On était toujours sans nouvelles, au 8 août, des quelque 2 918 civils syriens disparus décomptés par l’ONG américaine Avaaz et son correspondant – exilé – syrien Wissam Tarif. Avaaz – qui relaie fidèlement tous les mots d’ordre, sous habillage humanitaire, du Département d’Etat, de la Syrie au Tibet, en passant par le Darfour – s’était vanté d’avoir identifié la quasi-totalité d’entre eux ainsi que les circonstances de leur disparition. Nous avions tenté de vérifier ces affirmations en visitant notamment le site d’Avaaz. En vain (voir « Les super-pouvoirs de Wissam Tarif » mis en ligne le 29 juillet). En dépit des assurances d’Avaaz, pieusement relayées, en France, par Libération et d’autres, aucune liste n’est disponible, 15 jours après l’annonce de la publication imminente de ladite liste par l’ONG. Libération et consorts, sans doute impatients d’enfoncer ainsi un peu plus le régime syrien, s’étaient contenté de reproduire la maquette – illisible – d’un « mur géant » constitué des silhouettes des 2 918 disparus identifiés, et répartis par blocs mensuels. Pas de noms sur cette « dummy version » (maquette) diffusée par l’ONG, et une poignée de photomatons minuscules – Avaaz prétend en avoir collecté en tout une centaine (sur 2 918 !). Juste, en marge du « mur », un gros plan sur deux (!) destins de disparu – désignés par un prénom et non localisés.
Ce mur vraiment très virtuel a donc été publié par Avaaz vers le 27 juillet, et rien de nouveau depuis. On se contentera de dire, dans ces conditions, que nous ne sommes pas convaincus – moins que Libération en tous cas – par cette cyber-démonstration, qui se vantait d’avoir recueilli pour cette noble cause, au 27 juillet, le soutien de 423 081 cyber-gogos. Vu que ceux-ci sont systématiquement incités par Avaaz à mettre la main au porte-monnaie pour soutenir ses justes combats à travers le monde non anglo-saxon, cette opération « disparus de Syrie » aura certainement été utile à quelques uns, pas forcément syriens…
au sujet des personnes qui se font arreter en Syrie, des amis ont eu deux neveux arrêté à Homs, ils ont été gardé en prison à 9 dans une cellule , ils ont été torturé pour avoir des informations sur les insurgés armées et puis finalement ils ont été relâché au bout de deux semaines, mais ils n’ont pas disparues…
C’est ainsi donc n’importe qui peut dire n’importe quoi! J’avais pensé apparemment à tort que cela était possible uniquement dans les histoires à dormir debout de certaines poissonnières!
Je me suis désinscrit de ce site car sous le visage ,soit disant, humaniste se cache un groupe propagandiste au service des les néoconservateurs Euro-Americains et sionistes.
Je fais un appel à tous les lecteurs d’en faire autant.