution du Conseil de sécurité ne va pas vers un compromis. L’imposer ouvrirait la voie à une guerre civile », a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, sur son compte Twitter.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir à partir de 15H00 locales (20H00 GMT) pour examiner un projet de résolution qui reprend les grandes lignes d’un plan de sortie de crise annoncé il y a une semaine par la Ligue arabe.

    Ce texte, soutenu notamment par la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et plusieurs pays arabes, prévoit la fin des violences et le transfert des pouvoirs du président Bachar al-Assad à son vice-président avant l’ouverture de négociations avec l’opposition et la formation d’un gouvernement d’union.

    Il a été adoptée sans avoir pris en compte les conclusions de la mission des observateurs arabes en Syrie qui ont constaté que les bandes armées illégitimes aussi sont impliquées dans les violences, et non seulement les autorités.

    Mais la Russie, allié traditionnel de Damas, a réaffirmé son opposition, jugeant ce texte « inacceptable » et prônant des négociations informelles entre régime et opposition.

    « La Russie et la Chine ont voté contre le projet de résolution proposé en octobre par nos collègues occidentaux, qui contenait un schéma de règlement inacceptable. Le projet actuel occidental n’est pas loin de la version d’octobre et, bien sûr, nous ne pouvons pas le soutenir », avait déjà déclaré lundi M. Gatilov.

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=48299&frid=18&seccatid=37&cid=18&fromval=1

    • joska dit :

      Cécilia, n’oublions pas que l’Inde vient de signer un compromis avec Dassault pour un achat de raffales, là le bas blesse car la France va être obliger de calmer ses ardeurs, car ce n’est qu’un compromis et l’Inde est un pays allié de la Syrie! Je crois que là l’arroseur va être arrosé! L’argent fait le bonheur des uns et l’Onu fait le malheur des autres, mais qui sont les autres? A un moment, ces puissances vont peut-être être divisés pour des divergences d’opinions politiques plutôt géopolitiques! Je vois mal ces donneurs de leçons démocrates appliquer leur propres règles!

  14. Jk dit :

    Loin de l’ONU et de ses déclarations, n’oublions pas la réalité sur le terrain !
    Le pouvoir doit nettoyer et rapidement le pays, défaut il risque de dégrader son images et fragiliser sa position géopolitique avec ses partenaires!
    Les réformes promises par Assad doivent être tenues
    Même , je l’invite à organiser une élection présidentielle en Mai ou Juin, histoire de confirmer qu’il rest le président préfèré de son peuple.

  15. salim dit :

    Un éclairage supplémentaire sur les positions de la Chine et de la Russie vis à vis du dossier syrien à l’ONU si certains avaient encore des doutes sur le fait que ces deux dernières nations n’avaient nullement l’intention de lâcher un allié vitale pour leurs intérêts stratégiques :

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=48379&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1

    Toucher et laisser tomber la pièce maitresse qu’est la Tour Syrie, c’est ouvrir la porte de la bergerie aux loups euro-atlantistes dont la seule motivation et de dévorer le Grand Cavalier Résistant qu’est l’Iran… autre pièce d’importance et rempart aussi bien pour la Russie, que la Chine ou encore l’Inde contre l’avancée des colons euro-atlantistes vers la spoliation progressive de leurs territoires et richesses.

    En faisant chuter un tel Cavalier, le joueur euro-atlantiste pense pouvoir également faire tomber par ricochet et à moindre frais deux autres pièces qui lui font obstacle aujourd’hui : les deux « Fous » libano-palestinien (le Hezbollah et le Hamas) qui, grâce à leur maîtrise de l’art de la guerre asymétrique, figent les potentialités d’action de la Tour avancée Sioniste et réduit ainsi d’autant les capacités tactiques du joueur euro-atlantiste.

    La partie d’échec qui se jouait jusqu’à présent en coulisse, dans le dos des peuples, est bienheureusement entrain de se révéler au grand jour. Et plus elle devient transparente et au désavantage du joueur tricheur, plus ce voleur dans un dernier râle de désespoir, jette non seulement toute sa puissance de frappe en matière de propagande pour faire diversion, entretenir le brouillard sur son véritable jeu et bluffer ainsi son adversaire (sur ses intentions et sur son manque d’atouts dont il souffre véritablement) ; mais aussi plus il met le paquet en projetant parallèlement tous les pions qu’il lui reste (la girouette turque et autres djihadistes à la petite semaine financés par les laquais du Golf et sponsorisés par des « imams » adorateurs du dieu – argent).

    L’asymétrie des moyens matériaux entre les deux joueurs semble factuellement apparaître en faveur du joueur-tricheur. Cette asymétrie pourrait donner l’illusion que le joueur-tricheur serait davantage maître du jeu et ayant de ce fait le plus de chances de l’emporter. Mais, pour ma part, une telle partie ne se gagne généralement pas simplement par des moyens matériaux et la force brutale. Une bonne connaissance du terrain de jeu combinée à de l’intelligence et des principes d’actions fondés sur des valeurs de résistance (pugnacité, loyauté, intégrité, rationalité, réciprocité, solidarité…) comptent beaucoup plus dans l’issue d’une partie qui se joue dans la durée, en plusieurs round et avec subtilité.

    En somme, les chiens sans esprit peuvent toujours continuer à aboyer ; pour le round syrien, je pense que c’est définitivement « game over » pour le joueur tricheur… il ne lui reste plus qu’a essayer d’abattre directement le Grand Cavalier dans l’espoir d’atteindre la Reine (la Russie) et le Roi (la Chine) et pouvoir enfin jubiler que le « cheik mat » ; mais là, c’est non seulement un autre round, mais encore un tout autre gros morceau pour lequel il lui faut des dents beaucoup plus acérées tant la viande de cheval est une viande très dure à cuire.

    Bonne journée à tous les résistants infosyriens.

    Salim

  16. salim dit :

    Je retente ce post (avec quelques légères modifications par rapport au précédent) car je ne suis que le précédent commentaire vous soit parvenu ; j’ai comme l’impression que le site rencontre quelques problèmes techniques…

    Un éclairage supplémentaire sur les positions de la Chine et de la Russie vis à vis du dossier syrien à l’ONU si certains avaient encore des doutes sur le fait que ces deux dernières nations n’avaient nullement l’intention de lâcher un allié vitale pour leurs intérêts stratégiques :

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=48379&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1

    Toucher et laisser tomber la pièce maitresse qu’est la Tour Syrie, c’est ouvrir la porte de la bergerie aux loups euro-atlantistes dont la seule motivation et de dévorer le Grand Cavalier Résistant qu’est l’Iran… autre pièce d’importance et rempart aussi bien pour la Russie, que la Chine ou encore l’Inde contre l’avancée des colons euro-atlantistes vers la spoliation progressive de leurs territoires et richesses.

    En faisant chuter un tel Cavalier, le joueur euro-atlantiste pense pouvoir également faire tomber par ricochet et à moindre frais deux autres pièces qui lui font obstacle aujourd’hui : les deux « Fous » libano-palestinien (le Hezbollah et le Hamas) qui, grâce à leur maîtrise de l’art de la guerre asymétrique, figent les potentialités d’action de la Tour Sioniste et réduit ainsi d’autant les capacités tactiques du joueur euro-atlantiste.

    La partie d’échec qui se jouait jusqu’à présent en coulisse, dans le dos des peuples, est bienheureusement entrain de se révéler au grand jour. Et plus elle devient transparente et au désavantage du joueur tricheur atlantiste, plus ce voleur dans un dernier râle de désespoir, jette non seulement toute sa puissance de frappe en matière de propagande pour faire diversion, entretenir le brouillard sur son véritable jeu et bluffer ainsi son adversaire (sur ses intentions et sur son manque d’atouts dont il souffre véritablement) ; mais aussi plus il met le paquet en projetant parallèlement tous les pions qu’il lui reste (la girouette turque et autres « djihadistes » à la petite semaine financés par les laquais du Golf et sponsorisés par des « imams » adorateurs du dieu – argent).

    L’asymétrie des moyens matériaux entre les deux joueurs semble factuellement apparaître en faveur du joueur-tricheur. Cette asymétrie pourrait donner l’illusion que le joueur-tricheur serait davantage maître du jeu et ayant de ce fait le plus de chances de l’emporter. Mais, pour ma part, une telle partie ne se gagne généralement pas simplement par des moyens matériaux et la force brutale. Une bonne connaissance du terrain de jeu combinée à de l’intelligence et des principes d’actions fondés sur des valeurs de résistance (pugnacité, loyauté, intégrité, rationalité, réciprocité, solidarité…) compte beaucoup plus dans l’issue d’une partie qui se joue dans la durée, en plusieurs round et avec subtilité. L’Irak et la Libye sont passés par là pour mettre à jour les bluffs et faiblesses du joueur tricheur… et le joueur adverse n’en est aujourd’hui que plus avisé.

    En somme, les chiens peuvent toujours continuer à aboyer ; pour le round syrien, je pense que c’est définitivement « game over » pour le joueur tricheur… il ne lui reste plus qu’a essayer d’abattre directement le Grand Cavalier dans l’espoir d’atteindre la Reine (la Russie) et le Roi (la Chine) et pouvoir enfin jubiler que le « cheik mat » ; mais là, c’est non seulement un autre round, mais encore un tout autre gros morceau pour lequel il lui faut des dents beaucoup plus acérées tant la viande de cheval est une viande très dure à cuire.
    La force de la matière aussi impressionnante et facinante qu’elle peut l’être, ne peut vaincre à terme la puissance de l’Esprit.

    Bonne journée à tous les résistants infosyriens.

    Salim

  17. Michel dit :

    « Ce n’est pas une opposition, mais une bande armée, qui exécute des ordres de l’étranger »

    Ainsi Haddad impute les violences qui ont actuellement lieu à Homs et d’autres localités, à des « groupes armés » ou à une « bande armée », qui donc auraient la puissance nécessaire de faire pénétrer au sein de quartiers civils des chars et autres matériels d’artillerie lourde?

    D’autre part, réaction détachée de l’article, je trouve votre prise de position navrante, et guère crédible au vue des commentaires postés par les « info-syriens », qui nous parlent de pion « euro-atlantiste » ou « sioniste », pour reprendre le commentaire de Salim, qui nous évoque sa théorie d’un complot « occidentalo-sioniste » basé sur rien de concret. Mais ce n’est pas tout, juger un article sur les commentaires n’est pas non plus crédible. En lisant vos articles, je pensais trouver une source d’informations plus proche, plus spécialisée, plus objectiviste. Sur ce dernier point, ce n’est pas bon. On estime, on pense, on juge, mais on a aucune preuve. On reprend certaines informations de la presse occidentale (article sur I-Télé); et prenons la moindre erreur de montage pour un lapsus révélateur.
    Vos articles n’apportent rien sur le fond, et vous affirmez ré-informer.

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