C’est suite à une proposition pressante des Etats-Unis, de l’Union Européenne et de quatre pays arabes dont trois au moins sont connus pour leur intransigeance en matière de libertés démocratiques – Arabie Saoudite, Koweit, Qatar, Jordanie – que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a accouché mardi 23 août d’une résolution demandant la création d’une commission d’enquête internationale indépendante sur les « violations des droits de l’homme en Syrie« .
Harcèlement américano-onusien
C’est donc l’énième épisode d’un feuilleton politico-diplomatique qui s’étire depuis l’échec, courant juillet, du projet de résolution franco-euro-américain destiné à faire condamner Damas par le Conseil de sécurité. On se rappelle peut-être que les mêmes avaient obtenu une « condamnation » symbolique, par le Conseil de sécurité, du gouvernement syrien, invité à cesser les violences contre les manifestants (voir notre article « ONU : Tout ça pour ça« , mis en ligne le 4 août).
Mais pas question pour l’axe Washington-Paris-Londres-Bruxelles d’en rester là : ne pouvant obtenir l’essentiel – la résolution anti-syrienne du Conseil de sécurité – les « alliés » multiplient menaces verbales, pressions diplomatiques et sanctions économiques (voir notre article « Les Occidentaux ne renoncent pas… les Russes non plus« , mis en ligne le 22 août) ; et en ce qui concerne la diplomatie, c’est visiblement l’ONU et son obligeant secrétaire général, Ban Ki-moon, qui sont chargés de donner un nouveau souffle à l’offensive anti-syrienne : après donc le vote début août de cette « condamnation » à vrai dire sans effets, après la constitution d’une « commission d’enquête » accouchant d’un « rapport » envisageant la possibilité d’une condamnation de Damas pour « crimes contre l’humanité« , et prévoyant l’envoi d’une « mission humanitaire » sur place, après la menace d’une saisine de la Cour pénale internationale, c’est donc cette commission d’enquête, beaucoup plus internationale qu’indépendante, qui est chargée de poursuivre l’instruction à charge contre la Syrie et son gouvernement. Naturellement le dossier est surtout plein des allégations toujours invérifiables et très souvent mensongères de l’opposition, qui continue d’asséner ses bilans truqués – 2 200 morts civils – et de dresser de la société syrienne un tableau apocalyptique qui ne manque pas d’étonner la plupart des étrangers se rendant sur place, pour ne pas parler de la masse des Syriens eux-mêmes. La haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, parlait ainsi, lundi 22 août, d’utilisation de « l’artillerie lourde » par l’armée syrienne contre les opposants, ces opposants qui avaient déjà prétendu, via l’OSDH, que la marine de guerre syrienne avait pilonné le quartier d’al-Ramel à Lattaquié. On peut donc dire que cette commission d’enquête a déjà prononcé ses conclusions, avant même que de se rendre en Syrie. Conclusions qu’elle remettra, qu’on se le dise, à Ban Ki-moon « fin novembre » : de quoi collationner un maximum d’informations exclusives – et pour cause – auprès de l’OSDH et des opposants à téléphone portable.
Quand Ban Ki-moon met l’ONU à l’heure de l’OTAN
On a déjà écrit ici que l’ONU, sous le « règne » de Ban Ki-moon, semble s’être transformée en « chambre d’enregistrement » des directives géopolitiques américaines et associées : les mêmes qui n’ont pas mots et de textes assez durs contre Bachar al-Assad, Ahmadinejad ou Kadhafi sont d’une discrétion de violette démocrate sur les régimes du roi Abdallah et des émirs du Golfe, sur la répression de la révolte au Bahrein ou au Yémen, ou sur les violations répétées des résolutions de l’ONU sur la colonisation et la répression israélienne dans les Territoires occupés, ceux qui réclament une transition démocratique immédiate en Syrie sont moins impétueux en ce qui concerne la création officielle d’un Etat palestinien. C’en est au point qu’on serait tenté de dire qu’un Etat ou un dirigeant condamné ou sermonné par l’ONU sont à coup sûr des Etats, des dirigeants libres, non alignés sur le Nouvel Ordre Mondial. Le « machin » jadis moqué par De Gaulle est vraiment devenu « la chose » de la Maison Blanche, du Département d’Etat et du Pentagone : l’ONU, qui n’autorise rien contre Israël, a déjà donné son « feu vert » à l’OTAN contre l’Irak, la Yougoslavie, la Libye – quitte à laisser « élargir » quelque peu, dans ce dernier cas, la mission initiale. Et s’il n’y avait la Russie, la Chine et quelques autres, elle aurait dit « go ! » au G.i.’s pour se ruer sur la Syrie et l’Iran.
Faysal Khabbaz Hamoui, représentant de la Syrie auprès des Nations-Unies, n’a pu que dénoncer « le langage utilisé dans le projet de résolution (…) odieux » et qui ne fera que prolonger la crise en Syrie. Tout en soulignant le caractère politique « à 100% » de la résolution, le diplomate a confirmé, mardi 23 août, que son gouvernement autoriserait néanmoins la mission du Haut-commissariat aux droits de l’homme « aussitôt que l’enquête indépendante syrienne aura terminé ses propres investigations« . Et ceux qui ricanent déjà à propos de l’indépendance des enquêteurs syriens devraient éclater d’un rire franc relativement à l’indépendance des employés de Ban Ki-moon !
Réveillez vous ! Sauvez la Syrie !
Quelle pose, Mme Clinton !! tu es propre , ma cocotte, comment ça se fait ?
lol
Sans aucun doute à présent que l’OTAN a terminer son boulot en Libye les experts du Pentagone mijotent-ils une opération semblable pour libérer la Syrie de son abominable régime? Nous n’y sommes pas encore, (La Fédération de Russie et la Chine y sont encore opposés) mais le pire est à craindre. La démocratie telle que l’Empire euro-américain la conçoit mérite bien qu’on l’impose aux peuples de l’extérieur et par la force des armes et non pas par la démocratie elle-même.
Décidément, ils ont décider de ne pas laisser la Syrie en paix!
De toute façon, ni les Syriens, ni leur gouvernement présenté par Bachar
ne vont pas se mettre à genoux devant ces impérialistes et leurs projets plus que machiavéliques.
Cela ne va pas être facile pour les Syriens pour les quelques semaines à venir, mais ils sortiront encore, une fois de plus, plus forts.
Et puis, comme on dit à Damas « mou kil al-tair bitakal lahmo », (Tous les oiseaux ne sont pas comestibles)!
Correction : « décidé »
Ne commettez pas la même erreur que la Libye.. ces cannibals sont près a tout ..
correction : près – prêts
encore une mascarade, onu a delaisse son role principale pour appliquer les directives de Clinton!
et il y a encore un pigne de syrien qui sont aveugle et ils croient encore a la mercie des etats unies et compagnie.
reveillez vous syrien et protegez votre pays.
Arabie Saoudite , Qatar , Koweit ,Jordanie , des exemples de démocratie et droits des femmes ………C’est à vomir !!!
Arabie Saoudite dites-vous? ce pays veut condamner le viol par la Syrie des droits de l’homme, mais qu’en est-il du viol, tout court, pratiqué par ces bédouins puants? et je parle du viol physique de fillettes de 12-13 ans qu’ils achètent à leurs familles pour l’équivalent du prix d’un baril de pétrole, qu’ils violent, séquestrent, en abusent et s’en amusent pendant quelques mois pour ensuite rejeter à la rue ou en faire don à un autre bédouin puant dégénéré?
Même aujourd’hui, ces pays cherchent à acheter des « esclaves » pour les hommes pour les empercher d’aller chez les prostituées. C’est ce qu’ elle réclame une activiste koweïtienne. Voici l’article et bonne lecture!
http://www.syria-news.com/var/articlem.php?id=15348
Suite à la publication de cet article sur le site d’al Arabiya il y a qq jours, une discussion très animées s’est engagée entre les commentateurs pour juger de la « Halalité » de l’esclavage.
Incroyable mais vrai.
Dans quels siècle vivent ces débiles profonds? ils ont pourtant appris à se servir d’un téléphone portable et d’internet, mais à mon avis, lorsqu’ils ne complotent pas contre les autres, ils se contentent de leurs sites porno. C’est là toute leur culture
Entre nous, cette Hilary hilarante avec son cou de dindon commence à accuser son âge. Elle ferait mieux de se chercher une bonne clinique pour se faire lifter sinon elle serait bientôt obligée (si ce n’est pas encore fait) de se chercher un gigolo. Pauvre matronne compassée.
Et le Ban Ki-Moon… il a l’air bien con… un polichinelle…
Ça vole haut dis-donc.
Je propose la traduction de ban-ki-moon (les minuscules s’imposent) par «SERPILLÈRE» ou, mieux encore, par «savate».
Pokemon c’est mieux
sowhat,
J’adopte ta proposition: Pokemon. En plus, cela plait aux enfants!
Merci!