On sait, grâce aux médias français, que la Syrie et Bachar sont, chaque jour – depuis une bonne dizaine de mois – « de plus en plus isolés » pour reprendre une formule journalistique désormais consacrée. On vient d’ailleurs de prendre une mesure récente de cet isolement croissant au conseil de sécurité des Nations-Unies.
Le – très – relatif isolement syrien
Damas ne peut donc plus compter, outre ces nations « anecdotiques » que sont la Russie et la Chine, que sur l’appui de l’Iran, du Liban, de l’Irak, et aussi celui, certes plus discret, de l’Algérie, de la Mauritanie, voire de la Jordanie. Ajoutons quand même à ces derniers soutiens le Bélarus. Et le Brésil, encore une quantité géopolitique négligeable. Et puisque nous sommes en Amérique latine, mentionnons le soutien réaffirmé, le 5 février à l’issue de leur sommet à Caracas, des pays de l’ALBA. L’ALBA, c’est l' »Alliance bolivarienne pour les Amériques« , une ligue d’Etats latino-américains, plutôt d’obédience nationaliste et socialiste, qui prône entre autres l’indépendance du continent sud-américain, Amérique centrale et Caraïbes comprises, vis-à-vis des Etats-Unis et de l’Amérique anglo-saxonne en général. Lancée en avril 2005, sur une idée du président vénézuélien Hugo Chavez, l’ALBA s’est construite tout d’abord sur la signature d’un « traité commercial de peuples« . Les pays membres sont, outre le Vénézuéla, Cuba, l’Equateur, la Bolivie, le Nicaragua, le Honduras (qui a fait défection en 2010), la République dominicaine, les archipel de Saint-Vincent-et-des-Grenadines, et d’Antigua-et-Barbuda. Bref des Etats d’importance économique et politique très variable, mais qui représentent une partie appréciable du monde latino-américain.
Dans le communiqué lu par Hugo Chavez à l’issue du sommet de Caracas, l’ALBA rappelle donc cette donnée élémentaire des relations internationales, à savoir que la Syrie est un pays souverain et, en conséquence logique, elle condamne la politique menée par les Américains et les Européens, qui consiste à déstabiliser la Syrie par tous les moyens, y compris en légitimant ou niant les actes de violences perpétrés par des groupes terroristes.
Bien sûr, les différents pays consitutuant l’ALBA sont considérés comme quantité géopolitique négligeable par les médias transatlantiques et atlantistes. Mais ils témoignent cependant, avec le Brésil d’ailleurs, de la réalité d’un monde multipolaire qui tente de se construire contre le Nouvel Ordre mondial à direction américaine, dans cette espèce de « guerre tiède » qui est en train de s’étendre au monde entier. Washington et Doha ne pourront pas envahir ou acheter le monde entier…
Rappelons que les pays de l’ALBA tout au début des préparatifs de guerre contre la Libye, début mars 2011, avancèrent, par Hugo Chavez, un plan de négociations que le gouvernement Libyen accepta aussitot et qui prévoyait une mission d’observateurs pour vérifier les faits (face aux énormes mensonges par les media et l' »opposition » Libyenne, au fait alliés locaux de l’Otan). Fidel Castro demanda aux peuples at aux pays du monde de donner de la chance à cette proposition de l’ALBA. Mais les pacifistes étaient dormants ou pire (confusion entre les « printemps », « étérogenèse des fins » etc); les pays aussi. Bref, l’ALBA ne put rien faire. Cette fois aussi, sur le dossier Syrie, l’ALBA (dont la Syrie est membre observateur) a essayé encore. Mais rien. Dommage. Je verrais bien ces nations pacifiques et affranchies comme un « pool négociateur » dans les crises…
L’histoire qui se répète ?
Les pays de l’ALBA dénoncent à leur tour l’ingérence des « Contras » en Syrie
Réseau Voltaire | 6 février 2012
Dans un communiqué publié en marge du XIème sommet de l’organisation, les 9 États membres de l’ALBA (Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique) ont rejeté ce dimanche la « politique systématique d’ingérence et de déstabilisation » qui cherche à « imposer par la force un changement de régime au peuple Syrien ».
La résolution des membre de l’ALBA condamne « les actes de violence armée que des groupes paramilitaires appuyés par des puissances étrangères on lancé contre le peuple syrien ».
Les chefs des États membres de l’organisation d’intégration latino-américaine ont manifesté leur soutient à la « politique de réforme nationale initiée par le Gouvernement du président Bashar al-Assad, qui cherche à trouver une solution politique à la crise actuelle », « dans le respect de la souveraineté du peuple syrien et de l’intégrité territoriale de la Syrie ».
Les États atlantistes et du Golfe, ainsi que leurs relais de communication, accusent le gouvernement syrien de réprimer dans le sang une contestation pacifique. Au contraire, le gouvernement syrien affirme que ces mêmes pays occidentaux soutiennent des groupes armés qui mènent des opérations de sabotage dans le pays, ayant entrainé la mort de plusieurs milliers de citoyens, civils et militaires. Les observateurs de la Ligue arabe ont invalidé les accusations de leurs propres gouvernements et ont partiellement validé le point de vue syrien.
Bien que le cynisme qu’implique la mise en œuvre d’une stratégie de déstabilisation puisse laisser les Européens incrédules, il n’en est pas de même pour les latino-américains. Là-bas l’épisode des « Contras » est encore dans toutes les mémoires, et le parallèle avec la situation syrienne est immédiat.
Ces groupes armés (en espagnol : « Contre-Révolutionnaires ») avaient été soutenus et entrainés d’abord par la dictature Argentine, en tant que sous-traitant, puis directement par les administrations Carter et Reagan pour renverser le gouvernement socialiste du Nicaragua durant les années 80. Ils opéraient des raids contre l’économie et la population du Nicaragua à partir de bases arrières situées au Honduras.
Le bilan de cette fausse guerre civile organisée par les États-Unis contre un État et un peuple souverains est estimé à 57 000 victimes, dont 29 000 morts.
Les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN et du CCG, eux, multiplient les déclarations à l’encontre de la Syrie, à leurs yeux « plus isolée que jamais ».
http://www.voltairenet.org/Les-pays-de-l-ALBA-denoncent-a
On ne dit pas Amérique ou Amérique tout-court mais États-Unis.
On ne dit pas Américain mais Étasunien.
L’Amérique du Sud est à n’en pas douter une pièce majeure dans la construction d’un monde multipolaire.
http://www.arabi-press.com/?page=article&id=21491
خلافات المنشقين السوريين تطفو الى العلن
Les bisbilles entre les déserteurs éclatent au grand jour.
C’est le traître riad al as’ad qui dénie la « légitimité » à l’autre qui s’appelle moustapha ahmad essheich, le premier se targue de l’ancienneté alors que le second n’est que le dernier arrivé sur la piste des traîtres à leur patrie!!! ‘agabi..
La guerre entre eux est déclarée sur facebook interposés
نأى « الجيش السوري الحر » بنفسه عن « المجلس العسكري الثوري السوري الاعلى » الذي اعلن انشاؤه بقيادة العميد الركن مصطفى الشيخ، معتبرا ان توقيت اعلانه يصب في خدمة النظام السوري.
وجاء في بيان صدر عن قائد « الجيش الحر » العقيد رياض الاسعد منشور على صفحة « الجيش الحر » على موقع فايسبوك الالكتروني ان مصطفى احمد الشيخ لا ينتمي الى صفوف الجيش السوري الحر، وان أي مشاورات لم تجر مع العميد المذكور بخصوص تشكيل المجلس المزعوم وان العميد لا يمثل إلا نفسه.
واضاف البيان ان تشكيل هذا المجلس وبهذا التوقيت يصب في خدمة النظام السوري.
واكد ان « الجيش السوري الحر الذي تاسس في 29 تموز الماضي لديه هيكلية تنظيمية اعلن عنها في بيان تشكيل المجلس العسكري للجيش الحر بتاريخ 13 تشرين الثاني، وانه وجد لحماية أبناء الشعب السوري من عسف النظام وآلة قتله ومساعدة أبناء هذا الشعب بالامكانات المتاحة على تحقيق أمانيه في التخلص من هذا النظام الغاشم ».
وكان اعلن في بيان انشاء المجلس العسكري الثوري السوري الاعلى برئاسة العميد الركن مصطفى الشيخ ليكون بمثابة هيكل تنظيمي للمنشقين، وبهدف تحريرسورية.
المصدر: وكالات-عربي برس
Oui, mais rira bien qui rira le dernier !!!
Il y a des négociations entre le Syrie et la Turquie pour que ces derniers livrent Ryad al Asa’ad en échange de 50 mukhabarats turcs interceptés sur le territoire syrien !!! J’attends avec impatience de le voir faire ses aveux à la télévision !
En fait, ce serait un très bon symbole pour dire que les jeux sont finis (même si, le double veto et le discours de LAvrov + sa visite en sont plus.)
Bonjour ,
Le Brésil aussi selon l’agence Estado . Je n’ai pas pu retrouver le communiqué en question .
http://zebrastationpolaire.over-blog.com/article-bresil-syrie-un-nouveau-camouflet-pour-juppe-et-lady-ashton-98735644.html
Dernier communiqué de l’Agence Estado :
http://brasil247.com.br/pt/247/poder/40099/Brasil-decide-n%C3%A3o-se-envolver-na-crise-s%C3%ADria.htm
merci pour cet article. La communauté libano-syrienne est très influente dans bon nombre de ces pays et elle est plutôt, au regard de la Syrie, de tendance nationaliste et laïque. C’est encore (avec l’opposition au projet otan-akp de la société civile turque) une épine de plus dans le pied des voyous-coalisés. J’appelle Infosyrie à publier une version en langue espagnole et portugaise.
les occidentaux doivent se poser cette question:
pourquoi les syriens d’Amérique du Sud soutiennent l’actuel gouvernement de la République Arabe de Syrie… alors qu’ils sont à 90 % chrétiens…
tout simplement parce qu’ils ne veulent pas d’une mère patrie aux mains de rétrogades salafistes,du type Al Aroour, qui mettraient en cause l’héritage islamo-chrétien de la Grande Syrie…
ST PAUL + KHALED IBN AL WALID FONT LA SYRIE!
VIVE LA SYRIE!
« 90 % chrétiens »
la proportion des chrétiens n’est pas si élevée. Il y a d’autres raisons à ce soutien et, mis à part le discernement politique, des raisons idéologiques, en particulier le nationalisme laïc du PSNS très répandu dans les communautés syriennes et libanaises.