Des blindés lourds dans Douma : ne plus laisser l moindre répit aux bandes ASL
La lutte contre les bandes salafistes-ASL se poursuit sans répit à travers le pays. Vendredi 6 avril, les violences auraient 35 morts dans le pays, en « majorité des civils« , selon l’OSDH. De son côté, pour la même journée, l’agence Sana relate l’assaut d’un « repaire » d’insurgés à Daraya (banlieue sud-ouest de Damas) : plusieurs rebelles ont été tués et d’autres arrêtés, et des explosifs du matériel informatique, de communication ainsi que de grosses sommes d’argent et des uniformes militaires ont été saisis ; trois autres rebelles ont été tués à Douma, au nord-est de Damas, suite à une attaque contre un bureau de délivrance des papiers d’identité. Toujours pour la région de Damas, Sana annonce la reddition de plusieurs « hommes armés » à Rawda, qui se sont engagés à ne plus reprendre les armes et ont désavoué publiquement les sabotages et le actions de leurs ex-camarades : ce n’est pas la première fois que les médias syriens se font l’écho de ces ralliements, dont l’ampleur reste difficile à apprécier.
Plus au nord, dans la grande cité de Hama, naguère un bastion de la contestation islamiste, des accrochages ont opposé insurgés et soldats dans des quartiers de Zahiriya, Massafi et Shrine : là encore des activistes ont été abattus, d’autres capturés, et un important matériel de guerre récupéré ; une cache d’armes a par ailleurs été découverte le même jour à Zahariya, et plusieurs suspects arrêtés. Toujours à Hama, dans le quartier Tellet Dibazgha, d’autres activistes ont fait exploser plusieurs bombes devant des locaux administratifs, faisant pas mal de dégâts matériels mais apparemment pas de victimes.
Alep « éclaboussée » à son tour
Autre secteur, jusque-là guère habitué aux accrochages et incidents, Alep, dans le nord, a vu l’armée lancer une opération contre des bandes qui s’étaient établies depuis plusieurs jours à Anadane (ou Andan), dans la banlieue nord de la ville : sans donner de bilan humain, Sana laisse entendre que les groupes ont été mis hors d’état de nuire, et qu’un atelier de fabrication d’explosifs a été découvert lors de la traque des activistes. Ces dernières heures, des informations faisant état d’une attaque rebelle contre l’aérodrome militaire Meng d’Alep, ayant entraîné la capture d’officiers et la destruction d’avions, ont circulé sur la toile. Notre ami Mohamed nous dit que des combats ont effectivement opposé les rebelles, armés de mortiers, aux troupes, dans la campagne nord d’Alep, où est situé l’aérodrome ; les rebelles s’étant repliés dans une zone habitée, les autorités militaires auraient négocié leur départ ; aucun avion n’a été détruit ni aucun officier enlevé. Toutefois, l’armée a à déplorer la mort, dans le même secteur, du colonel Malek Masoun, en charge de la lutte anti-terroriste locale : le colonel aurait été tué d’une balle dans la tête par un sniper à Houraitan (ou Hraytan, à 4 ou 5 kilomètres au nord du cent-ville de Damas, et à 2 kilomètres à l’est d’Anadane).
Le colonel al-Zuhaïri revient d'assez loin
Nous parlions d’officiers soi disant enlevés. En revanche, le colonel Zouheir al-Zuhaïri, chef du bureau de recrutement de l’armée de Manbej près d’ Alep, avait été effectivement kidnappé quelque temps plus tôt par un commando de cinq hommes, sur la route Manbej-Alep. Al-Zuhaïri s’était défendu, blessant un de ses agresseurs, avant d’être lui-même blessé à la tête. L’armée l’a libéré vendredi matin au cours d’un raid, et l’officier a ensuite déclaré à la télévision syrienne que ses ravisseurs avaient voulu lui faire déclarer sa dissidence pour les besoins d’une vidéo de propagande. Le colonel dit avoir été torturé, et qu’il avait compté une cinquantaine d’hommes armés autour de lui. Ses ravisseurs avaient exigé une rançon de 5 millions de livres syriennes.
Cette actualité « militaire » peut sembler d’un niveau inhabituel pour Alep, ville jusque-là seulement touchée, durement il est vrai, par des attentats à la voiture piégée. Mais un coup d’oeil à la carte rappelle que la grande ville du nord est située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière turque, dans cette zone où l’armée repousse méthodiquement, d’Idleb à Alep, les bandes insurgées vers leurs bases arrières turques. La reprise de contrôle d’Anadane et de Houraitan s’inscrit dans ce cadre stratégique, en même temps bien sûr qu’il s’agit de rassurer les Alépins, longtemps épargnés par les formes violentes de la contestation, mais qui ont pu constater que ces dernières semaines des bandes se sont manifestées dans les environs de la ville.
Le mauvais exemple de Zabadani
Ce samedi matin, l’OSDH fait état d’opérations, pardon de « violents combats« entre armée et insurgés à Latamna (à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Hama), présentée comme tenue par les insurgées et donc attaquée par l’armée. Comme la ville d’al-Kusayr (une douzaine de kilomètres au sud-ouest de Homs) où trois civils auraient péri victimes de bombardements. Comme celle de Zabadani où l’armée pilonnerait les rebelles qui avaient été chassés en février de cette ville, mais qui se sont récemment réinfiltrés, profitant du contexte montagneux et de la proximité du Liban (à moins d’une dizaine de kilomètres). Profitant apparemment aussi d’un début de retrait des militaires, dans le cadre des dispositions de cessez-le-feu du plan de paix de Kofi Annan, qui prévoit un retrait, autour du 10 avril, des troupes des centres urbains (voir notre article « Retrait tactique de trois villes », mis en ligne le 5 avril). Si cette hypothèse se confirmait, cela laisserait mal augurer de l’avenir du dit cessez-le-feu, auquel l’opposition armée est censée se soumettre 48 heures au plus tard après l’armée régulière : on ne voit pas que le gouvernement syrien pourrait tolérer que les groupes armés mettent systématiquement à profit ce retrait des militaires pour s’infiltrer à nouveau. On ne voit pas, mais l’on verra très vite.
Comme à Rastan, à mi-chemin de Homs et de Hama. Des « combats » à l’intensité naturellement invérifiable, et qui peuvent se militer à des échanges de tirs n’impliquant que de petits groupes et quelques dizaines d’hommes, l’essentiel étant pour l’OSDH et ses très nombreux obligés médiatiques d’entretenir à tout prix, et le plus longtemps possible, la fiction d’une insurrection populaire et générale. En attendant, la réalité est plutôt que l’armée met les bouchées doubles pour affaiblir au maximum les bandes armées et restaurer l’autorité de l’Etat avant la date du 10 avril, en principe retenue comme arrêt des opérations militaires – côté gouvernement – par le plan Annan. Les rebelles ayant, eux, intérêt, dans cette même perspective, à s’infiltrer, même symboliquement, dans un maximum d’endroits. L’heure de vérité approche à grands pas, au milieu des échanges de tirs…
Syrie : le dialogue doit avoir lieu en Syrie et sous l’égide des Syriens
vendredi 6 avril 2012 – 11h:55
Sami Kleib – al-Safir
Imprimer la page
Envoyer par mail
Destinataire :
(email du destinataire)
De la part de
(entrez votre nom)
(entrez votre email)
——————————————————————————–
Al-Assad a dit explicitement à M. Annan qu’il est ouvert au dialogue avec l’opposition, mais que ce dialogue devait avoir lieu en Syrie et sous l’égide des Syriens, nous explique Sami Kleib.
Avant-propos
Face à l’effarante entreprise de mystification qui dure depuis plus d’un an et qui a maquillé un terrorisme d’une cruauté jamais égalée sous les traits d’un mouvement de libération du peuple syrien, peut-on croire en un plan de paix qui fixe une date butoir à une semaine ? S’exprimant avant l’intervention de Kofi Annan, Sergueï Lavrov avait déclaré que « les ultimatums et les délais artificiels sont rarement utiles », est-il déraisonnable de penser qu’il savait qu’il ne serait pas entendu ?
Sami Kleib nous dit : « Ce n’est pas par hasard que M. Kofi Annan a été choisi pour résoudre la crise syrienne. Il est attendu, de cet ancien Secrétaire général de l’ONU, qu’il incarne la convergence des intérêts », mais qui aujourd’hui pourrait situer les points de convergence entre toutes les puissances qui se disputent le contrôle de la région ?
D’ici que les lignes rouges soient définitivement fixées, les Syriens sont toujours dans l’œil du cyclone. Les circonstances actuelles font que leur « opposition », aussi légitime soit-elle, ne peut continuer à tergiverser. Le dialogue n’est certes pas souhaité par les soi-disant pays « Amis de la Syrie », et il n’est qu’un prétexte parmi d’autres pour ceux qui prétendent lui offrir les Lumières en la gratifiant des ténèbres noyées dans des flots de sang et d’horreur. Ce n’est plus à prouver…
Raison de plus pour cesser de rechercher des médiateurs supplémentaires. Le peuple syrien a suffisamment souffert et ce n’est que parce qu’il a résisté et a soutenu les autorités compétentes et son armée, qu’il a fait de son pays, tel qu’il est, un ami digne du soutien des pays du BRICS et des pays frères. La moindre des choses serait que tous les syriens l’admettent, le déclarent, et transforment la fausse exigence du dialogue, par ceux qui se sont autoproclamés « communauté internationale », en un atout pour la Syrie et les Syriens.
Mouna Alno-Nakhal (Biologiste)
Rassemblement pro-gouvernemental à Alep – Mars 2012La crise syrienne et ses dangers
Concernant la crise syrienne, la communauté internationale s’est accordée tacitement sur trois points : pas d’intervention militaire, pas de renversement du régime par la force, pas d’armement de l’opposition. Le président Bachar al-Assad et ses alliés russes, iraniens et chinois ont imposé une nouvelle équation mondiale qui a mis les supporters de l’opposition armée, menés par l’Arabie saoudite et le Qatar, dans une situation peu enviable.
Une année après le début de la crise syrienne, le climat a changé. Le régime a accompli des percées militaires et diplomatiques, et les 71 pays qui se sont réunis à Istanbul, hier, ne semblent pas pouvoir le faire chuter.
Et c’est sans doute parce que le climat a changé qu’un certain nombre de dirigeants arabes adressent leurs lettres confidentielles à Damas dans le but de rechercher des solutions. Des informations circulent sur une éminente personnalité saoudienne rapportant à ses interlocuteurs les remarques royales teintées d’une certaine irritation, suite aux déclarations de son ministre des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal. Il se dit que le roi Abdallah n’a jamais voulu de toute cette implication dans les affaires syriennes même si, comme beaucoup d’autres arabes, il ne souhaitait que mettre fin, et au plus vite, aux opérations militaires en Syrie.
D’autres informations concernent le Bahreïn qui a récemment envoyé des messages positifs à Damas ; certains de ces messages exprimant le souhait de la voir contribuer à calmer la situation au Bahreïn même. Des lignes sécuritaires s’étendraient ainsi de Manama à Damas, en direction de Téhéran.
Quant à la famille princière du Koweït, elle a fait savoir à Damas qu’elle n’a jamais oublié le soutien de feu le président Hafez al-Assad lors de l’invasion du Koweït par l’Irak, et que les pressions exercées par le Mouvement Islamique koweïtien n’ont pas empêché certaines personnalités au pouvoir de dire que la chute d’Al-Assad n’était pas de mise.
De leur côté, les Émirats arabes unis (EAU) ont commencé à réfléchir sérieusement aux moyens pouvant faciliter leur médiation entre l’Autorité et l’opposition intérieure syriennes. Un responsable qui n’est autre que l’un des fils du défunt Président Cheikh Zayed a déclaré : « Nous sommes conscients de l’impossibilité de la chute du régime syrien, nous voulons vraiment arrêter l’effusion de sang, nous considérons qu’il est impératif qu’un véritable dialogue s’instaure entre l’entourage d’Al-Assad et l’opposition de l’intérieur, parce que cela donnera des signaux importants vers l’intérieur et l’extérieur à la fois, et nous sommes prêts à y participer ».
Il est à noter que le ministre des Affaires étrangères des EAU s’est rendu à Téhéran fin Février, et que les discussions ont essentiellement porté sur le dossier syrien ; sans oublier la situation de de la communauté iranienne forte de 500 000 âmes et dont les investissements s’élèvent à plus de 300 milliards de dollars.
Le même responsable émirati cité plus haut a ajouté : « Il nous faut souligner que les déclarations intempestives des pays du Golfe au sujet de la Syrie n’ont commencé qu’après la flambée des problèmes au Bahreïn ; les Saoudiens mettant en avant des informations selon lesquelles le Hezbollah alimentait la crise à la demande de l’Iran et que Damas n’avait rien fait pour les freiner »… Or, il se trouve que jusqu’ici, les forces de sécurité des pays du Golfe, menées par l’Arabie saoudite, n’ont pas réussi à calmer la situation au Bahreïn. Par conséquent, là aussi il y a nécessité de médiation.
Récemment, et toujours dans la région du Golfe, sont entrés en ligne les affrontements verbaux entre le chef de la police de Dubaï, le lieutenant-général Dahi Khalfan, et le cheikh Yusuf Al-Qaradawi. Khalfan a délibérément pointé le doigt sur la gravité de la progression des Frères Musulmans vers les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG). Il a été suivi en cela par le gouverneur de Charjah qui a vivement critiqué les Frères Musulmans et Al-Qaradawi. Il est donc certain que le Qatar n’entend pas d’une oreille satisfaite toutes ces voix golfiques qui s’expriment ouvertement contre ses alliés islamistes.
A tout ce qui précède, il faut ajouter l’attitude toujours implicitement positive du Sultanat d’Oman à l’égard de Damas et de Téhéran, et le fait que le 17 Février, le Premier ministre mauritanien a adressé à son homologue syrien un message insistant sur le sentiment fraternel et l’amitié entre les deux pays. Les Mauritaniens, qui n’ont pas bien accueilli l’émir qatari lors de sa dernière visite à Nouakchott, considèrent que le Qatar a contribué à alimenter l’opposition contre leur président Mohamed Ould Abdel Aziz, « l’un des soutiens fondamentaux de la résistance arabe ».
Si les positions de ces pays étaient ajoutées à celles de l’Egypte, de l’Algérie, de l’Irak, et d’autres… elles démontreraient que les positions des pays arabes envers la Syrie sont tout à fait différentes selon qu’elles sont considérées superficiellement ou en profondeur.
Sommet de Bagdad : un choc pour le Qatar et l’Arabie saoudite
La représentation réduite de l’Arabie saoudite au sommet de Bagdad, et les déclarations dangereuses du Premier ministre qatari concernant « la marginalisation des sunnites » en Irak permettent de conclure que Riyad et Doha voient dans le gouvernement de Nouri al-Maliki un allié indéfectible de l’Iran et de la Syrie et se doivent de le traiter en conséquence. Mais, le gouvernement et les oulémas irakiens dirigés par le Cheikh Khaled Abdul-Wahab Al-Mulla n’ont pas tardé à répondre d’une façon plutôt cinglante au Cheikh Hamad bin Jassem bin Jabor Al-Thani.
En conséquence et suite à l’absence d’une animosité unanime des arabes envers la Syrie, aux messages confidentiels de certains d’entre eux à Damas, et au règlement sous-jacent de la crise syrienne entre la Russie et les États-Unis ; il n’est pas surprenant de constater que le Sommet de Bagdad se soit soldé par une déclaration exempte de toute référence à la démission du Président Al-Assad et à la fourniture d’armes aux opposants. Les arabes ont reculé et ont accepté le plan de Kofi Annan en ses six articles, dont le premier souligne la nécessité d’« un processus politique global mené par les Syriens ». En d’autres termes, Bachar al-Assad est un élément essentiel du règlement de la crise syrienne !
Les prises de position internationales sont ressenties comme une grande trahison par l’Arabie saoudite et le Qatar. Eux, qui ont appelé lors d’une conférence de presse et par la voix de leurs ministres des Affaires étrangères à « armer l’opposition syrienne », se retrouvent dans une situation pas très confortable depuis que leurs alliés américains ont répondu par la négative. Washington est allé plus loin encore. Non seulement elle a accusé Al-Qaïda d’avoir infiltré l’opposition ; mais elle a aussi passé un accord avec l’hôte turc, M. Erdogan, l’invitant à se contenter de ne parler que de l’envoi de fournitures médicales et de certains équipements de communications dans différentes régions syriennes.
L’accord américano-russe
D’après un diplomate russe en relation étroite avec Damas : « Le récent sommet entre les présidents américain et russe a ouvert la voie à plusieurs nouvelles perspectives. De plus, lors d’une rencontre entre les deux présidents, Barack Obama aurait demandé à Dimitri Medvedev que Moscou calme le jeu jusqu’aux élections américaines et lui aurait promis, qu’après cette date, il se presserait pour réactiver ses principes politiques premiers annoncés pour son mandat en cours ; ceux qui consistaient à rechercher les solutions plutôt que les conflits face aux problèmes internationaux » [*]. Non seulement le problème du bouclier antimissiles, mais aussi les dossiers iranien, syrien…
Ce diplomate russe affirme qu’il n’y aura pas de guerre contre l’Iran, et que le projet de renverser le Président Al-Assad est parti pour ne plus jamais revenir : « Nous sommes à l’étape du règlement politique de la crise syrienne, mais maintenant le plus important est de convaincre l’opposition d’accepter un tel règlement ».
La logique russe veut que ce soient les Syriens eux-mêmes qui choisissent leur mode de gouvernance et le président qu’ils souhaitent. Et c’est exactement ce qu’a entendu M. Erdogan en Iran, où on lui a clairement dit que la Turquie avait adopté une option erronée car une proportion importante du peuple syrien estime toujours le président Al-Assad, et qu’il vaudrait mieux pour lui de s’en remettre aux résultats des urnes.
Ce n’est pas par hasard que M. Kofi Annan a été choisi pour résoudre la crise syrienne. Il est attendu de cet ancien Secrétaire général de l’ONU qu’il incarne la « convergence des intérêts » internationaux. Le veto russe a déjà interdit, et interdira encore, toute décision qui se limiterait à faire peser la responsabilité des violences sur le seul régime syrien, ou qui exigerait la chute du gouvernement de Bachar al-Assad.
Lors de sa rencontre avec le Président syrien, Kofi Annan a bien compris que le plan de la Ligue arabe s’était fracassé contre le rocher damascain. Al-Assad a clairement dit qu’il recevrait Annan en tant qu’émissaire international, non en tant que chargé d’une mission commune à l’ONU et Damas. Annan a accepté le principe. Juste avant le sommet de Bagdad, Damas a réitéré sa position par la voix de Jihad Makdisi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères : Damas n’a aucune obligation de respecter les décisions édictées par la Ligue arabe et ce, quelles qu’elles soient !
Il n’est plus question de revenir aux décisions de la Ligue arabe. Damas le refuse. Les responsables du gouvernement syrien considèrent que toutes les décisions prises par les arabes ont été dictées par la volonté du Qatar appuyé ensuite par l’Arabie saoudite, et que ce qui a été accepté avant l’entrée dans Baba Amr et Homs ne pouvait plus être accepté aujourd’hui. Al-Assad a dit explicitement à M. Annan qu’il est ouvert au dialogue avec l’opposition, mais que ce dialogue devait avoir lieu en Syrie et sous l’égide des Syriens.
Baba Amr : l’avant et l’après
La visite d’Al-Assad à Baba Amr avait trois buts essentiels : affirmer la puissance de l’Etat, défier ceux qui menacent la sécurité surtout après les attentats de Damas et d’Alep, et surtout s’adresser aux citoyens sunnites pour leur dire qu’une fois la sécurité revenue, il ne sera pas question de vengeance mais de « reconstruire en mieux ». C’était là un message important pour guérir un tant soit peu les blessures des batailles sectaires vécues par la ville de Homs.
Cette visite à Homs s’est poursuivie par des entretiens avec des chefs religieux druzes et une visite au village de Kanawat dans la région de Sweida ou le Président a présenté ses condoléances pour la mort du Cheikh Ahmed Salman Al-Houjari, l’un des trois cheikhs Akl druzes, et a reçu la visite de l’ancien député libanais druze, Daoud Fayçal, après celle de l’ancien ministre Wiam Wahab.
Ces jours-ci, celui qui visiterait Damas ne pourrait omettre de remarquer la grande confiance en soi des responsables syriens et leur inquiétude sensiblement atténuée quant à d’éventuels mouvements libanais dirigés contre eux. Certains Cheikhs du Nord-Liban dont le Cheikh Bilal Chaaban, qui ont visité Damas récemment, ont constaté la solidité de l’État syrien. Lorsqu’on les interroge sur Walid Joumblatt, leur réponse est concluante : « Il sait exactement ce qu’il a fait contre la Syrie l’année dernière et que ce faisant, il a mis la sécurité nationale en danger. Désormais, nos alliés du Hezbollah ont compris que le ramener en Syrie, comme ils l’ont déjà fait, n’est plus acceptable ».
Le Liban n’entre pas actuellement dans les calculs stratégiques de la Syrie. Il a été ramené dans la catégorie « espace de sécurité ». La priorité est désormais de mettre fin à la bataille militaire, et d’accélérer l’ouverture politique à l’occasion des prochaines élections. Ce n’est qu’ensuite qu’il sera possible de s’intéresser à la situation au Liban, mais cette fois sur la base suivante : « certains ont contribué à l’effusion du sang syrien ».
BRICS et équilibres internationaux
Les Syriens s’intéressent de près aux pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et aux sommets organisés par le Président iranien avec les pays voisins : l’Afghanistan, le Tadjikistan et le Pakistan. Il se dit que l’expression « effacer l’Europe » de la carte, prononcée par le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem, n’a pas été prononcée sous l’effet de la nervosité mais à la lumière des évolutions spectaculaires du monde vers la multipolarité.
Les pays du BRICS représentent 40% de la population mondiale, et entre 18% et 20% de la production mondiale. La Chine dépassera les USA avant 2020. L’Inde pourrait devenir le premier centre économique mondial dans moins de 30 ans. Le Brésil occupe la place de la Grande-Bretagne. Les USA pourraient reculer en troisième position mondiale, selon le « Wealth report ». Ce rapport indique aussi que la part de la contribution fondée sur le Produit National Brut passera de 41% en 2010 à moins de 18% en 2050 pour les pays d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale, alors que la contribution des pays d’Asie passera de 27% actuellement à plus de 49% en 2050.
Plus grave encore, l’intention des pays du BRICS de travailler à créer une monnaie unique après avoir institué leur Banque centrale. Ils refusent, implicitement, le monopole de New York sur les échanges des fonds Mondiaux, comme ils refusent la domination des USA sur l’ONU et les institutions financières internationales.
Par conséquent, si l’on intègre le fait que Barack Obama, en personne, demande au Président russe de calmer le jeu jusqu’aux prochaines élections et prépare des solutions pour le problème du bouclier antimissiles ; il devient clair que la scène internationale est plus qu’importante pour la résolution de la crise syrienne. Il ne faut pas oublier que Medvedev soutient la Syrie ainsi que le prochain président Vladimir Poutine, qui a déclaré en Novembre dernier que la Russie envisageait de déployer ses missiles dans la région de Kaliningrad limitrophe de la Pologne et de la Lituanie, et de les orienter vers les sites américains de défense antimissiles.
La Russie fait désormais partie intégrante de la campagne électorale américaine. Le président du sous-comité des forces stratégiques de la commission des forces armées près la Chambre des Représentants, Michael Turner, et le superviseur des systèmes de défense antimissiles ont mis en garde Barack Obama contre toute complaisance à l’égard des Russes ; ainsi que le candidat républicain Mitt Romney qui a considéré la Russie comme l’ennemi stratégique numéro un. Ce à quoi Medvedev a répondu en disant qu’il aurait besoin de réfléchir avant de parler.
L’internationalisation, sans doute et plus que jamais, a servi Al-Assad. Quant au Conseil National Syrien (CNS) qui, d’après les déclarations de Haytham Manna et Michel Kilo, a commis l’erreur grossière d’opter pour les armes et l’armement des opposants ; il paraît coincé entre les Arabes et les Turcs incapables d’avancer et le début des transactions américano-russes désormais indispensables.
Hier, les déclarations de M. Erdogan à Istanbul, le bégaiement de Nabil al-Arabi prononçant son discours, la déception de Bourhan Ghalioun, et l’absence de toute allusion du ministre des Affaires étrangères qatari au renversement d’Al-Assad et à l’armement de l’opposition, sont autant de preuves qui confirment que le jeu des nations a triomphé une fois de plus et que les Arabes, comme d’habitude, sont restés sur le bord de la route.
On pourrait penser qu’Al-Assad a gagné la bataille militaire et a réussi à ériger un bouclier diplomatique russe autour de lui, mais ses adversaires vont intensifier leur pression armée, les attentats et les assassinats ; et ceux qui sont lésés par sa victoire militaire et diplomatique vont aller encore plus loin dans les sanctions, pour étrangler économiquement la Syrie et ramener le dossier syrien devant le Conseil de sécurité ; d’où la nécessité d’initier une véritable réconciliation et d’élargir la base de la participation au pouvoir. Seule cette solution permettra de sauver l’avenir du pays. Celle de rechercher et multiplier les contacts pour convaincre l’opposition de l’intérieur de déclarer publiquement qu’elle accepte le règlement politique.
* Sami Kleib, journaliste libanais de nationalité française, est diplômé en Communication, Philosophie du Langage et du Discours Politique. Il a été Directeur du Bureau du journal As-safir libanais, à Paris, et Rédacteur en chef du Journal de RMC-Moyen Orient. Responsable de l’émission « Visite spéciale » sur Al-Jazeera, il a démissionné en protestation contre la nouvelle orientation politique de cette chaîne.
[*] http://blogs.lesechos.fr/west-wing-…
2 avril 2012 – Article proposé et traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal – Vous pouvez consulter ce document à :
http://www.assafir.com/Article.aspx…
@ Bonjour à l’ingénue et aux infosyriens,
Je ne fais partie d’aucun rassemblement, collectif, ou parti politique… Cette vérité étant dite, tant mieux si ceux qui cherchent le salut et l’indépendance de la Syrie approuvent ma démarche personnelle. Permettez-moi de ne pas en dire plus. Puisse la paix nous revenir à tous. Merci.
Face à la tragédie syrienne,rester neutre à mon humble avis, est difficile, mais non contraignant.
Le terrain de la neutralité, me semble fort judicieux pour atteindre à une neutralisation complète de cette tragédie…A condition bien évidemment, que les antagonistes, discutent et négocient sincèrement…
La tendance, après une année de hauts et de bas, et moult tergiversation devient plutôt claire, en espérant que cela se concrétise par une paix longue et durable…Verrons-nous bientôt la renaissance d’une Syrie, forte, libre et indépendante ? OUI ! Telle est ma conviction.
Madame, votre commentaire est fort appréciable. Encore Merci
Bonjour Mouna,
Merci pour vos traductions. A Infosyrie, nous cherchons surtout à donner des informations que l’on ne risque pas de trouver dans beaucoup de médias désinformateurs, et à lutter contre les mensonges et les partis pris visant à hypothéquer la volonté réelle du peuple syrien à disposer de son présent et à choisir son avenir en toute connaissance de cause, sans faire le jeu des agendas extérieurs tendancieux et destructeurs.
Bonsoir Mouna et Infosyrie
Moi non plus je ne fais partie d’aucun rassemblement, collectif, ou parti politique .Je suis marocain même pas syrien .Tout ce que je cherche c’est le salut et l’indépendance de la Syrie
Mes sincères salutations
Bonjour Mouna,
Merci pour votre travaille.
Tout comme vous, je ne fais partie d’aucun parti politique ni d’aucun rassemblement. Ma démarche est purement personnelle; je suis Franco-Syrienne, je travaille pour la Syrie et sa souveraineté, pour la Vérité contre les mensonges et la désinformation. Je suis contre l’ingérence étrangère, pour la Syrie libre, laïque, forte et résistante. Je suis pour le respect du choix des Syriens qui sont assez intelligents pour décider d’eux-même de leur avenir.
Vive la Syrie !
Vive le peuple syrien !
Que Dieu protège la Syrie et les Syriens !
Merci à vous l’ingenue pour ce texte de Mr Sami Kleib,dont l’analyse très fouillée nous a apporté d’énormes éclairages.Je pense qu’en dépit de toutes ces gesticulations saoudienne et qatarie, la Syrie est entrain de marquer de nombreux points à son avantage aux plans aussi bien militaire que diplomatique,sachant pertinemment que ce qui intéresse les étasuniens et leurs alliés européens, ce n’est pas tellement le bonheur de leurs commis du golfe ou la démocratie en Syrie, mais bel et bien la sécurité de l’entité sioniste,poste avancé de l’occident impérialiste dans la région.De ce point de vue,l’axe de la résistance,constitué de l’Iran,de la Syrie et des forces libres du Liban et de Palestine,sont les cibles tout indiquées de l’ire de l’entité sioniste et des ses protecteurs.A défaut d’intervenir militairement dans ces pays parce qu’ils en sont incapables,pas seulement maintenant mais depuis toute la décennie passée, les ennemis des peuples libres ont préféré la lâcheté des attentats et des assassinats aveugles,bref le terrorisme.D’où la nécessité pour les syriens de continuer leurs opérations de nettoyage du pays jusqu’au rétablissement de l’autorité de l’Etat et de la paix sociale,plan Annan ou pas.L’article émet l’hypothèse de l’envenimement de la situation en Syrie par les saoudiens et les qataris afin de faire foirer le plan Annan et parvenir ainsi à une résolution du conseil de sécurité de l’ONU permettant une intervention militaire en Syrie.Soit, si c’est de cela qu’il s’agit,à la guerre comme à la guerre et les syriens ne sont pas seuls à prendre en compte cette éventualité et dans ce cas,d’aucuns savent jusqu’où peuvent aller les choses dans la région; ce qui est sûr,c’est que d’énormes bouleversements se produiront sur le terrain et dans la géographie,ce qui n’est pas pour arranger certaines situations bien établies et certains intérêts économiques vitaux.Au final,les syriens ne doivent avoir que deux préoccupations majeures,les efforts diplomatiques à maintenir en compagnie des pays Brics d’une part,la neutralisation des bandes terroristes armées et la mise en oeuvre des réformes démocratiques envisagées d’autre part.
J’apprécie toutes vos infos.
Et merci à M. Sami Kleib.
Mais les ennemis, ils ne sont pas que de l’intérieur ! Malheureusement, et les Syriens le savent.
Mais encore une fois, merci M. Sami Kleib
merci pour ce texte
je le transmets pour mes amis à travers le monde afin de le dispatcher au maximum pour permettre au monde entier d’ouvrir leurs yeux sur la réalité de cette région.
toutes ces informations confirment tout ce que je peux découvrir sur internet, à partir de différentes sources.
cet article est vraiment sensé, sage, et réaliste, ses idées confirment tout ce que me rapporte mes amis de Homs et de Damas, eux-mêmes informés par les médias plus libres chez eux que chez nous…. à bon entendeur salut!
J’ai l’impression que les terroristes mettent également les bouchées doubles pour empêcher le retrait des militaires au 10 avril. Ainsi les Golfo-sionistes pourront fustiger le gouvernement syrien et appeler à une résolution de l’ONU.
Evident. Mais voyez plus loin que M. Annan doit d’abord obtenir le cessez-le feu des « rebelles » avant que l’armée Syrienne se retire.
Voilà ce que dit Pravda.ru sur le sujet :
http://english.pravda.ru/hotspots/terror/06-04-2012/121018-The_mercenaries_who_war_in_Syria-0/
La date butoir 10 avril ou au plus tard du 12 avril, est une tentative de piege à loup que veut tendre l’onu, france, turquie, qatar… à la Syrie. Car même si la Syrie effectuera peut être le retrait militaire (legitime defense contre les terroristes oblige, l’Armée Syrienne devra continuer à répliquer et ne pas se retirer), les bandes armées continueront de sévir et les medias et presses occidentales parleront de mauvaise foi du regime Syrien qui poursuit les bombardements alors que ce sont les groupes armés qui n’ont ni foi, ni loi, ni principe et qu’ils ne vont pas devenir angeliques par enchantement le 10 avril. Cette date est une tentative piège à loup pour décider d’intervenir en Syrie. Ne pas tomber dans le panneau, il s’agit d’une tentative de duperie contre l’opinion citoyenne mondiale, le 10 avril essaiera de frayer une voie à l’immixtation militaire etrangere en Syrie. Mais la Syrie et les Syriens ne sont pas dupes, sont souverains et ne vont pas se laisser prendre par derrière et déjoueront la manigance post 10 avril ou 12 avril.
Je suis comme vous Aghiles Zitouni,je suis sceptique quant à la réussite de ce plan onusien mais comme vous dites, il faut faire confiance aux stratèges syriens qui connaissent mieux que quiconque les tenants et les aboutissants de cette macabre opération .
En effet, si les stratèges syriens ont accepté ce marché si déséquilibré et dangereux, il faut espérer qu’ils ont des tours en réserve dans leur sac pour empêcher les nouveaux massacres de vrais civils, militaires et policiers, trop prévisibles.
Je suis contente aussi d’apprendre que plusieurs pays envoient des courriers d’amitié(même si elle est subite) à Damas.
Personnellement,je suis convaincu que les syriens tiennent bien la barre et savent déjouer les plans machiavéliques (sans jeu de mots svp)des ennemis de la Syrie.Rappelons-nous toutes les provocations étasuno-sionistes des années 2000 à la suite de la guerre contre l’Irak,où le Président Bachar el-Assad et son grand peuple élevé et éduqué dans la culture de résistance et de la fierté arabe,ont su manoeuvrer habilement tout en conservant la maîtrise de la situation et de leurs potentialités militaires offensives. Aujourd’hui,en 2012,la Syrie est certainement plus aguerrie que durant la décennie passée.Faisons confiance.
oui
Le régime du président Bachar al-Assad ne retirera pas ses forces armées déployées dans les villes syriennes avant d’obtenir des « garanties écrites » de l’opposition, a indiqué le ministère syrien des affaires étrangères dans un communiqué.
« Dire que la Syrie va retirer ses forces des villes à la date du 10 avril est inexact, (l’émissaire international) Kofi Annan n’ayant pas encore présenté de garanties écrites sur l’acceptation par les groupes terroristes armés de l’arrêt de toute forme de violences », affirme le communiqué. Les Nations unies ont fixé au 10 avril la date-butoir pour le retrait de l’armée des villes rebelles.
La journée de samedi a été marquée par de très nombreuses violences, qui ont fait au moins 107 victimes, dont 74 civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
KOFI ANAN « CHOQUÉ »
Kofi Annan, émissaire spécial de l’ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie, s’est déclaré dimanche « choqué » par la montée des violences et des atrocités commises en Syrie. « Je suis choqué par les récents rapports indiquant une montée de la violence et des atrocités dans plusieurs villes et villages de Syrie », a souligné l’émissaire internationaldans un communiqué. « Nous devons tous oeuvrer d’urgence pour un arrêt complet des hostilités, permettre l’accès aux humanitaires et créer les conditions d’un processus politique permettant de prendre en compte les aspirations légitimes et les inquiétudes du peuple syrien », a-t-il ajouté.
M. Annan a appelé le gouvernement syrien et l’opposition à cesser les violences d’ici jeudi, six heures du matin à Damas. « Alors que nous approchons de la date limite du mardi 10 avril, je rappelle au gouvernement syrien le besoin de mettre entièrement en place ses engagements », a insisté M. Annan, ajoutant que « l’escalade de la violence (était) inacceptable ». Kofi Annan espère que le gouvernement syrien et l’opposition mettent en place un cessez-le-feu complet dans les 48 heures après le 10 avril.
MENACES DE LA TURQUIE
Kofi Anan a également demandé « à tous les Etats ayant une influence sur les partis de l’utiliser maintenant pour arrêter l’effusion de sang et pour commencer le dialogue » ; un message visiblement entendu par la Turquie. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a menacé dimanche de prendre des « mesures » si le régime syrien ne respecte pas la date limite du 10 avril pour cesser les violences, rapportent dimanche les médias turcs.
« Nous allons suivre patiemment ce qui se passe jusqu’au 10 avril », a déclaré samedi soir M. Erdogan, selon le quotidien Hürriyet. « Nous mettrons en place des mesures » si la violence ne cesse pas, a-t-il ajouté. Le chef du gouvernement n’a pas précisé quelles mesures pourrait prendre la Turquie, pays voisin de la Syrie qui s’inquiète d’un nombre croissant de réfugiés syriens sur son sol.
Peut-être que vous n’êtes pas encore au courant de cet article de Le Monde, hier samedi :
J’ai fait un copier-coller
Plusieurs scénarios ont été envisagés par la presse turque, notamment la création d’un zone tampon en territoire syrien, le long de la frontière. Environ 4 000 Syriens ont fui en Turquie depuis jeudi dernier, alors que l’armée syrienne multiplie ses ratissages et bombardements, le régime paraissant chercher à en finir avec la rébellion avant la date-butoir du 10 avril fixée par l’ONU pour le retrait de ses troupes et la fin des violences. Un responsable turc a annoncé samedi l’arrivée de près de 700 Syriens au cours des 24 heures précédentes, portant le nombre total des réfugiés à 24 324.
Ah, je me débrouille mal, techniquement, c’est un article paru dans Le monde hier samedi. Vous l’avez peut-etre lu. Moi, j’ai plutôt apprécié.
Par contre les infos de ce midi sur TF2, non. Dur dur de trouver un courrier des lecteurs ou des auditeurs pour exprimer ce qu’on pense de la désinformation.
Oups, mon texte introductir est à l’avant dernier paragraphe, excusez, svp mon incompétence.
Techniquement peu douée, j’ai fait ce que j’ai pu par ailleurs pour « partager » mon opinion et me suis fait déjà éjecter grossièrement de différents endroits. Comme un autre abonné d’Info Syrie.
Les Turcs aboient. Mais les autres écrivent bien le mot « et », pas seulement le gouvernement syrien. « Et ». Enfin !
Courage, courage
Je me demande quelles autres mesures Merdogan torche-otan,pourrait-il prendre encore comme s’il était mère Thérèsa ou le père Noël durant toute cette année écoulée.Que Merdogan stoppe tous ses soutiens logistiques terroristes à la frontière avec la Syrie,et tous ces soi-disant réfugiés syriens rentreront chez eux ,c’est la logique même !
Une zone tampon en territoire Syrien ?? ça se décide au conseil de sécurité ca, non ?
les Russes et les Chinois ne seront pas d’accord
Voyez plus tard dans les commentaires : Annan doit répondre et obtenir l’accord des « opposants ».
Alerte !! Sur http://cort.as/1oQK on nous balance : https://www.facebook.com/notes/us-embasy-damascus/a-message-from-ambassador-ford/10150655544736938 de Robert Ford !! En bas de page, section commentaires, observez le boulot « spammeur » des TROLLS depuis presque six mois !!
De l’intox et de la désinformation pure et simple.Des commentaires sur les vidéos complètement à côté de la plaque avec cerise sur le gâteau, ce refrain Allaho Akbar pour apitoyer le lecteur .Ces assassins auront double sanction chez Allah,l’une pour leurs crimes et l’autre pour leurs mensonges au nom d’Allah.
Pour moi, c’est Pâques, Résurrection. Je la souhaite à tous ces cons manipulés. (et « pardon » pour le mot en trois lettres).
Et Pardon pour les gens qui se rendent compte à quel point ils se sont fait manipuler.
Résurrection pour la Syrie.
Qu’Allah pardonne, lui aussi, aux hommes et femmes de bonne volonté
Qui n’ont pas nécessairement compris. Comme a dit quelqu’un :
« ils ne savent pas ce qu’ils font ».
PARDON.
Quand le temps sera venu.
Mais pas aux tueurs maladifs.
Tout à l’heure sur la chaîne libanaise Al Jadeede,vers 17 h gmt, les info ont montré des éléments de « l’armée syrienne libre » soignés dans les hôpitaux libanais,protégés et pris en charge par des groupes « salafistes djihadistes » qui n’ont pas froid aux yeux en déclarant ouvertement leur contribution à ce qui se passe en Syrie et en proférant des injures contre le Président Bachar el-Assad et contre les iraniens les traitant de majouss;c’est tout simplement hallucinant; à un autre moment de l’actualité télévisée,on a montré un rassemblement grandiose à Sayda où tous les prédicateurs pro-cns et pro-terroristes opérant en Syrie, entourés de nombreux sympathisants, lancer des slogans anti-Assad le qualifiant de tous les fascismes .Le chef de cette « armée syrienne libre »,le colonel Riad el Ass3ad a pris la parole à travers satellite et a renouvelé des injures contre le Président syrien et la détermination de « l’asl » à le renverser. Il a de même réitéré le refus de « l’asl » de remettre ses armes. Il s’agit véritablement de zones de non droit au Liban et les pouvoirs publics n’y peuvent rien hélas ! On voit à travers les banderoles et les drapeaux accrochés aux murs,que la sympathie de ces divers groupes va à l’Arabie Saoudite,ce qui confirme si besoin était,l’implication de cette pétro-monarchie dans le calvaire que vit le peuple syrien.
Les événements en Syrie relates par l’axe médiatique pro OTAN
Sont le deuxième plus gros mensonge de notre temps après le 11/09.
Un dénominateur commun sur ces deux impostures : aljazerah.
La chaîne qui a permis de vendre le mite du clochard de ben Laden et qui c’est suivi de deux grande guerre avec des millions de mort. Et c’est pas assez pour cette chaîne diabolique, les cendres de la lybie ne se sont pas éteinte, quelle crache sont feux nuit et jours sur la syrie.
Cette chaîne est démoniaque et sanguinaire.
Tous ces malheur qui s’abattent sur cette région sont de sa responsabilité.
Cette chaîne est un vampire dons l’audimat se fait par le saignement des peuples.
« Cette chaîne est démoniaque et sanguinaire. »
Tout les médias sont corrompus et aliénés mais effectivement Al jazeera détient la palme de la propagande concernant la Libye et la Syrie ont faisant avaler plusieurs couleuvres aux opinions publiques arabes et même mondiales concernant ces 2 pays cités, sans parler des fameuses vidéos de Ben laden qui passaient exclusivement sur cette chaîne, afin de justifier 2 terribles guerres surtout celle d’Irak et Afghanistan ayant fait au final des Millions de morts, en effet Al jazira (et le reste) est à bannir et à boycotter en toute circonstance, faites passer le message autour de vous.
J’aimerais tant qu’il y ait une vraie « victoire ».
La Syrie, à mon avis, va s’en tirer. Mais tout sera occulté, comme les dommages de guerre pour éviter le scandale de la collaboration de militaires accrédités français ou autres avec les terroristes et des budgets ouvertement armeurs de bandits.
Que la Syrie tire un maximum de fric de tous ces gens-là, pour reconstruire le pays. Ca n’aura rien d’immoral, au contraire.
Ca, ça leur fera vraiment mal. Aucun voleur n’aime payer.
Et ca, ce sera vraiment utile au pays.
Au fond, qu’importe une « reconnaissance » par ces gens là de leur échec à détruire la Syrie. L’important, c’est la force morale qu’a gagné la Syrie face à d’autres pays, et face à sa propre nation.
Et sa capacité a utiliser son avantage pour prendre minimum au moins autant de fric qu’il a été généreusement donné aux salariés du crime, ce sera la moindre des choses. Pour reconstruire le pays.
(Je blague bêtement encore : et acheter le territoire d’Israël – au pire, tous les territoires avoisinant – pour y consigner tous les terroristes et manipulateurs du monde, sous les bons soins des ONG vigilantes).
Mais, à part ça, j’espère que, peut-être, quand même, certains journalistes en auront assez qu’on leur dicte ce qu’ils disent. Envers et contre tout ce qu’on voit sur internet. Certains sont partisans, certes. Mais d’autres peuvent se sentir manipulés comme des imbéciles et trouver ça déplaisant. Ca fait quand même un moment que ça dure. Certains ont une conscience.
L’espoir fait vivre, n’est-ce pas ?
Mais l’espoir n’est pas un rêve pour la Syrie. C’est bien plus. Car il est à portée de main.
Et la Syrie fera de beaux bébés. Bravo à son courage exemplaire.
Hier, je répondais à un voisin que j’aime beaucoup, et pas trop intéressé par ces événements, mais qui avait sorti un truc qui m’a déplu : quand même, la Syrie a une constitution toute neuve, et chouette, où le vote blanc est même reconnu ! Pas au courant, évidemment, tout surpris. Ah ? Vous êtes sûre ?
J’aime bien ce voisin. Il n’est pas coupable de la désinformation qu’il subit.
Courage, courage
Vous avez raison Suchite, Al Jazeera et tous ses malhonnêtes et immoraux journalistes ainsi que les émirs qui la financent iront à coup sûr en enfer Inchaallah .Mais ils paieront avant sur cette terre qu’ils ont démolie par leur satanisme .Prions tous ensembles ce soir à 20h T.U., chacun dans sa croyance ou non croyance,pour que ces IBLISS saoudo-qataris trouvent le sort qu’ils méritent sur terre d’abord avant le jugement dernier.Consacrez une seule minute à cette prière sans oublier bien sûr la prière pour la paix des martyrs et pour la victoire de la Syrie Bachar .AAAmiiiine .
Pour une fois, je n’aime pas votre texte.
« Satan » !
Laissez leur leur haine. Ne vous laissez pas gagner par la haine.
Pensez à la reconstruction.
Le Christ a dit un jour à ses apôtres, alors qu’une Dame lui répandait du parfum sur les pieds : laissez la faire ! Des pauvres (ils voulaient vendre le parfum, les apôtres), vous en aurez toujours. Moi pas.
Un texte que j’ai mis longtemps à comprendre.
Des pauvres, des simples, des manipulés, on en aura toujours. Des méchants, voleurs, tricheurs, manipulateurs, on en aura toujours.
Moi, je prie pour que la méchanceté et la haine ne se répandent pas, ainsi que le veulent certains pays pour leur intérêt financier.
qui les mènera à quoi ?
A votre avis, quel coût a un réel ami ?
Il y a des gens, aussi friqués qu’ils soient, qui n’en auront jamais.
Je vous prie de m’excuser pour mes références personnelles.
Et je suis bien consciente qu’entre temps, il faut préserver la vie.
L’idéal, doit être gardé. Mais la vie d’abord doit être préservée.
Courage, courage, ne cédez pas à la haine.
Et oui, défendons la Vie.
Tiens, c’est Pâques, aujourd’hui.
Faut croire que ça m’a inspiré cette réponse.
C’est votre droit le plus absolu d’aimer ou de ne pas aimer un texte.Mais comprenez que ce qui se passe en Syrie,ça n’est pas de la rigolade et on ne peut pas demander à l’armée arabe syrienne,restes chez toi, laisses les terroristes faire parce qu’en agissant, tu répandrais la haine. Non,c’est absolument insensé. Moi je demande tout simplement de prier pour que Dieu le créateur de tout l’univers,prononce la sentence méritée contre ceux qui font du mal à la Syrie. En disant cela, je ne pense pas céder à quelque sirène haineuse soyez-en sûre betehem. Peu importe ma croyance dans tout ça.
J’ai dû mal m’exprimer.
Je pensais à un ami Syrien qui s’était fâché avec sa famille en Syrie parce qu’ils avaient vengé le meurtre d’un des leurs. Sur les supposés meurtriers. Un autre groupe. Provocation et provocation. Et peur généralisée entre anciens bons voisins de différentes cultures et religions. Il pleurait en me relatant que son père, croisant un (ancien ?) ami lui a dit : eh bien, tu ne me salues plus ?
Mais ouf, l’armée existe, et fait bien son travail. Ce sont des pros.
Et je n’aurais rien contre que même les mères de familles aient une arme pour empêcher les vrais terroristes de tuer leurs enfants …
Mais gare aux dérives.
L’ennemi, ce n’est pas l’autre groupe à côté, avec qui on vivait bien auparavant. C’est certaines personnes.
Il ne faut pas que les Syriens se séparent et aient peur les uns des autres. C’est faire le jeu des manipulateurs.
C’est très difficile.
Et je ne trouve pas ça rigolo du tout; même si parfois je tente une blague.
Je ne désirais pas vous blesser, ni vous, ni aucun Syrien honnête. Ou sympathisant.
Amitiés.
avec vous betehem sur toute la ligne.
Le charme naturel et l’élégance de la première dame de Syrie :
http://www.facebook.com/photo.php?fbid=261978637228103&set=a.181226838636617.42328.180800465345921&type=1
Elle est vraiment charmante, cette Dame.
Dame digne, fidèle, présente pour son peuple et belle.
Est-ce un tort ?
Euh, les commentaires à sa magnifique photo, étaient en arabe. Je n’ai pas la capacité de lire ni comprendre cette langue. Désolée.
Je trouve que la Beauté est un Idéal qui mène vers le Bon et le Bien.
Qui donne même une idée de ce que certains appellent :
« Le Bien Commun »
Notion quelque peu oubliée.
Seuls les tristes jaloux détestent la Beauté des autres.
Voire cherchent à la détruire.
J’espère que ce n’est pas votre cas.
Regardez-la bien cette dame . A-t-elle vraiment l’air d’une femme de tyran? Regardez comme elle est épanouie et que la bonté, la sincérité et la simplicité débordent de son regard. Comparez avec Suzan, la fameuse vipère d’épouse du sanguinaire Moubarak, le regard ne trompe pas.C’est tout ce que j’ai à dire .
betehem,tous les commentaires en arabe sur cette photo ne sont que beurre et miel purs .
Ah, d’autres trouvent que cette DAME est agréable et humaine ?
Vu que je n’ai rien compris aux commentaires…
Beurre et miel pur, quelle belle expression.
« Beurre et miel pur, quelle belle expression. »; merci betehem; mais j’ai parlé de beurre pur et de miel pur d’où mon S après pur.
Sur The Nation : « The United States Should Stay Out of Syria » by Robert Dreyfuss :
http://www.thenation.com/blog/166096/us-should-stay-out-syria
S’il vous plaît,
J’ai cru entendre aujourd’hui à la télévision (soit BFM tv soit I télé) un commentaire qui disait les soldats « pro-Assad » contre …
Ai-je bien entendu ?
L’armée syrienne a-t-elle perdu sa légitimité pour les Occidentaux ? N’est-elle plus qu’un des protagonistes ?
Quelqu’un peut-il répondre ?
Ces chaines (que je ne regarde plus tellement ils me donnent la nausée)ne sont de loin pas à leur première connerie…
Non Chalom, ce n’est pas dit au hasard , mais il y a là une technique subliminale très subtile à la quelle ces chaines ne nous ont pas habitués;
ce qui veut dire que les dessideurs et les executeurs ont franchi encore une étape dans la manipulation et ont intensifié un peu plus leurs efforts;
Le complot continue…
Très fort Kegan d’avoir relevé la subtilité du commentaire de shalom et de l’expression imputée à ces deux médias qui, faut-il le préciser,constituent le prolongement de la propagande sioniste en France.Pour ma part et comme vous,il faut vraiment être un tonneau creux en politique pour croire à ces info tendancieuses .Je zappe c’est tout!
Pour Salam, et autres personnes intéressées :
Déjà TF2, c’est souvent répugnant comme infos. Alors BFM, I télé, il faut choisir ses médias.
Il y a bien assez de désinformations pour en tomber malade, sans chercher en plus à écouter ces chaînes là. Pas la peine de jouer les maso à accorder ne fut-ce qu’une seconde d’écoute à de tels « journalistes ».
Il faut préserver sa santé psychologique et mentale.
A force de fréquenter des menteurs… ça risquerait de déteindre.
C’est bête à dire, mais je l’écris quand même. J’étais pas toujours d’accord avec ce que disait ma Maman. Mais je me souviens qu’elle m’a dit :
« Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ».
Ce n’était pas si bête.
Gardez-vous des mauvaises fréquentations.
Tout à fait betehem et les mamans se trompent rarement quand elles donnent des conseils à leur progéniture.
Dans une visite surprise : le chef – adjoint des renseignements qataris à Damas pour négocier la libération de ses officiers !
Le site « Akhbar Baladna », citant des sources diplomatiques qataries à la capitale britanniques Londres, particulièrement, a confirmé que l’un des assistants du chef des services des renseignements du Qatar, en l’occurrence le général de brigade Abdullah Al Khalifa, est arrivé à la capitale syrienne Damas, lundi soir, dans une visite très surprenante, décidée subitement le lundi après midi, après des contacts entre des officiers qataris et syriens. Avant le départ d’Al Khalifa à Damas, un accord a eu lieu entre les deux parties pour que la mission de l’envoyé qatari soit uniquement réservée à la négociation de la libération des officiers de renseignements qataris, tombés entre les mains des services des renseignements syriens, au cours des derniers mois, comme preuve tangible, non encore utilisée par Damas, de l’implication du Qatar dans les évènements de la Syrie.
Selon les mêmes sources, l’accord qatari-syrien sur la précision de la mission de l’envoyé sécuritaire qatari, signifie pratiquement que l’officier en visite à Damas n’est chargé de discuter aucun détail politique, ni ne concerne l’escalade politique entre les deux parties, et que Doha négocie la libération de ses officiers détenus à Damas, alors que les officiers syriens ont refusé de donner des informations sur leur sort depuis leur arrestation, sans connaître l’issue des négociations syro-qataries, jusqu’à présent, et la contrepartie que Damas compte demander à Doha au cas où la direction syrienne décide de donner une issue favorable à la mission de l’officier qatari.
Article publié en arabe par le site « Middle East Panorama », le 07 avril 2012, et traduit en français, pour Infosyrie, à partir du lien suivant : http://cort.as/1oYs
Merci Mohamed Ouadi pour l’info; regardez les hypocrites du Qatar qui posent leurs conditions pour la libération de leurs miliciens agissant en Syrie : pas de négociations de nature politique, entendez, nous continuerons de soutenir les bandes armées terroristes sans que cela fasse obstacle à la libération de nos officiers .Quel culot! A la place des syriens,j’aurais gardé un long silence sur cette capture, et d’une, de l’autre, j’aurais programmé après, tout un tapage médiatique et diplomatique autour de ces mercenaires, preuve irréfutable entre autres,de l’implication de ce territoire qatari esclavagiste. En fin , j’aurais traduit ces terroristes devant la justice syrienne avec à l’appui tous les documents de preuve les accablant ainsi que leurs commanditaires .En toute humilité !
« …Enfin…), merci .
Le vent est à envoyer la note ! J’insiste
Les qatari ont des sous, très largement. On ne va pas pleurer s’ils sont un jour contraint à payer la facture !
Je parle de sous ? Ben oui. Sans aucune honte. Avec honneur.
Remboursez les dommages ! Voleurs, tricheurs, menteurs, manipulateurs.
PAYEZ VOS DEGATS. PAYEZ VOS CRIMES.
Je n’ai pas honte d’insister là dessus. Ce n’est pas pingrerie ni manque d’honneur ni intérêt au sens minable d’accumuler du fric.
Qu’ils PAIENT. Ca leur fera mal. Et ça fera du bien à la Syrie et au peuple syrien qui va devoir tout reconstruire.
Et la vie d’un Syrien, ça vaut très cher.
S’il faut marchander quand le moment sera venu, ce sera à la hausse !
Toutes les familles privées de père, de fils, de mère, d’enfants, d’amis, de bons voisins … De cultivateurs aux champs arrachés, à la famille détruite.
Qu’ils PAIENT. Pour tous ces gens d’honneur.
Leurs probablement totalement improbables excuses, je m’en fiche.
Qu’ils paient la reconstruction.
Je veux bien mais deux raisons essentielles m’empêchent de m’accrocher à cette idée tout à fait légitime d’ailleurs, d’une part aucune organisation onusienne honnête et digne de ce nom, capable d’exercer la contrainte sur le Qatar pour qu’il paient des dommages-intérêts à la Syrie n’existe et d’autre part,l’argent qatari est très sale et ne peut rapporter à son détenteur que faillite sur faillite. Personnellement je compte beaucoup sur la volonté et la détermination du peuple syrien et des amis sûrs de la Syrie pour tout remettre à neuf Inchaallah.En revanche,je souhaiterais que les gouvernants qataris et saoudiens soient jugés pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour ce qu’ils ont fait dans de nombreux pays arabes.Encore une fois ce ne sont que des voeux que l’ONU sionisée n’est pas prête d’entendre,malheureusement.
svp lisez « …paie… » ; merci .
A Machiavel de 16 h 03
Il se peut que je ne croie plus en la « justice » humaine.
Pour moi, la seule justice réelle est humaine : sauver les gens, reconstruire leur pays. Leur rendre les moyens d’une vie convenable.
Un tribunal, comme celui où certains voudraient traîner M. Bashar al Assad, quel sens cela peut-il avoir ? Simple affaire de mode, de politique. Tout ça est truqué désormais.
La triche, les accords en dessous de table, existeront toujours.
Mais le pain dans les magasins, le chauffage dans les maisons, les écoles, et les transports en sécurité, c’est ça qu’il faut rétablir.
Qu’importe ma religion. Les grands messes spectacles ne m’ont jamais plu.
Seuls ceux qui se serrent la main et les coudes m’intéressent, et qu’importe leur religion.
Félicitations à l’armée arabe syrienne pour ses réalisations et ses sacrifices .Non seulement c’est la Syrie que ces hommes courageux et intègres défendent contre les basses oeuvres des ennemis de l’humanité,mais ce sont tous les peuples arabes(je ne dis pas les pays ou les gouvernants) que vous honorez par votre combat libérateur. Merci beaucoup pour eux.
Quant à la date fatidique du 10.4 , les maîtres du pays doivent avoir le dernier mot .
Non, c’est pas les « pays », ni les « gouvernements ».
D’accord avec vous.
Merci à l’armée arabe syrienne pour ses réalisations, ses sacrifices, et son courage. Pour son intégrité. Pour sa résistance. Pour la protection qu’elle donne aux Syriens, malgré ses pertes.
Merci aussi aux policiers.
Ciblés aussi par les gens qui veulent le chaos.
Si je peux aider les familles démolies, qui ont perdu un être cher dans ce combat, je le ferai. Je suis pas qatarie. Mon budget n’est pas énorme. Mais je ferai de mon mieux pour la reconstruction des familles et du pays de Syrie.
Que j’ai toujours l’intention de visiter.
« Je suis pas qatarie. Mon budget n’est pas énorme. Mais je ferai de mon mieux pour la reconstruction des familles et du pays de Syrie. »; brave betehem,vous savez,un proverbe arabe dit que celui qui dit et fait du bien en paroles,c’est comme s’il l’a fait réellement.Comme votre intention est bonne,un jour vous verrez votre voeu se réaliser de voir la Syrie reconstruite pour devenir mieux qu’avant.
Je l’espère de tout coeur.
Et ce ne sont pas que de vagues paroles.
Qaradawi, mufti Qatar et de l’OTAN, parle sur al-Jazeera de son souhait de prêcher dans la mosquée des Omeyyades à Damas, un Syrien amoureux de la Syrie téléphone pour dire: » Cela est le rêve du Satan, donc ne sera jamais réalisé « .
Il est à signaler de la grande importance de la Mosquée des Omeyyades pour les musulmans, juste après celle de la Mecque et celle de Jérusalem.
http://www.youtube.com/watch?v=WDTNHGn77k8&feature=related
Bonne réplique de ce téléspectateur ; merci Cécilia, parce que je ne regarde plus cette maudite chaîne depuis belle lurette .
J’ai pas bien compris votre débat, peut-être.
Prier comme musulman dans une mosquée réputée, c’est mal ?
Ou ça ressemble à une prise de pouvoir.
Je connais mal toutes les obédiences de la religion musulmane, juste un peu, et encore, les divergences entre chrétiens.
Peut-être que ce serait un joli piège, une belle provocation envers le Mufti Qaradawi ?
Quand la Syrie aura gagné, ce serait drôle de l’inviter devant la nation syrienne. Avec des tas de medias pour relayer ce qu’il osera dire.
J’aimerais être là avec un traducteur, ce jour là.
Qaradawi est un prédicateur qui a donné la fatwa (a autorisé) pour tuer le 1/3 des syriens pour que survivent les deux tiers. C’est un cheikh de la discorde, de la « Fitna » entre les syriens.
…et qui est à la solde de ses maîtres du Qatar qui détruisent les pays arabes .Ce prédicateur a émis le souhait de venir prier à la grande,prestigieuse et historique mosquée des Omeyyades à Damas et sur l’antenne d’Al Jazzera, un téléspectateur lui a rétorqué en direct, que ce voeu émanait de Satan (entendez le prédicateur et émetteur de fatwas fratricides)et qu’il n’était pas question d’accéder à son souhait.Peut-être que Qaradawi envisageai de mettre à exécution son projet pèlerin une fois la Syrie et Bachar démolis,mais Dieu fera que ce monstre complètement déboussolé,connaisse la sentence qu’il mérite et que j’imagine très lourde parce qu’il s’agit d’un guide religieux censé être exemplaire et honnête.
prière lire »…envisageait-il … » . Merci .
Merci Mohamed pour la réponse.
J’ajoute pour petehem, que ce mufti, non seulement a donné une fatwa pour tuer le tiers des Syriens, mais il a aussi donné une fatwa pour faire le jihad en Syrie.
Sa volonté de prêcher à la mosquée des Omeyyades à Damas signifie une victoire de l’islam contre les hérétiques syriens, chiites, alaouites, druzes et chrétiens, la victoire de la soi-disant révolution » syrienne patronnée par les puissances étrangères et les monarchies du gaze et pétrole.
Justement : il faut le mettre le dos au mur !
Qu’il ose encore, en public, face aux médias internationaux,
Une fois que la Syrie aura fait taire tous ces hypocrites.
Bonjour
Je viens de lire cet article, voici le lien :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=30101
—
De ce fait je viens egalement de prendre connaissance de cet collectif, cel apourrait interesser celles ou ceux qui vivent en France:
http://collectifpourlasyrie.monsite-orange.fr/actions/index.html
oui, je lis souvent. Excellent site.
Excellent texte de cette lettre ouverte. Merci madrid .
Alerte :
DAMAS – Le régime du président Bachar al-Assad ne retirera pas ses forces armées déployées dans les villes syriennes avant d’obtenir des garanties écrites de l’opposition, a indiqué le ministère syrien des affaires étrangères dans un communiqué.
Dire que la Syrie va retirer ses forces des villes à la date du 10 avril est inexact, (l’émissaire international) Kofi Annan n’ayant pas encore présenté de garanties écrites sur l’acceptation par les groupes terroristes armés de l’arrêt de toute forme de violences, affirme le communiqué.
(©AFP / 08 avril 2012 10h27)
Des précisions suivent : Là ont nous prouve que Annan, l’ONU et les journalistes ne nous ont pas tout dit ! Il vont dire qu’Assad ne tiens pas parole alors que c’est Annan qui ne remplis pas son contrat !!!
– M. Annan n’a pas non plus présenté d’engagements écrits des gouvernements du Qatar, de l’Arabie saoudite et de la Turquie sur l’arrêt de leur financement des groupes terroristes, ajoute le ministère syrien.
Ces trois pays ont fortement appuyé l’opposition syrienne ces derniers mois, l’Arabie saoudite et le Qatar se déclarant même en faveur de l’envoi d’armes aux rebelles.
Le plan de sortie de crise présenté par M. Annan prévoit le retrait de l’armée des villes mardi et la fin des combats 48 heures plus tard.
La Syrie ne va pas répéter ce qui s’était passé lors de la présence des observateurs arabes, quand les forces armées étaient sorties des villes, ce qui avait permis aux groupes terroristes armés de se réorganiser et de se réarmer pour contrôler des quartiers entiers, commettant tous les actes terroristes possibles, tuant et kidnappant les gens et détruisant les propriétés publiques et privées, poursuit le texte.
La Ligue arabe avait déployé en début d’année des observateurs avant de mettre fin à sa mission face à la poursuite des violences.
Lors d’un entretien à Damas avec le président Assad, M. Annan a affirmé que sa mission reposait sur le respect de la souveraineté syrienne. Il a dit qu’il allait oeuvrer pour arrêter les violences de quelque partie que ce soit, en vue de désarmer les groupes armés (…) afin d’entamer un dialogue national global avec les mouvements de l’opposition en Syrie, explique le communiqué.
Le texte précise: C’est sur ce principe que la Syrie avait accepté la mission d’Annan et son plan en six points.
Les autorités syriennes ont le droit de rester là où elles veulent,c’est leur pays, leur territoire et leur responsabilité . Il faut que les habitants des villes sécurisées par les forces armées,sortent de leurs maisons et se rassemblent dans toutes les artères de sortie de leurs villes pour s’opposer à l’évacuation des lieux par les forces armées et de sécurité et Mr Annan n’a qu’à venir lui-même sur place s’opposer à la volonté des citoyens syriens .
Bonjour Machiavel
Tres bon commentaire
Bonjour madrid et merci pour le compliment.
Merci Rensk pour le lien.
Je le savais! je savais que le gouvernement syrien peut compter sur son équipe bien formée en géopolitique. Les Syriens ont fait de la politique un métier à part entier.
Bravo les Syriens !
Maqdissi: la Syrie a approuvé la mission d’Annan après son affirmation qu’elle part du respect de la souveraineté de la Syrie
08 Avr 2012
Damas / Le porte-parole du ministère des affaires étrangères et des émigrés, Jihad Maqdissi, a affirmé que la Syrie a approuvé la mission de l’émissaire de l’Onu pour la Syrie, Kofi Annan, après que celui-ci lui a affirmé que sa mission part du respect de la souveraineté syrienne.
Dans un communiqué, dont Sana a reçu une copie, Maqdissi a ajouté qu’Anna a affirmé aussi qu’il oeuvrera pour l’arrêt de la violence sous toutes ses formes et quelle que soit sa source jusqu’au désarmement des groupes armés pour imposer l’autorité de l’Etat à la totalité du territoire syrien et entamer un dialogue national global avec toutes les composantes de l’opposition en Syrie.
« La Syrie a pris nombre de pas pour manifester sa bonne intention à l’égard du plan d’Anna et elle lui a informé de ces pas, et attirer son attention sur l’escalade des opérations de violence, commises par les groupes terroristes armés parallèlement avec l’annonce par la Syrie de son approbation du plan », indique le communiqué.
Maqdissi a souligné que les interventions d’Anna devant l’Assemblée du peuple, qui a parvenu sur cette base à un communiqué présidentiel, donnent l’impression que la Syrie a affirmé à Annan qu’elle retirera ses forces des villes et de leurs alentours le 10 avril, mais cette explication est fausse notamment qu’Annan n’a pas donné jusqu’à présent des garanties écrites sur l’approbation des groupes terroristes armés sur l’arrêt de la violence sous toutes ses formes et la livraison de leurs armes pour imposer l’autorité de l’Etat à toute le territoire, ni des garanties sur l’engagement des gouvernements de Qatar, de l’Arabie Saoudite et de la Turquie à arrêter le financement et l’armement des groupes terroristes.
Le communiqué affirme que la Syrie ne répétera pas ce qui s’est passé lors de la présence de la mission des observateurs arabes quant il s’est engagé à retirer ses forces armées des villes et de leurs alentours, ce qui a été exploité par les groupes terroristes armés qui s’étaient réorganisés, et armé pour imposer son hégémonie sur des quartiers tout entier et commettre des actes terroristes de tuerie, d’enlèvement et d’expulsion, la chose qui avait exigé des forces armées d’intervenir pour répondre aux appels des citoyens à imposer l’autorité de l’Etat sur toute sa terre, protéger les citoyens et retourner à la vue normale dans toutes les villes syriennes.
Le communiqué de conclure: »La Syrie est prête à poursuivre sa coopération avec Annan, et elle poursuivra ses pas pour exécuter son plan tout en espérant obtenir des garanties authentifiées. Toute fausse explication de la position syrienne ne contribuera pas au succès de la mission d’Anna ».
L.A.
http://www.sana.sy/fra/51/2012/04/08/411253.htm
A3tak Allah Assahha ya Maqdissi .
J’ai pas compris, mais je devine.
Je suis en particulier d’accord avec l’avant dernier paragraphe. Ou :
la Syrie ne répétera pas ce qui s’est passé lors de la présence de la mission des observateurs arabes quant il s’est engagé à retirer ses forces armées des villes et de leurs alentours, ce qui a été exploité par les groupes terroristes armés qui s’étaient réorganisés, et armé pour imposer son hégémonie sur des quartiers tout entier et commettre des actes terroristes de tuerie, d’enlèvement et d’expulsion, la chose qui avait exigé des forces armées d’intervenir pour répondre aux appels des citoyens à imposer l’autorité de l’Etat sur toute sa terre, protéger les citoyens et retourner à la vue normale dans toutes les villes syriennes.
DAMAS – « Le régime du président Bachar al-Assad ne retirera pas ses forces armées déployées dans les villes syriennes avant d’obtenir des garanties écrites de l’opposition, a indiqué le ministère syrien des affaires étrangères dans un communiqué. »
Bravo, tant que ces barbares et autre mercenaires armés et manipulés par des forces occultes étrangères agissent encore, l’armée syrienne est dans son droit le plus légitime d’écraser ces résidus terroristes,tout on ayant des garanties écrites par « l’opposition » il faut donc que ça soit ces derniers qui posent les armes en premier et non l’inverse, il ne faudrait surtout pas démontrer la moindre faiblesse face à ces gangs armée, jusqu’à la libération totale de la Syrie!
avec vous sur toute la ligne averoes .
Oui. Oui. Qu’ils y aillent vite et fort !
Et que Annan respecte ses engagements : les « opposants » aussi doivent donner engagement écrit (oui, bon, qui peut y croire, et signé par qui ?) d’arrêter eux aussi.
En Syrie, la vérité est la première victime !
Al Jaml / traduction : Randa Al Kacem.
Le courant principal des médias occidentaux continue les bruits de bottes pour traiter militairement la Syrie comme la Libye, en utilisant des statistiques du nombre de morts dans une tentative de présenter le conflit syrien, qui a atteint sa première année, comme une catastrophe humanitaire qui nécessite une intervention de l’OTAN et de ses alliés pour attaquer et vaincre les forces militaires gouvernementales. Et, ce qui est ironique c’est que les forces de l’OTAN et leurs adeptes des arabes des golfs se mettent, sous le masque de la responsabilité de protéger « R2P », à fournir des armes aux forces de l’opposition armée, à les entraîner et à leur assurer un soutien logistique.
Les Nations Unies ont bien voulu publier le nombre des morts, tels qu’ils sont parvenus des organisations « vagues » de l’opposition qui, bien sûr, manipulent les statistiques et les gonflent, de façon générale, de sorte à appuyer l’image de la catastrophe humanitaire.
Les chiffres des récentes statistiques publiées par l’ONU, selon les estimations de l’opposition varient entre 8.000 et 10.000 morts, avec la création par les médias collaborateurs de l’impression qu’il s’agit de nombre de civils morts, alors qu’en réalité, ils comprennent des civils et des combattants des deux côtés.
L’autre fausse impression montre que la plupart des combattants de l’opposition sont des citoyens syriens qui se sont « révoltés » contre leur gouvernement, dans le cadre du mouvement du printemps arabe pour la démocratie, et qu’ils ont porté les armes, uniquement, parce qu’ils ont été attaqué par les forces de leur gouvernement (l’armée, la sécurité et la police). Mais beaucoup de journalistes indépendants ont montré que la plupart des combattants de l’opposition sont des mercenaires importés, et particulièrement de Libye, qui ont été armés et soutenus par une alliance d’autres pays.
Donc l’image montre, en vérité, un gouvernement raisonnablement armé, qui répond par la force militaire, pour affronter une autre force militaire, et c’est ce qui s’appelle « une guerre », et dans la guerre il y’a des morts parmi les civils et les combattants. Mais nous n’avons aucune bonne analyse des cas de décès déclarés.
Supposons que la guerre d’Irak est, dans une certaine mesure, une copie du conflit syrien, dans le sens que la force militaire supérieure est face à une autre force militaire inférieure, qui ne porte pas un même uniforme et dont le théâtre de guerre est principalement dans les banlieux où il est difficile de distinguer entre l’opposition sans uniforme régulier et des civils non combattants que par leurs activités armées.
Et, comme en Syrie, l’Irak comprend des communautés différentes, ce qui augmente la probabilité que des civils soient tués par des mercenaires des autres communautés. Mais, en réalité, la mort des civils peut être causée par des combattants, quelque soit la secte, de façon délibérée ou par erreur, et c’est ce que l’on appelle des « dommages collatéraux ».
L’autre sujet complexe lié aux statistiques est, en vérité, que les forces de l’opposition se soucient d’obtenir les corps de leurs morts pour les enterrer, rapidement et secrètement, pour ne pas donner une mauvaise impression de leurs forces et annoncer les identités des mercenaires (non syriens), tout en notant que l’aide médicale qualitative n’est pas toujours disponible pour les combattants et les civils de l’opposition. Ce qui entraine un grand nombre dans leurs décès et qui comprend ceux qui ont été blessés initialement et qui n’ont pas reçu les soins appropriés.
Une armée, bien préparée, accepte de façon générale les pertes dans ses rangs, selon un ratio, du « taux de mortalité », (qui est le nombre de morts parmi les combattants de l’ennemi en rapport avec les morts de l’armée, rapport qui est en général favorable). Les Etats-Unis cherchent à obtenir un rapport de 10/1 (10 combattants ennemis contre un combattant de son armée), même si dans la guerre de l’Irak le rapport a été de 6,2 / 1. Et, par contre, il est attendu que le rapport dans l’armée syrienne est de 2 / 1.
Il a été dit que les forces syriennes ont perdu, jusqu’à maintenant, 3.000 soldats, ce qui veut dire, selon le rapport 2 / 1 la mort de 6.000 combattants de l’opposition. Et, ce nombre paraît raisonnable, comparativement à ce qui a été annoncé sur l’infiltration de 15.000 mercenaires armés et entraînés, en Syrie, et avec l’augmentation des actions de l’armée syrienne, il semble que soit épuisé 40 % du nombre des combattants ennemis, ce qui est une chose logique.
Toutefois, l’acceptation du nombre total de pertes, selon l’ONU, et qui est de 10.000, signifie que le nombre de morts parmi les civils non combattants, est uniquement de 1.000, et ainsi ce nombre paraît petit et, assurément, il ne permet pas de classer parmi les catastrophes humanitaires conformément au courant des médias principaux. Toutefois, les estimations de l’ONU disent que dans les conflits mondiaux, le rapport est de 3 morts parmi les civils contre un parmi les combattants. Et, dans la guerre de l’Irak, le rapport a été de 4 contre 1. En Syrie, il est de 0.11 contre 1, et c’est un petit nombre, en effet, abstraction faite de ceux qui ont été tués délibérément par l’une des deux parties et de ceux qui sont tués sous la « classification des dommages collatéraux ».
Selon le rapport moyen mondial qui est de 3/1, le résultat serait de 27.000 civils contre 9.000 combattants morts, et c’est une grande différence. Si le nombre réel est de 1.000 civils, avec l’application du ratio 1/3 le nombre effectif des combattants morts des deux côtés serait d’environ 2.500, et le nombre de civils 7.500.
Donc, soit qu’il n’y a pas de « catastrophe humanitaire » civile, du tout, ou que le nombre de morts parmi les combattants est très exagéré, c’est-à-dire, environ 2.500 et non pas 9.000, le chiffre considéré par rapport au nombre de morts civils de 7.500 est un modèle selon les statistiques historiques de l’ONU, ou bien que le nombre total estimé est de 10.000 donc très gonflé, et l’on doit choisir entre les deux hypothèses.
Dans tous les cas, le gouvernement syrien doit rapidement mettre en œuvre un comité chargé de comptabiliser les morts et de déterminer leurs identités, comité qui doit comprendre des observateurs dignes de confiance et indépendants pour obtenir des chiffres réels, plutôt que l’adoption par tout le monde « des estimations de l’opposition ». Le comité doit être chargé des enquêtes judiciaires sur le nombre croissant des attentats explosifs terroristes, dans une tentative de déterminer les identités des auteurs.
Par Ross Rothenburg, analyste politique basé à Chicago. Site : The 4th Media.
Traduit de l’arabe en français, pour Infosyrie, par Mohamed Ouadi, suivant le lien suivant :
http://www.aljaml.com/node/82920
Lien de l’article initial en anglais, par Ross Ruthenberg | Thursday, March 29, 2012, 18:06 Beijing, sur The 4th Media :
http://www.4thmedia.org/2012/03/29/syrian-victims-when-truth-is-the-first-casualty-of-war/
article très utile
merci Mohamed pour la traduction et les liens
La vérité ? De quoi vous parlez ? Ca existe ça ?
Les politiciens en font ce qu’ils veulent, de la « vérité », des chiffres, des vidéos, des témoignages.
Selon leurs intérêts.
Pourtant, j’y crois toujours, à cet Idéal.
Par contre, à la Justice internationale, plus trop. Vraiment plus du tout.
Merci Mohamed Ouadi pour cet effort de traduction.Je trouve quand-même cette comptabilité des morts un peu macabre,c’est de l’épicerie appliquée à des vies humaines, ce qui n’a aucun sens,un mort, un seul , est une déchirure dans la société.
C’est vrai qu’une seule perte d’une vie humaine compte beaucoup, et est ressentie différemment selon que l’on soit un membre de la famille, un ami proche … un médecin ou une infirmière, ou un bourreau comme ceux de l’armée des terroristes libre !
Loin des sentiments que l’on peut ressentir, des jugements de valeurs et des à priori, l’intérêt de cette analyse est purement scientifique, d’un point de vue statistique, puisque l’interprétation et l’analyse de ces chiffres que l’on présente et grâce auxquels on cherche à créer un alibi pour attaquer la Syrie, met à nu les arguments avancés et révèle la supercherie au grand jour, et met, en quelque sorte, la conspiration en échec.
Un statisticien, s’il s’en trouve parmi notre communauté Infosyrienne, pourra sans doute nous donner de plus amples enseignements sur cette analyse.
Qu’il soit remercié d’avance !
L’analyse statistique sert pour prendre des décisions par les décideurs, et la proposition faîte aux dirigeants syriens, en fin d’article, est très pertinente !
M. Rensk a raison : c’est Annan qui ne remplit pas son contrat.
Averoès, le philosophe a raison aussi, à mon sens.
Bien entendu, en France, on ne parlera pas de ça.
Faites vite, armée syrienne, pour déloger les tueurs !
Tf 2, sans blague, j’en reste choquée. Ils montrent des cadavres aux mains nouées dans le dos. Comme si le gouvernement prétendu meurtrier avait le temps de s’occuper de ce genre de détails; tous les français savent que le gouvernement d’Assad bombarde sans distinction, des villes entières, non ?
Bon, la plaisanterie est très mauvaise. Mais réelle dans l’opinion.
Il n’y a aucun raisonnement logique dans nos médias.
Ni aucune traduction de ce que disent des gens en arabe, qui n’est pas nécessairement ce que TF2 prétend.
Courage courage
Ça c’est sûr… regardez le temps « perdu » pour aller visiter la Russie et la Chine au lieu de parlementer avec l’opposition… (Que veulent faire la Chine et la Russie si la Syrie a accepté le plan ? = une vraie perte de temps !)
Je n’ai lu nul part une visite d’Annan à l’opposition… comment veut-il donc « les contrôler » depuis Genève ?
La vie est pleine de mystères !
De plus en plus obtus, confus, dirigés, manipulés, et intéressés.
Défendez vous !
La Russie et la Chine « visitées » n’en démordront pas. Elles savent ce qu’elles affrontent.
Courage
Sur les dernières événements de l’aérodrome militaire Meng d’Azaz (Alep) et comment le site al-Haqiqa a pu se tremper en prenant la vidéo de l’opposition pour une préparation d’un attentat qui n’a pas eu lieu par un groupe composé d’une vingtaine de terroristes venant de Tel Riaat dans la Province d’Alep, contre l’aérodrome. La garde chargé de la protection de l’aérodrome les a pris en charge avant même qu’ils y s’approchent tuant 20 terroristes, les autres ont pris la fuite et parmi eux, Abdel-Jabbar al-Dak et son fils, connus par leur trafique d’armes à Tel Rifaat.
A vous de juger sur les images de cette soi-disant attaque de l’aérodrome, destruction d’avions et capture d’officiers. Trop d’imagination, franchement !
http://www.youtube.com/watch?v=34JkRWa7-L4