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Il nous a paru intéressant d’exploiter le témoignage apporté par un de nos visiteurs, Hadi, dont la lignée paternelle vit à Homs. Homs, grande ville du centre nord syrien, à kilomètres de Hama, est un des « points chauds » de la Syrie : elle a été notamment le théâtre, en juillet, de violences intercommunautaires, suite à l’enlèvement et au meurtre de trois membres de la communauté alaouite. Des troubles sanglants ont donc opposé sunnites et alaouites dans la ville, avant que l’intervention [...]



Homs, octobre 2011 : peur sur la ville

Par Guy Delorme,



homs

Il nous a paru intéressant d’exploiter le témoignage apporté par un de nos visiteurs, Hadi, dont la lignée paternelle vit à Homs. Homs, grande ville du centre nord syrien, à kilomètres de Hama, est un des « points chauds » de la Syrie : elle a été notamment le théâtre, en juillet, de violences intercommunautaires, suite à l’enlèvement et au meurtre de trois membres de la communauté alaouite. Des troubles sanglants ont donc opposé sunnites et alaouites dans la ville, avant que l’intervention de l’armée ramène un calme précaire (voir nos articles « Un départ de guerre confessionnelle à Homs ? », « Que se passe-t-il vraiment à Homs ? » et « Homs va-t-elle redevenir un « laboratoire » de la guérilla urbaine ? », mis en ligne les 18 et 20 juillet, et le 9 septembre).

Aujourd’hui encore, certains quartiers de la ville demeurent des foyers d’agitation endémique : vendredi 28 octobre, une manifestation a rassemblé, selon l’OSDH, 20 000 personnes. Elles étaient certainement au moins moitié moins, mais enfin il est indéniable qu’une partie de la communauté sunnite de la ville est sensible aux sirènes de l’opposition religieuse.

Bref, un climat détestable semble continuer de prévaloir à Homs : les membres de la famille de Hadi vivent dans la crainte de représailles de la part des « terroristes », activistes qui menacent tous ceux qu’ils soupçonnent de tiédeur vis-à-vis du mouvement de contestation ou, pire, de sympathie pour le gouvernement. Qui menacent et qui tuent : deux voisins de la famille ont été enlevés et tués, un troisième a été torturé. Plusieurs membres de la famille cité en sont réduits à se terrer chez eux, et à redoubler de précautions dans la vie de tous les jours. Combien d’autres habitants de Homs sont dans cette situation intenable, c’est toute la question.

Il semble qu’une partie de la vie sociale locale soit paralysée par ce climat de peur.

Que fait la police – ou l’armée ? On le verra, elle traque et affronte, avec des résultats, apparemment, les activistes, mais ne peut être partout tout le temps : le combattant de l’ombre, sans uniforme, a toujours un coup d’avance sur les forces de l’ordre. Et, encore une fois, les activistes disposent d’un terreau favorable dans certaines franges des sunnites tentés par l’option Frères musulmans. Et ils peuvent s’assurer des complicités aussi bien par la menace que l’adhésion… Et puis n’oublions pas qu’en France aussi, pas mal de quartiers de banlieue échappent chroniquement à l’autorité de l’Etat : la différence, c’est que les hors la loi et voyous d’ici ne disposent pas de l’arsenal des activistes syriens, ne sont animés par aucune idéologie messianique et sont divisées en gangs de quartier en concurrence pour les trafics en tous genres.

Il suffit de consulter le site de l’agence officielle Sana pour constater que nombre de soldats et policiers tués en action l’ont été à Homs et dans sa région.

Il faut vraiment souhaiter, pour le bien de tous – opposants compris – que soient éradiquées ces bandes qui sont à l’évidence dans une tout autre logique que celle de la démocratie et du « dialogue national » prôné par les bons apôtres de la Ligue arabe.

 

Véhicule de police incendié à Homs en mai dernier

Véhicule de police incendié à Homs en mai dernier

Voici à présent le préambule de Hadi :

 « Ma famille du côté de mon père vit à Homs. Ma tante, son mari, ses fils et leurs familles vivent dans un bâtiment où chacun a son appartement ; au rez-de-chaussée il y a le cabinet médical de mon cousin. Plus loin dans la rue vivent ma grand-mère, ma tante et mes deux oncles, selon le même principe : un immeuble avec pour chacun un appartement.

Quelques rues plus loin vit une autre tante avec son mari et sa fille… et beaucoup plus loin quelques tantes maternelles.

J’ai eu au téléphone (fin  octobre) ma tante, qui vit avec ma grand-mère et j’ai su au son de sa voix qu’elle n’était pas bien. Elle m’a raconté les événements de ces derniers jours à Homs »

Suit le témoignage de cette parente de Hadi :

« Je ne vais plus au travail, d’ailleurs plus personne ne va en ville depuis une semaine. Ton oncle n’est plus autorisé à aller travailler car son travail est en relation avec l’armée et pour sa sécurité il doit rester à la maison. Seul ton autre oncle continue d’aller au travail, mais pas tous les jours. Chaque fois qu’il part travailler nous craignons qu’il ne revienne pas, et il nous appelle à chaque étape de son trajet.

Il y a une dizaine de jours les tirs étaient permanents, obus, balles. L’armée est intervenue, ils ont attrapé une trentaine de terroristes armés. Nous sommes sortis à leur passage, nous avons jeté du riz (en signe de reconnaissance) au passage des soldats, j’ai tellement crié que j’en ai perdu la voix. Mais depuis l’armée est partie et les terroristes sont revenus. Ils ont capturé trois personnes de notre quartier – qui sont également originaires de notre village. L’un  des trois a été relâché, il a été torturé. Les deux autres ont été tués, et l’un a été découpé en plusieurs morceaux. Lors de la cérémonie des condoléances ils nous ont tiré dessus : il n’y a eu que des blessés. Mais plusieurs fois nous avons été pris pour cible devant la maison.

Ta cousine ne va plus à l’université, et pour tes cousins qui son à l’école, tous les matins nous téléphonons à l’école pour savoir si c’est ouvert ou pas.

Les noms de ton cousin médecin et de son frère ont été mis sur un compte (une page) Facebook des terroristes, en tant que cibles. Nous avons très peur pour eux. D’ailleurs nous nous préparons à ce que quelqu’un meurt dans les jours à venir, nous craignons également qu’ils (les terroristes) rentrent dans les maisons.

Il y a des manifestations, des marches pour le président dans tout le pays, mais pas ici, c’est trop dangereux. L’opposition a appelé à la grève mais personne ne voulait de cette grève, ils ont donc tiré sur ceux qui venaient travailler.

Ne crois pas ce que disent al-Jazeera et les autres, ce sont bien des terroristes qui nous tirent dessus gratuitement, sans faire de détails.

Malgré tout cela nous soutenons de plus en plus le président, nous sommes un peuple fier et têtu.

Faites des « dùraas » (prières) pour nous. »

Un aspect - paisible cette fois - du centre-ville de Homs

Un aspect - paisible cette fois - du centre-ville de Homs



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24 commentaires à “Homs, octobre 2011 : peur sur la ville”

  1. joujou dit :

    dans la journee rien ne se passe a Homa, mais des que la nuit tombe les pb commencent. Une guerre religieuse oui, car les touches sont des chretiens ou des alawite ou des soldats ou des policiers.
    l’armee dans les rue ne tue les civiles, elle ne tire pas non plus sur les manifestatns pacifistes dans les rues.
    est-ce que al jazera peut montrer une sequence video des manifestatns en cas de fuite durants les manifestations?
    les civiles tues par les armes des soldats sont des civiles munis d’armes et qui ciblent les soldats ou les policiers.
    les opposants actuellement ont change de noms ils s’appellent maintenant deserteurs ou defractaires de l’armee.

    • Etudiant dit :

      Parolé parolé parolé.
      Une série de phrase jetée comme des affirmations bibliques.
      Aucune preuve de ce que vous dites.
      Aucun argument capable de défendre ce que vous dites.

      • Hadi dit :

        donc nos familles nous mentent ?

        • Etudiant dit :

          Je vous retourne la question Hadi!

          Lancer des affirmations de la sorte ne sert à rien, si ce n’est initier des blabla sans fins et sans aucun sens ni intérêt.
          Je pourrais dire que les milices de Bachar exécutent.
          Qu’elles tuent des civils.
          Qu’elles violent et volent.
          Mais cela ne sert à rien de le dire, car ce sont des propos généraux qui n’apportent strictement rien à la discussion.

          • Hadi dit :

            a bon ?
            Justement j’atendai ce raisonnement, c’est bachar, c’est le méchant
            Explique moi pourquoi un gouvernement voudrai ce mettre la population à dos.
            Et donc toi qui est en France tu sais mieux que ceux qui sont là bas ???
            « initier des blablas », c’a ne te derange pas quand c’est des « temoinages » d’opposants « pacifictes » qui « meurent » sous les tirs des soldats
            Soit tu accepte le point de vu des 2 parti avec les temoinages qui vont avec soit tu n’accepte pas la discussion et tu considere que tu a la science infuse.
            Désolé mais je trouve que le temoinage des habitants de Homs et de Syrie et important. Je ne te le souhaite pas mais quand tu a ta tante au telephone qui te dis (sans pleurer)le plus naturellement possible qu’elle et que toute sa famille attend soit la mort soit l’armée tu a les nerfs.
            Tu peut sortir ta retorique, ta philosophie, ton souhait de democratie oui là c’est du blabla
            N’oublie pas une chose : L’Europe et plus généralement l’occident n’a jamais aider à l’installation de démocratie dans l’interet du peuple.
            Il est facile depuis la France de bomber le torse et de ce revendiquer democrate et de ce croire courageux de le faire… apres tout apres Ben ali Moubarak Khadafi pourquoi pas Assad.

            Lancer des affirmations qui TE derange ne sert à rien dans ton argumentation
            Et je constate que depuis quelque temps ton argumentation tourne on rond.

            Si ton but est d’instaurer la democratie ok discutont de ce qu’est une democratie

          • BWANE dit :

            Merci Hadi pour votre témonyage. Quant aux autres,adeptes du faux sans réplique, je dis : honte à vous.

          • BWANE dit :

            On croyait savoir que l’Histoire, depuis Hérodote et Thucydide, repose sur des faits, eux mêmes racontés par des témoins. Désormais, il faut se fier aux récits invérifiables, aux statistiques invérifiables, aux explications invraisemblables, aux images floue et aux raisonnements intenables de la C.Q de ces cyber-opposants qui observent et rapportent ce qui se passe en Syrie depuis Sirus.

          • BWANE dit :

            Arrata : lire « statistiques incontrôlables (…)de la C.Q et de ces (…). »

          • Alexanodra BIHAY dit :

            Vous manquez totalement de respect par rapport à Hadi et à tous ceux qui ont des proches touchés ou menacés… Vous passez la ligne rouge, étudiant…

            Milices de Bachar ??? De quoi parlez-vous ?

      • Akyliss dit :

        « Parolé parolé parolé.
        Une série de phrase jetée comme des affirmations bibliques.
        Aucune preuve de ce que vous dites.
        Aucun argument capable de défendre ce que vous dites. »

        Étudiant, donc tu ne vois aucun inconvénient à ce que nous non plus, ne croyons à ce que tu pourrais nous rapporter des témoignages de ta famille en Syrie où de ne pas croire non plus les vidéos « tourner par des manifestants » en Syrie ?

        • Cécilia dit :

           » Parolé parolé parolé ».

          Non Akyliss, ce ne sont pas « une série de phrases jetées comme des affirmations bibliques » par Etudiant, mais le refrain d’une chanson de Dalida.

          Etudiant n’a pas de connaissance en géopolitique, mais apparemment, il connait mieux la chanson!

          Je te laisse le lien comme preuve et pour adoucir aussi l’ambiance:

          http://www.youtube.com/watch?v=xdRElky_9-I&feature=related

          • Akyliss dit :

            merci Cécilia, je sais que c’est une chanson de Dalida car j’en suis fan depuis toujours !
            mon papa avait une radio cassette de Dalida (enregistré en Syrie) qu’il avait amené avec lui en France en 1981 et cette cassette je l’ai toujours et elle fonctionne encore (une autre époque ou on fabriqué les choses et qui durait longtemps loin de la société de consommation de notre époque actuelle) !
            il y a une chanson que j’aime aussi mais qu’elle chante en arabe « Helloua y a balladi » et qui va si bien à la Syrie !

      • Cécilia dit :

        Hadi parle de sa propre famille à Homs en Syrie.
        Ce que se passe à Homs dépasse toute imagination.
        Une vraie chasse contre les minorités. L’histoire de Sanaa, infirmière-chef à l’hopital al-Watani, enlevée devant ce même hôpital où elle travaille, trainée jusqu’au quartier al-Waar, humiliée, frappée, dénudée, coupée, le pire, ces assassins démocrates, lui ont ouvert son ventre pour sortir son bébé.
        Dites-moi, si les nazis ont fait autant?

        A méditer Etudiant, toi et tes amis opposants démocrates d’autre âge !

        Cécilia dégoûtée et remontée

  2. Julie dit :

    Une partie de ma famille vit également à Homs ou plus ex

  3. Julie dit :

    Une partie de ma famille vit (vivait) également à Homs, elle a préféré partir comme tant d’autres familles. Personne ou presque ne peut plus travailler car la sécurité n’est plus assurée. Hier, les terroristes ont arrêté un minibus qui assurait la liaison entre Homs et un village aux alentours. Ce véhicule transportait 15 personnes y compris le conducteurs. Ils en ont tué 11, épargnant deux dames, deux jeunes filles, et un jeune homme qui avait pour mission de reconduire le bus jusqu’au village. Les 11 autres personnes ont été tuées à coup de machettes, la vidéo de leur arrivée à l’hôpital montre clairement la férocité de cet acte même si je n’ai pas pu la regarder tellement c’était inhumain. Je crois que je ne pourrai plus jamais voir les barquettes de cervelles de mouton dans un supermarché sans me rappeler ces pauvres gens. Les terroristes ont expliqué sur leurs pages Facebook qu’il s’agissait de Shabiha tués par l’armée Syrienne libre (vu que les victimes étaient de 4 confessions différentes et qu’ils avaient relâché les femmes) sauf que certaines victimes avaient plus de 65 ans, que leurs Imams fous avaient appelé à ne pas tuer les femmes lorsque c’est possible et que, et c’est le plus gros, une armée, aussi Syrienne et Libre soit-elle, ne tue pas à la machette. Aujourd’hui, on parle d’une trentaine de de mort civils encore dans cette ville, victimes des mêmes terroristes. Alors, n’allez surtout pas parler aux habitants de cette ville de retrait d’accord et de retrait de l’armée, ils ne seront, à mon avis, absolument pas d’accord.

  4. Moad dit :

    Mais oui , personne n’a répondu à la grève ,

    Les quartiers de Deir BaalaBa et Baba amr , bab sbaa sont dans leur majorité opposants , c’normal qu’ils fassent grêve , donc merci de ne pas dire que personne ne voulait faire la grêve , tu parles au nom de tout le monde , alors que tu sais très bien que beaucoup de quartiers (au moins une dizaine) sont opposants

    Sois au moins logique..
    Meme ton président a avoué qu’il ne peut rien faire pour les manifestants de Homs , car malgres tout ce qu’il fait (selon lui) ils lui demandent de dégager

    C’est pas par hasard qu’il a choisi Homs 😉

    • Hadi dit :

      tu sors d’où toi ? tes sources ? opposants c’est quoi pour toi ???
      « mon » president c’a veut dire quoi ? tu est syrien ? tu sors tes infos d’où ?

    • Michel dit :

      A Homs, quelques opposants sèment la terreur. Ils tirent sur des innocents, ceux qui ne ferment pas quand ils imposent la grève, touvent leurs boutiques incendiés. Il s’agit bien évidemment des DEMOCRATES !!!

  5. Michel dit :

    Syrie, aux environs de Homs…

    Vendredi 4 novembre 2011

    La Paix du Christ Jésus,

    Chère Mère, je vous transmets les dernières nouvelles dont est révulsé quiconque en entends seulement parler.

    Ce mardi 2 novembre un de nos jeunes chrétiens a été abattu de sang froid. Nidal Arbache est marié avec Dalale Louis et a deux petits garçons. Il était engagé ecclésialement et étranger à tout alignement politique. En route pour accompagner dans sa voiture un client (c’était un chauffeur de taxi) à l’Ouest du Bourg de Qusayr, dans la région de l’Oronte, des hommes armés l’ont tué, lui et qui était avec lui. Il a été touché directement par une balle dans son cœur et dans son estomac ce qui a répandu ses intestins au dehors et il est mort sur le coup. Qusayr s’est endeuillée, frappée d’une tristesse extrême et d’une peine profonde pour ce malheur. Il a été enterré le lendemain à midi dans le cimetière de Qusayr. Ce meurtre a été synchronisé avec une attaque armée sur un autobus à Homs qui transportait dix huit passagers mâles et trois femmes. Les terroristes ont arrêté le bus en pleine route et ils ont obligé tous les passagers à part les femmes de descendre et de se mettre face contre le mur et on les a abattus à bout portant. Tous sont morts. Une des femmes qui a eu la vie sauve a osé donner son témoignage à la télévision syrienne. Au même moment un minibus contenant huit passagers fut agressé à Homs par un bulldozer qui les écrasa tous sans pitié avec son peigne. Il s’agissait d’ouvriers alaouites et chrétiens.

    Je suis choqué par ce qui se passe. Où est Dieu ? Où est l’homme ? Un animal ne ferait pas cela et tout est perpétré au nom de Dieu et de la religion. Je prie Dieu, le Seigneur des armées qu’Il réprime ces meurtriers assoiffés de sang, étrangers à la religion, à la compassion et à l’humanité. Ils tuent l’Image de l’homme et la vie. Que Dieu vous bénisse, Oh Mère dans votre travail et vous protège de tous les ennemis visibles et invisibles et vous fortifie pour porter à tous la parole de la vérité. Amin

    Un curé des environs de Homs

  6. Alexanodra BIHAY dit :

    La prochaine fois, Hadi, demandez à votre grand-mère de tourner une vidéo à l’intention d’étudiant et de ces petits copains…

    Que Dieu garde votre famille et le peuple syrien…

  7. Cécilia dit :

    Sur la chaine ANN,

    Un habitant du quartier al-Inchaat à Homs dit que les chars se sont retirés de Homs avant hier, que l’armée a protégé les habitants et que ce sont des bandes armées qui tirent sur les fenêtres et effraient les habitants qui n’osent plus sortir.

    On coupe la communication.

    http://ar-ar.facebook.com/video/video.php?v=258594270857285

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