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Des soldats syriens devant la deuxième fosse commune découverte à Jisr al-Choughour, le 15 juin. Les autorités syriennes ont organisé le 15 juin un voyage de presse à Jisr al-Choughour, ville proche de la frontière turque, un  temps contrôlée par les groupes insurrectionnels, et libérée par l'armée ce week-end. On sait que plusieurs dizaines de membres des forces de l'ordre avaient péri dans cette localité, victimes d'attaques et d'embuscades perpétrées par des groupes armés. Une première fosse commune contenant une dizaine [...]



A Jisr al-Choughour, une deuxième fosse mise a jour

Par Guy Delorme,



Des soldats syriens devant la deuxième fosse commune découverte à Jisr al-Choughour, le 15 juin.

Les autorités syriennes ont organisé le 15 juin un voyage de presse à Jisr al-Choughour, ville proche de la frontière turque, un  temps contrôlée par les groupes insurrectionnels, et libérée par l’armée ce week-end. On sait que plusieurs dizaines de membres des forces de l’ordre avaient péri dans cette localité, victimes d’attaques et d’embuscades perpétrées par des groupes armés. Une première fosse commune contenant une dizaine de corps mutilés et vêtus d’uniformes de l’armée syrienne avait été mise à jour le 12 juin. Ce mercredi, les journalistes de la presse internationale ont été conduits devant une deuxième fosse d’où avaient été extraits cinq corps. Selon M.Zaher Hajo, un médecin légiste ayant participé à l’exhumation, « certains (corps) sont défigurés, des corps ont des membres coupés, le crâne brisé. » Le docteur Hajo a formellement incriminé les insurgés, la mort remontant à la période où ceux-ci tenaient Jisr al-Choughour.

Les autorités militaires ont également présenté un prisonnier qui aurait appartenu aux insurgés responsables de l’attaque, le 6 juin, contre le QG des forces de sécurité de Jisr, attaque au cours de laquelle, selon Damas, 120 policiers ou soldats auraient péri. L’individu a confirmé la thèse des autorités. Si les détails des événements tragiques intervenus début juin à Jisr al-Choghour demeurent encore largement inconnus, il paraît désormais évident que les opposants n’y étaient en rien des manifestants aux mains nues et seulement soucieux de réformes, mais plutôt des activistes bien armés et organisés.



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1 commentaire à “A Jisr al-Choughour, une deuxième fosse mise a jour”

  1. joseph dit :

    Bonjour,
    Pour quelle raison le médiat en France n’ont pas parlé de ces massacres, alors que les accusations les plus incroyables et les témoignage les plus improbables sont diffusés en boucle même sur franceinfo, j’ai vraiment la honte.

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