Laurent Fabius a annoncé sa visite en Jordanie pour le 15 août. Et fait savoir dans un communiqué que la France allait intensifier se contacts avec l’opposition syrienne et la Ligue arabe pour « préparer les conditions d’une transition rapide en Syrie« . On se contentera d’observer que son prédécesseur Alain Juppé a pondu le même genre de déclarations péremptoires pendant des mois. La diplomatie française aura accouché de pas mal de non événements diplomatiques à la faveur de la crise syrienne.
Fabius va être en tous cas précédé en Jordanie par une mission humanitaire française, plus exactement un « groupement médico-chirurgical militaire » destiné à venir en aide aux réfugiés syriens dans ce pays. Pourquoi, au fait, la Jordanie plutôt que la Turquie, plus « fournie » en réfugiés ? Sans doute parce que le pays d’Erdogan apparait un peu trop – aux yeux des Tartuffe de l’Élysée et du Quai d’Orsay – comme « belligérant », avec sa base occidentalo-ASL et les mercenaires qui s’y entraînent. La décision a en tous cas été prise par François Hollande lui-même, soucieux de rappeler que c’est la France qui préside ponctuellement le Conseil de sécurité de l’ONU, et que lui ne fera pas moins de gesticulations sur la Syrie que son rival et cependant semblable Nicolas Sarkozy, à défaut de pouvoir la bombarder comme ce dernier l’a fait en Libye.
Il y a quand même des militaires dans cette mission « humanitaire ». Y a-t-il parmi eux des membres de ce « service Action » de la DGSE, déjà présent justement aux côtés de la CIA et de l’ASL en Turquie ? (voir notre article « Les hommes de la DGSE en appui aux tueurs de l’ASL ! », mis en ligne le 6 août)
Tahhan dénonce l’extrémisme religieux et les erreurs de la France
Justement, un opposant syrien établi en France, Bassam Tahhan, était l’invité de BFMTV ce mardi matin : pendant un quart d’heure, Tahhan, membre d’un « Collectif pour la Syrie« , a fait à sa façon de la réinformation, sur la crise syrienne et notamment le rôle de la France dans cette histoire. Pour Bassam Tahhan, opposant à Bachar mais modéré et patriote, la France et partie du mauvais pied – le pied américain – en Syrie. Cela a commencé par une analyse superficielle des conseillers d’Alain Juppé, nullement au fait des réalités syriennes selon Tahhan. Et dès lors, le pays de de Gaulle a suivi le mots d’ordres de Washington, a lié son sort diplomatique aux radicaux du CNS, jeté de l’huile sur le feu, poussant le pouvoir à une logique de confrontation. Et c’est cette ligne américaine qui a poussé les opposants à refuser tout dialogue avec le pouvoir, enfermant cette opposition dans la surenchère et l’impasse.
Et Bassam Tahhan de dénoncer l’emprise des extrémistes et de la Turquie, du Qatar et de l’Arabie séoudite sur ce CNS dont la France et les Occidentaux ont voulu faire le premier représentant du peuple syrien. L’invité de BFMTV, cultivé et s’exprimant dans un excellent français, fait aussi allusion aux groupes salafistes qui montent en puissance au sein de l’insurrection, aux bisbilles ente CNS et ASL.
Et il dit au journaliste que la Syrie ce n’est pas ça, c’est au contraire la tolérance, et que les wahhabites et salafistes ne représentent pas la tradition sunnite syrienne, ouverte au dialogue. Il rappelle que les alaouites, présentés comme des hérétiques à convertir ou exterminer par certaines franges islamistes radicales à l’oeuvre en Syrie, sont une composante, et du peuple syrien et de l’Islam.
Incidemment, Tahhan pointe un aspect jusque-là ignoré, mais pourtant peut-être important, de l’influence wahhabite en Syrie : selon lui un grand nombre de Syriens sont allés travailler en Arabie séoudite et en sont revenus barbus au physique comme au mental !
Renseigné et patriote, Bassam Tahhan s’en prend aussi au rôle de la Turquie qui, elle ne promeut guère la tolérance. Et il rappelle au passage que la France a livré aux Turcs une petite Rome de la chrétienté orientale, Antioche. Tahhan remonte à François Ier qui avait voulu protéger les chrétiens d’Orient, et dit espérer que l’autre François (Hollande) ne s’écartera pas de la voie initiée par le roi de France.
Sur le fond, on l’a compris, BassamTahhan déplore que les Occidentaux et singulièrement la France aient fait le pari du renversement violent du régime au lieu de promouvoir la décrispation des positions et du dialogue. Un renversement qui, selon Tahhan, est loin d’être acquis : il pense que l’armée viendra à bout de l’ASL à Alep et ailleurs.
On le voit, Tahhan, qui dit que son collectif travaille avec de nouveaux partis modérés établis à Dama, est visiblement un homme de bonne volonté et de réconciliation nationale. Sa voix a du mal à se faire entendre dans le tumulte syrien, mais enfin on vient de l’entendre sur un grand média, et c’est un signe encourageant, pour la Syrie, voire pour la presse française.
M. Bassam Tahhan est-il de la même grande famille (aleppine) que le Tahhan (héros de l’armée syrienne) entendu sur France Info (merci Lafleuriel) il y a quelques jours ?
Bassam Tahhan était mon prof de traduction à l’université de Damas. je ne l’ai pas reconnu sur la photo ci-dessus (il a bien changé comme moi d’ailleurs).
Son frère a fait la guerre de 67 et il a était grièvement blessé. Il est devenu aveugle et a perdu ces 2 mains. Il est issu d’une famille assez cultivé.
Bassam est depuis toujours très fort en Français et en Histoire..il a eu sa licece avec une mention honorable. Cela lui a permis d’enseigner à l’université et de venir en France pour faire son doctorat.
Je pense actuellement, il enseigne à l’école de Polytechnique.
Il est opposant, mais très pesé. Pour lui, l’intérêt et l’unité de la Syrie est primordiale . Avec, d’autres intellos syrien et Français, ils ont fondé le « Collectif pour la Syrie ».
Salut fatima, tu dois être fière de ton prof !
j’avais signalé ce collectif pour la Syrie plusieurs fois ici, mais là ils ont bien joué !
De mon coté, j’étais à un congrès international où mes collègues presque de toutes les nationalités (qui trouvait la situation syrienne bizarre) m’ont posé des questions, j’ai beaucoup expliqué que ce qu’ils recevaient par les médias était faux.
j’ai un peu plus d’espoir en ce moment…
Que la force et la paix revienne en Syrie
Si les barbus arrivent a leurs fin je serais curieux de voir nos bobos de l’ASL,habitants dans les capitales Européennes leurs dirent « merci c’est gentil d’avoir fait tout le boulot maintenant il faut laissé faire les grands » on appel ce genre de personnes les idiots utiles.Fabius qui avec l’argent de nos impôts va fricoter avec Al Qaida,il y a vraiment un truc qui tourne plus rond dans ce pays,moi je lui propose de faire son Alya et de nous foutre la paix,la France a d’autre chat a fouetter en ce moment que de s’occuper des affaires Syriennes.(La crise économique,le chômage,les délocalisations et j’en ai encore tout plein des comme ça)
on peut s’en occuper, mais pas de la façon dont il le fait.
Je suis fier de cet homme.
Et il y en a beaucoup, en Syrie, comme en France.
Mais, pour une fois, il a pu parler.
Je vous rejoins. Les responsables français seraient bien inspirés de se mettre à l’écoute des dignes et authentiques représentants de la société civile syrienne comme M. Tahhan autant les opposants que les loyalistes au lieu de suivre les conseils de leurs cornacs libanais inféodés à l’Arabie Séoudite, soi-disant experts du proche-orient (tels qu’Antoine Basbous et cie). Ces soi-disant experts comme par hasard souvent très proches du regroupement politique libanais du 14 mars et qui représentent en France le relais idéologique de la politique de l’Arabie Séoudite dans cette région (outre leur rôle d’intérmédiaires dans le business juteux entre la France et l’AS) se sont évertués à persuader les responsables français qu’abattre le régime syrien était un objectif aisé et réalisable et à les abuser sur les dangers de cette entreprise.
Sur le terrain, les français peuvent monter des coups par ci par là ou aider matériellement les insurgés , mais ils restent fondamentalement mal renseignés sur la Syrie alors que la réalité est là sous leurs yeux et sous leur barbe. Mais il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir …
j’ai une seule remarque contre Bassam Tahhan. Quand le représentaeur a dit « l’armée de Bachar Al Assad », lui , il a répété la même phrase.
Il fallait corrigé à cette bête de BFMTV que « l’armée syrienne n’est pas celle de Bachar, mais c’est l’armée de tous les syriens ». On cesse pas d’entendre cette expression de la bouche des journalistes bêtes et cancres.
Moi, je peux dire que l’armée française est « l’armée de la vache folle hollondaise » (puisque la vache hollondaise qui décide si l’armée va à la guerre ou non).
Raisonnement extrêmement pertinent.
Merci, Fatima.
Cordialement
Ses prises de parole ne sont certainement passées inaperçues !! Et il va être intéressant de voir si on va continuer à l’inviter, à le laisser s’exprimer publiquement.
Je pense qu’il y a des limites, et qu’on ne peut pas toujours refermer définitivement des portes qui ont commencé à s’ouvrir et qui correspondent à un tel besoin d’information réelle !
Non ? Enfin nous allons voir…
Je crois que je retrouve, ou je garde toujours, un fond d’optimisme à nuancer bien sûr avec la réalité.
La première victime d’une guerre est toujours la Vérité et la première arme est le mensonge. Essayer de rétablir la Vérité, c’est un premier pas vers la réconciliation et bientôt la paix des braves.
Bourdin direct : Bassam Tahhan sur BFMTV le 07/08/2012
http://www.bfmtv.com/bourdin-direct-bassam-tahhan-actu31633.html
Il est intervenu aussi sur France Info, hier, lundi 6 août, avec le même discours. On peut le ré-écouter sur le site de Radio France. Attention, il vaut mieux l’ECOUTER car le résumé écrit est tendancieux.
Miryam
on commence à jouer sur d’autres chevaux,
M. Bassam Tahhan nous lit peut-être, son discours modéré est le bienvenu. Puisse-t-il faire entendre raison à notre diplomatie, faire œuvrer la France à la paix et à la réconciliation plutôt qu’ à l’édification d’un nouveau territoire pour Al Qaïda.
Voilà un véritable opposant !. Contre le baath mais pas contre la syrie.
C’est tout ce que je souhaite. Une opposition responsable !.
» selon lui un grand nombre de Syriens sont allés travailler en Syrie et en sont revenus barbus »??
Non, il fallait évidemment lire ‘ »en Arabie séoudite »…
L.D. & Infosyrie
« Le pied américain » ?!! Il a peur de qui Mr Tahhan pour dire que le pied est israélien ? C’est fous quand même que les « contestations » commencent avec un timing impeccable dans des pays que des think-tank israéliens projettent, documents à l’appui, de pulvériser depuis des décennies!!
Aussi, on a l’impression que si ils n’étaient pas si « islamistes » les « rebelles » ça serait plus facile de s’entendre!! Donc des « modérés » comme le roi de Maroc ou autres laïcs comme la Turquie, la Géorgie ou que sais-je encore seraient une très bonne solution. La ligne de fracture est : pour ou contre l’empire, pour ou contre la domination mondiale de la gangrène!
Il est grand temps que ceux qui ont la chance de s’exprimer dans les médias, même brièvement, commencent à le dire clairement!
avec un pseudo comme le tien!
il y a une coquille :
selon lui un grand nombre de Syriens sont allés travailler en Syrie (au lieu d’Arabie Séoudite) et en sont revenus barbus au physique comme au mental !
amicalement
Oui, c’est « réparé », merci.
L.D. & Infosyrie
« selon lui un grand nombre de Syriens sont allés travailler en Syrie » en Arabie saoudite vous vouliez dire.
Exact, je corrige…
L.D. & Infosyrie
Et puis, n’accorde-t-on pas le verbe au sujet…? Dans ce cas-ci, le sujet n’est pas « Syriens » mais bien « grand nombre »; ainsi : « selon lui, un grand nombre de Syriens est allé travailler en Syrie ».
Oui, mais ça, à mon avis, et pardon à la noble et sévère Dame Grammaire (!), mais dans le contexte, c’est moins grave !
Comme à l’accoutumé nos gouvernants prennent des décisions qui vont à l’encontre de la volonté des peuples, les gouvernements européens sont sous la coupe des intérêts américano-sionistes et des multinationales militaro-industrielles et financières, de ce fait ils ne sont plus aptes à gouverner et deviennent illégitimes. Leur politique va à l’encontre de l’intérêt général pour ne servir qu’une minorité dont le but est de détruire les états qui ne veulent pas entrer dans leur sphère de contrôle, exemple l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, etc… et maintenant la Syrie. Il est grand temps que les citoyens en prennent conscience et entrent en dissidence. Ce gouvernement n’est pas représentatif de la majorité des français quand on voit par exemple que pour les élections législatives, les écologistes avec seulement 2,2% des voix remportent 17 sièges alors que le Front National avec 17,9% des voix n’a que 2 sièges à l’Assemblé Nationale, il n’y a là aucune démocratie…
De plus, il ne faut pas mêler le peuple français et la France aux décisions qui sont prises par ces soi-disant « gouvernants », le peuple pour le plus souvent et contre ces décisions géo-stratégiques dont il n’a que faire. L’argent qui est utilisé pour entretenir de soi-disant rebelles syriens qui ne sont en fait que des mercenaires et des assassins étrangers devrait être utilisé pour des actions plus nobles sur le sol de France.
Le parti socialiste, qui n’a de socialiste que le terme d’ailleurs montre là sont vrai visage…
Syrie : Démasqué, le président du Conseil des ministres s’enfuit
Se sentant démasqué, le président du Conseil des ministres syriens, Riad Hijab, a été exfiltré par l’OTAN vers le Liban, dimanche 5 août 2012.
L’agence de presse nationale syrienne (SANA) n’a pas rendu compte de l’événement, se contentant de signaler qu’il avait été « démis de ses fonctions ».
La Syrie étant un régime présidentiel (comme les États-Unis), les ministres sont nommés directement par le président de la République et cette vacance n’a pas d’incidence sur le reste du gouvernement. Le président Bachar el-Assad a demandé à l’un des quatre vice-présidents du Conseil, Omar Ghalawanji, d’exercer les fonctions de président du Conseil des ministres.
Le chef de l’Armée syrienne libre a annoncé que M. Hijab avait fait défection avec d’autres ministres. La télévision syrienne a montré des images panoramiques de la réunion du Conseil des ministres sous la présidence d’Omar Ghalawanji afin que chacun puisse constater que nul ne manque à l’appel. En outre, le ministre des Biens cultuels –dont le nom avait été cité par une agence de presse- a fait une déclaration à la télévision sur un sujet secondaire afin de mettre un terme aux rumeurs de la presse occidentale le concernant.
La trahison de Riad Hijab est la première d’importance depuis le début de la crise. Selon son porte-parole, Mohamed Otri, qui s’est exprimé depuis la Jordanie, M. Hijab travaillait secrètement au renversement de Bachar el-Assad bien avant d’accepter les fonctions de président du Conseil des ministres, il y a six semaines, le 23 juin.
Le président du Conseil des ministres coordonne la mise en œuvre de la politique intérieure, mais n’a aucun pouvoir en matière de Politique étrangère et de Défense, « domaines réservés » au président de la République.
À ce stade de l’enquête, il semble que l’opération « Volcan de Damas et séisme de la Syrie », qui a échoué, devait consister en un coup d’État militaire auquel Riad Hijab aurait donné une onction civile. Washington et ses alliés pensaient qu’après la décapitation du commandement militaire (attentat du 18 juillet), des généraux et leurs régiments s’empareraient du pouvoir avec l’aide des mercenaires entrant depuis la Jordanie, puis ils l’auraient remis dans les mains de M. Hijab. Le département d’État aurait alors applaudi à la victoire de la « démocratie ».
On ignore à quel moment les services de sécurité ont commencé à douter de la loyauté du président du Conseil des ministres. Celui-ci n’avait pas été inquiété et participait encore hier à une inauguration officielle, mais il avait évité de retourner à son bureau depuis deux jours.
Bien qu’ayant exercé des fonctions au sein du Baas, Riad Hijab était un technocrate, pas un leader politique. Ancien préfet de Lattaquié, jouissant d’une excellente réputation d’administrateur, il avait été nommé ministre de l’Agriculture, puis président du Conseil des ministres parce n’étant pas lié à un courant politique, il semblait plus apte que d’autres à œuvrer à l’unité nationale. C’est le contraire qui s’est produit. N’étant lié à aucun groupe, il a pu changer de bord sans être retenu par un engagement.
Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Information, Omrane al-Zohbi, a souligné qu’ à la différence de l’Arabie saoudite- la Syrie est un État, et que la disparition d’un homme ne peut affecter la marche de l’État.
Engagé par rien, il n’était donc « rien »; ainsi, s’en est-il allé, léger avec sa valise de carton, vers d’autres horizons. Personne, par conséquence, ne le regrettera puisqu’il n’était qu’une marionnette sans responsabilité aucune sinon celle d’être l’incarnation de l’unité syrienne. Il vient de la sorte de prouver qu’il n’était même pas syrien, du moins qu’il ne se sentait pas motivé outre mesure par le sentiment d’attachement à sa patrie comme tout bon citoyen, qu’il soit dans la majorité ou dans l’opposition. Il a dû être sûrement aigri de n’avoir aucune autre ambition à espérer, il aura atteint la plus haute fonction qu’une marionnette puisse atteindre. Ca ne devait plus l’amuser ou plutôt qu’il devait commencer à trembler pour sa petite personne, en regard au dernier attentat. Comme le nationalisme n’aura sans doute jamais réellement titillé son âme, il l’aura vendue profitablement aux candidats fossoyeurs de la Syrie, vénérable tronc de l’histoire antique mêlée et imbriquée de l’Europe par la civilisation grecque à l’Orient. N’est-ce pas ici qu’il faut d’ailleurs, pour une part, chercher un mobile dans la déstabilisation régionale de certains pays aux origines culturelles voire civilisationnelles dont le NWO ne puisse s’accommoder pour établir définitivement son règne en gommant toute attache au passé… concomittamment au sabotage culturel dans l’enseignement européen?
Hubert Védrine est passé sur l’antenne de France-Inter. Il a répondu à la question posée depuis une semaine par BHL quant à la nécessité d’aller en Syrie.
Je cite de mémoire. Il a dit que les conditions ne sont pas celles de la Libye et qu’actuellement cela n’était pas envisageable.
Ce qu’il faut répondre, si on le peut (!), dans les commentaires de ces médias aux ordres, nous nous sommes excédés par ces journaleux et chefs rédaction serviles et utilisons a umieux nos réa quand ils veulent nous imposer es interventiuons de ce
Merci de nous faire découvrir ce monsieur.
ps: pas pu écouter et voir BFMTV ce matin.
Il n’ose pas nommer (ou peut être ne le sait il pas?) les vrais responsable de la pagaille Syriennes….à savoir les sionistes.
Il est trop politiquement correct…
Bref, il vaut mieux ça que BHL quand même
Plutôt, il n’ose pas, car il sait qui détient les média en France.
La France de plus en plus retranchée joue la carte “SAC DE RIZ”
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/jordanie/la-france-et-la-jordanie/visites-8730/article/deplacement-de-m-laurent-fabius-en
vraiment ?? Ce sont des soldats français qui vont porter les sacs de riz !!!!! Sacs de riz livré par le porte avions charles de gaulle croisant au large des cotes libanaises.
le journaleux : vous pensez que la syrie peut s’en sortir sans l' »aide » de la communauté internationale (comprendre l’occident)?
LE PROBLÈME EST JUSTEMENT L’OCCIDENT …
Mais oui voyons la Syrie pourra s’en sortir avec l’aide de la CI, il suffit de la laisser essayer, elle pourra ainsi réarmer l’opposition et les autres groupes terroristes qui gravitent autour, les former à un combat plus efficace, mais pour commencer, elle pourra même parachuter des petits livrets de déclaration des droits de l’Homme avec des cours de démocratie en papier recyclé (in English of course), comme l’a fait l’avion suédois qui a effectué un raid de nounours sur le Bélarus!
Par ailleurs, les syriens veulent garder Bachar al Assad et le fait qu’il dérange les yankee indique bel et bien qu’il est bon pour son pays et son peuple …
Nous nous sommes pas là pour se focaliser sur les fautes de frappe ou de liaison ou autres conjugaison! mais pour débattre de la situation pardi…. mais au passage et à titre indicatif (cher MBM) un grand nombre de syriens se conjuguent des deux manières à savoir: est allé ou: sont allés.
Vous êtes sûr ? C’est effectivement une question grammaticale qui fait débat et controverse…
Dans le cas présent, je trouve très « sage » l’attitude conciliante de l’habituelle maniaque Dame Grammaire : les 2 modes d’accord sont acceptés.
Et dans le cas présent du débat qui nous occupe, c’est un détail vraiment très, très annexe…
Aux Etats Unis aussi des « bribes de vérité » commencent à être révélées au public :
Article de Shamus Cooke,
L’AVENIR DE LA SYRIE « LIBEREE » : NETTOYAGE ETHNIQUE ET GENOCIDE
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12518
Dans les pages « Opinions » du New York Times, un article porte une attaque aussi violente qu’argumentée contre la politique américaine, et plus largement occidentale, menée en Syrie :
http://www.nytimes.com/2012/08/04/o…
L’article du New York Times est traduit en partie ici :
http://www.info-palestine.net/artic…
Adresses complètes
New York Times,
http://www.nytimes.com/2012/08/04/opinion/syrias-crumbling-pluralism.html
info palestine
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12518