• Actualité
  •  

C'est officiel : la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'inquiète d'"une marginalisation des femmes arabes" dans le processus de démocratisation généralement désigné comme "Printemps arabe". S'exprimant devant un bidule du nom de "Communauté des démocraties" qui tenait forum à Vilnius en Lituanie, la chef de la diplomatie américaine a mis en garde, sans les nommer apparemment, l'Egypte et la Tunisie : "Personne ne peut prétendre représenter la volonté démocratique si son intention est de marginaliser les femmes". Et Hillary Clinton [...]



Pas vous ou pas ça, Hillary C. !

Par Droits réservés,



Hillary Clinton s'inquiète d'"une marginalisation des femmes arabes" dans les printemps arabes.

Hillary Clinton : plus c'est gros, plus ça passe ?

C’est officiel : la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton s’inquiète d' »une marginalisation des femmes arabes » dans le processus de démocratisation généralement désigné comme « Printemps arabe« . S’exprimant devant un bidule du nom de « Communauté des démocraties » qui tenait forum à Vilnius en Lituanie, la chef de la diplomatie américaine a mis en garde, sans les nommer apparemment, l’Egypte et la Tunisie : « Personne ne peut prétendre représenter la volonté démocratique si son intention est de marginaliser les femmes« . Et Hillary Clinton de préciser sa pensée : une « transition démocratique réussie« , selon elle, se reconnaît, entre autres à la protection et la participation  » de tous les citoyens, en particulier les femmes« .

Les Frères musulmans d’Egypte et d’ailleurs se sont peut-être sentis visés. Voilà en tout cas une sortie qui ne manque pas de sel de la part de la patronne de la diplomatie US, en première ligne de la campagne de déstabilisation de la Syrie, via notamment le soutien des Frères musulmans locaux, bien connus pour leur féminisme militant. En fait, n’importe quel observateur peut assez vite constater que s’il est un pays arabo-musulman où la femme est libre de s’habiller comme elle l’entend, et peut envisager d’accéder à des postes de commandement de la société, c’est bien la Syrie ! Qui, d’une manière globale et sur le long terme, a d’avantage oeuvré contre la « marginalisation des femmes » que, disons, l’Arabie Saoudite, le Koweit ou les Emirats arabes unis, alliés, clients et complices des Etats-Unis, notamment dans leur tentative de destruction de l’Etat moderne, laïc et, à sa façon, féministe qu’est la Syrie de Bachar al-Assad !



Vous pouvez suivre les réponses à cet articles avec le flux RSS.
Vous pouvez répondre, ou faire un lien depuis votre site.

Commenter