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Quand la Ligue arabe communique dans une certaine confusion (voir nos articles "Après le refus syrien..." et "Le rapport des observateurs penche - nettement - du côté syrien", mis en ligne le 23 janvier), d'autres sont nettement plus clairs et "francs du collier". Ainsi Adnan Mansour, ministre libanais des Affaires étrangères qui a, devant ses collègues de la Ligue réunis au Caire le 22 janvier,  appelé ceux-ci à revenir sur leur décision de suspension de la Syrie. Coup de chapeau aux [...]



Le Liban appelle la Ligue arabe à réintéger la Syrie – et salue le travail de ses observateurs

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Adnan Mansour, chef de la diplomatie libanaise : pas vraiment la même approche du problème syrien que, disons le Qatar...

Quand la Ligue arabe communique dans une certaine confusion (voir nos articles « Après le refus syrien… » et « Le rapport des observateurs penche – nettement – du côté syrien », mis en ligne le 23 janvier), d’autres sont nettement plus clairs et « francs du collier ». Ainsi Adnan Mansour, ministre libanais des Affaires étrangères qui a, devant ses collègues de la Ligue réunis au Caire le 22 janvier,  appelé ceux-ci à revenir sur leur décision de suspension de la Syrie.

Coup de chapeau aux observateurs arabes

Adnan Mansour a tenu aussi à saluer le travail de la mission d’observation arabe en Syrie, qualifiant son rapport d' »audacieux » dans sa volonté de refléter la réalité de terrain dans ce pays, malgré toutes les désinformations et exagérations médiatiques à ce sujet : « Nous avons toujours demandé à ce que soient mentionnés dans les décisions de la ligue arabe des exemples de violence émanant des deux parties en conflit » a déclaré chef de la diplomatie libanaise, qui a ajouté : « Mais on nous a toujours opposé qu’il n’y avait pas d’opposition armée sur le terrain en Syrie et que c’étaient les autorités syriennes qui tuent des citoyens innocents, alors que le rapport des observateurs révèle l’ampleur des actes de violence commis par les éléments armés anti-gouvernementaux, leur utilisation d’armes très dangereuses, dont des bombes thermiques et des obus anti-char« .

On ne sera pas étonné qu’Adnan Mansour se soit félicité de la décision de la Ligue de prolonger d’au moins un mois la mission de ses observateurs, et de leur donner d’avantage de moyens humains et techniques.

Deux jours plus tôt, le ministre libanais avait rappelé que son pays était résolument opposé à toute sorte d’intervention étrangère en Syrie, et déclaré que « tous les rapports et données (faisaient) état de l’existence sur le sol syrien d’éléments armés qui y créent une situation d’insécurité et d’instabilité« . Et il avait reconnu que le gouvernement syrien avait « à plusieurs reprises » demandé à son homologue libanais de contrôler sa frontière avec la Syrie, car « il existe des éléments armés qui s’infiltrent » chez le voisin.

Evidemment, Adnan Mansour, comme chaque Libanais, quel que soit son bord, n’ignore rien de l’identité de ceux qui « patronnent » ces infiltrations : mais la nécessité, dans un contexte régional et international des plus tendus, de garantir le fragile équilibre politique libanais oblige le gouvernement Mikati, ami de la Syrie, à ne pas partir en guerre bille en tête contre les Hariri et autres Geagea – un Samir Geagea, chef d’une fraction chrétienne anti-syrienne, qui, dès dimanche soir, dressait, lui, un « constat plein d’amertume » sur la mission des observateurs arabes. Du moins, le Liban, empêtré dans ses difficultés intérieures, ne fait-il pas défaut à son voisin sur le plan international.

 



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19 commentaires à “Le Liban appelle la Ligue arabe à réintéger la Syrie – et salue le travail de ses observateurs”

  1. Souriya ya habibati dit :

    Je salue tous les Libanais patriotes qui restent fidèles aux liens de parenté qui unissent les deux peuples depuis la nuit des temps.
    Souriya Allah hamiha.

    • Mohamed dit :

      La ligue arabe élève son niveau d’intervention, en Syrie, de la mission des observateurs à une sortie à la Yéménite !

      Après avoir reçu le rapport de la délégation des observateurs en Syrie, et après avoir reconduit leur mission pour un mois, la ligue arabe a présenté, hier, une initiative qualifiée par Qatar comme « une porte de sortie honorable » pour le pouvoir syrien, inspirée de l’initiative du golf pour le Yémen, initiative rejetée, catégoriquement, par Damas, et dont le contenu est le lancement d’un dialogue, dans deux semaines, avec la participation de toutes les parties de l’opposition pour former un gouvernement d’unité nationale, et avec une délégation, par le président Bachar Al Assad, des « pleins pouvoirs » à son premier vice-président, pour coopérer avec le gouvernement, qui aura pour mission de préparer des élections « parlementaires et présidentielles », et à ce que le conseil de sécurité adopte les décisions arabes, et les prenne en charge.
      Ce plan arabe est venu après une longue journée de délibérations et de réunions arabes, marquées par un climat de tension, sur fond de clivage entre les deux blocs, représentés par les pays du golf, d’une part, et à leur tête Qatar et l’Arabie Saoudite, avec la sortie, de cette dernière, de l’orientation générale, par l’annonce du retrait de ses observateurs de la mission arabe, et l’Algérie, le Soudan, le Liban, et l’Irak d’autre part.
      Des sources bien informées ont indiqué que le général Mustafa Al Dabi, à peine a-t-il terminé la lecture de son rapport devant le comité ministériel, que la tension est apparue claire sur les qataris qui ont considéré ce qui a été présenté comme ne reflétant pas la réalité avec précision, et Al Dabi leur a répondu que tout ce qui a été cité dans le rapport est documenté et que « nous ne sommes pas responsables de ce qui s’était passé avant notre arrivée, et ce qu’a fait l’opposition syrienne dépasse ce qu’a fait l’armée syrienne », et la situation a évolué entre Al Dabi et le ministre des affaires étrangères qatari, Hamad Bin Jassim, au point où Al Dabi lui ait dit « arrêtez l’incitation d’Al Jazzera et d’Al Arabya et les choses iraient mieux en Syrie ».
      Et, la surprise selon les sources, dans la réunion du comité ministériel, et ensuite à la réunion ministérielle arabe, a été la position du ministre saoudien des affaires étrangères, Saoud Al Fayçal, qui a été « le fer de lance, et non Qatar comme par le passé, et l’on estime que la réaction saoudienne est en liaison, pour beaucoup, avec le dernier discours d’Al Assad ». Al Fayçal a tenu des propos, lors de la réunion, qui « sortent des règles de bienséance diplomatique », et a accusé Al Assad de manquer de respect et de n’avoir épargné aucun dirigeant arabe. Et, à la réunion ministérielle, Hamad Bin Jassim a menacé que « si le niveau de la déclaration n’est pas assez élevé, il va prendre des positions encore plus violentes ».
      Quant au Liban, il s’est opposé aux décisions, et lors du vote il a déclaré son « auto-distanciation ». Saoud Al Fayçal a réagi à la position libanaise, mais le responsable qatari a fait part de sa compréhension, en disant qu’il ne s’agit pas d’une opposition ou d’une abstention, mais d’une auto-distanciation, et les sources ont révélé que les irakiens étaient enclins à suivre la position libanaise pour refuser la résolution, mais lors du vote ils ont effectué des contacts et sont revenus voter pour la décision.
      Et, les sources ont fait savoir que l’impression qui prévaut au Caire est que « le rapport d’Al Dabi a innocenté le régime de près de 70 % », et que l’item de la saisine du conseil de sécurité n’est pas plus qu’un « avis et une information ».
      Les ministres des affaires étrangères arabes ont appelé le gouvernement syrien et toutes les parties de l’opposition « à commencer un dialogue politique sérieux dans une délai ne dépassant pas deux semaines », en vue de former un gouvernement d’unité nationale au cours de deux mois, et ont invité le président syrien, Bachar Al Assad, à déléguer « les pleins pouvoirs » à son premier vice-président pour coopérer avec le gouvernement. Et le ministre des affaires étrangères du Qatar, Hamad Bin Jassim Al Thani, a dit que « l’initiative arabe parle d’un départ pacifique du régime syrien », considérant que « l’initiative intégrée est semblable à l’initiative yéménite, et nous espérons qu’elle sera acceptée par le gouvernement syrien pour commencer l’exécution, et en cas de non-exécution, nous irons au conseil de sécurité et nous prendrons des résolutions qui n’incluent pas l’intervention militaire ».
      La décision des ministres arabes a énuméré six points de cette initiative, à savoir « formation d’un gouvernement d’unité nationale dans les deux mois, avec la participation du gouvernement et de l’opposition, présidé par une personnalité consensuelle, dont la mission sera d’appliquer les dispositions du plan de la ligue arabe, et la préparation d’élections parlementaires et présidentielles multipartites, libres, conformément à une loi qui en prévoit les dispositions, et sous supervision arabe et internationale », « la délégation par le président, à son premier vice-président, des pleins pouvoirs pour une collaboration totale avec le gouvernement d’unité nationale, pour leur permettre d’exercer ses fonctions dans la période transitoire », « la déclaration par le gouvernement de l’unité nationale, au moment de sa formation que son objectif est d’instaurer un régime politique démocratique, multipartite, dans lequel les citoyens sont égaux, abstraction faite de leurs appartenances, leurs sectes, leurs confessions, et dans lequel l’alternance du pouvoir se fait de façon pacifique ».
      Le gouvernement d’unité nationale rétablira la sécurité et la stabilité dans le pays et réorganisera les services de police, et créera une instance indépendance chargée d’enquêter sur les violations auxquelles ont été exposés les citoyens, et les examiner et les juger, et rendre justice aux victimes, et préparera des élections pour une assemblée constituante, transparente et crédible, sous supervision arabe et internationale, au cours des trois mois de sa constitution, cette assemblée sera chargée de préparer un projet de constitution nouvelle du pays, qui sera adoptée par un référendum populaire, et l’élaboration d’une loi électorale sur la base de la constitution ». Les ministres arabes ont, de même, décidé de « poursuivre le soutien et l’augmentation du nombre d’observateurs de la ligue arabe en Syrie, et la fourniture de ce dont ils ont besoin en appui technique, financier et administratif ».
      Le premier ministre qatari a dit que la ligue arabe va demander au conseil de sécurité d’approuver la décision arabe et de la soutenir, révélant qu’il y’a « une décision de transférer toutes les décisions arabes au conseil de sécurité pour les adopter », soulignant que l’Algérie a émis des réserves à cette dernière disposition, et que le Liban s’est totalement auto-distancié de la résolution. Hamad a considéré que « l’usage de la violence par le pouvoir a entrainé l’armement des gens pour leur légitime auto-défense », mais il a affirmé que les arabes « voient la nécessité de mettre fin à la violence et au meurtre quelle qu’en soit la source, .. nous avons besoin d’une Syrie cohérente et forte, et nous ne voulons pas prolonger le délai de la crise en Syrie ».
      Le ministre des affaires étrangères qatari a affirmé que le secrétaire général de la ligue arabe a été chargé de désigner un représentant spécial pour assurer le suivi du plan politique en Syrie.
      Al Arabi a dit « nous espérions que la violence cesse avant de commencer le processus politique, mais il est clair que la violence ne va pas s’arrêter, c’est pourquoi nous devons commencer le processus politique ». Il a, de même, affirmé que l’utilisation de la force contre la Syrie n’est pas de mise ».
      En réponse à une question sur le comportement à adopter envers la Syrie, alors que le président syrien a attaqué violemment la ligue arabe, Hamad Bin Jassim a répondu que « cette initiative arabe n’a pour objectif que de résoudre la crise syrienne, et nous avons vu qu’au Yémen, l’initiative a mis fin à la crise là-bas, et maintenant le président syrien a des responsabilités, et voilà une porte de sortie honorable, et voilà la solution arabe pour la Syrie, dont l’objectif est de protéger la Syrie contre le glissement vers une guerre civile ».
      Et, sur la suggestion de l’Emir de Qatar d’envoyer des forces arabes de maintien de la paix, Hamad Bin Jassim a répondu que « la proposition de l’Emir de l’Etat du Qatar a été étrangement interprétée, parce que notre objectif était d’envoyer des forces de paix d’interposition entre les parties belligérantes », soulignant qu’il y avait une expérience précédente d’envoi des forces de dissuasion au Liban », en soulignant que « la décision a été accueillie avec intérêt par les états membres des pays arabes ».
      Hamad a suggéré que le conseil de sécurité peut imposer des sanctions contre la Syrie en cas de non exécution de l’initiative arabe après son adoption par l’organisation internationale.
      D’autre part, l’ambassadeur syrien au Caire, Youssef Al Ahmed a affirmé le refus catégorique de toutes décisions prises par la ligue des pays arabes en dehors du cadre « du plan d’action arabe » ou en dehors du cadre du protocole signé entre la Syrie et le secrétariat général de la ligue, et qu’elle considère que la décision adoptée par le conseil de la ligue constitue un écartement de ces cadres et une violation et un dépassement graves de la charte de la ligue et de ses résolutions relatives à la crise en Syrie, et une atteinte au travail de la mission des observateurs, sur le terrain, et une démolition de la possibilité d’instaurer un dialogue national véritable pour parvenir à une solution syrienne à la crise, et constitue, de même, une ingérence flagrante dans les affaires intérieures syriennes, et une annulation préméditée de la volonté de la majorité écrasante du peuple syrien, et cela risque d’attirer l’intervention étrangère sous toutes ses formes et quels qu’en soient les coûts ».
      L’ambassadeur syrien a considéré que « certains arabes ont prouvé, aujourd’hui, qu’ils cherchent, sous le parapluie de la ligue des pays arabes, à entrer en ligne de la crise en Syrie, loin de vouloir aider la Syrie à dépasser sa crise, par l’encouragement de toutes les forces et parties de la société syrienne à s’inscrire dans un dialogue national véritable, ou l’invitation des parties et des groupes armés à mettre fin à la violence et au meurtre, ou à mettre fin à ce qu’ils pratiquent personnellement et officiellement comme agressions incitatives contre la Syrie, falsifications et escalades médiatiques envers ce qui se passe à l’intérieur ».
      Youssef Ahmed a considéré que « l’approche de certains arabes, et à leur tête le gouvernement qatari, a été et reste un guide d’orientation et de programmation, depuis des mois, pour appeler à l’intervention étrangère, sous toutes ses formes, même si le coût en est la spoliation de davantage de sang syrien pur, et la destruction des capacités du pays et de ses infrastructures, par les crimes des gangs armés, et l’assiègement du peuple syrien et sa punition, et le ciblage de ses conditions de vie par des sanctions arabes. Il est triste pour le peuple syrien, dans sa grande majorité, d’écouter le ministre saoudien des affaires étrangères qui appelle, aujourd’hui, à activer les sanctions contre eux, comme s’il n’a pas eu assez de ce qu’il a entendu et vu sur l’impact de ces sanctions sur la vie des syriens et sur les moyens de leurs subsistance et leur sécurité et leur stabilité ».
      L’ambassadeur Ahmed a insisté que « la Syrie continue sur le chemin des réformes, qu’elle est déterminée à faire réussir, dans tous ses aspects, par le renforcement de sa volonté et de la détermination de la majorité écrasante de ses enfants qui refusent toutes les formes d’intervention étrangère, et œuvrent à faire sortir leur pays de la crise actuelle, par une solution nationale basée sur le renforcement des concepts de l’Etat démocratique, multipartite, moderne qui préserve son identité nationale et son nationalisme contre les désirs et les agendas de certains qui se sont accoutumés à la vue de bases militaires, sur leurs territoires, et qui oublient que le premier principe de la ligue des pays arabes a été la libération des terres arabes occupées par le colonialisme israélien, et non la proposition d’envoyer des forces arabes dans des territoires arabes des pays frères, ou l’appel à une intervention étrangère dans ces pays, ce qui entraîne l’escalade de la crise et davantage d’effusion de sang arabe et syrien, au service des convoitises et des ambitions et rêves des autres colonialistes et expansionnistes ».
      Dans sa présentation des résultats du rapport de la mission des observateurs devant la réunion extraordinaire du conseil de la ligue arabe, au niveau ministériel, Al Arabi a dit que « les résultats obtenus dans le rapport montrent qu’il y’a un progrès, et que le gouvernement syrien, jusqu’à présent, ne s’est pas encore engagé à l’exécution immédiate et totale de ses engagements, conformément au protocole et au plan d’action arabe ». Le secrétaire général a reconnu l’existence de rues et de quartiers d’habitations, en Syrie, qui sortent du contrôle du gouvernement syrien, et qu’il y’a des éléments relevant de l’opposition, dont des éléments armés non réguliers, ce qui ajoutent des complications à la nature de la mission d’observation ».
      Al Arabi, a ajouté que les services de sécurité syriens continuent à traiter la crise comme étant « une crise sécuritaire de premier niveau, et c’est ce qui explique la persistance du non – engagement syrien à l’exécution totale et immédiate de ses obligations contenues dans le protocole et dans le plan d’action ».
      Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Saoud Al Fayçal, a dit dans une allocution, à la réunion des ministres des affaires étrangères arabes, que la « situation ne peut pas continuer, et nous n’acceptons, en aucun cas, d’être des faux témoins, ou que nous soyons utilisés pour justifier les crimes commis contre le peuple syrien frère, ou d’en assurer la couverture ou les cacher », et a ajouté « mon pays va retirer ses observateurs, étant donné que le gouvernement syrien n’a exécuté aucun élément du plan de solution arabe ».
      Le ministre saoudien a dit « nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités, y compris nos frères des pays islamiques, et nos amis en Russie, en Chine, en Europe et aux Etats-Unis pour exercer toutes les pressions possibles en vue de convaincre le gouvernement syrien de la nécessité de l’exécution immédiate et globale du plan d’action arabe ».
      Quant à la délégation libanaise, et à sa tête le ministre des affaires étrangères, Adnan Mansour, elle considère que « la Syrie, après sa réponse à l’initiative arabe, et la signature du protocole, et l’affirmation du rapport du général Al Dabi, dans plusieurs de ces paragraphes, que les opérations de violence ne sont pas seulement dues aux autorités syriennes, mais aussi aux éléments armés, a répondu sérieusement à la solution arabe, et pour donner une impulsion au dialogue, qui est la base de la solution de la crise syrienne, et ce que peut jouer la ligue arabe comme rôle effectif, avec la direction syrienne, pour résoudre la crise, et stopper tous ceux qui veulent internationaliser la crise, ce que nous refusons, et ce que refuse le peuple syrien frère, conformément au paragraphe 74 du rapport, nous demandons l’adoption d’une résolution de notre conseil pour lever la suspension de l’adhésion de la Syrie à la ligue arabe, et de relever les sanctions économiques et s’il le faut soumettre la question au vote ».
      Source : Assafir + Agences.

      Article publié en arabe sur le site Al Jaml, en date du 23 janvier 2012, et traduit pour les lecteurs d’Infosyrie, le même jour.
      Lien de l’article en arabe :

      http://aljaml.com/node/80366

    • Akyliss dit :

      petit rappel sur les journalistes qui ont « travaillé » en Libye

      Le général Bouchard admet que les informateurs de l’OTAN en Libye étaient des journalistes

      Réseau Voltaire | 3 novembre 2011
      Dans un entretien accordé le 31 octobre 2011 à Radio Canada, le lieutenant-général Charles Bouchard, qui commanda l’Opération Unified Protector en Libye, révèle qu’une cellule d’analyse avait été installée au Quartier général de l’OTAN à Naples. Elle avait pour mission d’étudier et de comprendre ce qui se passait au sol, c’est-à-dire à la fois les mouvements de l’Armée libyenne et ceux des « rebelles ».

      Pour nourrir cette cellule plusieurs réseaux d’information avaient été créés. « Les renseignements venaient de beaucoup de sources, dont les médias qui étaient au sol et nous donnaient beaucoup d’informations sur les intentions et où étaient les forces terrestres ».

      C’est la première fois qu’un responsable de l’OTAN admet que des journalistes étrangers présents en Libye étaient des agents de l’Alliance atlantique. Peu avant la chute de Tripoli, Thierry Meyssan avait fait scandale en affirmant que la plupart des journalistes occidentaux hébergés à l’hôtel Rixos étaient des agents de l’OTAN. Il avait notamment mis en cause les équipes d’AP, BBC, CNN et Fox.

      « Thierry Meyssan décrypte les mécanismes du “journalisme de guerre“ » (vidéo), Mécanopolis, 8 août 2011.

      http://www.voltairenet.org/Le-general-Bouchard-admet-que-les

      • Akyliss dit :

        Et pour Candide qui ne croit que ce qu’il voit (d’ailleurs je me demande comment il fait pour la Syrie …)
        le lien de l’interview du général se trouve à la fin de l’article sur le lien écrit ci dessus (et ce n’est pas la voix de Thierry Meyssan)
        sinon pour être sûr de chez sûr que c’est bien le général qui a dit, il faut lui demander un rdv 😉

    • Mohamed dit :

      Les pays du CCG ont décidé de retirer leurs membres de la mission des observateurs arabes en Syrie.
      C’est une information urgente rapportée par le site d’appui à Ghassan Ben Jaddou, sur facebook, il y’a moins d’une heure.

      • Mohamed dit :

        La même information ci dessus est reproduire par le site TopNews Nasser Kandil, rapportée de la TV Al Manar. Si cette information se confirme, s’agira -t -il d’un divorce entre les deux blocs au sein de la ligue ? Qu’adviendra – t – il de la mission, et de la ligue arabe, et de ses recommandations ?
        Peut être que la conférence de presse d’Al Moallem, dans très peu de temps apportera des éclaircissements à ce sujet ! En tout cas, ce sera un rebondissement de taille !

  2. Byblos dit :

    Dans le Pacte National de 1943, qui est une sorte d’annexe coutumière à la constitution libanaise, il est mentionné clairement que «LE LIBAN NE SERVIRA POUR L’IMPÉRIALISME NI DE BASE NI DE PONT». (LOUBNANE LAN YAKOUNA LIL’ISTI3MARI MAQARRAN, WALAN YAKOUNA LAHOU MAMARRA).

    Une simple et honnête application de cette norme on ne peut plus claire, fait OBLIGATION à l’État libanais d’empêcher toute infiltration d’armes ou de terroristes en Syrie.

  3. Martial Canterel dit :

    La Syrie est notre joyau Arabe à tous, notre soeur bien aimée, elle est dans mon coeur tous les jours, depuis des mois (je suis libanais) !

    Je tremble pour vous, et nous souhaite avec vous le triomphe de la Syrie éternelle sur ces armées de l’ombre importées des pays obscurantistes (Qatar et Arabie Saoudite) et des ennemis du peuple Arabe (OTAN et cie) !

    Longue vie à la Syrie digne, indépendante et unie !
    Longue vie au cher peuple syrien frère, de toutes les origines ethniques et confessionnelles !
    Longue vie à la nation Arabe dans sa globalité !
    Longue vie au peuple Palestinien (que ces traîtres payés par l’OTAN veulent avant tout rendre orphelin à jamais)
    Longue vie à la Livre syrienne et à l’économie syrienne !

    Arabes du monde entier, que vous soyez musulmans, chrétiens, bouddhistes ou athées, unissez vous pour venir en aide à la Syrie ! Ce combat est le nôtre ! Les ennemis des peuples Arabes veulent achever sa division, en remplaçant dans le coeur des syriens leur appartenance à l’Umma Arabe, par un sentiment confessionnel, source de division, de régression, et de conflit fratricide !

    Après l’Irak et la Libye, ne laissons pas à l’axe de la terreur (OTAN + monarchies absolues du golf persique) la joie de voir s’effriter un autre état échappant à son emprise !

  4. Kinan dit :

    SENSATIONNEL !

    Le Washinton Times a trouvé comment résoudre l’énigme des Armes de destruction massive irakiennes qui manquent désespérément à l’appel depuis 2003. Il suffirait pour cela de faire tomber le régime syrien pour découvrir qu’en fait c’est Assad qui les avait cachées dans sa poche pour qu’on ne les trouve pas dans celles du cadavre de Saddam.
    Cette idée brillante a été soufflée au Washington Times par un « leader de l’opposition », un certain Zuhdi Jasser, cofondateur du groupe « Save Syria Now ». Ses déclarations confirmant par là évidemment les soupçons des « services secrets occidentaux et israéliens » dont l’article nous cite quelques experts. Défense de rire !

    « An opposition leader tells The Washington Times that a new, secular democracy in Syria would allow outside inspectors to survey and ensure destruction of what is believed to be one of the largest stockpiles of chemical weapons in the Middle East.
    Western and Israeli intelligence suspect that Bashar Assad’s regime in Syria also owns weaponized nerve agents.
    Spy satellites tracked a large number of truck convoys moving from Iraq to Syria in the weeks before the 2003 invasion, raising suspicions that some carried weapons of mass destruction. »

    http://www.washingtontimes.com/news/2012/jan/22/assads-fall-could-solve-iraqi-weapons-mystery/?page=all#pagebreak

    • Caius dit :

      heureusement la crédibilité du Washington time (à na pas confondre avec le Washington post) est assez faible (et le journal est propriété de la secte Moon…)

    • Cécilia dit :

      Ces traitres là !

      Ils sont prêts à tout pour prendre le pouvoir en Syrie.
      Cela sera le jour où les poules auront des dents.

      En tout cas, c’est la cour martial qui les attend si jamais osent y revenir.

  5. djillalid dit :

    A savoir que le peuple Berbère du Maroc Tunisie Algérie vous soutienne ;résistons rendez vous a la prochaine manif a Paris et dans toutes les grandes ville de France unissons nous contre l’advercité.

    vive l Algérie vive la Syrie le peuple Kabyle est avec vous .

    Vive le peuple syrien vive l’armée syrienne.
    VIVE EL ASSAD

    • Julie dit :

      Merci Djillalid et merci à tous ceux qui ne sont pas directement concernés par les troubles en Syrie mais qui nous soutiennent par la pensée ou les écrits en espérant que leurs beaux pays ne connaîtront jamais le cauchemar que vivent actuellement nos proches en Syrie

      • touri dit :

        l´Algérie a connu le cauchemar durant les années 90: 200 000 morts, des dizaines de milliers d´orphelins, des exilés de l´intérieur et de l´extérieur, des milliers de disparus (8000 à 15000). Le peuple algérien est encore debout car si on peut tuer un individu, on ne peut tuer ou étouffer l´âme collective d´un peuple qui a connu la civilisation depuis au moins 7000 ans. Résistez frères Syriens, le peuple algérien, arabo-berbère profond et vrai, vous soutient de toute son énergie et notre gouvernement ou une partie bâtarde le sait et prend peur s´il sort du chemin que nous lui imposons de prendre.

  6. Cécilia dit :

    La conférence de presse du Ministre syrien des Affaires Étrangères, le mardi 24 décembre :

    http://www.youtube.com/watch?v=sT5cBHItbkI&feature=youtu.be

  7. Cécilia dit :

    Parlant du Liban, sa position et ses liens historiques et culturels très étroits avec la Syrie, une pause musique avec sa grande chanteuse libanaise, célèbre partout dans le monde arabe, la ravissante Najwa Karam chantant pour la Syrie, « terre de beauté avec ses enfants et sa civilisation » : « Ala droub al-Cham, Sur les chemins de la Syrie » :

    http://www.youtube.com/watch?v=raMMVUgcVvA&feature=share

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