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C'est un aspect de la crise syrienne très peu développé (on se demande pourquoi) par nos journalistes de France et d'Occident : les forces de l'ordre ont subi des pertes importantes dans leur lutte contre les groupes armés dont les médias occidentaux s'acharnent à nier l'existence, ou plus souvent, à la passer sous silence. On sait néanmoins que plusieurs dizaines de policiers et militaires - 120 selon les autorités syriennes - ont péri dans une attaque d'envergure à Jisr al-Choughour. Les [...]



Obsèques populaires des policiers tombés à Jisr

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Obsèques populaires des policiers tombés à Jisr

C’est un aspect de la crise syrienne très peu développé (on se demande pourquoi) par nos journalistes de France et d’Occident : les forces de l’ordre ont subi des pertes importantes dans leur lutte contre les groupes armés dont les médias occidentaux s’acharnent à nier l’existence, ou plus souvent, à la passer sous silence. On sait néanmoins que plusieurs dizaines de policiers et militaires – 120 selon les autorités syriennes – ont péri dans une attaque d’envergure à Jisr al-Choughour.

Les obsèques de 26 de ces hommes ont eu lieu le 23 juin à Lattaquié, le grand port syrien de la Méditerranée. Les dépouilles ont été transférées de l’hôpital militaire de Homs (ville située près de la frontière libanaise) jusqu’à Lattaquié où ils ont été inhumés au cimetière des Martyrs de la ville, à Besnada. Les cercueils, recouverts du drapeau syrien et de branches d’olivier ou de fleurs, étaient portés par des soldats, une foule nombreuse saluant le cortège funèbre et priant, tout au long des quelque 200 kilomètres qui séparent Homs de Lattaquié, via Tartous et la route côtière. La veille, vingt autres victimes avaient suivi le même chemin, dans le même contexte de recueillement et de solidarité populaires. Une solidarité et un recueillement qui montrent que pour beaucoup de Syriens, policiers et soldats ne sont pas les instruments d’une répression aveugle et sanglante, mais les défenseurs – parfois jusqu’à la mort – de la paix civile et, dans le cas des événements de Jisr, de la sécurité du territoire national.



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