Bien que notre page Facebook s’en soit fait rapidement l’écho, il nous faut revenir sur l’entretien accordé par Jamil Sayyed, ancien directeur de la Sûreté générale libanaise, au Figaro, dans son édition du 3 septembre, et qui est, à l’échelle de la presse française – rubrique « International et Proche-Orient » -, un petit événement.
Il y a bien sûr tout ce que dit Sayyed dans cette interview qui occupe une grosse demi-page du Figaro et dont le titre – « L’écroulement de la Syrie serait catastrophique » – a valeur d’avertissement dans ces pages d’ordinaire atlantistes et anti-Bachar. Et si justement le Figaro se décide à accueillir cet avis divergent, c’est qu’il est assez « autorisé » : né dans une famille chiite libanaise en 1950, le général Jamil Sayyed a dirigé les services secrets de son pays de 1998 à 2005, date de sa démission suite aux polémiques consécutives à l’assassinat de Rafic Hariri, affaire non élucidée à ce jour mais qui lui aura valu néanmoins quatre années d’emprisonnement sur décision d’un tribunal mandaté par l’ONU ; Jamil Sayyed sera finalement libéré faute de preuves contre lui. C’est, sans mystère, un pro-syrien, et même un proche de Bachar al-Assad, mais tout ce qu’il dit dans son entretien va bien au-delà de la défense d’un régime, et touche non seulement à l’équilibre de toute une région mais à une dénonciation du bourrage de crânes médiatiques sur la crise syrienne, auquel le Figaro a activement participé.
« Assez d »hypocrisie (occidentale) ! »
Jamil Sayyed commence par remette une première pendule à l’heure réelle : « La Syrie a un État et cet État est fort. Cela fait dix-huit mois qu’on nous prédit le renversement imminent du gouvernement de Bachar al-Assad et il est toujours en place ! » « Vous connaissez beaucoup d’États qui, placés dans la même situation, auraient si bien résisté ?« demande Sayyed en répondant à une question du journaliste Renaud Girard sur le régime qui serait « aux abois« . Et Sayyed en quelques phrases replace tout dans une perspective géopolitique : la Syrie « est confrontée à une guerre médiatique planétaire sans précédent, à l’hostilité de tous ses voisins, à l’ingérence des pays arabes du Golfe qui consacrent des ressource financières illimitées à aider les rebelles« .
Et pourquoi tant de haine ? « Parce que, explique Sayyed, l’État syrien n’a jamais voulu se plier aux diktats des Américains dans la région, que ce soit sur la question palestinienne, que ce soit sur le soutien aux mouvements de résistance Hezbollah et Hamas, que ce soit sur l’invasion de l’Irak, que ce soit sur sa relation étroite avec l’Iran« . En un mot (de Jamil Sayyed), la Syrie est « un empêcheur de tourner en rond« . Et l’invité du Figaro d’accuser la volonté de destruction du pays par les Américains, rejoints par leurs « vassaux » français et britanniques.
Et à la remarque – sans doute faussement candide – de Renaud Girard sur le fait qu’on ne saurait reprocher aux Américains de « soutenir l’avènement de la démocratie au Proche-Orient », Jamil Sayyed, en une réplique lapîdaire aux postures et impostures de Juppé et de son successeur Fabius, dit : « Assez d’hypocrisie ! » Le régime syrien était certes « loin d’être parfait« . Mais il reste « de loin le meilleur » en regard de ce qui se fait dans les pays du Golfe alliés de Washington, de Londres et de Paris, en matière de liberté religieuse et de droits des femmes. Et Sayyed de rappeler la répression de la majorité chiite au Bahrein, opérée brutalement par les pétro-monarques avec le silence complice des Américains..
À propos des Américains, Jamil Sayyed remet les choses en perspectives : selon lui, le « retrait américain peu glorieux d’Irak est une défaite occidentale sans précédent« . Et c’est pour tenter de compenser cet échec historique, et de le faire oublier, pour rassurer aussi ses alliés régionaux (du Golfe et d’Israël) que Washington tente de ranimer via la Syrie le conflit historique entre chiites et sunnites.
De la Syrie comme « pull » des chrétiens orientaux
Bien sûr, Jamil Sayyed est interrogé sur la « déferlante Frères musulmans » dans le monde arabe. Pour lui, cette vague fondamentaliste, appuyée par les occidentaux, met immédiatement en danger les communautés chrétiennes d’Orient. Et il use d’une métaphore vestimentaire ingénieuse : Contre cette vague de « froid » islamiste, ces chrétiens « disposaient d’un manteau, d’une veste et d’un pull« . « Ils ont perdu leur manteau en Irak, leur veste en Égypte et maintenant on voudrait qu’ils perdent leur pull en Syrie et qu’ils se retrouvent en sous-vêtements au Liban« . Cette relative crudité de l’image a le mérite de rappeler le lectorat en partie catholique du Figaro à certaines réalités grosso modo occultées par leur quotidien préféré. Assimilée à un pull, la Syrie est aussi plus classiquement décrite comme un « mur » de protection par le général libanais, un mur dont « l’écroulement serait catastrophique« , même pour les gens qui n’aiment pas le régime syrien, car il provoquerait « de multiples guerres intestines » bien au-delà des frontières syriennes.
Le journaliste Renaud Girard se fait l’avocat du diable, en l’occurrence la diplomatie occidentale, en insinuant que celle-ci ne demande que le départ de Bachar. « Mais ne comprenez-vous pas que le départ d’Assad aujourd’hui signifierait la dislocation de l’unité de la Syrie, le déchirement de son armée, l’anarchie, puis le déclenchement de petites guerres civiles partout en Syrie;, dont personne ne sortirait vainqueur, à l’exception des groupes fanatiques islamistes ? » Là encore, Jamil Sayyed dit tout en peu de mots. Et il revient sur la cause des chrétiens syriens, théoriquement chère au Figaro : « Les chrétiens seraient condamnés à l’exil. L »exemple de l’Irak ne vous a-t-il pas suffi ? » L’Irak où en effet la très grande majorité des chrétiens ont fui un terrorisme islamiste – armé et verbal – quotidien, et dont des centaines de milliers se sont précisément réfugiés en Syrie.
Interrogé sur la solution qu’il préconise en Syrie, Jamil Sayyed ne fait certes pas preuve d’originalité, mais de bon sens et de modération. Comme la Russie et la Chine, comme le gouvernement syrien aussi – cf notamment une récente déclaration du vice-président syrien – il prône l’arrêt des violences et l’établissement d’un dialogue politique. À ce propos, il s’autorise de ses liens avec Bachar pour assurer que celui-ci « serait prêt à organiser des élections libres » si l’opposition jouait le jeu du dialogue, et si ces élections se tenaient dans « un climat de paix civile » et sous surveillance d’observateurs internationaux. La suite ? « Si Bachar arrive à réunir 51% des voix, qu’il reste ; sinon qu’il quitte le pouvoir dignement, dans le calme, et qu’une amnistie générale soit prononcée » conclut Sayyed.
Celui qui fut le chef de la Sûreté générale libanaise n’oublie pas d’évoquer son pays, si voisin, dans toutes les acceptions du terme, de la Syrie. Le Liban est certes une démocratie, mais une démocratie « dominée par de petites dictatures communautaires, qui volent l’État quand elles s’entendent entre elles et qui le détruisent quand elles se disputent« . Une analyse toujours actuelle à l’heure des incidents violents fomentés à Tripoli et ailleurs par des groupes islamistes sunnites radicaux encouragés plus ou moins ouvertement par le clan Hariri. Et à ce sujet Jamil Sayyed dément catégoriquement cette fable de la propagande de l’opposition radicale selon laquelle le Hezbollah aurait envoyé ses miliciens combattre aux côtés des soldats de Bachar : « Dans toute cette affaire, assène Sayyed, le Hezbollah est le parti libanais qui a montré le plus de retenue et d’esprit de responsabilité (…) Au Liban, le Hezbollah garde son calme et fait tout pour que le conflit syrien ne déborde pas chez nous« . Et, de fait, les miliciens du Parti de Dieu libanais sont restés l’arme au pied face aux quotidiennes provocations des groupes ASL syriens et pro-ASL libanais, dans le Nord Liban et aux confins de la Bekaa.
Le Figaro et l’UMP de plus en plus mal à l’aise ?
Les propos tenus par le général Sayyed n’apprendront rien aux amis d’Infosyrie. Mais ils ouvriront peut-être pas mal d’yeux chez les lecteurs du Figaro, parmi lesquels nombre de militants, de cadres, d’élus et de dirigeants de l’UMP. Bien sûr, cet entretien, nourri d’arguments aussi forts que simples, sera sans influence sur des Sarkozy, des Juppé ou des Fillon, formatés sur le dossier syrien par leur américano-sionisme, leur arrogance ou leu soumission au politiquement correct. Mais il ne peut manquer de faire réfléchir les autres, qui ne peuvent pas facilement et durablement assumer que leurs dirigeants favorisent l’islamisme en Syrie au nom de la démocratie, accablent Bachar en multipliant les courbettes à l’émir du Qatar, pleurnichent sur le sort des chrétiens d’Orient en faisant tout pour abattre un de leurs derniers défenseurs.
C’est la conscience grandissante de ces contradictions énormes et absurdes, conscience sans doute hâtée par la multiplication de témoignages sur la barbarie et le sectarisme religieux de nombre de rebelles syriens, qui explique la publication par le Figaro de cet entretien-choc de Jamil Sayyed, le premier à notre connaissance où Bachar al-Assad et son gouvernement sont aussi nettement défendus. Il est vrai aussi que le journaliste Renaud Girard avait déjà, voici des mois, mis en garde contre le caractère des groupes armés (voir notre article « Renaud Girard du Figaro : « Si Bachar est renversé, la liberté religieuse sera balayée en Syrie , mis en ligne le 3 février 2012). Mais il n’est pas exclu que ses supérieurs hiérarchiques aient éprouvé le besoin de « rétropédaler » quelque peu sur le dossier syrien, qui dégage des relents de plus en plus forts de manipulation américaine, de pétrole qatari et de haine religieuse islamiste. Le mouvement semble d’ailleurs dépasser le cadre du Figaro – et même de la droite-, de certains articles de l’hebdomadaire crypto-sarkozyste Valeurs Actuelles au récent appel contre le risque de dictature islamiste en Syrie lancé dans le Monde par les députés (PS) Gérard Bapt et UMP Marc Le Fur, sans oublier de récentes et fermes déclarations de Jean-Pierre Chevénement.
Dans une partie de plus en plus importante de la presse française, à défaut de réhabiliter Bachar, on ne croit plus, ou nettement moins, aux fables bobos du printemps syrien.
Eh oui M.Fabius : quand vous virez de France l’ambassadeur de Syrie (vous et M. Hollande) il se trouve que vous virez….une femme, plutot belle et jeune et habillée à l’occidentale
Y a t il à Paris Londres ou ailleurs une ambassadrice représentant vos amis pétro-monarques du golfe ??
Merci de bien vouloir me répondre
@Laurent,
Très pertinent! Vous touchez, précisément, là où cela fait mal!
Merci et bravo!
Je signe avec vous.
il répondra pas de toutes façons il est trop con
belle jeune et bien habillée !!!
C’EST TOUT !
elle est instruite intelligente et patriote
elle a inscrit plusieurs site syriens au patrimoine mondial à l’UNESCO
fabius du sang contaminé ne veut rien savoir !!??
La seule chose pour ce sioniste est « la destruction de la Syrie pour les beaux yeux de son pays israël » !!Ce n’est pas la France qui est sont pays, c’est israël.
Si la France était son pays aurait pu prendre une position d’équilibre entre le cns et le gouvernement syrien. Il pourrait être un médiateur entre les deux !??
Mais, comme il n’est pas français, il fait tout pour nuire à la réputation de la France..
De plus en plus, des Français commencent à comprendre la vraie situation en Syrie et que les politiques et les merdias dans ce pays sont des grands menteurs..
Les Français, réveillez-vous ?? car la France est devenue « ridicule »
Fabius dégage !
“Pussy Riot” ou les dupes infortunées de l’hégémonie américaine
De Paul Craig Roberts
Global Research, août 27, 2012
août 27, 2012Région : Russie et CEI
Thème: Guerre USA OTAN
Pour Avicenne, pour qu’il soit moins stressé. Imaginons le scénario suivant:
Si la Syrie est attaquée par qui que ce soit, l’Iran s’acquittera de ses engagements pris lors du traité militaire avec la Syrie!!!! http://de.rian.ru/politics/20120902/264337004.html (malheureusement seulement en allemand)
Cela signifie que l’Iran fermera le Detroit d’Ormuz. A la suite, le Venezuela réalisera sa promesse faite aux pays qui veulent mener une guerre d’agression, c’est-à-dire il leur infligera un embargo économique. Ceci aura pour conséquence que 25% de la consommation mondiale en pétrole ( http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9troit_d%27Ormuz ) ne pourront plus être transportés et ainsi, ils n’arriveront plus aux destinataires. Les États-Unis couvrent environ 10% de leur besoin en pétrole au Venezuela. Maintenant, la fameuse loi de l’offre et de la demande entrera en action. Si l’offre baisse et la demande augmente, il y aura une hausse des prix, car même les tanks auront besoin de pétrole.
Conséquences: Les prix de tous les services et produits dérivés de pétrole s’envoleront aussi bien au Japon, en Chine, en Europe qu’aux États-Unis. Car même le saucisson au supermarché qui est emballé en plastique, un dérivé de pétrole, coûtera plus cher, sans parler des frais de transport.
Comme les États-Unis ne pensent d’abord qu’à eux-mêmes, ensuite à personne d’autre, la fermeture du Detroit d’ Ormuz ne les dérangera pas tellement. Ce qui les dérangera, par contre, sera l’embargo mis en marche par le Venezuela. Le Venezuela pourra donc vendre son pétrole plus cher ailleurs et il pourra acheter les produits importés des États-Unis ailleurs. Les perdants, ce seront finalement les USA. Aux États-Unis, il y aura une pression intérieure sur le gouvernement d’agir pour que l’embargo soit abandonné. Pour le faire, il y a deux possibilités :
1. Arrêter la guerre qu’on vient de commencer et avouer l’échec de sa propre politique aventureuse, ce qui n’est pas vraiment probable.
2. Faire de sorte qu’au Venezuela un gouvernement arrive au pouvoir qui suspende l’embargo. Un scénario plus probable.
Pour un changement de régime au Venezuela, il y a deux possibilités :
1. On fait de sorte que l’opposition intérieure fasse un putsch et forme un nouveau gouvernement. Les USA ont essayé cela trois fois déjà et ils y ont lamentablement échoué. Il n’est donc pas probable que cela fonctionnera une quatrième fois.
2. On fait une intervention militaire comme en Irak, en prétendant que le « Venezuela supporte le terrorisme, p. ex. la FARC colombienne, et le trafic international de la drogue » dont on a déjà entendu parler quelque part.
Pour faire une intervention militaire au Venezuela, les USA ont encore deux options.
1. Un atterrissage par air et par mer combinés. http://en.wikipedia.org/wiki/Landing_operation , http://de.wikipedia.org/wiki/Luftlandung . Au cas du Venezuela, ce serait des opérations qui entraîneraient beaucoup de pertes, car le Venezuela s’y est bien préparé. Certes, les Américains aiment bien les militaires, mais ils n’acceptent pas de pertes élevées.
2. Une agression à partir de la terre, c’est-à-dire de la Colombie. Celle-ci ne serait pas aussi coûteuse en vies humaines. Ce n’est pas pour rien que les USA ont des bases militaires en Colombie, bien qu’à vrai dire, la constitution colombienne interdise la présence de militaires étrangers en Colombie.
Optant pour une solution militaire, les USA ont le problème de devoir avoir accompli le changement de régime en 24 heures, sinon ils auront perdu. Si le changement de régime n’est pas accompli en 24 heures. il y a le suivant qui se passera:
Le Cuba et le Venezuela ont conclu un traité d’amitié. Celui-ci a une composante économique et une composante politico-militaire. Cette dernière entrainera une déclaration de guerre de la part du Cuba à l’adresse des États-Unis et de la Colombie. Maintenant, on peut se demander ce que le petit et pauvre Cuba peut faire contre les USA. C’est certainement vrai, mais il y a un autre problème ici. Dans les années 1960, le Cuba avait également conclu un traité d’amitié avec une puissance mondiale de l’époque, l’Union Soviétique. Celui-ci contient aussi une composante économique et une composante politico-militaire. Lorsque l’Union Soviétique s’est dissoute, la Russie a déclaré d’assumer tous les traités internationaux de l’Union Soviétique et d’examiner, à chaque fois, s’ils servaient ses intérêts. Sous Yeltzine, la Russie a résilié tous les contrats économiques, ce qui a provoqué une crise économique au Cuba. Mais il n’a pas osé faire la même chose avec les traités militaires. Car en Russie, c’est aujourd’hui comme aux temps du tsar Pierre le Grand. Sans l’armée, personne ne peut y garder le pouvoir. Yeltzine pouvait beaucoup demander à l’armée russe, mais pas de perdre son statut d’une puissance protectrice. S’il avait résilié ces traités-là, les généraux qui l’avaient soutenu lors du coup d’État de 1991, l’auraient laissé tomber.
Donc, si le Cuba déclare la guerre aux USA, pendant 24 heures, il ne se passera rien. C’est l’habitude diplomatique. Après 24 heures, le président russe demandera à l’ambassadeur américain de venir le voir et il lui donnera une note. Dans cette note, il demandera aux USA et à la Colombie d’arrêter immédiatement tous les combats au Venezuela et de retirer leurs troupes du pays. Sinon, la Russie se trouvera en état de guerre avec les USA et la Colombie à cause de ses contrats avec le Cuba.
Déclencher une guerre en Syrie aura donc de très lourdes conséquences. Et on n’a pas encore parlé du Hezbollah qui entrerait en guerre, lui aussi.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_du_trait%C3%A9_de_s%C3%A9curit%C3%A9_collective
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coop%C3%A9ration_de_Shanghai
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_du_trait%C3%A9_de_l%27Atlantique_Nord
passionant en éspérant toutefois que vous ayez raison mais ça me semble plausible!
« …celle-ci [la diplomatie occidentale] ne demande QUE le départ de Bachar. »
Belle hypocrisie, oui. Egalement parce qu’il est largement sous-entendu, mais jamais annoncé : » et son remplacement par quelqu’un de docile, comprendre corrompu, et donc entièrement soumis aux désirs de l’impérialisme americano-sioniste », la première chose à faire étant de dénoncer les accords de défense mutuelle entre la Syrie et l’Iran. Ben voyons !
Sous la photo :
« En Syrie,rappelle en substance Jamil Sayyed, les femmes peuvent être voilées ou non, musulmanes ou chrétiennes, et co-exister et travailler ensemble. Et dans le Golfe, M. Fabius ? »
Une société multiculturelle !
Bachar va t-il enterrer la GÔCHE française qui n’a pas arrêté de nous vendre du multiculturel en Françe…!?
pas de comparaison possible entre ce que la France a voulu faire et ce qu’il existe en Syrie…enfin existait car aujourd’hui la vie des chrétiens de Syrie est certainement moins paisible.
Les chrétiens,est-il besoin de le rappeler, sont en Syrie depuis 2000 ans donc pas de période d’intégration pour eux.C’est leur pays depuis des lustres
Est ce que l’ on peut dire que ,dans le camp occidental,on navigue entre 2 positions face à la situation syrienne ? Soit on joue les jusqu’ au boutistes ( avec en particulier les Fabius- Juppé) et l’ on fabrique un gros « montage » autour du thème des armes chimiques dans le but de s’ octroyer le droit « moral » d’ intervention musclée en terre syrienne …. mais avec un risque évident d’ embrasement régional voir plus ! Soit – et on a à faire à des gens qui réfléchissent un peu plus sans etre pour autant plus honnètes- voyant que la victoire de l’ armée syrienne se dessine un peu plus chaque jour et voulant sortir la tète haute de cette défaite quasi inéluctable ,d’ autres feignent de découvrir le caractère infréquentable de l’ insurection! Dans le preùmier cas on a à faire à des fous dans le deuxième à des » artistes » … mais qui ne nous trompent pas car nous avons un peu de mémoire …tout de mème ! En tout cas l’ article est très intéréssant et » instructif »!
@vanda
« Dans le preùmier cas on a à faire à des fous dans le deuxième à des » artistes » … »
Les « deux cas » sont loin d’être incompatibles et de s’exclure, du moins si l’on en croit l’imagerie enluminée que nous propose une certaine histoire de l’art. Souvenez-vous de Van Gogh…
Mais lui, cependant, il a fini par se tirer une balle dans la tête, un beau matin de juillet, dans un champ de blé…
Quand en France allez vous sortir avec des slogans « Fabius dégage » ou Hollande dégage ».
A ce moment là ce sera la vraie révolution.
Car ce qui se passe actuellement dans les pays arabes c’est de la manipulation.
nous sommes deux à intervernir avec les prénom salim 🙂
bonne journée
l’autre Salim… le franco-marocain 🙂
voyons !
je te rentre deadans ,c’est ton Amazigh
ailleurs sur les sites Amazigh,celui qui porte un Arabe tu le traite de chamelier et de mahomerde,n’est ce pas ya bint banou hilal
ici ton bec est cloué sur les Momohs
moi je respecte toutes les religions
ma religion est celle de Matoub
est ce que tu le connais mécréante
il a été assassiné par ton Boutef et la clique des DAF
(Deserteurs de l’armmée francaise),armmée framcaise qui actionne les terrosites pour detruire le seul pays laique,du moyen orient .
see you next time
Amazigh ton cauchemar
Vous êtes pas mon cauchemar !! Mais difficile à suivre !
Mon père ne s’appel pas ibn hilal…
Oui je connais et respecte Matoub victimes de la GIA si je ne m’abuse !
En tout cas vive l’Algérie
et son hymne que j’ai appris à 10 ans à l’école en Syrie
https://www.youtube.com/watch?v=ZXmfPPw4SL8&feature=related
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/09/06/10001-20120906ARTFIG00598–damas-le-regime-de-bachar-el-assad-tient-bon.php
« À Damas, le régime de Bachar el-Assad tient bon
REPORTAGE – De nuit, la capitale syrienne est en état de siège, mais de jour, c’est presque la normalité. Même si la guerre n’est jamais bien loin, même si les chrétiens avouent leur profond désarroi, le pouvoir ne semble pas près de basculer. »
Un article pour les abonnés.
et une derniere interview de Jean Bricmont sur l’ingerence « humanitaire » :
http://www.michelcollon.info/Interview-de-Jean-Bricmont-sur-les.html
On dirait que le contenu des sites Facebook « Tous avec Bachar » ne sont plus disponibles.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120907.AFP8099/syrie-a-alep-rebelles-et-commerce-ne-font-pas-bon-menage.html
« Ici, beaucoup ont exprimé leur sympathie pour les manifestations pacifiques contre le régime, mais 90% sont totalement hostiles à la violence et au langage des armes », assure le patron du café Tché-Tché, où malgré le bruit du canon assez proche, les clients fument le narguilé dans la nuit. »
« »Les rebelles sont venus de l’extérieur et ont d’abord conquis Salaheddine car ce quartier était habité par des gens originaires d’Idleb (nord-ouest) », explique Omar, un homme d’affaires sunnite.
Dans son bureau en centre-ville, dont deux vitres sont perforées par des balles, le gouverneur de la province d’Alep Mohammad Wahid Akkad, est consterné.
« Ce qui se passe est désolant alors que cette ville était si prospère. Aujourd’hui si vous voulez rencontrer les membres de la Chambre de Commerce et de l’Industrie, allez au Liban. Ici, leurs usines sont fermées ».
Pour les opposants armés, le conflit a un caractère de classes, même si certains commerçants financent, selon eux, la révolte secrètement.
« Près de 70% des membres de l’Armée syrienne libre (ASL, rebelles) sont issus des catégories les plus pauvres. Des gens simples qui ont été exploités par les classes moyennes et supérieures », assure Abou Firas, membre du Conseil révolutionnaire d’Alep, joint par téléphone.
« C’est normal que les riches soient contre la révolte ».
Et maintenant le lutte des classes !
On ne refait pas l’histoire apres tout.