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  Vladimir Poutine, Premier ministre de la Fédération de Russie, a dîné lundi 20 juin et s'est entretenu mardi 21 avec son homologue français François Fillon. Lors de la conférence de presse commune qui s'en est suivie, les deux hommes ont tenu à afficher une unité de vue complète sur les problèmes de la planète... à la notable exception de la Syrie : en effet, selon le chef du gouvernement russe, "toute intervention dans les affaires d'un Etat souverain (est) sans [...]

Vladimir Poutine : "Toute intervention dans les affaires d'un Etat souverain (est) sans perspectives."


Syrie/ONU : Poutine persiste et signe

Par Louis Denghien,



 

Vladimir Poutine : "Toute intervention dans les affaires d'un Etat souverain (est) sans perspectives"

Vladimir Poutine, Premier ministre de la Fédération de Russie, a dîné lundi 20 juin et s’est entretenu mardi 21 avec son homologue français François Fillon. Lors de la conférence de presse commune qui s’en est suivie, les deux hommes ont tenu à afficher une unité de vue complète sur les problèmes de la planète… à la notable exception de la Syrie : en effet, selon le chef du gouvernement russe, « toute intervention dans les affaires d’un Etat souverain (est) sans perspectives« . Une déclaration qui ne fait que confirmer l’attitude russe sur la question syrienne, le président Medvedev ayant mis fin tout récemment à un faux suspense en confirmant que son pays s’opposerait au projet de résolution franco-américain condamnant la Syrie devant le Conseil de Sécurité. Chacun sachant que l’adoption de ce texte aurait pu fournir un prétexte à une intervention militaire occidentale à plus ou moins long terme. En dépit du zèle antisyrien d’un Alain Juppé dans cette affaire, cette manoeuvre est donc compromise.

Fâcheux précédents libyen et irakien

On se souvient que dans le même contexte onusien, et à propos de la Libye, la Russie s’était contentée de s’abstenir lors du vote de la résolution 1973 donnant le feu vert à l’intervention contre Mohammar Kadhafi. Au vu du détournement manifeste de cette dernière résolution – la protection des civils muant rapidement en guerre ouverte et en tentative de renversement du colonel – la Russie ne veut plus laisser le champ libre aux entreprises euro-américaines. Poutine a d’ailleurs eu cette remarque, frappée au coin du bon sens géopolitique : « Le développement de la situation dans certains pays de cette région nous montre que la situation ne devient pas meilleure lorsque nous essayons de diriger le processus». Avant d’ajouter : «Regardez l’Irak, est-ce que la situation est pacifiée ?». Décidément, la Russie est bien le garde-fou, en Syrie et ailleurs, de l’aventurisme – et de l’impérialisme – occidental.



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2 commentaires à “Syrie/ONU : Poutine persiste et signe”

  1. Rensk dit :

    Franchement… j’ai toujours été satisfait que la Russie entre au COE…

  2. vilistia dit :

    Très bien Poutine….. Je t’adore.

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