Nous ne saurions échapper à cet « exercice » des voeux de nouvel an. Mais d’abord, un petit retour sur l’année passée…
Les Syriens, quel que soit leur bord, se souviendront évidemment de l’an 2011 : leur pays s’est trouvé pris dans le maelström du printemps arabe. L’étincelle ayant sans doute été une répression brutale d’un mouvement de contestation à Deraa.
La coalition de Facebook et du Djihad
Mais une fois l’incendie déclaré, de nombreux incendiaires se sont acharnés à l’entretenir et à l’étendre. A l’intérieur, une opposition radicale à coloration religieuse – qui n’a jamais renoncé à se venger des événements de Hama en 1982 – a exploité à fond un mécontentement social diffus, contre le chômage et la corruption, et aussi sans doute contre l’arrogance de certains responsables locaux. A force de souffler sur les braises des contentieux communautaires, les Frères musulmans et d’autres plus radicaux encore ont réussi presque à enclencher une guerre civile religieuse rampante. Rampante mais de plus en plus sanglante. En ce tout début d’année 2012, la demi-fiction des manifestations pacifiques de forme et démocratiques de fond semble furieusement démodée, y compris pour les médias occidentaux : l’ASL et les groupes qui se cachent pour l’heure sous cette étiquette ont instauré depuis des mois une autre actualité syrienne, quotidienne et sanglante. Et Homs, après Hama, est devenue la capitale infortunée de cette Syrie du chaos et de la haine.
A cette opposition radicale et relativement structurée s’est superposée celle, souriante, moderniste, branchée en un mot, des activistes de la toile, qui vendaient clés en mains à l’opinion occidentale, avec leurs revendications et leur profils Facebook également « cools », la fiction d’une contestation pacifique, humaniste et bien gentille : les jeunes cyber-activistes plus ou moins occidentalisés, et immédiatement relayés par tout ce que l’Occident compte d’ONG droitsdel’hommistes, ont « fait passer », en les camouflant, les sanguinaires fous d’Allah qui égorgeaient, massacraient, kidnappaient, de Homs à Hama en passant par Rastan et Idleb. Et si des civils tombaient, victimes de bavures et/ou de provocations des activistes, combien de policiers et de soldats syriens ont fait le sacrifice suprême pour éviter à leur pays de devenir un nouvel Irak ? Nous, contrairement à nos « collègues, n’avons jamais oublié ces victimes-là de la crise syrienne !
Ingérence, jactance & impuissance
Oui, il y avait un mécontentement politique et social en Syrie. Il y en a aussi pas mal dans la France de Sarkozy. La grande différence, c’est qu’en France le sentiment anti-gouvernemental – largement majoritaire – n’est pas exploité et dévié par des groupes armés. Et que les opposants à Sarkozy ne sont pas encouragés par les Etats-Unis et l’Union européenne, ni même ravitaillés en armes par l’Italie, l’Allemagne, la Belgique ou la Grande-Bretagne !
Ensanglantée à l’intérieur de ses frontières, la Syrie « telle qu’elle est » – pour reprendre la formule de Jacques Vergès – s’est vue très vite confrontée à des tentatives de déstabilisations de moins en moins déguisées : encouragés par leur « succès » de Libye, et soucieux de conjurer l’ébranlement et l’inconnue égyptiens, les Etats-Unis et ses vassaux de l’OTAN n’ont pas laissé passer cette possibilité d’abattre un régime qui leur tient tête, notamment face à Israël, depuis des lustres ; un régime qui est un allié de l’Iran, ennemi public n°1 des stratèges, néoconservateurs et déments, de Washington et de New-York. Et dans cette « croisade », Hillary Clinton et le décidément transparent Obama ont reçu pas mal de soutiens : outre les « caniches » de la France sarkozyste et de l’Union européenne, la Turquie d’Erdogan, « modèle » homologué par les Occidentaux de pouvoir islamiste « modéré », s’est jointe très vite au concert anti-syrien, dans l’espoir de se poser en modèle et recours du monde musulman, en nouvelle Egypte, en quelque sorte. Et à l’autre bout du monde musulman, les monarchies du Golfe, pas fâchées d’ébranler un des derniers vestiges du nationalisme arabe laïc, ont fait donner la Ligue arabe : les théocraties couronnée et alignées sur Washington se payant même le luxe de donner des leçons de démocratie intérieure et de tolérance, sans qu’un Juppé y trouve rien à redire !
Vaste coalition donc, mais, finalement, faibles résultats : d’Ankara à Washington, de Doha à Paris et Bruxelles, c’est finalement la jactance pour contrer l’impuissance. Une intervention à la libyenne, qu’elle se fasse avec l’OTAN ou la Turquie, est matériellement, diplomatiquement impossible. Parce que ses conséquences seraient incalculables, même pour les stratèges à la petite semaine du Département d’Etat qui ont déjà à leur » actif » les « exemples » de l’Afghanistan et de l’Irak – en attendant celui de la Libye.
La Syrie n’a été isolée que de ses ennemis
Et aussi parce que, bien sûr, et contrairement à ce que répétaient inlassablement les perroquets incultes et lobotomisés du paysage journalistique français, la Syrie de Bachar ne n’est jamais trouvée « isolée ». Au contraire, elle a pu compter sur l’appui, toujours renouvelé, de nombreuses puissances, arabes ou non. Au premier rang desquelles, évidemment, la Russie, véritable chef de file de la résistance au Nouvel ordre mondial américano-centré, et comme telle confrontée depuis peu à de nouvelles – encore que pathétiques – tentatives de déstabilisation politique. De Moscou à Pékin, en passant par Téhéran ou Brasilia, on a compris que l’Occident – plus trop chrétien ou héroïque – se sert des « droits de l’homme » et de la « démocratie » pour imposer partout la dictature du sionisme et du dollar (pour faire court, mais quand même juste).
Et peut-être y avait-il aussi, au delà des innombrables désinformations, la conscience claire, chez les désinformateurs les plus lucides, qu’un des atouts de ce jeune président qui n’avait pas voulu le pouvoir, c’était le soutien d’une majorité de Syriens. Qui voyaient en lui la garantie – la seule sérieuse – du maintien de l’unité et de l’indépendance du pays, du maintien de la coexistence pacifique et même amicale, de différentes communautés ; la garantie aussi de la poursuite du développement social et politique du pays, volonté d’ailleurs vite illustrée par tout un train de réformes aussi historiques que courageuses et ayant trait au pluralisme politique et à la démocratisation des décisions. En ce sens, les nombreuses et impressionnantes mobilisations des Syriens autour de leur gouvernement, même longtemps silenciées ou minorées par la planète médiatique franco-occidentale (surtout « franco », semble-t-il), ont fini par imposer l’évidence ce la fausseté du scénario manichéen privilégié par les journaux « de référence » comme Le Monde, Libération, Le Figaro ou L’Express. Des « correctifs » à cette vulgate journalistique sur la Syrie sont du reste apparus dans la presse française, ces derniers temps, du vendu Figaro (eh oui) au gratuit 20 Minutes, en passant par Les Inrocks…
Et donc, nous souhaitons aux Syriens…
Tout ce que nous venons d’écrire, les lecteurs d’Infosyrie le savent fort bien. Mais « entre l’inconvénient de se répéter et celui de n’être pas compris, il n’y a pas à balancer » écrivait un essayiste français du XIXe siècle…
Et puisqu’une nouvelle année commence, il est temps de formuler quelques voeux pour la Syrie et l’essentiel des Syriens :
-Que le gouvernement syrien parvienne à annihiler les bandes armées d’inspiration islamiste qui, à Homs et ailleurs, font régner la terreur, avec l’appui de puissances et d’officines étrangères ; c’est une condition première de la paix et de l’avenir syriens ;
-que, la paix civile restaurée, le gouvernement poursuive hardiment les réformes annoncées et entamées, et permette à une opposition responsable et patriote, à des revendications raisonnables et justifiées, de se faire entendre ; sans d’ailleurs que l’oeuvre du Baas – qui a tout de même construit la Syrie moderne – soit passée par profits et pertes ; que la corruption, notamment, mal endémique des sociétés arabes, soit combattue avec le plus d’énergie possible.
-qu’à la faveur de cette crise, et des sanctions économiques qu’elle a entraînées pour la Syrie et les Syriens, la Syrie, justement, renforce son partenariat économique avec tous les pays, arabes ou non, qui lui ont témoigné, depuis neuf mois, un appui diplomatique constant : nous sommes persuadés que la Syrie peut, à terme, se passer, de l’argent et des marchés d’une Europe en crise systémique et durable ;
–et, parce que, bien sûr, même si la crise est surmontée, rien ne sera jamais plus comme avant en Syrie, que les Syriens – notamment ceux de l’opposition – pèsent le pour et le contre, qu’ils voient ce qu’ils risquent de perdre dans une aventure politico-insurrectionnelle, et ce qu’ils pourraient gagner dans la réforme du régime qui, désolés messieurs du CNS et de l’OSDH, demeure le seul crédible pour que le « roman national » syrien se poursuive. Oui, que les Syriens fassent la paix des braves – on ne compte pas forcement parmi ces braves les gens de l’ASL – et se parlent, se tolèrent au moins, à Homs et ailleurs ! La Syrie mérite mieux que le wahabisme, et la grande majorité des sunnites syriens, Grand mufti en tête, en est bien consciente !
Vive, plus que jamais, la Syrie indépendante, résistante et tolérante !
Infosyrie, le 1er janvier 2012
Post-scriptum en forme de voeux (pieux)
Et, au fait, qu’il nous soit permis de formuler un dernier voeu, qui concerne cette fois notre pays, et sa presse : que les journalistes français, du moins les plus lucides, les plus responsables, les plus courageux – les plus « pros » – d’entre eux, se dégagent de cette effrayante information de propagande dans laquelle, par conformisme, paresse intellectuelle ou opportunisme, sont englués l’essentiel de leurs collègues : mentir ou déformer les faits sur la Syrie, après l’avoir fait pour l’Irak, l’Iran, la Libye la Russie, la Yougoslavie, c’est faire preuve de cette lâcheté et de cette soumission au totalitarisme qu’ils dénoncent en Corée du Nord ! Oui, nous l’écrivons ici, la crise syrienne a confirmé que l’information en France est – gravement – malade du totalitarisme et de l’unilatéralisme (et de la paresse) !
Ah, et puisque nous sommes « lancés » : que les Français, en cette même année 2012, renvoient dans une opposition impuissante le tandem Sarkozy/Juppé, profanateurs quotidiens du gaullisme politique et diplomatique et agents zélé de l’atlantisme ! Voilà, et que ces voeux-la aussi soient exaucés…
Bonne année donc !
Amen et que les voeux infosyriens soient exaucés!
Une déception toute fois à la veille du nouvel an, l’instance de coordination, a vendu, à son tour, son âme au diable, en signant une entente avec le CNS, entente qui légitime l’intervention internationale à déguisement arabo-golfique, et qui assure une couverture aux terroristes arabes envoyés en Syrie, largement soutenus, entraînés et financés par la coalition occidontalo-turco-arabe. On se dirige vers la reconnaissance de cette opposition décevante, et vers une escalade au niveau du terrain, de la région et du conseil onusien.
Cher Mohamed,
Je trouve votre commentaire bien triste pour moi l’année 2012 ne peut être que mieux de celle de 2011.car l’année passée fut la plus triste pour la majorité des syrien.
Plus le temps passe plus les lecteurs s’apercevoir de la supercherie médiatique Euro-atlantiste je vois ça à travers les commentaires que je lis sur les articles parus dans la presse Française à pensée unique sur ce beau pays qui est la Syrie. bref, je suis relativement optimiste.
J’en profite de l’occasion pour présenter à l’équipe infosyrie et vous même mes meilleurs vœux qu’elle apporte à la Syrie l’apaisement pour que les réformes promises se concrétisent.
Mais NON mais NON Mohamed voyons, le machin que vous évoquez est déjà mort-né…
http://www.arabi-press.com/?page=article&id=15279
عربي برس يكشف عن اسباب فشل الاتفاق اللقيط بين المعارضة السورية
2012-01-01 05:44:48
لم يصمد الاتفاق بين جناحين في المعارضة السورية: «المجلس الوطني» «وهيئة التنسيق» سوى ساعات، رغم الجهود التي بُذلت عربياً وخارجياً لإتمام الاتفاق وإظهار المعارضة السورية موحدة في وجه النظام.
فما الذي حصل؟
لم ينجح رئيس المجلس برهان غليون في مفاوضاته مع هيثم مناع وأعضاء هيئة التنسيق في الدفاع عن مطالب المجلس، سوى في مسألة ضرورة وجود مرحلة انتقالية في حال سقط النظام السوري، «خشية أن تملأ الفراغ مجموعات لا ترتبط بالمجلس أو الهيئة»، لكن الإختلاف برز حول عمل المجموعات المسلحة التي تُعتبر أحد الأفرع من الأصل الخارجي الذي يدعم المجلس أيضاً.
كما حصل الخلاف حول تقييم طرق المعارضة، بين هيئة أصرت على سلمية التحركات ومجلس يبيح كل شيء، بما فيه القتل والتدمير «لإنهاك النظام»، كما قال برهان غليون في الاجتماعات التي حصلت مع مناع، ومن هنا كانت قمة التباين: مسألة التدخل الخارجي، فالهيئة رفضت رفضاً قاطعاً مطلب التدخل بأي شكل كان، فيما أصر غليون على هذا المطلب باعتباره أحد أسس الخطاب الذي يلتزم بها المجلس.
لكن لماذا تمّ الاتفاق؟
تقول مصادر مطلعة، أن تعليمات عربية لغليون بضرورة أن يحصل الاتفاق لتوحيد المعارضة وتقديم وثيقة للجامعة العربية تمهد للاعتراف بالمعارضة… واعدة بمكافآت مالية لرئيس المجلس.
ما جعل غليون يسرّع في الاتفاق مع منّاع ولو على حساب التنازل عن طلب التدخل الخارجي.
إلا أن حسابات غليون لم تنجح، لأن عواصم غربية (باريس وواشنطن) سارعتا إلى الاتصال برئيس «المجلس الوطني» للإستفسار عن صحة ما تم الاتفاق حوله، وطلبتا منه أن يعمل فوراً للإنقضاض على الاتفاق لأنه يضرب شرعية وجود مجلسه لصالح المعارضة الداخلية، وينسف التحركات الغربية، ويعتبر تنازلاً لمصلحة النظام.
وعلم أن اتصال مسؤولين فرنسيين تم مع أعضاء في المجلس ضد غليون، فصدرت بيانات وتصريحات بإسم عدد من الأعضاء ضد غليون ومناع واتهامهما بأنهما ينسقان مع طهران لضرب الثورة السورية.
إلا أن غليون سارع لإستيعاب القضية، وصرّح بأنه لم يوقع على اتفاق مع مناع، بل وضعا مشروع رؤية، تنتظر موافقة المجلس، واتهم هيئة التنسيق بإعلان الوثيقة لإحراج المعارضة الخارجية.
كما هاجم غليون بعنف الهيئة، لكن مصادرها اتهمت غليون بالكذب لأن المحاضر مسجلة وتتضمن تأكيداً على ما تم الاتفاق عليه.
ومن هنا، فإن إجهاض الاتفاق يؤكد أن ما يفرق المعارضة الداخلية والخارجية أوسع مما يفرق هيئة التنسيق عن النظام في سوريا.
فهذا تبدأ المفاوضات في دمشق لإشراك المعارضة الداخلية في الحكومة ويبقى المجلس رهينة المساومات الدولية؟…
J’espère de tout mon coeur me tromper sur ces opposants de cette prétendue instance de coordination, et qu’ils fassent un sursaut de « namous » comme disent les syriens, qu’ils révisent leur position et mettent fin à leur hypocrisie, et que ceux qui se sont complus à rester au Caire et à l’étranger, et à faire de la surenchère rentrent dans leur pays pour construire avec leurs frères, adversaires politique, peut-être, mais frères dans la patrie et non ennemis, un meilleur avenir pour la Syrie. J’ai suivi de près les positions de ces hypocrites et, personnellement, ils ne m’inspirent aucune confiance. Ils se disent Non au Dialogue et Non à l’intervention étrangère. Ils veulent dialoguer sur le transfert du pouvoir et le départ de Bachar, et n’ont pas reconnu la présence de terroristes et n’ont pas dénoncé la mort des soldats et des agents de sécurité, ils n’ont pas dénoncé l’intervention des pays occidentaux, et ont dénoncé par le bout des lèvres les deux attentats explosifs de Damas. Pour eux c’est le régime qui est responsable de tout ce qui s’est passé et se passe en Syrie.
J’ai enregistré et mis en ligne pas mal de vidéos sur leurs tergiversations sur les plateau d’Al Alam TV, et ils m’ont écoeuré.
Et d’après ce que j’ai compris dans l’accord qu’ils ont signé, c’est que l’intervention des arabes n’est pas « étrangère », et c’est ce qui motive ma réaction.
ET pour comprendre ma réaction voilà le lien d’un article que j’ai posté ce matin :
http://www.infosyrie.fr/actualite/la-mission-arabe-brouille-les-cartes-surtout-celles-de-louest/#comment-20368
La différence avec la France est que le mécontentement peut s’exprimer régulièrement par le biais d’élections libres et démocratiques et un éventail de partis politiques reconnus légalement comme il se doit dans une démocratie. Les dirigeants des pays démocrates quand ils sont désavoués ne s’incrustent pas au pouvoir par la force avec l’aide de milices sanguinaires et de ministres larbins corrompus!
Et si vous trouvez que la presse est mal informée, que le gouvernement syrien laisse entrer les journalistes pour qu’ils se rendent compte par eux-mêmes de la situation.
Oui j’aime la Syrie et son peuple et je lui souhaite pour 2012 qu’il se débarrasse de son dictateur-assassin et de ses pratiques mafieuses, sourd et aveugle à ses revendications légitimes. Arrêtez donc de voir des complots partout et ouvrez les yeux sur l’intérêt qu’aurait la Syrie à profiter de ses richesses qui pour l’instant tombent dans les poches de la clique archi corrompue qui est au pouvoir. Quelle tristesse de lire après 10 mois de révolte des propos aussi débiles, vous n’avez donc rien compris.
Vous feriez peut-être bien de souhaiter aux Syriens ce qu’ils veulent : Allah, Sourya, Bachar w bus ! C’est vous qui n’avez toujours rien compris !!!
Damas
Quelle prétention de prendre quel pseudo chargé de symbole et d’histoire ?
Une folie démesurée de grandeur comme le reste d’opposant que je constate continuellement leur manque de matière grise.
Quant à vos arguments si naïfs, rien d’étonnant chez les opposants compris chez chefs qui sont encore au berceau de la politique.
Dix après soi-disant révolte mais quel bilan :
– manifestations bien diminuées géographiquement et quantitativement au lieu de s’étendre. En plus, ni Damas, ni Alep a été touchée par votre mouvement. Ce sont mêmes les pro Bachar qui remplissent ces Places.
– soulèvement mêlé au salafisme, wahabite et Frères Musulmans.
– soulèvement mêlé aux trafiquants et bandits avec une sauce étrangère otanique et des monarchies du pétrole.
– soulèvement financé par l’étranger pour renverser le régime.
– des attentats contre les institutions de l’Etat.
– appel aux meurtres des minorités, enlèvement, torture et viol contre les minorités et ceux qui soutiennent le régime.
– résultats : le peuple vous a désavoué et soutien plus que jamais son président. Pour lui, il est le seul capable de le protéger contre vos plans machiavéliques.
Dix mois après, vous n’avez pas compris que votre « révolution » est une poubelle de rats made in OTAN pour envahir la Syrie et lui donner la peste. Or, la Syrie est bien vaccinée contre vous.
Le régime a survécu dix mois et nous sommes en 2012. Il ne tombera pas car il est soutenu par le peuple et la volonté du peuple est devine. Je parle bien entendu du vrai peuple et non celui de facebook virtuel et les médias occidentaux présenté soulèvant en masse contre son président !
La Syrie mérite mieux que ces rats. Elle prépare son avenir, certes dans la douleur, lentement, mais sûrement, un avenir syrien, avec des mains syriennes, made in Syrie.
Allah, Sourya Bachar w bas
Cécilia fille de Damas
Cécilia réelle et réaliste
Elle est made in Syria
Damas
Continue de te ridiculiser tout seul et continue de vivre dans le monde des Bisounours , tes mensongent ne marchent plus .
Et en plus des « journalistes » sont entrés en Syrie ,la plupart ont raconté n’importe quoi ,j’espere que la Syrie se débarassera de ces déchets terroristes payés par l’occidentaux et compagnie
Les journalistes Algériens, présents actuellement sur place en Syrie,ont écrit l’article qui suit.
La population rejette la violence et appelle au dialogue
La rue syrienne est unanime à bannir la violence et à faire prévaloir le dialogue national afin de mettre fin à l’effusion de sang dans le pays. Plusieurs citoyens syriens rencontrés par l’APS en marge d’un meeting de soutien au pouvoir, organisé vendredi en plein cœur de Damas, ont souligné l’impératif de mettre fin aux actes de violence, imputant «aux groupes terroristes» la responsabilité de la poursuite de l’effusion de sang en Syrie
Le gouvernement a exprimé plus d’une fois son intention de mettre en œuvre les réformes promises et revendiquées par l’opposition, à l’instar de l’abrogation de la loi d’urgence et la promulgation d’une loi sur les partis politiques et une autre sur l’information pour ouvrir la voie au pluralisme.
Ces déclarations interviennent dans un contexte d’attente d’un discours du président syrien Bachar El Assad, dans les prochains jours, sur le dialogue national et la possibilité d’associer l’opposition au pouvoir. Les préoccupations de tous les citoyens syriens, nonobstant leur appartenance et leur orientation, face à la détérioration de la situation au plan sécuritaire et social depuis le début des protestations sont soulignées.
En dépit du calme relatif ressenti devant les institutions publiques, la ville de Damas – qui a été secouée la semaine dernière par deux explosions qui ont ciblé le siège de la sécurité militaire syrienne faisant près de 40 morts et des dizaines de blessés – était presque déserte ce week-end, la veille de la célébration de la nouvelle année. La mosquée des Omeyyades n’a pas connu l’affluence habituellement enregistrée le vendredi.
La région de Jabal Qassioun, qui surplombe Damas, semblait elle aussi désertée de ses habitants dans la nuit de vendredi à samedi. La quasi-totalité des restaurants, hôtels et espaces commerciaux de la ville étaient vides, le tourisme ayant connu un recul dans le pays.
Dans les rues de Damas, aucun aspect de célébration du nouvel an n’est visible. A l’appel des autorités, la communauté chrétienne du pays, estimée à 1,5 million, a annulé les festivités de fin d’année par crainte de nouveaux attentats terroristes.
Chrétiens et musulmans unis
Chrétiens et musulmans cohabitent depuis longtemps en Syrie, en dépit de certaines tentatives visant à déstabiliser cette relation à la faveur des évènements que connaît le pays, témoigne devant les journalistes Georgina Saoud, la mère du petit Sarri, tué en septembre à Al-Bayada dans la circonscription de Homs.
Mme Saoud a, par ailleurs, indiqué que certaines chaînes de télévision ont axé, lors de leur couverture de l’assassinat de son fils par «un groupe de terroristes», sur le pendentif en signe de croix porté sur son cou, soulignant que l’assassinat de Sarri n’a aucun lien avec sa confession.
«Ceux qui établissent un lien entre l’assassinat de mon fils et ma religion visent à entamer la relation entre les musulmans et les chrétiens», a-t-elle lancé, ajoutant qu’elle a transmis sa préoccupation concernant la vérité sur le meurtre de son fils aux observateurs de la mission de la Ligue arabe à Homs.
Craintes d’une reprise des violences
La situation dans la ville de Daraa, située aux frontières syro-jordaniennes, était calme samedi, néanmoins les habitants appréhendent une reprise des violences et des menaces de mort proférées par des groupes armés activant dans la région. «Des problèmes sécuritaires persistent dans la région de Daraa où des groupes armés activent, notamment sur les frontières avec la Jordanie», a précisé le gouverneur de cette ville, Mohamed Khaled Hanous.
Il s’agit, a-t-il indiqué, de groupes salafistes et de membres des Frères musulmans. Selon des habitants de Daraa, l’une des régions les plus chaudes de la Syrie, des menaces de mort sont proférées contre toute personne refusant de manifester ou d’observer la grève, particulièrement les commerçants.
Les quelques habitants de Daraa, qui ont accepté de faire des déclarations à l’APS, se sont dits préoccupés par la tension qui prévaut dans cette ville et ont fait part de leurs appréhensions quant à des règlements de compte.
En mars dernier, la ville de Daraa, située à 100 km de Damas, a été le théâtre de protestations revendiquant la libération des détenus et le limogeage de l’ancien gouverneur.
«Les manifestations et les protestations se sont poursuivies pour revendiquer la chute du régime, donnant lieu à des actes de vandalisme qui ont ciblé des structures de sécurité et des institutions publiques, tels les écoles, le siège de la radio et de la télévision et le tribunal du gouvernorat», a précisé M. Hanous.
Avant l’intervention de l’armée pour le maintien de la sécurité dans la région le 25 avril dernier, à la demande de la population, les assassinats n’épargnaient pas les éléments de la sécurité, a ajouté le gouverneur. Plusieurs barrages militaires sont dressés sur l’axe principal de la ville, devant les sièges officiels ainsi que dans les zones sensibles.
Les observateurs de la mission de la Ligue arabe qui sont arrivés jeudi à Daraa ont toutefois trouvé des difficultés de déplacement dans la région. Le gouverneur de Daraa qui avait accueilli les observateurs arabes à leur arrivée à la ville, a fait part à la presse algérienne de sa disponibilité à leur fournir l’aide nécessaire pour faciliter leur travail sur le terrain, soulignant, toutefois, avoir déjà présenté un rapport succinct sur les points sensibles.
R. I.
Mais où ont-ils vu qu’il n’y avait aucune animation hier soir ??? Il y avait un embouteillage monstre de la rue de Baghdad à Bab Touma (centre) !!! Et des familles partout, des papas Noel partout, qui vendent des bonnets lumineux ou des ballons ! Le plus mignon, c’est de voir la maman voilée et les enfants avec des bonnets de « baba Noel » comme on l’appelle ici !
Il est vrai que beaucoup de personnes avaient annulé un réveillon trop festif, mais, partout, les gens se sont rassemblés, même ceux qui suivent plutôt le calendrier musulman, faisaient parfois un ptit quelque chose. Dans ma rue, par exemple, des petits voisins avaient installés un table dehors pour jouer aux cartes ! Et on voyait de nombreux voisins recevoir du monde…
Source : le Temps d’Algérie (journal algérien)
http://www.letempsdz.com/content/view/68073/186/
Merci, j’ai lu, mais c’est faux cette histoire que personne ne célèbrait le Nouvel An !
Merci beaucoup Infosyrie de vos voeux et de tout ce que vous faites pour restaurer la vérité.
Nous Tous, nous voulons que la paix s’installe dans ce pays, célèbre auparavant,le plus sûr au monde !!
Nous souhaitons vivement que vos voeux se réalisent le plus tôt possible. Mais, si on lit les analyses des uns et des autres: les occidentaux, les pays du golf et la Turquie ne veulent plus lâcher la pression sur ce pays ne laissent plus une place à l’espoir ..??
2012 est une année « cruciale » !! Ca casse ou ça passe.
Tous les Syriens ont peur..
En tout cas, je souhaite à Tous les Syriens une année de dialogue et de paix. Et à Infosyrie la prospérité pour vous pouvoir continuer à diffuser les informations « justes ». Merci
Les voeux du Grand Mufti de Syrie aux Syriens pour l’année 2012
« Certes, nous avons besoin de liberté, d’égalité sociale, d’une nouvelle constitution, du nouveau changement, mais entre nous-mêmes et non imposés ou venus de l’étranger.
La Syrie a besoin de paix surtout que l’année 2011 a vu le complot échouer. Les Syriens vont continuer à travailler, comme toujours, ensemble et c’est ainsi que le pays va s’en sortir ».
http://www.youtube.com/watch?v=Vd3FHarHBi4
Bonne année à tous les non alignés de la Terre, et que cesse le carnage !
Et une bonne tannée à tous les menteurs-profiteurs !
Super !!!
Un article qui retrace la situation syrienne actuelle que je partage bien l’analyse.
C’est un article de René Naba du 2 décembre du « Libnanews Le Média Citoyen du Liban », Paris
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La crédibilité de l’opposition syrienne à l’épreuve du parrainage franco turc
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– L’affaire syrienne est symptomatique des dérives mentales et politiques de l’ensemble arabe et de ses crispations ethnico-religieuses. Au delà des vives critiques fondées sur les nombreuses tares du pouvoir syrien, il faut savoir raison garder.
L’affirmation peut paraitre monstrueuse, mais elle correspond néanmoins à la réalité. Le clan Assad, Hafez puis Bachar, a assuré la stabilité de la Syrie, au terme d’une double décennie turbulente marquée par pas moins de huit de coups d’état téléguidés depuis Beyrouth ou Amman (1), mais cette stabilité a été obtenue au prix d’un autoritarisme sans faille tout au long d’un règne cumulé de quarante ans qui a gangréné la vie publique du pays, faute de respiration politique, faute de régénérescence démocratique ».
« De ce fait, Bachar Al Assad (3) a eu incontestablement un retard à l’allumage. Il n’ignorait pas que son pays était dans l’œil du cyclone, que la dynastie wahhabite nourrissait des visées à l’encontre de la Mosquée des Omeyyades depuis le coup de force anti nassérien de Ma’amoun Kouzbari, représentant de la bourgeoise compradore, en 1961, au coup d’état anti bassiste du général Salim Hatoun, en 1966, en pleine phase du détournement des eaux du Jourdain par Israël, au soulèvement islamique de Hama, en 1982, réprimé par le propre beau frère de l’actuel Roi Abdallah d’Arabie, le Général Rifa’at Al Assad, frère du président syrien de l’époque Hafez Al-Assad. Il n’ignorait pas non plus que les Etats-Unis et l’Arabie attendaient la première occasion pour récupérer le pouvoir pour le compte des sunnites, dont l’alliance Rafic Hariri, ancien premier ministre sunnite du Liban, Abdel Halim Khaddam, vice président sunnite de la république syrienne, n’en était que le signe précurseur. Pas ignorer surtout que les revers militaires successifs d’Israël face au Hezbollah libanais, en 2006, puis face au Hamas palestinien à Gaza, en 2008, de même que le retrait sans gloire des Américains de l’Irak, fin 2011, reportait sur la Syrie le poids de la revanche visant à briser l’épine dorsale de l’axe de résistance à l’hégémonie israélo-américaine ».
C’est à Damas, en effet, que Khaled Mechaal, le chef du Hamas, -alors boycotté par Amman, Le Caire et Ryad et quelque peu négligé par ses frères musulmans égyptiens-, a trouvé aide et refuge et que le chef Kurde Jalal Talabani, président actuel de l’Irak, a trouvé protection diplomatique face à la répression du sunnite baasiste Saddam Hussein, donnant à la Syrie la possibilité de refreiner les tendances centripètes de l’irrédentisme kurde dans le nord de l’Irak. C’est la Syrie, qui a accueilli à bras ouverts, sans conditions, au risque de déstabiliser l’équilibre démographique du pays, près de deux millions de réfugiés irakiens, dégâts collatéraux de l’invasion américaine de l’Irak, fuyant les exactions de l’armée irakienne et de leurs supplétifs kurdes sans le moindre soutien financier arabe ou international. C’est la Syrie enfin qui a fait office de «verrou arabe du Liban» au moment de l’offensive israélo-américaine visant à instaurer un axe Le Caire Beyrouth Tel Aviv par la signature d’un traité de paix libano israélien, en 1983, sous la présidence du phalangiste Amine Gemayel; C’est encore la Syrie qui a servi d’hinterland stratégique au Hezbollah chiite libanais et au Hamas sunnite palestinien dans leur guerre asymétrique contre Israël;
Beaucoup savent gré à la Syrie, par son alliance de revers avec l’Iran chiite, d‘avoir évité que le conflit irako-iranien ne dégénère en un conflit entre Arabes et Perses pour le plus grand bénéficie de l’ennemi officiel du Monde arabe; gré à ce point d’ancrage du «Front de refus arabe» d’avoir assuré la relève de l’Egypte défaillante, en maintenant vivace la flamme du combat nationaliste et irréductible le refus de l’hégémonie israélienne; gré d’avoir préserver les intérêts à long terme du monde arabe, sans s’inféoder à une logique de vassalité avilissante, sans hypothéquer ses choix stratégiques, sans aliéner sa souveraineté et son indépendance; Gré, enfin, d’avoir constitué le refuge ultime quand la quasi totalité des pays arabes plongeait dans la logique de la soumission à l’axe israélo-américain. Peu de pays arabes peuvent se targuer de pareils palmarès.
Aucune justification toutefois ne saurait tenir lieu d’excuse absolutoire, ni le complexe d’encerclement, réel, dont la Syrie fait l’objet, ni les manœuvres de déstabilisation, répétitives, dont il est la cible de la part de l’aile dure du trône wahhabite, ni les campagnes de dénigrement, effectifs, dont il est l’objet de la part de la presse conservatrice arabe et ses alliés occidentaux. Nul projet nationaliste, si exaltant soit-il, ne saurait justifier la captation des richesses d’un pays au profit d’une personne, si nécessaire soit il à la protection du pouvoir. Nul projet nationaliste, si glorieux soit il, ne saurait justifier la mise sous observation permanente de son peuple, la mise en coupe réglée son pays. Et cette position privilégiée ne saurait se vivre en rente de situation. La réforme s’impose, radicalement, sous peine de dénaturation du projet nationaliste, en dépit des menées de la contre révolution téléguidée par l’Arabie saoudite et le concours de Robert Ford, ambassadeur des Etats-Unis à Damas, l’assistant de John Negroponte à Bagdad du temps où l’ancien chef des services des renseignements américains, le déstabilisateur du régime sandiniste du Nicaragua, était à l’œuvre en Irak (2003-2004).
Que le Qatar, dont le quart de la superficie est occupé par une base américaine, prenne la tête de la croisade contre un des principaux pays du champ de bataille, que la mise en quarantaine de la Syrie soit décidée par une coalition de huit monarchies vassaux de l’Amérique, antidémocratiques, de surcroît pour la plupart des alliés souterrains d’Israël, -de la Jordanie, au Maroc-, en association avec la Libye, la nouvelle plateforme occidentale, constituent une insulte aux sacrifices des milliers de soldats morts dans les conflits israélo-arabes, aux dizaines de milliers de militants torturés dans les geôles arabes pour l’avènement de la démocratie, particulièrement dans les pétromonarchies du Golfe. Les remous suscités au sein d’«Al Jazira» dans la couverture parcellaire des révolutions arabes, axée depuis peu davantage sur la Libye et la Syrie que sur Bahreïn ou le Sultanat d’Oman, avec la spectaculaire démission d’une des vedettes chaine transfrontière arabe Ghassane Ben Jeddo, en porte témoignage. Mais comparaison n’est pas raison et nul ne saurait se prévaloir des turpitudes d’autrui.
Les décisions de la ligue arabe sont obérées et son fonctionnement faussé par la prépondérance monarchique. Les huit monarchies disposent en effet du tiers bloquant des voix et sont en mesure de peser sur les décisions majeures engageant l’avenir du Monde arabe, alors qu’ils sont les principaux bénéficiaires des coups de butoir d’Israël contre le noyau dur du monde arabe. Elle fait office de vecteur de sous-traitance de la stratégie occidentale. Dans son fonctionnement actuel, elle est antidémocratique, qu’il importe de dénoncer sans la moindre réserve. Son nouveau secrétaire général, M. Nabil Al Arabi en est la meilleure preuve en ce que ce cacique de l’ancien régime Moubarak a doublement servi, d’abord en tant que membre de la délégation qui avait accompagné Sadate à Jérusalem, en 1977, puis en tant que représentant de l’Egypte sous Moubarak aux Nations-Unies.
A-t-on d’ailleurs jamais vu la Ligue Arabe voté une motion de défiance à l’égard de l’Amérique pour sa partialité dans le conflit israélo-palestinien? Le zèle pétro monarchique contre la Syrie est inversement proportionnel à la passivité déployée par les gérontocrates lors de la destruction de Beyrouth et du sud Liban en 2006, par les Israéliens, et de Gaza, en 2008. Il est donc frappé d’une lourde suspicion. L’Islam pétrolier doit être dénoncé avec la même virulence que ne le sont les dérives de la Syrie et de sa féroce répression des manifestations populaires; dénoncé pour ce qu‘il est: Un islam pétrolier atlantiste et maléfique en ce qu’il instrumentalise l’organisation pan arabe, dans une politique qui a précipité le Monde arabe dans une régression épouvantable, sous couvert de régénérescence démocratique du «printemps arabe».
Soyons donc prudents avec les stratégies occidentales. L’Afghanistan a été sinistré, l’Irak aussi et il n’est pas indifférent de relever, dans ce contexte, que les quatre pays arabes qui se sont abstenus de voter des sanctions contre la Syrie, -L’Algérie, l’Irak, Le Liban et le Yémen- sont des pays qui ont eu à pâtir d’une guerre civile et qu’ils sont donc avertis du prix des ingérences étrangères et du coût humain, économique et social pour leur pays.
La déstabilisation de la Syrie vise à compenser le basculement de l’Egypte dans le camp de la contestation arabe et à rompre la continuité stratégique entre les diverses composantes de l’axe de la résistance à l’hégémonie israélo américaine en coupant les voies de ravitaillement du Hezbollah au sud Liban. L’effet secondaire est de détourner l’attention sur la phagocytose de la Palestine par Israël avec la complicité des états occidentaux. Il est faux d’affirmer dans ce contexte une communauté d’intérêts entre la Syrie et Israël; Non Israël et la Syrie ne partagent pas le même intérêt. L’Etat hébreu cherche à constituer une ceinture d’états vassaux sur son pourtour, la Syrie à se dégager du nœud coulant glissé autour de son cou pour la forcer à la reddition. Israël viole en toute impunité la loi internationale, La Syrie la subit. Israël a annexé la quasi-totalité de la Palestine. La Syrie victime d‘un arbitraire colonial, amputé de son territoire arbitrairement par la France, au bénéfice de la Turquie, du temps de son mandat sur le pays, dont elle recherche cent ans après à y reprendre pied par une opération de déstabilisation sous couvert de démocratie.
A- Les griefs … Le Golan, Tiran et Sanafir
-Le Golan: La disproportion des forces provoquée par la défection de l’Egypte, son basculement proaméricain et son retrait du champ de bataille ont conduit le régime syrien a développé la stratégie de la Moumana’a, substituant au choc frontal le choc oblique, la guerre périphérique et asymétrique à la guerre classique. Si le plateau du Golan n’a pas été récupéré, son chef lieu chef, Quneitra, l’a été au terme de la guerre d’octobre 1973, une restitution infiniment plus importante que ne l’ont été les territoires saoudiens sous occupation israélienne: Les îlots de Tiran (80 km2) et de Sanafir (39km2), à l’entrée du Golfe d’Akaba sur la Mer rouge, occupés depuis 44 ans, sans que les Etats-Unis, le meilleur allié tant d’Israël que de l’Arabie saoudite, ne lève le plus petit doigt pour en obtenir la restitution ou que le royaume wahhabite en fasse la requête. La libération du Golan est, certes, un impératif au même titre que les autres lieux saints musulmans et chrétiens de Jérusalem, y compris la Mosquée «Al Aqsa» dont le Roi d’Arabie en a le devoir en sa qualité de «gardien des lieux saints» musulmans.
Le Liban: La prédation de l’économie libanaise par les Syriens pendant trente ans est un fait incontestable. Mais cette captation de richesses a été faite en partenariat avec une classe affairiste pro occidentale dont les chef de file auront été Rafic Hariri, l’ancien premier ministre sunnite assassiné, et Walid Joumblatt, chef druze du parti socialiste progressiste, sous l’autorité des figures de proue de la présente opposition syrienne, notamment Abdel Halim Khaddam, en charge du dossier libanais pendant trente ans, dont la France s’honorerait de le poursuivre en justice pour enrichissement sans cause.
B- La France, la Turquie, le contentieux d’Alexandrette sur fond d’une opposition syrienne amnésique.
L’opposition syrienne, qui se veut la relève d’un pouvoir pourri, se doit d’être exempte de tout reproche. Elle paraît frappée d’amnésie, oublieuse de l’histoire de son pays, oublieuse d’inscrire son combat dans la continuité de sa mémoire historique. Faire cause commune avec le philosophe Bernard Henry Lévy, l’un des adversaires les plus résolus des aspirations légitimes des peuples arabes en ce qu’il avoue agir, sans ambages, par «fidélité au sionisme et à Israël» relève d’une grave aliénation mentale d’autant plus déplorable que, sous couvert de «combat de l’Islam des Lumières» contre « l’Islam des ténèbres», il vise à constituer une ceinture d’états vassaux à Israël. Se vautrer dans le giron des anciens bourreaux de la Syrie, la France et la Turquie, les artisans de son démembrement par l’amputation du district syrien d’Alexandrette et son rattachement à la Turquie, constitue une insupportable insulte à la mémoire de Youssef Al Azmeh et aux 310 martyrs tombés sur la champ d’honneur de Maysaloun, face à l’occupant français, en 1920, bataille fondatrice de la conscience nationale syrienne; une insulte aux milliers d’Algériens carbonisés à Sétif (1945), aux centaines de morts de Suez (1966) du fait de l’agression tripartite franco-anglo-israélienne, de Bizerte (1958) et d’ailleurs.
Comment s‘adonner ainsi sans retenue à un pays, la France, qui n’a cessé de nourrir de visées à l’égard de son ancienne possession, dont elle cherche près d‘un siècle après son mandat onusien à y reprendre pied; confier sans la moindre hésitation la mission de restaurer la démocratie en Syrie à un pays, pourtant propulsé par des pulsions xénophobes cycliques du Code noir de l’Esclavage, au Code de l’indigénat, aux expositions ethnologiques, aux pensions de guerre cristallisées des anciens combattants basanés, sans compter les stigmatisations lapidaires permanentes, du «Bougnoule au sauvageon», «des bruits aux odeurs», «du karcher aux moutons que l’on égorge dans les baignoires». S’adonner sans la moindre pudeur à un président, Nicolas Sarkozy, dont le projet phare l’Union Pour La Méditerranée visait à constituer un front arabo israélien contre l’Iran, dont la mandature s’est attelée à éradiquer méthodiquement toute sensibilité pro palestinienne de l’administration préfectorale et de l’audiovisuel extérieur français avec la mise à l’écart de Bruno Guigue (administration préfectorale), l’éviction de Richard Labévière (Média) et de Wahib Abou Wassel, seul palestinien du dispositif médiatique extérieur, et, la promotion concomitante de personnalités au philo sionisme exacerbé de Bernard Kouchner (Quai d’Orsay), Pierre Lellouche (Affaires européennes), Dominique Strauss Khan (FMI), Arno Klarsfeld (Matignon, puis Office National de l’Immigration), François Zimmeray, ancien vice-président de la commission d’études politiques du CRIF, Ambassadeur pour les Droits de l’homme, Dov Zerah, (Agence française pour le développement), Christine Ockrent (pôle audiovisuel extérieur), Philippe Val (France inter), enfin, Valérie Hoffenberg, présidente de la section française de l’American Jewish Committee, chargée de suivre le volet économique des négociations israélo-palestiniennes.
La priorité revient aux opposants de l’intérieur, particulièrement Michel Kilo, interdit de paroles à Paris, Fayez Samara, Haitham Al Maleh, Riad Turk, Riad Seif, cinq militants qui n’ont jamais déserté le combat sur le terrain, payant de leur liberté leurs convictions. La présence d’opposants de la dernière heure dans la galaxie de l’opposition, de surcroît imposés par l’étranger, en la circonstance parachutés par la France au terme d’une carrière exclusivement bureaucratique, sans aucune tradition de lutte, émargeant alternativement sur le budget de l’administration française ou sur celui de la Ford Foundation, à la remorque du forum de Bilderberg, l’organisation tricontinentale atlantiste, relève d’un opportunisme méprisable à l’effet de réhabiliter, à bon compte, le rôle particulièrement négatif de la France dans la zone, maitre d’œuvre de l’institutionnalisation et du confessionnalisme politique et de son instrumentalisation corrosive.
Ce parachutage doublé de l’aménagement d’une plateforme opérationnelle de la DGSE dans le nord du Liban en vue former des opposants syriens à des opérations commandos contre le pouvoir alaouite, en pleine violation de la souveraineté libanaise, répond au double souci de Paris (2) de disposer d’un levier d’influence au sein de l’opposition syrienne, en même temps qu’il vise à bonifier auprès des Arabes l’image du plus pro israélien des dirigeants français; de renflouer Saad Hariri, au moment l’ancien premier ministre sunnite libanais, en pleine déconfiture politique, a choisi curieusement Tripoli, le chef lieu du Nord Liban, au mépris de tous les usages, pour y célébrer, avec une semaine de retard, la Fête Nationale Libanaise; une action d’éclat destinée à redorer le blason de ce fugitif permanent, par l’aménagement d’une zone sécurisée visant à l’établissement d’un corridor humanitaire en direction de la Syrie, dans une démarche qui représente le degré ectoplasmique de la politique.
Curieux comportement d‘une opposition syrienne qui pactise avec ses bourreaux la France et la Syrie. Curieux comportement d’une opposition syrienne qui tolère dans ses rangs la présence de personnages sulfureux tels Abdel Halim Khaddam, le prédateur du Liban, et le général Rifa’at Al -Assad, le boucher de Hama. Curieux comportement que de faire alliance avec le principal artisan du blocus de Gaza, le principal soutien aux dictateurs méditerranéens de Ben Ali de Tunisie à Moubarak d’Egypte, ses partenaires dans le projet d’Union Pour la Méditerranée. Curieux comportement que celui de la France qui menace la Syrie des foudres de la Guerre pour une psychanalyste assignée à résidence, Rafah Nached, et se prosterne devant le roitelet d’Abou Dhabi qui a embastillé depuis cinq ans un professeur de la Sorbonne, Nasser Bin Ghaith, et quatre de ses collègues, oubliant que l’Université n’est pas seulement prestataire de services d’enseignement ou de recherche, mais un sujet moral.
La France qui se préoccupe de légiférer sur les binationaux, voire même de fonder une «allégeance aux armes» pour s’assurer de la loyauté de citoyens jouissant de la double nationalité, ne s’embarrasse guère de considérations opportunistes. La dualité qui frappe l’un des porte paroles de l’opposition syrienne est comparable à celle qui avait prévalu en Géorgie avec la transmutation en 2003 de l’ambassadrice de France en Tbilissi, Salomé Zourabichvili, en ministre des Affaires étrangères de la Géorgie, en 2004, avant d‘être « démissionnée » fin 2005, pour cause de mésentente de la transfuge franco géorgienne avec la présidente du parlement. Elle est comparable à celle qui frappe le binational franco israélien, Arno Klarsfeld, réserviste de l’armée israélienne et directeur de l’Office national de l‘Immigration. Des bouffons, il n’en manque pas en France à tous les niveaux de la classe politique et de la haute administration.
Réclamer l’intervention de la Turquie, au prétexte d’une identique communauté religieuse sunnite, dresse, d’une part, le constat d’une incapacité des Arabes à régler leurs propres différends hors de toute interférence étrangère. Il révèle, d’autre part, la complaisance malsaine des Arabes à l’égard des turpitudes anciennes de la Turquie, laquelle, pendant cinquante ans, en tant que partenaire stratégique d’Israël, a constitué la deuxième manche de la tenaille qui étranglait le Monde arabe et entravait sa libération et son développement. L’appartenance de la Turquie au sunnisme n’a pas constitué un obstacle dirimant à son alliance de revers avec Israël, un pays considéré par la majorité des sunnites comme l’«usurpateur de la Palestine».
La Turquie n’est pas si désintéressée que cela en cela en ce qu’au-delà des constructions théoriques, le choix atlantiste de la Turquie repose sur un pacte tacite conclu avec le camp occidental, fondé sur l’occultation de la responsabilité de la Turquie dans le génocide arménien en contrepartie de l’implication de ce pays de culture musulmane non seulement dans la défense du «Monde libre» face à l‘Union soviétique, mais aussi dans une alliance stratégique avec Israël contre le Monde arabe.
Son zèle vise à s’emparer du leadership sunnite régional du fait de la défaillance saoudienne et égyptienne afin de se poser en gardien du dogme de l’orthodoxie sunnite face aux hérétiques chiites iraniens comme en témoigne l’installation sur son sol du bouclier anti missiles dirigé principalement contre l’Iran, la Russie et la Syrie avec à l’arrière plan le vœu secret de régler la question kurde par l’aménagement d’une zone autonome en territoire syrien dans la zone de Jisr al Choughour. La géographie des minorités de Turquie sous tend sa géopolitique. Héritage de l’Empire Ottoman, la Turquie est un pays multi ethnique et multi religieux. Consubstantiels à son histoire, la problématique des minorités arméniennes et kurdes a longtemps conditionné les choix diplomatiques de la Turquie post Atatürk, quand bien même ils étaient masqués du halo de la modernité et de l’occidentalisation.
La promotion de la Turquie au rôle de pôle de référence diplomatique régionale vise à compenser en outre, aux yeux des Occidentaux, les déboires d’Ankara dans ses vaines tentatives d’intégrer l’Union européenne, de compenser l’humiliation de se voir signifier que l’édifice européen est exclusivement réservé aux blancs, dans la pire tradition de la ségrégation raciale «for white only». Il n’est pas indifférent de noter que les quatre pays arabes qui se sont abstenus de voter des sanctions contre la Syrie, -L’Algérie, l’Irak, Le Liban et le Yémen- sont des pays qui ont eu à pâtir d’une guerre civile et qu’ils sont donc avertis du prix des ingérences étrangères et du coût humain, économique et social pour leur pays.
Au-delà des fanfaronnades du nouveau Field Marshall du Monde arabe, l’Emir du Qatar, la balkanisation du Monde arabe est en œuvre dans le droit fil des schémas israéliens et américains. «La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël, à long terme, sur son front Est; à court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces Etats. La Syrie va se diviser en plusieurs états suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un Etat alaouite chiite; la région d’Alep, un Etat sunnite; à Damas, un autre Etat sunnite hostile à son voisin du Nord : les Druzes constitueront leur propre Etat, qui s’étendra sur notre Golan peut-être, et en tout cas dans le Hourân et en Jordanie du Nord. Cet Etat garantira la paix et la sécurité dans la région» se proposait déjà comme objectif la stratégie israélienne depuis la décennie 1980 (5).
Gardons nous donc d’un emballement comparable à celui qui s’est manifesté, dans la décennie 1980, avec des militants enthousiastes s’engageant dans le Djihad, dans un combat pour la démocratie et la libération de l’Afghanistan du joug soviétique. Un combat mené, à six mille kms du champ de bataille de la Palestine, le champ de la véritable bataille, sans diriger le moindre pétard mouillé vers les territoires occupés.
Le partenariat que cherche à promouvoir les Etats-Unis avec les Frères Musulmans ne résulte pas d’un amour immodéré pour les Musulmans, mais vise à livrer une compensation au rabais des turpitudes antérieures à leur égard, notamment en ce qui concerne la question palestinienne; à assurer la pérennité de l’économie du marché dans les pays arabes, qu’ils jugent plus assurée par les régimes islamiques que par un système nationaliste contestataire avec son cortège de syndicats et de revendications professionnelles et patriotiques. La docilité de l’Arabie saoudite à l’égard des menées américaines s’explique ainsi pour une large part par la crainte d’une nouvelle partition du Royaume, une menace régulièrement brandie en catimini par Les Etats-Unis et théorisée par le lieutenant-colonel américain, Ralph Peters, dans la revue militaire américaine, AFJ (Armed Forces Journal), en juin 2006, préconisant la constitution d’un état islamique dans la province du Hedjaz, sur le périmètre qui englobe les Lieux saints de La Mecque et Médine, ainsi que le détachement de la province chiite du Hassa et son rattachement à l’état chiite d’Irak (6).
C- Purger le non dit
Aucun régime arabe ne bénéfice de la confiance populaire, pas plus le syrien Bachar Al-Assad que le saoudien Abdallah Ben Abdel Aziz. Mais que l’opinion internationale, particulièrement française et arabe, se focalise exclusivement sur la Syrie paraît indécent, sauf à y purger un non dit permanent des relations inter arabes, à savoir: Bachar al Assad est Haram parce que alaouite, et le Roi d’Arabie, tout lui est Halal, parce que sunnite. Ceci pourrait expliquer sans toutefois la justifier la duplicité occidentale qui fait qu’une semaine de répression en Arabie saoudite, en octobre 2011, avec près de 80 morts, ne soulève pas la moindre protestation, de même qu’au Yémen et au Bahreïn.
La crainte se fait jour que ne survienne une troisième vague de colonisation du Monde arabe par les Occidentaux, avec le concours, cette fois, des supplétifs arabes: Sud soudan, Irak, Libye, blocus de Gaza… la liste est longue des coups de force occidentaux contre la souveraineté arabe et la sécurisation de son espace national. Le combat pour l’avènement de la démocratie dans le monde arabe incombe au premier chef, non aux gérontocrates repus, mais à l’ensemble de la communauté des citoyens démocratiques du Monde arabe dans un large front fédérant les diverses composantes de la société, ouvriers, artisans, agriculteurs, professions libérales, chrétiens et musulmans, du Machreq ou du Maghreb, laïcs ou religieux, jusque même les intellectuels enfin sortis de leur léthargie et de leur servilité……….tant il est vrai que de «Min Yafa Ila Beyrouth Cha’ bon Wahad Lan yamout». (De Yafa à Beyrouth un peuple unique ne saurait mourir).
Beaucoup d’observateurs de la guerre civile du Liban (1975-1990) gardent le souvenir vivace des campagnes psychologiques de désinformation et de diabolisation pour ne pas inciter à la prudence. La duplicité occidentale est un fait, le double standard de son langage aussi, de même que le jeu trouble de BHL, le chef de file de la stratégie médiatique israélo-américaine sur le théâtre européen.
Appliquons à la Palestine ce que l’on exige de la Syrie. Une zone tampon, des observateurs étrangers pour sécuriser la population civile, l’interdiction de recourir aux forces armées pour la répression des manifestations, un couloir humanitaire. La Ligue arabe retrouvera alors sa crédibilité et cessera alors d’être perçue comme le faux nez de la politique de reconquête impériale occidentale de l’ensemble arabe. La planète cessera alors de prendre les Arabes pour des imbéciles à qui l’on peut faire prendre les vessies pour des lanternes.
Il y a des potences qui tardent à être dressées. «Le malaise arabe» provient aussi de ses reniements ».
Et voici le lien de l’article complet :
http://libnanews.com/2011/12/02/la-credibilite-de-l%E2%80%99opposition-syrienne-a-l%E2%80%99epreuve-du-parrainage-franco-turc/
Cécilia,
Merci pour le lien, C’est un article intéressant.
D’après une étude de sondage d’opinion basée à Qatar, Bachar al-Assad est le président arabe le plus populaire en 2011 en Syrie et au Proche-Orient.
Cette étude réalisée en anglais sans traduction en arabe. (Curieux, non)?
http://www.youtube.com/watch?v=KiJUZzksIA8
Oui j’ai entendu ça , mais les merdias continueront de dire que c’est un tyran , et autre énormités
Oui, Cécilia.. C’est tout à fait juste. J’ai lu cette information sur plusieurs sites. Cham press l’a signaler et d’autres aussi.
Mais cela ne va pas empêcher les traitres arabes ; ainsi que les occidentaux de cesser l’ingérence dans notre pays. Depuis longtemps, le président Bachar (avant ce qu’on appelle le printemps arabes ) était le président le plus populaire dans le monde arabe !!! Tu vois cette popularité n’a pas changé.
Et cela est une réponse à Damas (tu n’as pas le droit de te prénommer ainsi , la réponse de Cécile est assez suffisante, je n’ajoute rien ).
Je viens d’écouter les informations de la radio Sham FM qui a signalé que la société qui a fait ce sondage appartient à Mozeh , la femme du prince quatari !!!!!
c’est fort !!!!
Il n’est pas traduit pour que la majorité des arabes, d’une part, ne pennent pas connaissance de ce sondage et d’autre part, ce sondage montre une vérité qui dérange la principauté
Ritter: Les Etats-Unis absolument incapables de vaincre l’Iran
L’ancien grand inspecteur d’armes de destruction massive en Irak Scott Ritter a affirmé que les Etats-Unis sont absolument incapables de vaincre l’Iran parce que les Iraniens sont prêts à se défendre jusqu’à la mort.
Dans une interview à la chaine de télévision « Russia Today », Ritter a accusé l’organisation des juifs américains (AIPAC) d’avoir présenté l’Iran à l’opinion publique américaine en tant que monstre afin de pousser Washington à poursuivre ses provocations contre Téhéran et à l’empêcher par tous les moyens à parvenir à la technologie nucléaire.
Commentant l’affaire de la violation américaine aérienne de l’espace iranien, ce responsable a dit : « Les Etats-Unis survolent l’espace iranien quand ils veulent mais si l’Iran avait fait de même, Washington aurait considéré cette mesure comme étant une déclaration de guerre de la part de Téhéran ».
Il a par ailleurs évoqué la défaite américaine en Afghanistan et en Irak, et a indiqué que l’Iran est capable de frapper Washington plus que ce dernier ne l’est.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=43806&cid=20&fromval=1&frid=20&seccatid=28&s1=1
C’est incroyable pourtant c’est vrai !
« Israël » compte réclamer des indemnités aux juifs de l’époque du prophète !
Les deux journaux, britannique « Middle East Monitor » et égyptien « Rose el Youssef », ont révélé que l’entité sioniste prépare actuellement un projet de loi qui sera soumis au vote devant la Knesset en mars prochain, et qui somme le gouvernement israélien de réclamer des pays arabes de restituer les propriétés des juifs dans ces pays.
Le projet de loi concerne l’époque datant d’avant la fuite des juifs en Palestine en 1948, et il figurera à la table des négociations internationales en cas de pression sur « Israël » au sujet du droit au retour des Palestiniens !
De même source on explique que le projet de loi se divise en deux parties : la première appelle l’Egypte, la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Libye, le Soudan, la Tunisie, la Syrie, l’Irak, le Liban, la Jordanie, le Bahreïn à payer des indemnisations de 300 milliards de dollars pour les propriétés de 850.000 juifs.
Dans la deuxième partie de la loi, le ministère israélien des Affaires étrangères réclame de l’Arabie Saoudite de payer plus de 100 milliards de dollars pour « les propriétés de juifs depuis l’époque du prophète Mohammad » !
De grands experts sionistes du droit international, d’histoire et de géographie aux universités de Bar Ilan, Beersheva, Tel Aviv, AlQods et Haïfa travaillent sur ce projet de loi, et les autorités leur ont octroyé un budget de 100 millions de dollars américains, prélevé du budget du ministère israélien des Affaires étrangères pour l’an 2012.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=43816&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=22&s1=1
Susurrons à l’oreille des grecs, eux dont l’économie est au plus bas, de demander des dommages et intérêts aux
marseillais puisque ce sont eux qui ont créé « Massalia », 600 ans avant JC, je crois, ça redorera très certainement leur blason !!!!
On croit rêver….. Il faudrait leur offrir « Comment le peuple juif fut inventé » de l’historien et ethnologue israélien
Shlomo Sand et les « Secrets de l’exode, l’origine égyptienne des hébreux » des frères Messod et Roger Sabbah…
Une façon sordide de se dédouaner des palestiniens qui rappelons le sont aussi bien musulmans, juifs que chrétiens…..
Ils continuent à mordre la main de ceux qui les ont accueillis depuis la nuit des temps. Ecoeurant !
Ouaaaaaaaaaaaaaaahhhhh ha ha ha !!!!
C’est pathologique! Allons voir, comment vont réagir les Saoudiens… Mais qu’est-ce qu’il y a? Ils ont oublié le Qatar, les Emirats, l’Oman, le Yémen, le Koweit, l’Iran, la Turquie et les Palestiniens! Peut-être un autre projet de loi est prévu pour eux…
La chose politique en Israel, pays modèle du M.O s’il en est (mais cela vaut aussi pour beaucoup de pays occidentaux) ressemble de plus en plus à une mascarade ridicule, à de la bouffonnerie. Tous les phénomènes qui ressortent au politique prennent l’allure de farces . Exemple : les récentes manifestations des ultra-nationalistes religieux, la polémique sur l’exclusion des femmes , et maints autres épisodes innombrables … Et on veut faire croire aux gens que c’est ça la politique, que c’est ça qui mérite tous les efforts de leurs élus et justifie la tâche des autorités qu’ils ont mandatées pour s’occuper de la chose publique … Partout où la politique est devenue une farce, il faut s’attendre à des catastrophes.
La petite Rabab Hilal, âgée seulement de quatre ans, a été enlevée à Homs, hayy al-Bayada depuis plus d’un mois.
Les ravissants ont demandé sa confession et de l’argent, puis aucune nouvelle.
Que 2012 soit l’année de retrouvailles pour cette petite aux yeux verts et aux cheveux roux avec un sourire angélique !
Amen !
http://ar-ar.facebook.com/photo.php?fbid=10150570784028854&set=a.10150134007013854.334893.22233463853&type=1&theater
Et voici une vidéo sur la petite Rabab :
http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=lDtC_gyrZy4
Un GRAND merci à toute l’équipe d’Infosyrie, et à Cécilia qui nous transmet toujours des actualités pleines de sagesse.
Que Dieu protège la Syrie de cette ingérence barbare
Que Dieu protège le peuple syrien et leur Président
Vive la Syrie, vive le peuple syrien, vive ce magnifique pays
De tout coeur avec vous, amis Syriens
Bonjour à tous,
Dans mon précédent message, j’ai oublié de remercier également Mohamed qui nous transmet d’excellentes informations
Iman ayad journaliste d’al jazeera a démissioné
On voit que vous ne regardez pas cette chaine…
Iman Ayad, journaliste de la chaine depuis 12 ans est absente de la chaine, bien avant la revolution.
Elle est en voie de retablissement et reviendra bientot sur la chaine qatari.
Les médias syriens appartenant au régime, ne citent pas leurs sources et n’apportent aucune preuve quant a ces soi-disant déclarations.
Ils nous prouvent une fois de plus, leur incapacite a traiter l’information de manière professionnelle.