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Il nous faut bien dire ici deux ou trois mots du "Conseil national syrien" officiellement lancé dimanche 2 octobre à Istambul, sous les auspice diplomatiques des Etats-Unis et de la Turquie. Le CNS est censé réunir "les forces de l'opposition et de la révolution pacifique". Du coup on peut se demander si cette honorable assemblée a le moindre pouvoir  sur les groupes armés salafistes et les déserteurs de l'armée qui les ont rejoints, qui ne font guère dans le pacifisme, [...]



Les contradictions internes du président Ghalioun, reflets de celles de l’opposition extérieure ?

Par Guy Delorme,



Burhan Ghalioun, président virtuel de l'opposition exilée : une lucidité géopolitique à éclipses

Burhan Ghalioun, président virtuel de l'opposition exilée : une lucidité géopolitique à éclipses

Il nous faut bien dire ici deux ou trois mots du « Conseil national syrien » officiellement lancé dimanche 2 octobre à Istambul, sous les auspice diplomatiques des Etats-Unis et de la Turquie. Le CNS est censé réunir « les forces de l’opposition et de la révolution pacifique« . Du coup on peut se demander si cette honorable assemblée a le moindre pouvoir  sur les groupes armés salafistes et les déserteurs de l’armée qui les ont rejoints, qui ne font guère dans le pacifisme, depuis que le mouvement a débuté.

Mais passons : le CNS qui se veut « le représentant de la révolution syrienne à l’intérieur et à l’extérieur » réunit donc pour le quart d’heure les Frères musulmans, les « comités locaux de coordination » (les « correspondants locaux » de l’OSDH), des opposants « libéraux » ainsi que des représentants des minorités kurdes et assyriennes. C’est, pour faire court, l’alliance de la carpe islamiste et du lapin « bobo-Facebook », symbolisée par la présence à la direction du CNS de Mohammed Riyad al-Chaqfa, dirigeant des Frères musulmans, et de Bassma Kodmani, une autre intellectuelle exilée à Paris, chargée de mission au CNRS et chaude partisane du dialogue israélo-arabe. On est donc en droit de concevoir pas mal de doutes sur la pérennité de cette alliance de circonstance, qui n’a d’autre finalité, pour ses parrains turcs et euro-américains, que de servir de cheval de Troie à leurs intérêts géopolitiques et à leurs lubies idéologiques.

La belle lucidité – passée – du président Ghalioun

La présidence du CNS a été confiée à Burhan Ghalioune, un professeur de sociologie politique à l’université Paris III-Sorbonne Nouvelle, âgé de 66 ans. Il dirige aussi un « Centre d’études sur l’Orient contemporain » basé à Paris, et a signé plusieurs ouvrages, dont Islam & Politique – La modernité trahie et Le malaise arabe, l’Etat contre la Nation. Il est aussi l’auteur de nombreux articles dans la presse internationale et française. Dont un que nous avons retrouvé sur le site francophone Palestine-Solidarité, daté de mai 2007 : intitulé « Qui est responsable de la propagation de la violence dans le monde ?« , l’article, traduit de l’arabe depuis le blog de Burhan Ghalioun, faisait le constat que la « guerre contre le terrorisme » initiée par l’administration Bush n’avait fait que développer celui-ci, tout en concourant à limiter les libertés civiles dans de nombreux pays – à commencer par les Etats-Unis. Les Etats-Unis que Burhan Ghalioun accusait d’utiliser cette guerre contre al-Qaida pour « imposer leur ordre du jour politique et stratégique propre« , et parlait notamment d' »aventurisme désastreux » à propos de la politique de Washington au Proche-Orient, dans le Caucase et d’autres régions du monde.

Et Burhan Ghalioun enfonçait hardiment le clou, écrivant noir sur blanc que derrière la « guerre mondiale contre le terrorisme » « se dissimulaient divers ordres du jour convergeant tous vers l’objectif des forces mondiales hégémoniques« . Quel objectif ? Eh bien, notamment, « crédibiliser les politiques expansionnistes d’Israël, (…) l’aider à isoler le peuple palestinien, à briser sa volonté et son moral afin de permettre à Tel-Aviv de conserver puis d’annexer les territoires annexés ». Et, d’une manière plus globale, constatait Ghalioun, cette guerre était « devenue la couverture théorique et idéologique justifiant les politiques américaines de suprématie, au Proche-Orient notamment« . « Jamais contrainte colonialiste n’a joui d’une période de grâce plus longue ni d’une adhésion plus grande quant aux politiques américaines explicitement colonialistes au Proche-Orient, dans le Caucase et en Afrique, qu’au cours des deux dernières décennies » résumait le professeur Ghalioun qui complétait ainsi sa démonstration : « Jamais non plus Israël n’a connu de conjoncture plus favorable (la guerre contre le terrorisme islamiste) pour étendre ses colonies, renforcer sa présence dans les territoires palestiniens et syriens occupés et bafouer les intérêts des peuples, qu’au cours des vingt ans passés« .

On ne peut que s’incliner devant la pertinence de cette analyse. Et se frapper le front en pensant que c’est le même universitaire, syrien d’origine, si au fait des manoeuvres, mots d’ordre et arrière-pensées de la Maison Blanche, qui accepte avec émotion de prendre la présidence d’un gouvernement fantoche entièrement dans les mains des Américains et de leurs amis turcs, lesquels s’intéressent beaucoup moins à la liberté et au bien être du peuple syrien qu’à la destruction ou au moins l’abaissement d’une nation qui gênent leur ami israélien (les Etats-Unis) ou qui contrarie leur plan d’hégémonie régionale (la Turquie). Burhan Ghalioun, qui avait tout compris en 2007, joue les idiots utiles (à Washington et Tel-Aviv) en 2011. Ambition, fatigue, rancune personnelle contre Bachar al-Assad ?

Des partisans de Bachar se sont invités à la réunion de lancement du CNS, dimanche 2 octobre à Istambul

Des partisans de Bachar se sont invités à la réunion de lancement du CNS, dimanche 2 octobre à Istambul



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55 commentaires à “Les contradictions internes du président Ghalioun, reflets de celles de l’opposition extérieure ?”

  1. Byblos dit :

    Burhan Ghalioun (du français Guillaume qui désigne en arabe une pipe, sans doute en souvenir de Guillaume II qui la fumait), Ghalioun donc doit connaître l’adage anglo-saxon inspiré d’une grande noblesse : «If you can’t beat them, join them».

    En français, comme en arabe, on appelle ça un retournement de veste. Généralement, ce n’est pas considéré comme très honorable.

    • Mohamed dit :

      Mes amis, voilà la traduction d’un article paru sur les colonnes du journal libanais Al Akhbar, qui donne un point de vue différent et, à mon humble avis personnel, théorise et idéalise le mouvement de contestation en syrie, et qui mériterait peut être d’être décrypté par nos amis, journalistes-administrateurs d’Infosyrie, et des habituels du site des deux (ou trois) bords.

      Les Comités de coordinations : naissance souterraine !
      http://www.al-akhbar.com/node/22408

      Le nom « des Coordinations Révolutionnaires Syriennes » a surgi de nulle part, pour occuper la « Une » des agences de presse, des journaux et des chaînes satellitaires, depuis le lancement des manifestations en Syrie. Les dossiers d’archives des services de sécurités syriens sont dépourvus de tout fichier sur les jeunes de ces coordinations, qui sont restés loin de la chose publique jusqu’à mi-mars dernier. Ce phénomène récent passe pour être la partie la plus efficace sur l’évènement syrien.

      Assi Abou Najm.
      Damas,
      L’une des questions les plus importantes adressées aux personnes détenues, actuellement, dans les locaux des services de renseignements généraux syriens, et ailleurs dans les lieux de détention et les filiales, se concentre sur un point extrêmement efficace et important, dans le mouvement de contestation syrien et en rapport avec les coordinations, qu’elles soient sous formes de « comités de coordinations locales » ou « l’union des coordinations révolutionnaires syriennes », ou même sous forme de « coordinations libres » ou « comités d’action nationale ».
      Les questions sont soutenues autour de leurs structures organisationnelles, leurs membres adhérents, leur répartition géographique ». C’est ainsi, que les bâtiments des renseignements sont réservés aux jeunes des coordinations.

      Combler le vide :
      Dès 1979, la Syrie était en proie à des affrontements armés, entre « l’avant-garde combattante », الطليعة المقاتلة , l’aile militaire dissidente des « frères musulmans », la plus radicale, d’une part, et le gouvernement syrien, affaibli, venant de sortir de ses luttes internes et de la guerre d’octobre avec Israel, et en proie à un sentiment profond d’abandon du fait de l’accord de paix « unilatéral » d’« Assadat » avec Israel, et du fait de l’implication dans la guerre civile libanaise, d’abord en tant que partie neutre, puis combattante « contre tous et avec tous », à côté d’un voisin irakien, frère dans la doctrine mais ennemi dans tout le reste.
      Sur fonds de tous ces affrontements, la situation intérieure et la société syrienne sont devenus un détail et un souci supplémentaire, dont le traitement et la conduite de la gestion sont laissés à certains services de sécurités, qui ont retiré la politique de la relation quotidienne, dissout les syndicats, et chassés les partis politiques, de droite et de gauche, et placé l’ensemble syrien dans une situation de peur, d’expectative et d’attente aux portes des ambassades, et sous la miséricorde divine, avec un coût humain élevé en morts et en détenus.
      C’est ainsi qu’avec l’arrivée du train des contestations populaires, à l’escale syrienne, les syriens ont été surpris et pris de court, étant donné qu’ils ont été écartés de la politique et des organisations, privés de droits fondamentaux et naturels, ayant perdu leur savoir faire et oublié leurs capacités, ce qui a rendu leur tâche difficile, puisque ce qui leur est demandé, c’est de transiter de la position du « ramper » à celle de « voler » dans les airs.
      La question fondamentale est : que possède la rue syrienne comme outils de changement pacifique, à part des partis politiques, clandestins ou publics, qui ont vieilli et essoufflés du fait du poids de la tyrannie, et l’éloignement de la rue de façon organisée, parfois, pour causes de différences culturelles ? Sur le terrain et en réalité, les syriens en général, et les jeunes en particulier, et jusqu’avant leur réveil, ne possèdent aucune forme ou nécessité organisationnelle et n’avaient aucune idée sur ce qu’il faut faire dans pareille situation, car ce qui est arrivé relève du domaine « pure » de l’IMPOSSIBLE.
      Donc, le mouvement populaire syrien, et les « coordinations » et autres structures récentes, ne sont pas nés à l’époque de l’œuvre du Seigneur et de ses repos, mais cette naissance a attendu près de cinq décennies de « muselage » de la société, et de l’interdiction de son auto-organisation et gestion de ses ressources vives, et de la fermeture de ses horizons vitaux. Ce sont des réponses évolutives, sociales, naturelles, de la tentative de briser les liens qui ont enchaîné la société syrienne. Les « coordinations », comme elles se définissent elles-mêmes, sont des ONG (organisations non gouvernementales), qui s’occupent de la société civile en syrie. Et elles indiquent, de par leurs noms, le désir et la soif chez les jeunes de s’organiser, pacifiquement, de mobiliser les énergies et les potentialités de la société dans des œuvres coordonnées, qui ne constituent pas des actions isolées, comme c’est le cas pour les oppositions classiques.
      D’autant plus qu’elles essaient de réaliser des œuvres collectives, empruntes de solidarité et de cohésion, pour atteindre un but fondamental explicite, qui est de démanteler le système sécuritaire, ou selon le slogan le plus célèbre : faire tomber le régime / renverser le régime.

      Les circonstances de la naissance :
      Depuis le début des contestations, mi-mars dernier, la nécessité s’était fait sentir de porter les manifestations, de leurs formes massives spontanées vers des dimensions qui compliquent la tâche des autorités pour les réprimer, et fournissent un minimum de sécurité pour les manifestants, et introduisent de nouvelles formes de militantisme pacifique, avec l’utilisation de nouvelles technologies de communication et d’internet, à l’ombre de l’opacité exercée et des politiques de fermeture de la syrie sur ses fils. C’est donc, ainsi, que sont apparus les premiers signes de ce qui sera par la suite appelé les « coordinations », structures sous formes de comités qui exercent des tâches et des expériences de gestion réunissant des représentants de groupements humains dans la rue. Et, l’effort continue pour trouver des cadres politiques, des visions et des sorties pour la situation prévalente, après qu’il soit apparu qu’elle va durer.
      D’ici sont venues de nouvelles tentatives sous forme principale de « comités locaux de coordination » et de « l’union des coordinations de la révolution syrienne ».

      « L’Union des coordinations » et « l’instance générale de révolution »
      Selon son auto-définition, « l’union des coordinations de la révolution syrienne» est « une personne morale qui regroupe les coordinations qui en dépendent, et sa mission est de représenter le mouvement civil, sur le terrain, politiquement et médiatiquement, et la coordination et l’unification de l’action sur le terrain, en plus de la constitution d’une base pour le conseil de la jeunesse de « révolution », et de ses militants, pour défendre ses objectifs et garantir leur pleine concrétisation.
      Dans la déclaration constitutive du 1 juin 2011, l’union affirme :
      « Dans la réunion des représentants d’un certain nombre de coordinations locales de la révolution syrienne, à Damas et sa campagne, Daraa, Deir Ezzor, Homs, ces coordinations ont pris la décision de « s’unir dans une forme de noyau de la fondation de la fédération des coordinations de la révolution syrienne ». La déclaration précise les conditions d’adhésion, à cette fédération, par les groupements de coordination locale, dans toutes les régions et villes et quartiers syriens. L’adhésion se fait en fonction de « son activité sur le terrain, ou médiatique influente dans son aire géographique et la participation effective dans les activités de la révolution, et son engagement envers le sang des martyrs et les droits des révolutionnaires, et de ce que décrète l’union, sans tenir compte de toutes autres appartenances ou affiliations de ses membres, quelles qu’elles soient. L’union ne représente aucun parti, ni aucune partie politique ».
      Cette déclaration a revêtu la forme d’une invitation ouverte à tous les autres groupements pour y adhérer.
      Et en date du 18 août 2011, la déclaration constitutive de « l’instance générale de la révolution syrienne », a été publiée, justifiant sa naissance par « l’engagement à la nécessité de l’action commune, et le besoin pressant d’unir les efforts opérationnels (terrains), médiatiques et politiques, et le besoin de fusion dans l’action commune, qui unifie la vision des révolutionnaires, des différentes coalitions et coordinations, et qui consiste, en premier, à faire chuter le régime et ses institutions répressives et utilitaires, puis à construire la syrie en tant qu’Etat démocratique, civil, de droit, qui garantit la liberté, l’égalité, la dignité et le respect des droits humains pour tous les citoyens ». La déclaration appelle « toutes les coordinations et coalitions et groupements à s’unir au sein de cette instance, dont l’intérêt est de servir les objectifs de la révolution, et faire parvenir sa voix à tous les coins du monde, pour présenter sa vision de façon unifiée, valorisant les efforts des militants, sur le terrain, dans chaque ville et village syriens ». L’instance est le résultat de l’intégration de toutes les communautés syriennes, signataires de cette déclaration, et elle comprend, en plus de l’union des coordinations de la révolution syrienne, près de 50 coordinations et groupements, réseaux et pages électroniques, tels que « réseau flash d’information », « réseau sham », dont certaines sont actives au niveau de la toile internet, comme « l’union des hakers syriens libres pour le soutien de la révolution syrienne ».

      Les comités locaux de coordination :
      Ils sont dominés par l’organisation et la clarté de la vision politique. Comme il ressort de ses publications, « avec le départ de la révolution syrienne, se sont constituées des dizaines de petits groupes à travers la syrie, chacun ayant pris sur lui la mission d’organiser les réunions, de planifier et d’organiser, sur le terrain, dans son ressort local. Et avec l’évolution des manifestations, ces groupes ont cherché à mieux s’organiser entre eux, pour assurer la communication et la coordination dans leur mouvement sur le terrain, et leur position politique, sous le nom de comités de coordination locale en syrie, puisqu’ils regroupent jusqu’à présent, des représentants de militants du terrain dans plusieurs villes syriennes et leurs campagnes. Les comités de coordinations disposent d’un bureau médiatique, comme ils ont formé des commission à l’étranger, qui contribuent à « la communication avec les médias occidentaux et à véhiculer l’image réelle de ce qui se passe en syrie, et l’action pour exercer des pressions sur l’opinion publique internationale, populairement et médiatiquement, à travers les activités des émigrés et des forces de soutien de révolution, pour accroître le soutien international aux revendications du peuple syrien, à la liberté et à la démocratie, et la communication avec les forces politiques, à l’étranger, qu’elles soient syriennes ou internationales, pour aller dans le sens de la constitution d’une « instance nationale » possédant l’appui et la légitimité de l’intérieur, et l’activation des relations avec la diplomatie internationale, afin de « délégitimer » le pouvoir syrien, et le soutien de la ligne politique d’engagement aux objectifs de la révolution, et de son corollaire et appui pour préserver le sang des syriens.
      De même, ces comités, à côté de l’Union, figurent parmi les rares organisations qui sont en contact opérationnel avec le mouvement de la rue, et ils se sont engagés à clarifier la ligne politique résumée, après 3 mois du déclenchement des manifestations, dans ce qu’ils appellent « visions des comités de coordination locale pour l’avenir politique de la syrie », dans une tentative de déterminer les éléments de la vision politique pour « sauver le pays », et ils publient leurs communiqués de façon continue, pour clarifier leurs positions vis-à-vis des nouveaux développements.

      Alliances et autres coalitions :
      D’autres forces et nouvelles organisations, des coalitions politiques et alliances, ont surgi, ayant en commun leur émergence au sein du mouvement de la rue. C’est ainsi que l’observateur trouve l’alliance du « lendemain démocratique », qui vise en particulier à œuvrer avec toutes les forces opérationnelles (du terrain) et politiques, à renforcer l’action du terrain, médiatique et politique, pour « assurer la transition pacifique du pouvoir », qui commence par la chute du régime pour donner le coup d’envoi à l’édification de l’Etat désiré. L’alliance ambitionne, également, d’encourager les franges sociales silencieuses à adhérer aux mouvements de contestation, en se basant sur une plate-forme participative entre les différentes parties, tout en conservant leurs spécificités. L’alliance comprend, en principe, 3 formes actives qui sont : « le mouvement du 17 avril pour le changement démocratique en syrie », « le groupement de l’impulsion de la jeunesse civile syrienne », et les « comités de coordination locale ». D’autre part, on trouve la « coalition de gauche », en tant que tendance politique à part entière, et les tentatives d’unification des forces actives sur le terrain continuent, quoi qu’elles se passent, à l’intérieur, des fois, et à l’extérieur de la syrie, d’autres fois, à causes des exigences de sécurité et de logistique. Tout cela, à l’ombre de la disponibilité des moyens techniques actuels de communication, en accordant un champ vaste à la politique. Et, la dernière tentative a été le consensus entre les « comités de coordination locale » et « l’union des coordinations de la révolution syrienne, chacun de son côté, au sujet de la déclaration de la création du « Conseil National Syrien » qui a pour but, d’après sa « déclaration constitutive », le « soutien à la question du peuple syrien, juste, avec toutes ses constituantes, pour arriver à renverser le régime et à édifier un Etat civil, démocratique et multipartite.

      Réussites et échecs :
      Les coordinations et les nouvelles organisations ont, assez rapidement, bénéficié de la confiance de l’intérieur et de l’extérieur, et ont transmis les difficultés de la rue syrienne et ses conditions au monde. Elles ont contribué à la création d’une atmosphère syrienne globale de refus de l’ingérence étrangère, de la violence et du sectarisme confessionnel, à travers la couverture médiatique et le suivi des questions des victimes et des détenus, et participent de façon quotidienne à porter la conscience collective à une situation civile en confrontation avec le régime, malgré les conditions difficiles de leurs activités. Toutefois, elles insistent sur l’action médiatique, dans le cadre de critères professionnels, relativement acceptables, que ce soit en ne publiant pas de listes des victimes, ne se contentant que de fournir des noms, ou en s’assurant auprès de plusieurs sources, de la précision des informations fournies aux médias. Les coordinations ont fait l’objet, depuis leurs naissances, de campagnes de répression de la part des forces de sécurité qui ont exercé des campagnes de recherches et d’arrestations, qui ont touché toutes les villes. C’est ainsi que les forces de sécurité ont organisé des pièges et des opérations d’enlèvement des membres de ces coordinations. Et, beaucoup d’observateurs considèrent qu’une grande partie des membres de la 1ère génération des coordinations se trouvent dans les lieux de détention ou sont tués, et c’est ce qui a laissé un grand vide, en un temps court, et qui a relativement affaibli ces dernières. Et, malgré tout, les coordinations apprennent très vite, et les nouvelles générations de membres sont plus circonspectes et plus opérationnelles.

  2. Souriya ya habibati dit :

    A quand une autre journaliste anglaise qui se baladerait dans les rues de Damas pour entendre en « broken english » ce que pense l’homme de la rue du dit personnage?!

  3. Etudiant dit :

    J’ai la réponse à votre dernière question …
    Et s’il ne s’agissait pas d’un complot mené par « l’axe » ? Et si les Syriens s’étaient réellement soulevés d’eux-mêmes , et ont pu avoir a posteriori et de manière fort peu affirmé le soutien de pays occidentaux ?

    Voilà, vous le dites vous mêmes. Ghalioun connaît la région, sait ce qui s’y trame, connaît les jeu d’alliance.
    Il n’est donc pas dupe. Vous venez vous même de donnez du crédit à ce CNS !

    • Hadi dit :

      Tu n’a pas l’impression que c’est trop beau pour être vrai ????
      C’a ne te rappelle rien ? CNS ? CNT ?

      Et je ne sais pas pour toi, mais moi je suis en contact avec pas mal de syriens qui vivent en Syrie (un peu partout) et qui ne veulent pas de ce soulèvement de pantins.

    • stephane dit :

      Depuis combien de temps n’est-il pas revenu en Syrie.
      Au fait vous étudiez quoi exactement?
      LA propagande?

    • shezar dit :

      je vous invite à lire cet article,vous verrez qu’en activant les cellules grises on peut distinguer manifestants avec revendications legitimes et  » axe  » à condition d’y’ajouter un petit peu de bonne foi bien sur

      http://www.sanfinna.com/?p=6792

    • Syrienne libre dit :

      Etudiant,

      je vois qu’on s’acharne sur toi…
      je me demande si ces gens, « discutent » ailleurs, avec leurs compatriotes qui ne partagent pas les même idées qu’eux, et s’ils le font je me demande comment ils « discutent » parce que sur ce site, on est obligé de retenir son langage pour être publié, n’est ce pas?

      • Syria dit :

        Je vous en prie publiez tout . syrienne a le droit de dire tout ce qu’elle pense .Mais qu’elle essaie de ne pas être révolutionnaire sur France 24 elle verra les réponses qu’elle aura ,surement bien moins bon enfant qu’ici
        aucune argumentation que des insultes si vous ne pensez pas comme eux

      • Akyliss dit :

        Syrienne libre ce n’est pas de l’acharnement mais il y en a un peu marre de rabacher tout le temps les mêmes histoires du genre Bachar=dictature=assassin, ça commence à peser lourd alors que l’avenir de la Syrie ne tient qu’a un fil avec le soutien des russes, des chinois,et des pays du BRICS, que dirais tu si les occidentaux décidez de passer outre une résolution des nations unies pour attaque la Syrie quand il y aura « 3000 » morts syriens (chiffre fourni par l’OSDH ) ?
        ils ont déjà fait le coup avec l’Irak en se basant sur des mensonges
        ils ont détruit la Libye en se basant sur des mensonges en disant que Khadafi a tué 6 000 libyens et qui c’est révélé faux par la suite, et quand ils ont entamé leurs guerre ils ont dit que si ils ne serait pas intervenu Kadhafi AURAIT pu tuer 6000 libyens !!! et pourquoi 6 000 et pas plus ?
        comment veux tu faire confiance à des rapaces ? il n’y a pas assez de preuve pour toi que la Syrie risque de se faire laminé par les occidentaux ? tu préfères nous rabacher que c’est Bachar qui tue son peuple et que tu veux la liberté en Syrie ?
        ouvrez les yeux ! quand la main de l’occident touche quelques choses c’est pour le détruire et le soumettre, regardez l’histoire proche et même lointaine et vous verrez la vérité

  4. thetruth dit :

    Une religieuse de Quâra a témoigné de ce qui se qu’elle a vu et entendu à Homs et Hama (en esperant que c’est vraiment elle qui raconte celà). Ses textes sont sur le site de Silvia Cattori, voici le lien:

    http://www.silviacattori.net/rubrique44.html

    • joujou dit :

      Merci pour ce lien c’est vraiement a diffuser partout.
      just une information touristique le monastere a quara est un endroit a visiter absoulement anisi que le monastere de Mar Moussa al habashi.
      bien a vous,
      vive la syrie multiconfessionnelle.

  5. Mohamed dit :

    Le CNS est une recommandation extérieure plus qu’il ne soit une représentation de l’intérieur. C’est un copier/coller à la libyenne, que l’on va vite faire de reconnaître, à l’attente d’une opportunité, pour reproduire le scénario libyen.
    Au fur et à mesure de l’échec du complot, à l’intérieur, c’est, les pressions extérieures dont le CNS qui va prévaloir.

    • Byblos dit :

      Mais bien sûr! Les USraéliens sont des spécialistes de la production en série. Mais parfois la production présente des défauts. Ça ne marche pas toujours.

  6. Etudiant dit :

    http://www.amnesty.org.uk/uploads/documents/doc_21937.pdf

    L’enfer du régime s’abat même sur les démocrates syriens réfugiés à l’étranger. Leur triple peine : avoir du quitter leur pays car en danger + subir le même genre de menace qu’en Syrie de la part du régime + voir leur famille menacée, tabassée, et assassinée du fait de leur activisme.

    • stephane dit :

      Mais vous ne pouvez pas être doté de réflexion.
      Il n ‘y a aucune preuve et la seule chose sont des témoignages impossible à vérifier.
      Donc le moindre personnage qui se fait agresser peut coller cette agression aux « sbires du régime »
      Si ces faits était vrais, pourquoi aucun de ces pseudo agresseurs n’ait été arrêté? je parierais fort que les autorités locales n’auraient pas lâché le morceau et se seraient fait un plaisir de prendre en flagrant délit ces agresseurs à la solde du régime.
      Concernant le cas de Paris, il semblerait que des personnes auraient été arrêtés mais libérés car détentrices de passeports diplomatiques.
      Alors d’une part qui sont ces personnes? il suffirait d’aller à l’ambassade pour les identifier. D’autre part être détenteur d’un passeport diplomatique ne vous permet pas l’immunité en cas d’agression. De plus un tel nombre de passeport diplomatique n’existe pas pour l’ambassade de Syrie.
      Donc comme d’habitude il s’agit de désinformation pure et de propagande anti « régime » syrien des plus pitoyable.

    • Akyliss dit :

      et bla bla bla et bli bli bli toujours la même chanson mais la différence c’est qu’on change de temps en temps le disque en faisant du réchauffé …vive les preuves

  7. Joseph Cotton dit :

    Ghalioun se voit déjà le prochain président de le république Syrienne. Il est atteint par le virus de l’ambition du pouvoir. Il va rapidement déchanter quand il devra discuter de la loi islamique avec le Frères musulmans.

  8. Cécilia dit :

    CNS et l’intervention étrangère:

    Ils veulent la guerre? la Syrie n’a pas peur!
    Même si les Syriens ne la cherchent pas, mais ils sont prêts!

    Je vous laisse le lien de la télé syrienne (kharafin):

    http://ar-ar.facebook.com/video/video.php?v=243653622351350

    • Fatima dit :

      Merci Cécilia pour ce video.
      Oui, ils veulent la guerre et non plus le dialogue !! Mais, ils vont beaucoup regretter.
      Au lieu de s’installer autour d’une table et discuter avec le gouvernement, ils imitent les « rebelles « lybiens » ? en formant un CNS !! .
      En tout cas, gouvernement, opposants, le seul issu de cette crise est le dialogue..La Russie a été depuis quelques temps l’intermédiaire ces 2 parties ? et il y avait une déléguation qui contient des opposants doivent de rendre à Moscou pour s’entrenir avec le vice ministre des affaires étrangères russe ? où en est dans cette affaire ?
      Il faut dialoguer. L’opposition doit prendre ses responsabilités : 1- discuter et se mettre d’accord entre eux d’abord ; 2- former une commission présentative afin de nouer immédiatement un dialogue avec le gouvernement pour sortir de cette impasse.
      Le peuple Syrien est fatigué. il veut vivre en paix et construire son pays.

      • Syrienne libre dit :

        Fatima vous êtes de quelle origine déjà?

        • Mohamed dit :

          Vous n’avez que ça à lui demander ?
          N’auriez-vous pas dans l’idée de lui préparer une riposte dans le genre : j’ai envie de vous dire de vous occuper de vos oignons ! Mais à la fin je ne le ferais pas …. Comme vous l’aviez déjà fait avec moi antérieurement.
          C’est une question banale, mais quand on est de bonne foi.
          Si Fatima me le permet, je vous dirai qu’elle est de la famille Infosyrie, qui souhaite la bienvenue à tous ses visiteurs, et s’ouvre à leurs participations, pour faire la lumière VRAIE sur la Syrie, sans leur demander ni leur origine, ni leur religion, ni leur appartenance politique, ni leur attitude vis à vis des dirigeants syriens : « pro », « contre » ou « neutre ».

          • Akyliss dit :

            Mohammed moi aussi je fais parti de la famille Ifosyrie !
            je te salue mon frère d’infosyrie!

            sinon j’ai une autre origine : Humain

        • stephane dit :

          Son origine a-telle une quelconque importance et incidence sur ce que dit fatima?

          • Cécilia dit :

            « son origine a-t-elle une quelconque importance et incidence sur ce que dit Fatima »?

            Une très bonne question cher Stéphane?

          • Syrienne libre dit :

            Tiens Stéphane, c’est vous qui dites ça?
            Quand on dit ce que vous aimez entendre, peu importe l’origine, mais quand on ne partage pas les mêmes idées, alors là c’est différent!

            deux poids, deux mesures?

            Ne vous trouvez-vous pas culotté d’avancez, ce que vous venez d’écrire?

            Lorsqu’on emploie vos méthodes, ça vous choque, mais quand c’est vous qui les employez tout va bien?

            Faites ce que je dis, pas ce que je fais?

          • stephane dit :

            MA chère syrienne libre, pour qui je suis emplie de compassion,
            lorsque je remets en cause la syrianité d’un intervenant, c’est simplement pour mettre l’accent sur ses positions clairement anti-syrie.
            Lorsque des gens qui ne sont même pas syriens veulent vous donner une vision de la syrie et prétendre qu’il connaissent mieux la Syrie que vous, là il faut remettre les choses à leur place.
            Pour le cas de Fatima, son origine n’a en aucun cas une importance sur le contenu de son propos.

        • Akyliss dit :

          Syrienne libre , sinon c’est l’oeuf qui est venu avant la poule ou la poule qui est venu avant l’oeuf ou l’inverse ?
          auriez vous une réponse logique à cette question ?
          la poule ? l’oeuf ? le coq ?

  9. Hamed dit :

    Je reproduis juste apres une partie du mail que je vous ais envoye cher Louis depuis un mois environ :#Bonjour, saviez-vous que Basma Qodmani membre par ailleurs du Conseil National cree a Antalia est aussi membre fondatrice du Courant pour la construction de l’Etat syrien?#.
    Ce qu`il en est du CNS semble evident, la nouveaute reside dans la position affichee des freres musulmans pour le pluralisme, ils sont toutefois majoritaire a 60% d`apres les medias pour autant les associes automatiquement a une representation des sunnites est une escroquerie, il conviendrait pour plus #de democratie# que d`autres formations sunnites se revelent. De quel dialogue israelo-arabe Basma Qodmani se reclame? s`il s`agit de celui entame depuis 60 ans… A au fait cher etudiant, votre remarque : #et ont pu avoir a posteriori et de manière fort peu affirmé le soutien de pays occidentaux ?# stupide une fois de plus…

  10. Sam dit :

    l’entretien de mediapart avec Riyad al-Chaqfeh, responsable des freres musulmans confirme votre analyse cher Guy. sur le cote heterogene du cns :
    « Le CNS ressemble aux autres conférences, il n’englobe pas toute l’opposition, c’est un rassemblement partiel. C’est pour cela que nous ne le soutenons pas, mais nous ne l’attaquons pas non plus. Leur empressement à annoncer leur formation aux médias est un problème[..]
    Mais annoncer puis négocier ensuite est une erreur. Il n’y a pas eu encore d’unification, c’est un bloc partiel… »

    on appreciera au passage son invitation a peine voilee d une intervention militaire de l otan, tout en clamant ne pas le faire :
    « Nous ne voulons pas d’intervention internationale mais si le régime continue cette répression, l’intervention des Etats sera la conséquence des comportements du régime et non une demande du peuple. La communauté internationale ne peut pas laisser le peuple syrien se faire tuer. En Europe, lorsque l’on agresse un animal, on est sanctionné. […] Tous les pays doivent se réunir pour voir comment faire pour en finir avec ce régime. Son maintien est une injure faite au monde entier. »

    avec une telle capacite a dire une chose et son contraire, qu il ne s etonne pas si certains, comme le lui fait remarquer la journaliste, « doutent de vos intentions démocratiques et estiment que vous voulez faire main basse sur le pouvoir »…

    tout l entretien est ici:
    http://forumdesdemocrates.over-blog.com/article-syrie-que-cherchent-les-freres-musulmans-85595291.html

  11. Syrienne libre dit :

    les sauvages du regime du Baas, ont arreté certains membres de la famille de Burhan Ghalioun : Bouchra Ghalioun, sa cousine, kidnappé la fille de cette derniere agée de 22ans, qq jours avant son frere, Mohamed Kheir Ghalioun et son fils Mohab Ghalioun ont été arrêtés.

    • stephane dit :

      Preuves?
      Même si c’était vrai, les autorités sont les plus compétente à arrêter qui bon lui semble si des soupçons de trahison envers la nation sont sérieux

      • Syrienne libre dit :

        hahaaaaaaaaaaaa!!!!

        • stephane dit :

          Vous me faites rire syrienne « libre ». Je vous imagine vraiment très naïve et très jeune, du moins mentalement. J’aimerais beaucoup vous rencontrez, vous êtes presque attendrissante et me rappelez vraiment ces enfants si purs et si inconscients.

          • Syrienne libre dit :

            un petit rendez vous?
            Je vous paye la bière!

          • stephane dit :

            Je ne bois pas de bière mais si vous acceptez de m’invitez à boire un café ce serait volontiers.
            J’ai peur par contre de vous faire basculer dans mon camps…

      • Candide dit :

        « les autorités sont les plus compétente à arrêter qui bon lui semble si des soupçons de trahison envers la nation sont sérieux »

        Stéphane, je croyais pourtant que l’état d’urgence avait été abrogé.

    • Akyliss dit :

      Syrienne libre, d’ou tient tu ses renseignements ? des moukhabarats ?
      je n’ai pas entendu Burhan Ghalioun allé pleurer vers son copain saint Sarkozy qui se serait fait un malin plaisir de menacer la Syrie de représaille si les « sauvages du régime du Baas » ne libere pas immédiatement la famille de Ghalioum ?
      est ce que c’est une histoire du type : les hommes de Bachar peuvent remplir un fleuve vite fait bien fait avant l’arrivé des journalistes ?

  12. Syrienne libre dit :

    « On ne peut que s’incliner devant la pertinence de cette analyse. Et se frapper le front en pensant que c’est le même universitaire,[…], qui accepte avec émotion de prendre la présidence d’un gouvernement fantoche […]. Burhan Ghalioun, qui avait tout compris en 2007, joue les idiots utiles (à Washington et Tel-Aviv) en 2011. Ambition, fatigue, rancune personnelle contre Bachar al-Assad ?

    J’aime bien votre conclusion pleine de paradoxes…

    Votre article plein d’Éloge pour Mr Ghalioun a du déplaire à vos plus fervents fans cher Mr Delorme.

    Vous avez le mérite d’avoir effectué des recherches sur cet homme, que les partisans tentent (en vain) de détruire la réputation sous prétexte qu’il vient d’une famille respectable et bourgeoise, que sa situation est confortable et qu’il n’a absolument rien à envier à personne.

    • stephane dit :

      Personne ne nie ses capacitéd intellectuelles, cependant il s’agit du retournement de veste et de sa vassalisation qui est question ici d’où la nature de l’article.
      Vous ne savez soit pas lire soit vous ne comprenez pas la finesse et la nuance de ce dernier

      • joujou dit :

        chercher le passe de M gallioun et vous aller etre etonne de cet homme respectable!

        pour justifier le peu du monde qui soutiennent les manifestation a l’etragner les voila qui nous sortent l’effet de shabiha partout dans le monde. a croir que ce sont des extra-terristes qui sont produit en serie et exportes partout.

        c’est bizard n’est-ce pas?
        vive la syrie

      • Syrienne libre dit :

        La prochaine fois, écrivez en français compréhensible.

        • stephane dit :

          Moi j’ai bien compris. Cependant vous manquez de compréhension c’est indéniable.
          De plus vous répondez comme s’il n’y avaitr que vous sur ce formum. LA prochaine fois que vous n’aimez pas un argument, ignorez le c’est plus simple.

          Quand à joujou elle a raison. J’ai lu je sais plus dans quel torchon que la raison du faible nombre syriens qui ùmanifestent contre le président en France est dû à la peur, que ce soit ici ou là-bas.
          Admettons, car c’est vrai que lorsque je les ai vu, jai pu différencier 3 kurdes, 1 syriaque, 10 tunisiens, 20 égyptiens.
          Mais alors comment expliquer les 300 personnes au trocadéro en soutiens au président qui se réunissent régulièrement?
          Eux par contre ils n’existent pas.
          Rien ne les arrêtera dans leurs mensonges, et surtout pas les syrienne libre et autre candide des temps modernes

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