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Selon Mohamed Habash, député indépendant au parlement syrien, le projet de loi prévoyant la reconnaissance de nouveaux partis politiques distincts du Baas et des formations associées devrait être présenté lors de la prochaine session parlementaire, le 8 août. Par ailleurs, le pouvoir poursuit ses limogeages de responsables politiques et administratifs : le dernier en date est le gouverneur de la province - frontalière de l'Irak - de Deir Ezzor, ville qui a été le théâtre, vendredi 22 juillet, d'importantes manifestations. Le [...]



Un vent de changements…

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Bachar al-Assad : une voie étroite et difficile entre réformes et maintien du rôle de la Syrie

Bachar al-Assad : une voie étroite et difficile entre réformes et maintien du rôle de la Syrie

Selon Mohamed Habash, député indépendant au parlement syrien, le projet de loi prévoyant la reconnaissance de nouveaux partis politiques distincts du Baas et des formations associées devrait être présenté lors de la prochaine session parlementaire, le 8 août.

Par ailleurs, le pouvoir poursuit ses limogeages de responsables politiques et administratifs : le dernier en date est le gouverneur de la province – frontalière de l’Irak – de Deir Ezzor, ville qui a été le théâtre, vendredi 22 juillet, d’importantes manifestations. Le gouverneur de Hama, Ahmad Khaled Abdel-Aziz, avait été démis quelques jours plus tôt. On notera à ce propos la mauvaise foi insigne du correspondant de l’AFP qui écrit dans sa dépêche que ces limogeages sont un signe de la volonté de Bachar al-Assad de « poursuivre la répression« . A ce compte, il pourrait tout aussi bien écrire que le projet de loi autorisant de nouveaux partis montre que le pouvoir baasiste cherche à renforcer son emprise sur la société syrienne !

De son côté, un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères a confirmé lundi 25 juillet qu’un chargé de mission, Boris Ruge,  avait rencontré à Damas « ces dernières semaines » le ministre syrien des Affaires étrangères ainsi que des représentants de l’opposition – sans préciser laquelle.

Il est évidemment trop tôt pour savoir ce qui va effectivement sortir de ce projet de loi nettement réformiste, voire, compte tenu de l’histoire politique syrienne, quasi-révolutionnaire, et pour dire qui, dans l’opposition va accepter de jouer le jeu, et ce qui va advenir du Baas et de ses alliés. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Bachar al-Assad s’efforce de débloquer la situation, d’impulser des réformes tout en gardant le cap d’une Syrie unie, laïque et indépendante. Indépendante notamment des volontés hégémoniques de Washington et de ses alliés sur la région. Une région qui a plus que jamais besoin décidément d’une Syrie forte pour contrer l’expansionnisme israélien et la subversion islamiste téléguidée de l’étranger.

 



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