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  La France sarkozyste, c'est-à-dire atlantiste, s'est offert un effet de tribune, lundi 12 décembre, dans l'enceinte des Nations-Unies, à New York. Le représentant local de l'Elysée, Gérard Araud, déjà connu pour son activisme antisyrien, a violemment attaqué le Conseil de sécurité, ou plutôt les membres dudit Conseil s'opposant au vote d'une résolution contre Damas, à savoir les nations du BRICS : "Il est scandaleux que le Conseil, s'est écrié Gérard Araud, du fait de l'opposition de certains membres et du [...]



Oui, il y a bien un « scandale », M. Araud !

Par Pierre Marulaz,



Sur notre photo : Gérard Araud en costume de sous-Zola atlantiste

Sur notre photo : Gérard Araud en costume de sous-Zola atlantiste

 

La France sarkozyste, c’est-à-dire atlantiste, s’est offert un effet de tribune, lundi 12 décembre, dans l’enceinte des Nations-Unies, à New York. Le représentant local de l’Elysée, Gérard Araud, déjà connu pour son activisme antisyrien, a violemment attaqué le Conseil de sécurité, ou plutôt les membres dudit Conseil s’opposant au vote d’une résolution contre Damas, à savoir les nations du BRICS : « Il est scandaleux que le Conseil, s’est écrié Gérard Araud, du fait de l’opposition de certains membres et du fait de l’indifférence des autres, n’ait pu agir pour exercer une pression sur les autorités syriennes« . Et l’ambassadeur français à l’ONU d’accuser le Conseil de sécurité d’être « moralement responsable de ce qui se passe en Syrie« .

Le Zola du pauvre et de l’atlantisme

Si les noms des « opposants » sont connus, on aimerait que Gérard Araud précise l’identité des « indifférents« . Le moins qu’on puisse dire c’est que notre homme – enfin celui de Sarkozy et donc des Américains – n’est pas content : pas moyen d’obtenir  de la Russie, de la Chine, de l’Inde, du Brésil et de l’Afrique du Sud qu’elles laissent passer une résolution – française si souvent – qui permette la condamnation internationale de Damas, et crée ainsi les conditions d’une intervention militaire propre à renverser « à la libyenne » le gouvernement de Damas, puis de le remplacer par un pouvoir islamiste occidentalo-compatible. On doit reconnaître que c’est rageant !

A défaut d’obtenir « sa » guerre, Gérard Araud a donc endossé le costume du Zola de « J’accuse » : ça fait toujours « genre ». Cela dit, il y a quand même un point sur lequel nous nous retrouvons, M. Araud et nous autres d’Infosyrie : il y a effectivement quelque chose de « scandaleux » dans toute cette affaire syrienne.

-Il est scandaleux qu’un pays – la France de Sarkozy/Juppé/Araud – qui a toujours, jusqu’à l’ultime minute, soutenu des Ben Ali et des Moubarak, joue depuis quelques mois les amis de la Liberté, du genre humain, et de la « rue arabe » !

-Il est scandaleux que le même pays n’ait pas consacré le dixième de ses efforts diplomatiques et de ses effet oratoires à propos de la Syrie à dénoncer la colonisation continue et le cynisme tranquille du gouvernement israélien, ni stigmatisé l’opération « Plomb fondu » contre la bande de Gaza (ou le blocus dont Gaza est l’objet) !

-Il est scandaleux que ce pays – qui fut naguère, en des temps très anciens et gaullistes, une voix respectée du monde arabe – n’aspire plus aujourd’hui qu’à être le « meilleur élève de la classe OTAN », et ait été le fer de lance d’une guerre civile, d’un coup d’Etat puis d’un assassinat politique en Libye. Ce après, – et c’est un scandale dans le scandale – qu’un Sarkozy ait autorisé un Kadhafi à planter sa tente dans les jardins de l’Elysée.

-Mais, puisqu’Araud parle de la Syrie, il est encore plus scandaleux que la France joue si fort sa partition dans le plan américain de déstabilisation de la Syrie et du Proche-Orient. Scandaleux de mentir d’aussi stalinienne façon sur le soutien populaire dont bénéficie toujours, après 9 mois de crise, le pouvoir syrien, sur les groupes activistes islamistes pro-turcs ou pro-qataris et les tueries dont ils se rendent responsables, la terreur qu’il instaurent quotidiennement à Homs ou Hama ; scandaleux de faire comme si des réformes historiques n’avaient pas été engagées en Syrie depuis l’été ; scandaleux de passer la communauté chrétienne de Syrie aux « profits et pertes » de l’Histoire, comme ça a été le cas pour celle d’Irak…

-Scandaleux encore, justement, de vouloir rééditer contre la Syrie, ce qui a été fait contre l’Irak voici moins de dix ans, en recourant à la même propagande mensongère d’Etat et de médias, utilisant les mêmes grosses et fausses ficelles (le peuple massacré, les enfants tués-violés-devant-leurs-parents, les lesbiennes persécutées,les déserteurs-citoyens etc). Vos mots, concernant ce pays, sont tellement outranciers, Gérard Araud, qu’ils sentent très fort la manipulation, qu’ils sonnent américains !

D’ailleurs, n’est-ce pas typiquement américain – et moralement scandaleux – de maquiller ses menées géostratégiques en croisade pour les droits de l’homme, pour la démocratie ? Vous pensez et parlez américain, comme vos patrons, M. Araud. Vos mots et jusqu’à vos pensées, nous devons à chaque fois les traduire en français !

 

 

 

 



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45 commentaires à “Oui, il y a bien un « scandale », M. Araud !”

  1. El Fel dit :

    Gérard Araud,ou étiez vous quand les Usa exerçaient leur véto au profit d’Israel. Pourquoi à ce moment là la France des Libertés et des Droits de l’Homme ne disait rien.

    Pourquoi ce deux poids deux mesures.
    Vous vous discréditez.
    Et ci fait que vos interventions sont entachées, et que vous n’êtes pas neutres.
    Votre façon d’agir n’a rien d’honnête. Ce n’est ni une affaire de Droits de l’Homme, ni une affaire de protection des minorités.
    Vos calculs diaboliques, se voient dans l’enceinte de l’ONU.

    • fatima dit :

      les minorités en Syrie n’ont plus besoin de la protection des occidentaux!!! En Syrie, toutes les religions se côtoient et depuis trs, très longtemps. on a jamais eu des problèmes ensemble. Ce sont les Français qui brêchent toujours pour la descrimination, même quand la Syrie était sous l’occupation françaide.
      J’aimerais que ce guignol Araud ferme sa gueuele.. les minorités de Syrie ne veulent plus de vous..

      • NO PASARAN dit :

        pas meme, Fatima, c’etait la politique deliberee des Francais le diviser pour mieux regner…

      • El Fel dit :

        Ils agissent de la sorte, pour cacher leurs tares. Grosso modo nous pouvons dire que les français sont colonisés. Et plusieurs français de souche son conscients de ce qui se passe réellement. Et les gouvernants actuels de la France agissent de la sorte c’est pour détourner l’attention des citoyens français de leurs vrais problèmes, de leurs vécus de tous les jours qui n’est pas reluisant. D’une pierre deux coups, ils veulent régler leurs problèmes intérieurs sur le dos des pays arabes, et de l’autre ils veulent permettre à cet Etat fantoche d’Israël à se maintenir en vie, et de s’agrandir au détriment d’autres pays de la région.

    • Ulpien dit :

      Araud – ‘Arour – la différence n’est pas si grande…

  2. salim dit :

    La diplômatie française… elle fait plus pitié qu’elle ne donne envie!
    Mes connaissances au Quai (je parle des « petites mains », qui oeuvre derrière le rideau, et non pas des éphémères starlettes telles que M. Araud)sont de plus en plus déprimées et honteux du ridicule et de la crédibilité en déclin d’une institution qui, il y a encore moins de 10 ans, rayonnait encore pour son ton mesuré, ses actions pondérées et surtout son autonomie déclarée vis à vis des ricains. Ils étaient content de se débarrasser de l’autre tacheron de Koukouche et heureux de voir débarquer le crâne d’oeuf… avant de trés vite déchanter.
    Tout simplement minable! Il n’y a pas plus à ajouter sur cette bande de coqs incultes.

  3. petia78 dit :

    Elle etait moins indigne la diplomatie francaise et internationale quand le liban et gaza etait a feux et a sang…

  4. vilistia dit :

    Ici, vous avez la vidéo des aboiements « ARAUD  »

    Dans la série:  » le chien jappe  »

    VOIR VIDÉO « Le coup de gueule de Gérard Arnaud » ICI sur ITélé

    http://www.itele.fr/video/le-coup-de-gueule-de-lambassadeur

  5. l'ingenue dit :

    C’est du Jean Jaurès à l’envers

  6. Mohamed dit :

    Voilà quelques extraits d’un long article que j’ai traduit en français, et que j’ai posté au lien ci-bas :

    Homs à la croisée des chemins !

    Il ne fait aucun doute que la question qui préoccupe les syriens, ces jours, est le sort de la ville de Homs, et de ses quartiers détournés, pris en otage, tels « Bab Amr » et « Bab Al dreb », et comment sera géré la situation à Homs ? Avant d’accéder aux hypothèses probables, il faut s’arrêter sur la cause du transfert de la masse du plan extérieur à la ville de Homs, pour s’y concentrer, et comment vont évoluer les évènements …

    Et, pour ceux qui veulent une réponse, immédiatement, sans préalables et sans explications, nous disons que l’arrivée du plan à Homs veut dire le passage du projet occidental en Syrie à la 3ème phase après l’échec des deux premières phases, …..

    Les opérations d’assassinats et d’enlèvements « révolutionnaires » ont insisté sur certaines couleurs sectaires. Pire, la révolution a persisté à filmer les opérations d’égorgements et d’assassinats, à les distribuer, à en revendiquer la propriété exclusive, pour pousser les sentiments attisés chez certaines communautés, à s’exploser et à s’en prendre à la communauté à qui cette révolution prétend, faussement, appartenir.

    Et, mon attention a été attirée par la réponse d’un de mes confrères occidentaux, experts en psychanalyse, auxquels j’ai envoyé, précédemment, des copies de plusieurs films tournés par les « coordinations » comme étant des scènes de victimes de tirs de la sécurité, pour connaître son avis sur leur impact, et il m’a répondu « que l’objectif principal de ces vidéos est de provoquer et d’inciter une certaine partie, parce que les scènes indiquent clairement que l’on veut que la victime meurt devant la caméra professionnelle, alors que le secours de ces blessés est possible et aisé », comme a remarqué cet expert occidental qui a demandé la traduction de ce que disent les personnes qui entourent la victime, devant chaque scène émouvante, et surtout quand la victime saigne, on profère des insultes contre le président, et en effet, toutes les scènes répètent la même chose … des cris, des pleurs, des hurlements parfois exagérés, qui insistent à citer le président, à l’insulter et à le tenir responsable direct de la mort.
    Cet expert occidental a écris qu’il éprouve des regrets et du choc, puisqu’il était possible de secourir beaucoup de victimes, mais les personnes qui les entourent « veulent que la scène de la mort soit accomplie devant la caméra, et ils ne font absolument rien pour leur apporter des secours, et il était demandé à ce que l’écoute de la même insulte accompagne l’agonie pour compléter le film et intensifier la relation psychologique entre la violence et l’accusation d’une certaine communauté ou porter la responsabilité à l’autorité elle-même. Et, il a conclu que la vidéo a été filmée pour une propagande dangereuse, et que la victime a été privée des secours nécessaires possibles uniquement pour des fins de filmage et dans l’objectif de provoquer et d’inciter à la violence d’un public cible … Et cet expert a attiré mon attention sur les images des blessés palestiniens, lors de l’intifada, – qui est une révolution vraie non soutenue par personne au monde, ni par aucune publicité ni Qaradaoui -, comment les jeunes palestiniens couraient avec les blessés, quoique ce fut des blessures graves, vers les ambulances ou vers des équipes de secours médicales de campagnes, pour que les blessés puissent bénéficier du peu de chance qui leur reste, pour être sauvés et vivre, sans accorder d’importance à filmer la victime et son hémorragie dans les derniers instants de son agonie, même si les scènes de cette agonie vont les servir énormément sur le plan médiatique, comme ce fut le cas des scènes de Mohamed Dora, filmé fortuitement, …mais, les vrais révolutionnaires diffèrent de ces criminels …
    Le confrère européen a conclu, en disant, que ceux qui entourent les victimes sont des accusés principaux de meurtres et de crimes par leur préméditation et leur insistance à priver les blessés de leurs droits aux soins primaires d’urgences, et l’éloignement des secours d’eux a contribué à la mort de plusieurs cas, dont le tournage de vidéos a duré un temps assez suffisant pour leur prodiguer les secours d’urgences. Et, il n’y a aucune excuse pour ces cas, même les allégations que les forces de sécurité investissent les hôpitaux, car le fait de fournir à la victime l’opportunité d’être secourue pour vivre est plus important que son emprisonnement ou sa mise à inquisition, si cela est vrai. En conclusion, l’objectif du film est purement provocateur et incitatif, et non documentaire.
    ……
    Ce que redoutent les superviseurs des renseignements occidentaux dont les messages électroniques ont été interceptés, du nord du Liban, en matière de projet d’allusion à l’émirat de Homs islamique, qui va naître de cette guerre civile, et ce silence, cette opacité, cette patience qui caractérisent les mouvements des syriens et de leurs alliés, qui les ont surpris à Hama, Daraa, Banias, après une attente, et la seconde surprise a été le déploiement militaire éclair sur les frontières turques.
    Le flux des renseignements intercepté par les grandes capacités électroniques des alliés syriens, indique une grande inquiétude quant à la probabilité de la réussite de l’opération d’implosion de la révolution, dans le traitement de la 2ème vague des personnes armées provenant du Liban, après l’encerclement de beaucoup de formations armées du premier groupe depuis des semaines. L’inquiétude de l’occident est justifiée à cause de la crainte réelle que la nouvelle carte des nouveaux groupes terroristes ne soit décrite à travers plusieurs percées, pertinentes, et les indications de cette force des renseignements du camp des alliés de la Syrie, le succès épatant de l’opération de Banias, d’où la conception du couloir électronique qui a fait tomber les mercenaires … et, également, la réussite partagée de l’axe de l’opposition, dans la capture du réseau de la CIA à Bierut, qui jouait un rôle très sensible, dans ce jeu régional, dont une partie s’est étendue à la pseudo-révolution syrienne.
    Dans le même sens, la capture surprenante de l’avion furtif d’espionnage américain en Iran, indique des capacités électroniques très élevées, dans le camp de l’opposition, et cela indique que les syriens ont pu être dotés de moyens électroniques non négligeables qui les habilitent à détenir, présentement, des renseignements extrêmement précieux, sur la 2ème vague des groupes armés à Homs, et sur la carte des tunnels et des abris renforcés qu’ils utilisent, et ces renseignements accumulés avec grande patience, vont leur permettre de réaliser une précieuse chasse à Homs, qui semble encerclée dans six km2.
    …..

    Pour lire l’article intégral, suivez le lien :
    http://www.infosyrie.fr/re-information/un-grand-quotidien-turc-bachar-a-toujours-des-atouts/#comment-18407

    • vilistia dit :

      Mohamed

      Je vais reprendre votre texte avec le lien facebook et le distiller
      sur d’autres sites.

    • NO PASARAN dit :

      Waw ! Merci, Mohamed ! Trop important, cet article ! Merci pour tous vos efforts !!!

      • NO PASARAN dit :

        Dans le meme style,  »bulletin meteo » sur al arabie : a Homs, de la pluie, a Idlib, beaucoup de pluie, etc. sur chaque place chaude en Syrie, meme la plus petite. Avant, rien. Apres, rien. (On donne pas la meteo sur Damas, ni Le Caire, ni aucun autre pays.) C’est pas des ordres d’actions pour les milices sur place, ca ?

    • salim dit :

      Merci Mohamed pour tous ces précieux articles et le travail de traduction que vous faites!

    • El Fel dit :

      Mohamed,
      Je tiens à t’annoncer que le même scénario s’est passé en Lybie. Au début, les victimes étaient des militaires ou policiers, ils étaient égorgés, par des groupes anonymes, qui se faisaient passer pour des habitants de Benghazi. Cependant à leur façon d’agir, on pouvait discerner que c’est des gens qui agissaient avec expérience, et qu’ils étaient rodés pour ces actions d’assassinats et pour égorger des gens. Quand j’ai vu ce film sur le site Alter info, j’ai attiré l’attention que la façon d’agir de ces tueurs qui se faisaient appeler « combattants de la liberté » est identique à celle des terroristes qui agissaient à l’époque en Algérie. Ils avaient exactement la même façon d’opérer. Quand j’ai attiré l’attention, sur le site même d’Alter info, la vidéo a été retirée du site et même de You tube. Cependant j’ai une copie de cette vidéo, si je peux je vais la mettre en ligne. Et ces criminels quand ils égorgeaient, ils récitaient des versets du Coran. Du jamais vu.

      • salim dit :

        Ce qui se passe actuellement en Syrie, me rappelle les années noires de l’Algérie des années 90 et les massacres des civiles perpétrés par le GIA et d’autres groupes de « barbuzes » de la même trempe. Même si à la différence de la Syrie et dans le cas de l’Algérie, l’armée et donc l’état algérien était à priori et en quelque sorte partie prenante de ce « jeu » de massacre dans la mesure où il était plus facile pour l’armée de se maintenir au pouvoir en maintenant une confrontation armée et d’éviter ainsi une confrontation politique qui l’aurait évincé du pouvoir. Autrement dit, si l’armée algérienne avait voulu éradiquer les nihilistes du GIA, elle aurait pu le faire beaucoup plus tôt que prévu. On pourrait même lire dans la concorde civile de 99 et du coup de « dératisation » opéré par la suite, qu’il s’agissait en quelque sorte d’un appel de la part de l’armée algérien à leurs pions, qui avaient rejoint le maquis en infiltration du GIA, de revenir au bercail avant qu’elle ne lance sa grande opération de nettoyage.

        Par comparaison, la Syrie semble malheureusement atteinte du même cancer que sont ces nihiliste provenant pour une part à priori du fin fond de la Syrie analphabète et miséreuse et pour une autre part plus certaine du mercenariat étranger.
        A la différence de l’Algérie, le régime syrien, au travers des réformes initiées en réponse aux demandes du peuple, semble avoir choisi la confrontation politique à la confrontation militaire. Ce choix me fait dire que l’opération de nettoyage en Syrie se fera beaucoup plus rapidement que ce ne fut le cas en Algérie. Comme tout cancer, on peut ne jamais en guérir et rester toute sa vie en rémission. Dans le cas de l’Algérie, si le GIA-cancer a été plus ou moins muselé, l’Algérie reste encore à ce jour en rémission dans la mesure où ce cancer a muté en une nouvelle maladie qui est AQMI.
        Mais il y a des cancers, qui après un laps de temps, et une période de rémission, disparaissent à jamais. Je pense pour ma part que dans le cas de la Syrie, son cancer ayant été très rapidement diagnostiqué, le régime semble avoir mis en place les protocoles de soin approprié pour que l’on passe rapidement à une phase de rémission avant la disparition du cancer : déploiement de l’armée aux frontières pour limiter les infiltrations des mercenaires ; lancement des réformes pour effectuer une transition en douceur et sécurisée ; confinement de la menace terroriste dans une zone territoriale relativement étroite –triangle Homs, Hama, Edleb – pour procéder à un nettoyage progressif en minimisant les risques de dommages collatéraux… Autrement dit, je pense que la Syrie est encore en pleine phase de lutte contre le cancer, qu’à cette phase suivra une autre de rémission qui se traduira certainement par des poches de terroriste qui continueront à pourrir la vie des syriens et à être une menace, du niveau d’une épine dans les pieds et non d’une épée d’Damoclès sur la tête, pendant quelques temps ; mais qu’au finale, si les réformes politiques initiées parviennent à leur terme, la Syrie finira par se soigner de son cancer.
        Un autre élément comparatif avec l’Algérie, qui explique mon optimisme, quand à l’évolution de la situation en Syrie vis-à-vis quant à l’éradication des nihilistes : contrairement à l’armée algérienne qui reste, certes forte mais bordélique, l’armée Syrienne me paraît beaucoup plus disciplinée et structurée car pas ou moins gangréné par les questions de business (sur ce point j’avoue mon ignorance quant à ce qu’il en est précisément de l’armée syrienne et du business… je suis preneurs d’éclairages sur ce point).

        Ce que je viens d’écrire ne reste que mon humble avis, mais d’autres éléments-événements me font rester optimiste quant à l’avenir de la Syrie, là où j’étais inquiets il y a quelques mois.

        • Mohamed dit :

          Au sujet de la ressemblance entre les atrocités commises en Algérie, dans les années 90, la Libye, d’hier, et la Syrie d’aujourd’hui, il s’agirait sans aucun doute de mercenaires qui sont entraînés, par les américains et/ou par les services de renseignements occidentaux, dans des camps en Afghanistan et au Qatar, au nord du liban (dernièrement, depuis la guerre de 2006), en turquie, présentement, … type Al Qaeda – black water rebaptisée X, salafistes jihadistes, et financés par les monarchies pétrolières et gazières.
          Dans les années 90, alors que les USA cherchaient à mettre la main sur les ressources pétrolières et gazières, ces mercenaires ont été envoyés en Algérie.
          Hier ils étaient envoyé en libye, et maintenant, en Syrie.
          La seule différence, c’est qu’en Algérie, il n’y avait pas d’Al Jazeera pour fomenter et attiser les discordes, comme il n’y avait naturellement pas de facebook …dans les années 90.
          Le site JPNews a publié des articles très importants sur l’opération Jasmin Bleu / Yasmina Azzarka, dont je n’ai malheureusement pu traduire que deux parties, postées sur Infosyrie, alors qu’elle en compte plus de huit. La couverture médiatique de cette fameuse opération, explique ce qui se passe actuellement, et pourquoi, et relie entre les développements au Moyen Orient et en Afrique du Nord.
          Pour revenir à l’Algérie, sa déstabilisation est programmée pour l’année 2012, et les préparatifs sont déjà en cours, et rien qu’hier j’ai lu sur l’un de nos sites favoris la mise en place d’un CNT algérien, alors que Sarcozy a déjà fait allusion que l’Algérie serait la prochaine cible, sur la liste. D’autres nouvelles ont avancé que la Libye sera prise par les USA qui vont y installer leur base « AFRICOM », je crois, et que l’Algérie serait du lot de la France.

          • salim dit :

            Mohamed,
            Je ne veux point abuser d evotre gentillesse et de votre temps, mais je serai preneur d’une traduction de l’article que vous évoquez de Yasmina Azzarka dans son intégralité… si vous pensez vraiment que sa traduction entière peut nous apporter des éclairages complémentaires!
            sinon, pour revenir au plan que vous évoquez contre l’Algérie, je vous rejoins sur le fait qu’il y a bien une réelle intention qui a été destillée au travers d’un certain nombre de faits dont vous citez quelques uns. Seulement, je ne suis pas pessimiste concernant l’Algérie pour au moins deux raisons :
            – l’armée tiens beaucoup trop à ses privilèges pour qu’elle puisse vouloir les abondonner aux ricains ou aux français ;
            – si toutefois, elle en était tentée, le peuple algérien est encore à vif vis à vis de la colonisation française comme vis à vis des années noires dont je parlais. Même si l’Algérie donne l’impression d’être un peuple de « bordéliques », elle n’est « bordélique » que sur des questions de vie quotidienne. Il subsiste un fort héritage de l’esprit de la résistance chez la jeunesse Algérienne (l’algérien moyen est en règle général bien informé sur l’histoire de l’algérie et des enjeux géopolitiques du monde arabe) et je ne pense pas que les algériens, indépendemment de l’armée, se laisseront faire… je souhaite bon courage dans ce cas à tous ceux qui voudraient aller mettre les pieds en Algérie! Je ne pense pas qu’au vu du traumatisme encore vivace de « la guerre d’Algérie », l’hexagone veuille encore de cette part du gâteau là dont il la sait empoisonnée pour lui… la France continuera à se tenir à carreau quant à l’Algérie d’autant qu’il ne faut pas oublier la forte présence des franco-algériens sur le sol Français… les attentats des 90 (St Germain…) marquent encore les esprits!
            Je pourrais étayer davantage mes propos, mais je suis au travail… désolé pour le coup si mon texte et mon raisonnement vous paraissent décousus!
            Au plaisir de vous lire de nouveau mon cher Mohamed!
            Salim

          • Mohamed dit :

            Bonjour Salim :
            Pour ce qui des articles de l’opération Yasmina Azzazrka, il s’agit d’une série d’articles qui s’articulent entre eux, et qui à mon avis méritent d’être traduits, mais c’est un travail colossal et de longue haleine. Je vais vous reposter le lien infosyrie des deux parties déjà traduites, en français, et qui se rapportaient à la guerre du gaz. Les autres liens vous pouvez les trouver sur le site JPNews.
            Lien de l’article sur Infosyrie :
            http://www.infosyrie.fr/re-information/les-echos-tacle-lambassadeur-ford-et-disseque-les-manoeuvres-americaines/#comment-11302
            Au sujet de l’Algérie, je suis d’accord avec vous sur le nationalisme et la combativité du peuple algérien, qui a payé le prix fort d’un million de martyrs pour recouvrer son indépendance. Mais les choses ont changé depuis, avec la guerre des médias, le jeu sur les fibres communautaires, et la compromission de certaines élites et oppositions, la trahison devenue un simple point de vue, les fatwas incendiaires, le suivisme aveugle de certains arabes … etc.
            Le problème, c’est que ces pays occidentaux pour faire face à leurs faillites économiques, ils sont capables de toutes les aventures. Et l’Algérie a tous les atouts pour séduire, des ressources pétrolières et gazières, une grande superficie, une proximité avec l’Europe, et une porte d’entrée en Afrique, et un environnement hostile après les derniers changements en Tunisie et en Libye.
            Dans tous les cas, la résistance, actuellement, en Syrie, et la reconfiguration géopolitique autour de l’axe BRICS-ALBA et autres pays non-inféodés, constituent autant d’éléments qui peuvent contrecarrer le projet de repartage des pays arabes.
            Si la Syrie, tombe tout est possible, mais si elle résiste et qu’elle gagne c’est une autre heureuse histoire pour les arabes, la région et le monde.

    • salim dit :

      en complément à cet article traduit par Mohamed, je vous invite à consulter également les derniers articles du site de : http://www.dedefensa.org/

  7. nadia farah dit :

    la france est prise par le temps ,elle voit d’un mauvais oeil l’ouverture de la syrie aux multipartismes ,apres il y’aura plus de dictateur a accuser ni a attaquer ,c’est pour cela qu’elle aboie plus fort que les autres ,elle oublie une chose;les chiens aboient mais la caravanes passe ,n’en déplaise a monsieur ARAUD et a toute la diplomatie française a deux balle

    • vilistia dit :

      nadia farah

      En effet, c’est encore un plus qui conduit l’équipée française à l’agitation.

      Après une constitution avec un multipartisme bien mis en place, imaginez Bachar quitter le pouvoir exprès pour coincer Sarko et sa bande.

  8. Hamed dit :

    Un article a lire :

    Sauver les Syriens ne passe pas nécessairement par une intervention
    Peter Harling, Le Figaro | 13 Dec 2011

    De tous les bouleversements qui agitent le Moyen-Orient, la crise syrienne est certainement le plus inquiétant, parce qu’elle mêle des intérêts décisifs à des peurs existentielles, des ambitions naïves, et des ingérences potentiellement explosives. Le soulèvement populaire se double graduellement d’un rapport de force international dont les objectifs non avoués visent à contenir l’Iran et affaiblir le Hezbollah. La sécurité d’Israël en constitue, inévitablement, l’arrière-plan. Mais ce glissement vers un conflit régional progresse sous couvert d’un argumentaire humanitaire, qui fait craindre que l’Occident ne s’engage une fois de plus dans une guerre qui n’en porterait pas le nom – et qui, contrairement à la Libye, pourrait dépasser sa capacité à la mener à terme.

    Le cas syrien pose un dilemme douloureux. Le régime a eu recours à des formes de violence de plus en plus extrêmes. Il se satisfait aujourd’hui de l’émergence de groupes armés pour rejeter toute distinction entre manifestants et « terroristes ». Soucieux d’exacerber les tensions confessionnelles au sein d’une société plurielle et fragile, il porte une lourde responsabilité dans l’amorce de dynamiques de guerre civile. Des promesses de réformes, significatives sur le papier, ont perdu toute substance à mesure qu’une logique nihiliste prenait le dessus : « nous ne tomberons pas sans entraîner dans notre chute le pays et la région ». La survie du régime se traduit de fait par l’érosion des institutions étatiques, l’apparition d’une culture milicienne, la destruction de l’économie, l’expansion de la criminalité, et bien sûr la multiplication des victimes. Le régime ne proposant aucune issue, les appels à une « intervention étrangère » sont devenus un leitmotiv des manifestants.

    Le Conseil national syrien, coalition de l’opposition, en a fait son cheval de bataille, multipliant les efforts de lobbying en faveur d’une « intervention » aussi urgente que mal définie, et allant jusqu’à promettre qu’il adoptera, s’il parvient au pouvoir demain, une posture conforme aux intérêts de ceux qui le soutiennent aujourd’hui, dans le monde arabe et en Occident. Et l’idée fait son chemin. En France, Alain Juppé a évoqué des « corridors humanitaires », dont la protection nécessiterait pourtant un appui militaire. La Turquie offre un refuge à des soldats syriens dissidents revendiquant des attaques en territoire syrien, et envisage des « zones tampon » pour abriter d’éventuelles vagues de réfugiés. Pour la première fois, l’emprunte financière du Qatar devient sensible au Liban-Nord, zone poreuse qui se prête à tous les échanges avec la Syrie, trafic d’armes compris.

    Pour l’instant, rien ne permet de confirmer les rumeurs sur l’implication de services de renseignement étrangers (français par exemple) au soutien des groupes armés qui se multiplient sur le terrain ; et les perspectives d’une opération à la libyenne paraissent lointaines. Mais la régionalisation insidieuse du conflit enclenche une dynamique dangereuse en soi. Elle ouvrirait la porte à une implication croissante de l’Iran et du Hezbollah, dont le soutien au régime est resté jusqu’à ce jour bien en deçà de leurs capacités.

    En fait, l’ensemble des parties concernées se refuse à accepter l’articulation étroite et problématique qui relie crise domestique et conflit stratégique. Le régime, ses sympathisants et ses alliés ne veulent voir qu’un complot international, qui les autoriserait à traiter les manifestants avec la brutalité et le mépris dus à l’ennemi. Cette attitude les rend vulnérables, en aliénant toujours plus de Syriens, et en offrant toutes les justifications pour que leurs adversaires saisissent l’occasion. La lutte n’en devient que plus existentielle à mesure qu’ils s’enferment dans cette impasse autodestructrice.

    Les détracteurs du régime, à l’inverse, aimeraient réduire le conflit à sa dimension interne. L’opposition en exil, la Turquie, la Ligue arabe et l’Occident laissent croire que la communauté internationale se contenterait de secourir les manifestants, plutôt que d’exploiter leur cause pour en promouvoir d’autres.

    Déjà, la complaisance exprimée face à la répression à Bahreïn, la recherche obstinée d’une solution négociée au Yémen, et le silence radio sur l’Arabie saoudite illustrent amplement à quel point les calculs stratégiques supplantent les positions de principe. Si la sauvagerie du régime syrien en fait un cas particulier, il est d’autant plus regrettable que la réponse internationale à ce défi moral soit minée par ses contradictions prosaïques. Ainsi, la notion d’intervention étrangère, conceptualisée comme le moyen de mettre fin à une impasse coûteuse sur le terrain, risque surtout d’en déplacer les enjeux, vers une régionalisation du conflit qui pourrait être plus coûteuse encore.

    Dans ce rapport de force, les pressions politiques relèvent d’un registre d’action légitime, bien sûr. Les sanctions économiques sont plus ambiguës : leur extension catalyse un effondrement de l’économie syrienne qui pourrait se muer en crise humanitaire. En revanche, toute stratégie de subversion, via un soutien actif aux groupes armés sur le terrain, sans parler d’une intervention militaire directe, est à proscrire.

    Une résolution onusienne excluant toute option militaire, appelant toutes les parties à cessez le feu et stipulant le déploiement d’observateurs arabes, occidentaux, russes et chinois, pourrait être le meilleur moyen d’obtenir un consensus international auquel le régime serait sensible, et d’assurer une protection des civils sur le terrain. Il est temps de circonscrire le foyer de crise syrien, plutôt que de précipiter son extension.

    L’auteur, directeur Syrie pour l’International Crisis Group, plaide pour une solution onusienne au cas syrien, et surtout pas pour un soutien aux groupes armés sur le terrain.

    • NO PASARAN dit :

      En fait, je comprends qu’ils se sentent  »grises », ces trois-peles deux tondus de manifestants !!! Pour la poignee qu’ils sont, on leur octroye beaucoup trop d’importance.

      On notera toutefois qq verites – mieux vaut tard que jamais ! – dans tout ce rassis :  »Pour la première fois, l’emprunte financière du Qatar devient sensible au Liban-Nord, zone poreuse qui se prête à tous les échanges avec la Syrie, trafic d’armes compris. »

      et  »Ainsi, la notion d’intervention étrangère, conceptualisée comme le moyen de mettre fin à une impasse coûteuse sur le terrain, risque surtout d’en déplacer les enjeux, vers une régionalisation du conflit qui pourrait être plus coûteuse encore. »

  9. Cécilia dit :

    Le 14 décembre marque 30 ans d’annexion du Golan occupé.

    Rappel historique
    ——————-

    Le plateau du Golan (arabe : الجولان) est une région du sud-ouest de la Syrie occupée par Israël suite à la guerre des Six Jours de 1967 et annexée par l’État hébreu, le 14 décembre 1981.

    Cette annexion de la région a été condamnée par le Conseil de sécurité des Nations unies et n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.

    Géographie
    ———–

    Du point de vue naturel, le Golan est dans la continuité des chaînes du Mont Hermon et s’étend jusqu’aux rives orientales du lac de Tibériade. Il est situé dans la partie Nord du cours du Jourdain entre les versants du mont Hermon et le fleuve Yarmouk (Heromax selon les livres latins).

    Il est réputé pour la richesse de son sol d’origine basaltique et pour ses pâturages.

    Les géographes grecs et arabes parlaient déjà de son importance stratégique, encore valable aujourd’hui du fait de sa situation au carrefour de quatre pays (Syrie, Liban, Israël et Jordanie)1.

    Alors monsieur Araud scandalisé !

    N’est-il pas scandaleux que le Conseil de la Sécurité fait toujours de l’indifférence à ce sujet ?

    N’est-il pas scandaleux encore qu’il n’ait jamais pu agir pour exercer une pression sur les autorités Israéliennes ?

    Le Conseil de sécurité n’est-il pas « moralement responsable » de ce qui se passe en Palestine aussi ?

    Oubliez-vous des millions de Palestiniens dispersés dans les quatre coins du monde depuis la création d’Israël en 1948 ?

    Ou peut-être considérez-vous aussi comme ce nouveau coureur à la Maison Blanche que les Palestiniens est « un peuple inventé » ?

    N’est-il pas scandaleux que chère madame Rice parle d' »un accouchement difficile » d’un nouvel Proche-Orient alors qu’un tapis de bombes pleuvait sur le Liban pendant plusieurs semaines refusant même une réunion du Conseil du Sécurité ?

    Je préfère m’arrêter là. Tout a été dit dans cet article de l’équipe d’infosyrie que je salue l’honnêteté et l’amour de la vérité. Cependant, je dois vous rappeler, si vous avez par hasard oublié, que le peuple a de la mémoire et que personne, ni organisme, ni le temps peut l’effacer.

    La Russie Today a consacré un article pour le 30ème anniversaire de l’annexion du Golan dont je vous laisse le lien :

    http://arabic.rt.com/news_all_news/news/574057/

    • NO PASARAN dit :

      Merci, Cecilia ! On continuera le combat, encore et encore !!! J’aime les Palestiniens, lorsqu’ils disent :  »Un jour on verra la Palestine libre, que ce soit dans 10, 20 ou 100 ans ! Que se soient nous, nos enfants ou nos arrieres-petits-enfants ! » Ce sera beau, Cecilia, le jour ou les familles, des deux cotes de la frontiere du Jolan, pourront s’etreindre dans les bras les uns des autres, apres tant d’annees sans se voir… Le Jolan, c’est le Paradis ! Quels fruits et legumes ! Quelles pommes !!! Je t’embrasse, ma Cecilia ! Quand viens-tu a Damas ?

      • Cécilia dit :

        Bonjour NO PASARAN et merci pour le commentaire,

        Mon départ pour Damas a été complètement chamboulé !
        Je devais déjà y être depuis quelques jours, mais des choses sont arrivées à l’improviste.
        Pour être honnête, je ne sais plus rien, mais je ne manquerais pas de te le dire avant.

        Je t’embrasse !

    • El Fel dit :

      Cette Rice, que ses compatriotes ont appelé « La négresse de service » a effectivement déclaré pendant la guerre du Liban en 2006, « laisser faire l’accouchement ». Et ce que nous voyons actuellement est la suite de ce qui a été programmé. C’est tout un programme qui s’échelonne depuis l’attentat du WTC jusqu’à maintenant sans discontinuité. L’Irak, l’Afghanistan, même cette ordure de Ben Laden, leur pion, c’est tout un plan qui a été concocté par les sionistes de la Maison Blanche, et que son application à buté sur un os « La Syrie ». Et les vétos qui leurs sont imposés par la Chine et la Russie à qui il faut tirer chapeau. Ils ont voulu appliquer le même scénario que pour la Libye, mais devant l’échec ils veulent appliquer autre chose. Car à l’heure actuelle tout leur plan part en déconfiture. Ils sont en train de tâtonner pour trouver autre chose à appliquer. Pour vous donner une idée sur leur débâcle, regardez l’affaire du drone qui leur a été volé dans les airs, par les Iraniens. Ce fiasco donne un aperçu de leur déconfiture. Leur survie, tient à la chute de la Syrie, et d’autres pays qui sont sur leurs listes. Aux Usa plusieurs villes sont en effervescence, en France de même les citoyens rechignent, menacent, et sabotent. Des villes européennes Grèce, Italie, Espagne, Portugal sont dans le rouge, la France va dégringoler, et le reste suivra derrière. C’est juste une affaire de jours, attendons comme pour le mur de Berlin, il est bien arrivé le jour ou il a été détruit par ceux là même qui l’ont construit.

    • Kinan dit :

      Il y a quelques jours, le 9 déc. 2011, l’Assemblée des Nations Unies a exigé pour la xème fois deux résolutions contre l’annexion et la colonisation du Golan. Il est vrai que ça ne mange pas de pain !
      http://www.un.org/News/fr-press/docs//2011/AG11191.doc.htm
      « Résolution III: Les colonies de peuplement israéliennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et le Golan syrien occupé

      Par cette résolution, adoptée par 162 voix pour, 7 contre (Israël, Îles Marshall, Micronésie, Nauru, Palaos, États-Unis, Canada), et 4 abstentions (Cameroun, Vanuatu, Panama, Côte d’Ivoire), l’Assemblée générale exige une fois de plus l’arrêt immédiat et complet de toutes les activités de peuplement israéliennes dans l’ensemble du Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et le Golan syrien occupé, et exige aussi qu’Israël s’acquitte de ses obligations juridiques, telles qu’elles sont énoncées dans l’avis consultatif rendu, le 9 juillet 2004, par la Cour internationale de Justice (CIJ).

      Résolution V: Le Golan syrien occupé

      Par cette résolution, adoptée par 162 voix pour, une contre (Israël), et 11 abstentions, l’Assemblée générale demandeà Israël, Puissance occupante, de se conformer aux résolutions concernant le Golan syrien occupé, en particulier la résolution 497 (1981) par laquelle le Conseil de sécurité a décidé notamment que la décision prise par Israël d’imposer ses lois, sa juridiction et son administration au Golan syrien occupé était nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international. Elle demande à Israël de renoncer à modifier le caractère physique, la composition démographique, la structure institutionnelle et le statut juridique du Golan syrien occupé et en particulier de renoncer à y établir des colonies de peuplement, ainsi que de renoncer à imposer aux citoyens syriens du Golan syrien occupé la nationalité israélienne et des cartes d’identité israéliennes, et de renoncer à ses mesures de répression à l’égard de la population de ce territoire. »

      Par ailleurs le 30 nov. 2011, cette même Assemblée Générale des Nations Unies avait là aussi adopté une résolution proposée par l’Egypte (7 votes contre : 4 micro-Etats, le Canada, les USA et Israël) :
      http://www.un.org/News/fr-press/docs//2011/AG11180.doc.htm
      « L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui après une mise aux voix, deux résolutions relatives au Golan syrien1 et à Jérusalem2, présentées par l’Égypte. La première a été adoptée par 119 voix pour, l’opposition du Canada, des États-Unis, des Îles Marshall, d’Israël, de la Micronésie, de Nauru et de Palaos, et 53 abstentions. L’Assemblée exige qu’Israël se retire de tout le Golan syrien occupé jusqu’à la ligne du 4 juin 1967. Elle demande aussià Israël de reprendre les pourparlers sur la voie de négociations avec la Syrie et le Liban. »

      Il serait intéressant de faire le compte des résolutions à l’Assemblée de l’ONU sur ce sujet de l’occupation du Golan. Il va de soi que pratiquement ça ne sert à rien et que, comme personne n’en parle, ça n’a pas même de portée symbolique. On se demande pourquoi la presse atlantiste française ne souhaite pas mettre la pression sur les USA qui ferait sinon barrage au Conseil de sécurité, de manière à obtenir enfin une résolution contraignante contre Israël sur ce sujet, de la même manière que la France se démène pour en obtenir une contre Bachar al-Assad. Vraiment on se le demande !

    • hadi dit :

      Merci Cécilia

    • Cécilia dit :

      Et pour compléter, voici une vidéo sur le Golan occupé-annexé par Israél :

      http://www.youtube.com/watch?v=ckuXiwRTZjo

  10. NO PASARAN dit :

    Taweel balak habeeb ! (Calmez-vous 😉 meme si j’ai votre ton ! Ca ne rend pas en francais…

    Ce qui est historique, c’est la decision de Damas de mettre son ambassadeur aux Etats-Unis en poste… a Pekin !!! Historique, on vous dit !!! Le vent souffle, l’avenir est aux BRICS et pas a ces chiens d’atlantistes…

  11. Cécilia dit :

    ASL en Turquie

    Il parait que cette soi-disant armée syrienne libre est frustrée d’après l’article du journal Le Monde.

    En plus, il parait qu’il y a un changement plus que timide concernant la position turque dans cette crise.

    Je vous laisse le lien :

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/12/14/la-frustration-des-deserteurs-syriens-en-turquie_1618352_3218.html

  12. Kinan dit :

    Il a un petit air de Philippe Val ce Gérard Araud…

  13. Loubnan dit :

    wlym.com/~rennes/podcast/20111214_OM.mp3

  14. malja dit :

    merci de cet article et surtout de bien différencier le peuple francais des tristes comiques qui ont été malheureusement choisi par moins de 25% des gens en age de voter Bel exemple de leur démocratie de leur royauté républicaine quinquennale. Ils vont perdre leur 3 A et la Syrie gardera son 5 A:
    bAchAr Al AssAd

  15. Byblos dit :

    J’ai écouté le sieur Araud, patiemment, flegmatiquement. Mais avec résignation, et un effort surhumain pour surmonter mon dégoût.

    C’est un discours dans la plus pure tradition stalinienne. C’est la langue de bois munie d’amplificateurs pour amplifier les effets déjà gros. Grossiers même.

    Au risque de me répéter pour la Nième fois (je ne sais plus compter), Si ce pauvre Araud est représentatif de la France, alors PAUVRE FRANCE! Dans quelles abysses de décadence, de déchéance tu est plongée.

    Vivement, une remontée à la surface. Mais comment y croire? Où est la relève? Quelle est l’alternative?

    Soeur Anne ne voit que la terre qui poudroie et nulle énergie qui foudroie.

  16. Akyliss dit :

    « Revue de presse Syrie »

    L’argument de l’urgence morale

    Partenaires | 14 décembre 2011

    Deux allégations ont été développées par les organes de communication atlantistes. :
    1. Le rapport oral de la Haut-commissaire des Droits de l’homme au Conseil de sécurité validait l’accusation selon laquelle la répression aurait fait plus de 5 000 morts en Syrie en neuf mois. Pis, cette répression s’accélérerait, puisque l’on compterait 1 000 morts au cours des dix derniers jours. Il y aurait donc urgence à intervenir militairement pour protéger la population.
    2. L’intervention de l’ambassadeur de France à l’issue du rapport de la Haut-commissaire était conçue comme une mise en accusation de la Russie et de la Chine qui seraient complices, et à ce titre responsables, d’un massacre en cours.

    La pluie de récompenses accordées aux opposants syriens fait partie intégrante de cette campagne. Elle leur donne une apparence de légitimité et fait oublier leur islamisme. La remise du Prix Sakharov par le Parlement européen à cinq leaders du « printemps arabe » dont une jeune syrienne s’ajoute à la liste des prix remis par divers think tanks et fondations, dont la Fondation Nobel.

    • Cette rhétorique a deux objectifs :
    1. Dissuader la Russie et la Chine de faire à nouveau usage de leur veto lors du vote d’une résolution autorisant le recours à la force.
    2. Masquer la responsabilité des Atlantistes dans les massacres en cours. A contrario, le ministre russe des Affaires étrangères a qualifié d’« immoral » le refus des Atlantistes de rappeler leurs chiens de guerre.

    • Parmi les nouveaux thèmes de propagande émerge l’imputation selon laquelle la Syrie réprimerait ses artistes. De son côté, Newsweek évoque une armée d’enfants qui se dresserait contre le régime. Ce bobard permet d’expliquer pourquoi le « régime » tue des enfants. Surtout, il valide le bien-fondé de la cause (« la vérité sort de la bouche des enfants »), alors même que cette imputation, si elle était vraie, constituerait une glorification des enfants-soldats. (voir photo p. 28).

    • Dans le Washington Times, Arnaud de Borchegrave s’inquiète de la doctrine Obama-Clinton de soutien à la démocratie dans le monde arabe. Cette politique ouvre la voie à l’élection de personnalités anti-américaines ou anti-israéliennes.

    • La presse du Golfe, quand à elle, reprend une déclaration du roi de Bahreïn au Daily Telegraph d’hier (lire le texte p.30). Il y affirme qu’il n’y a pas de révolution dans son royaume, mais des troubles fomentés par l’Iran et la Syrie. Le renversement de Bachar el-Assad devient donc une nécessité pour que les Bahreinis puissent vivre en paix.

    http://www.voltairenet.org/L-argument-de-l-urgence-morale

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