Nous « empruntons » au site algerie.network la relation de voyage de Gilles Munier à Damas et Hama fin août. Nous avions déjà publié (voir notre article « Gilles Munier : Damas, Hama & Bachar sur le vif« , mis en ligne le 8 septembre) son témoignage sous forme de « journal de marche ». Cette fois, c’est dans le cadre d’un entretien que Munier donne son sentiment et ses impressions. Ce cadre nouveau, des indications plus précises sur l’atmosphère prévalant alors à Hama et Damas, des développements sur Rami Abdel Rahmane, sur la nature des relations unissant les monarchies du Golfe à l’axe euro-américain et sur la nature des relations entre la Syrie et l’Irak post-Saddam font qu’il n’y a pas « doublon ».
Voici le second entretien réalisé par Algerie-Network sur l’actuelle crise syrienne. Il nous a été accordé par Gilles Munier, journaliste indépendant, militant ou dirigeant d’associations d’amitié avec les pays arabes depuis 1974. Il est l’auteur du Guide de l’Irak (Jean Picollec ed. 2000), des Espions de l’or noir(Alphée-Koutoubia, 2009) et a coordonnée la traduction en français de Zabiba et le roi, roman écrit par Saddam Hussein (Ed. du Rocher, 2003). Il collabore au magazine Afrique Asie et analyse l’évolution de la situation dans le monde arabe sur le blog France-Irak Actualité.com.
1 – M. Munier, vous revenez d’un voyage en Syrie, à l’invitation de chefs d’entreprise syriens, lors duquel vous vous êtes rendu à Damas et à Hama. Quelle est l’atmosphère générale dans ces deux villes, dont l’une, Hama, a connu une période d’insurrection ? Quelle estimation faites-vous de l’intensité du soutien à Bachar al-Assad, d’une part, et à l’opposition d’autre part, au sein de la population syrienne ?
L’invitation en Syrie m’a été adressée directement par une association de chefs d’entreprise syriens cherchant à combler un déficit en matière de communication sur la situation dans leur pays. Ces hommes d’affaires qui voyagent beaucoup savent bien que ce n’est pas en adoptant la stratégie de l’autruche que l’on répond à une campagne de diabolisation. Une centaine de personnalités, de journalistes venus d’un peu partout dans le monde, y ont répondu. Evidemment, l’initiative était soutenue par le gouvernement syrien, mais il ne s’agissait pas d’un voyage organisé par le ministère de l’Information, comme j’en ai connu beaucoup, en Irak et ailleurs, depuis les années 70.
Damas était telle que je l’ai toujours connue. Je suis arrivé à 2 heures du matin. Il n’y avait pas de mesures de sécurité renforcées à l’aéroport, un seul check point – mais fluide – à l’entrée de la capitale. Le lendemain, je me suis baladé sans accompagnateur et n’ai remarqué aucun déploiement de force particulier, ni aux carrefours, ni devant les bâtiments officiels. Dans le souk Hamadiyé, cœur de Damas, la vie suivait son cours habituel. Je n’ai pas vu de présence policière anormale près de la mosquée des Omeyyades ou aux alentours du tombeau de Salah Eddine, comme le prétendent les communiqués de l’opposition extérieure.
Mais à Hama, l’atmosphère est différente. Pour moi, le temps y semblait suspendu. Je pense que ma perception de la ville est faussée par ce que j’ai lu ou entendu sur le soulèvement organisé en 1982 par les Frères musulmans, durement réprimé. En juin et début juillet, les manifestations d’opposants qui s’y sont déroulées, infiltrées par des extrémistes armés, ont fait d’importants dégâts. Le gouverneur, partisan de la négociation, avait ordonné aux forces de sécurité et à l’armée de quitter la ville. Il n’a pas pu empêcher les émeutes et pillages qui ont suivi et a été remplacé. Son successeur, Anas Naëm, a repris la situation en main. Il y a eu des combats de rues, des morts et des arrestations. La vidéo qu’il nous a fait projeter témoigne des échauffourées et des destructions, mais la Syrie ne s’est pas«enflammée du sud au nord, d’est en ouest » comme le prédisait le « facebookiste » Rami Abdelrahman, directeur de l’obscur Observatoire syrien pour les droits de l’homme (OSDH), officine pro-OTAN basée à Londres.
Je pense que les Syriens, dans leur majorité, n’adhèrent pas à la politique du pire. Ils refusent l’irakisation de leur pays. Globalement, Bachar al-Assad est soutenu par ceux qui craignent que les désordres sanglants actuels débouchent sur le chaos. L’intensité du soutien dont il bénéficie dépend en grande partie de cette prise de conscience. L’opposition extérieure surfe, à des degrés divers, sur la vague de mécontentement manipulée par les services secrets occidentaux, saoudiens, jordaniens, turcs. L’opposition intérieure, plus nationaliste, en phase avec les réalités du pays, est en général pour une solution négociée de la crise. Elle répond donc favorablement aux offres de dialogue du régime, trouve que les réformes proposées vont dans le bon sens, même si elle les juge insuffisantes, ce qui normal de la part d’une opposition.
2 – Quelle appréciation générale portez-vous sur les causes et origines de l’actuelle crise en Syrie ? Y voyez-vous le résultat d’un plan de déstabilisation de l’étranger ou un phénomène spontané de décomposition des vieux systèmes autoritaires dans le monde arabe ?
Je pense qu’il n’y aurait pas eu de crise en Syrie – du moins pas maintenant – si les pays de l’OTAN ne s’étaient pas senti dépassés par les révolutions arabes de Tunisie et d’Egypte. Ce qui était en cause, c’était l’inféodation de la plupart des régimes de ces pays aux desiderata politiques et économiques occidentaux, et leur inaptitude à se réformer de l’intérieur.
Tout le monde s’attendait à ce qu’un jour la colère des peuples explose contre l’injustice, la misère, le chômage, l’impossibilité de s’exprimer librement. Il y a longtemps qu’aux Etats-Unis, des think tanks planchaient sur des scénarii de gestion des crises futures. Les stages offerts à des jeunes originaires des pays arabes pour les former aux techniques d’influence via Internet et Facebook le prouvent. Mais loin de moi l’idée que les réseaux sociaux sont à l’origine des « Printemps arabes »… Les messages repris par la presse occidentale sont souvent conçus hors des pays concernés, par des officines spécialisées !
Un exemple… Prenons le cas de Rami Abdelrahman, agitateur syrien dont j’ai parlé tout à l’heure. Sa véritable identité n’est pas établie. Personne ne l’a rencontré, l’AFP l’a interviewé, mais par téléphone. On dit qu’il aurait été formé à Stockholm aux techniques de subversion par réseaux sociaux et Internet, par l’Institut suédois, une institution financée par l’Etat dispensant des cours pour « façonner l’opinion publique » dans le monde arabe. Il affirme diriger un réseau de « 200 correspondants » en Syrie, disposant de matériels de communication sophistiqués et lui rendrait compte « heure par heure » de l’état de la situation… ! Aucun média n’a pris la peine d’enquêter sur cette machine de guerre « droit-de-l’hommiste », pourtant tous répercutent ses communiqués sans se poser de question. Curieux, non ?
Plus menaçant est le jeu des Frères musulmans syriens. Leurs relations avec l’Intelligence Service – MI6 – datent des années 40, celles avec la CIA des années 50. Le soulèvement organisé à Deraa, ville située près de la frontière jordanienne, déclencheur des événements actuels, n’est pas sans rappeler l’ « Opération straggle », montée en 1956 par les anglo-américains avec l’aide des services secrets jordaniens et des Frères musulmans pour se débarrasser d’un gouvernement syrien qui ne leur plaisait pas. Un des organisateurs du complot était Kermit Roosevelt junior, l’homme qui a renversé le docteur Mohammad Mossadegh en 1953, en Iran.
En Syrie, les Etats-Unis ont allumé un contre-feu pour sauver, au moins provisoirement, les régimes qui leur sont inféodés. Rien ne dit qu’ils y parviendront. La panique du roi Abdallah d’Arabie rentrant d’urgence du Maroc, où il était en convalescence, pour étouffer à coup de milliards de dollars le mécontentement dans son pays, est un signe qui ne trompe pas.
3 –Quelles sont selon vous les conditions nécessaires à un scénario de sortie de crise en Syrie? A l’inverse le risque d’une intervention de l’OTAN en Syrie, dans un scénario à la libyenne, vous paraît-il possible ?
Je ne crois pas à un scénario à la libyenne en Syrie. Comme l’a dit Nicolas Sarkozy : « il n’est pas nécessaire, devant des réalités politiques différentes, d’agir chaque fois de la même façon » ! Mais, il ne faut pas se faire d’illusion, l’OTAN ira jusqu’au bout de sa logique.
En revanche, une intervention israélienne au Liban, entraînant la Syrie dans le conflit, est de l’ordre du possible. L’octroi d’un mandat international de l’ONU permettrait alors à l’OTAN, France en tête bien sûr, d’intervenir. Au fond de lui-même, Sarkozy rêve peut-être d’entrer dans Damas, de poser son pied sur le tombeau de Salah Eddine et de dire comme l’a fait le général Gouraud en juillet 1920 : « Réveille-toi Saladin, nous sommes de retour. Ma présence ici consacre la victoire de la croix sur le croissant» !
4 – L’intervention en Libye a été l’occasion d’une alliance militaire d’un nouveau style entre les monarchies arabes du CCG (avec à leur pointe le Qatar) et l’OTAN. Quels sont les intérêts qui cimentent cette alliance que l’on voit actuellement mettre la pression sur Damas ?
L’intérêt de l’OTAN, occupée par le théâtre d’opération libyen, et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) est d’empêcher que les « révolutions arabes » renversent un émir ou un roi arabe. Craignant l’effet domino, ils ont vite étouffé les manifestations de mécontentement au Bahreïn et au Koweït. Les Emirats arabes, l’Arabie, sont des dictatures obscurantistes créées, pour la plupart, par le gouvernement des Indes britanniques et l’Intelligence Service, soutenues par la CIA depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les rois et émirs arabes savent qu’ils auraient dû être les premières victimes des mouvements de contestation. Ils mettent la pression sur Damas pour retarder leur chute en livrant des armes aux rebelles, entraînent des terroristes et font d’Al-Jazeera une chaîne de propagande occidentale, alors que dans leur pays la liberté de parole n’existe pas. Le pire, c’est qu’ils savent aussi que les Etats-Unis n’hésiteront pas à les lâcher si leurs intérêts sont menacés…
5 – On sait que le gouvernement irakien de Nouri al-Maliki (chiite), qui subit l’influence contradictoire de l’Iran et des Etats-Unis, est proche de Damas. Par ailleurs certains indices montrent que Damas a soutenu un temps certains groupes de l’insurrection sunnite (le Baas clandestin d’al-Douri, notamment). En quoi a consisté le jeu politique syrien en Irak depuis 2003 ?
La Syrie soutient comme elle le peut la résistance irakienne, tout en entretenant de bonnes relations avec le régime de Bagdad. Elle ne soutient pas seulement le Baas clandestin dirigé par Izzat al-Douri, mais également des courants bassistes dissidents. Il ne faut pas oublier que le Commandement national (pan-arabe) baasiste siégeant à Damas comprend un représentant irakien depuis la scission historique survenue après l’éviction de Syrie du fondateur du parti, Michel Aflak. Depuis avril 2003, je crois qu’à Damas on est conscient que l’opposition baasiste n’a de chance de revenir au pouvoir que par la voie parlementaire. Mais, pour cela, le Baas irakien doit évoluer.
Nouri al-Maliki, réfugié à Damas à l’époque de Saddam Hussein, a eu maille à partir avec Bachar al-Assad lorsqu’il l’a accusé de soutenir le terrorisme, mais tout est rapidement revenu dans l’ordre sur pression de l’Iran. Aujourd’hui, les organisations bassistes irakiennes et le gouvernement de Nouri al-Maliki soutiennent officiellement Bachar al-Assad.
6 – Pour finir, pouvez-vous nous dire quelques mots sur les conséquences du mouvement de révoltes arabes en Irak, pays que vous connaissez bien ?
Depuis l’invasion de 2003, les Irakiens résistent à une double occupation étrangère, américaine et iranienne. Ils manifestent dans les grandes villes du pays tous les vendredis, depuis février, réclamant de meilleures conditions de vie, la fin de l’occupation, des élections véritablement démocratiques. Nouri al-Maliki et Massoud Barzani font tirer à balles réelles sur les rassemblements. Bilan : des dizaines de morts et de blessés. Un journaliste, un des principaux organisateurs des« Journées de la colère irakienne » , a été assassiné dernièrement à son domicile de deux balles dans la tête, après avoir été menacé de mort par des agents du régime. Aux Etats-Unis et en Europe, les médias ne crient pas au scandale, Alain Juppé ne parle pas de crime contre l’humanité, car les tyrans locaux servent, pour l’instant, les intérêts occidentaux. Imaginez qu’un tel événement se soit produit en Syrie…
M. Munier, merci beaucoup.
Plus menaçant est le jeu des Frères musulmans syriens. Leurs relations avec l’Intelligence Service – MI6 – datent des années 40, celles avec la CIA des années 50. Le soulèvement organisé à Deraa, ville située près de la frontière jordanienne, déclencheur des événements actuels, n’est pas sans rappeler l’ « Opération straggle », montée en 1956 par les anglo-américains avec l’aide des services secrets jordaniens et des Frères musulmans pour se débarrasser d’un gouvernement syrien qui ne leur plaisait pas. Un des organisateurs du complot était Kermit Roosevelt junior, l’homme qui a renversé le docteur Mohammad Mossadegh en 1953, en Iran.
Que c’est dur d’être un éternel objet de désir?! Heureusement que Souriya Alla hamiha face à l’invasion des barbares.
Encore une fois les médias occidentaux sélectionnent les manifestations selon leurs interets, pas un mot sur les révoltes en Irak et encore moins à Barhein !
Il parait que même les Qataris ont voulue manifester et que Hamad ben Khalifat a coupé internet pour éviter des rassemblements ( à vérifier si c’est vrai où pas ! )
Akyliss,
Quand a vu l’émission d’hier soir sur France 2 sur la françafrique, on peut difficilement mettre en cause l’impartialité des journalistes sur l’information. La diffusion du reportage sur la dynastie Assad est inimaginable en Syrie…
Je pense que, concernant la couverture des évènements en Syrie, les médias n’étant pas sur place (et on en connait les raisons), doivent faire le tri entre toutes les infos qui leur parviennent de tous bords.
Le régime, ayant interdit les déplacements non organisés par lui, cause une suspicion légitime à l’égard de ses propres annonces. La nature humaine est ainsi faite : Si l’on m’empêche d’accéder librement à l’information, soit j’essaye de contourner à mes risques et périls, soit je privilégie l’information de l’autre bord.
Si le régime n’a rien à cacher, il faut qu’il autorise la presse à faire son travail librement, quitte à démentir les information qu’il estime fausses.
Au fait Gilles ce que boit le roitelet saoudiens et saint Sarkozy c’est du café amer, présenté en premier aux invités , c’est pour ça qu’il fait cette tête Sarkozy !
c’est du pipi de chameau
Le retour du show-talk « Al Ittijah al Mouakiss »/« le sens inverse » sur Al Jazeera après une longue absence.
http://www.youtube.com/watch?v=g-7P5BsbbCY&feature=player_embedded#!
Après une longue absence, Faycal Al Kacem, journaliste syrien à Al Jazeera, ayant présenté sa démission, revient avec son talk-show « Sens inverse ». Ce retour survient à un moment particulier, puisqu’il coincide avec le départ de Waddah Khanfar, le patron en second, démissionnaire de la chaîne d’Al Jazeera. Autre particularité, c’est que le programme traite d’un sujet, jusqu’à présent, majestueusement, ignoré par la chaîne qatarie « les bandes terroristes, dans les manifestations syriennes ».
Les questions du débat ont été les suivants :
– Croyez-vous à l’existence de bandes armées en Syrie ?
– Les bandes armées n’ont-elles pas semé la destruction et la peur, en Syrie ?
– N’est-il pas du droit de l’Etat de poursuivre ces terroristes et protéger le peuple contre ces bandes de terroristes ; se demande notre invité ?
– Ces bandes de terroristes n’ont-elles pas tués plus de 700 policiers et soldats ?
– Ces bandes n’ont-elles pas enfouis les dizaines de cadavres de militaires qu’elles avaient tués dans des charniers collectifs ?
– N’y a-t-il pas unanimité entre la Chine, la Russie, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde et les pays de l’Amérique Latine, sur le fait que la Syrie fait face à un terrorisme organisé ?
– N’y a-t-il pas dans les prisons Syriennes, avant la crise, plus de 4000 éléments terroristes d’Al Qaïda ? ajoute l’autre.
– Les terroristes n’ont-ils pas terrorisés, dans les quatre coins de la Syrie ?
– Pourquoi, donc, démentir la version présentée par les médias syriens ?
– Mais, d’un autre côté, la version de l’existence de bandes terroristes ne constitue-t-elle pas une grande fable fabriquée par les médias syriens pour justifier l’oppression de la révolution pacifique syrienne ?
– Est-il concevable que des bandes armées terroristes apparaissent en Syrie où les services de sécurité comptent jusqu’aux mouvements respiratoires des syriens ?
– Rajeh Kraym « cheikh des qorrae addiyar achamia » ne s’est pas demandé de façon ironique d’où viennent les armes alors qu’il n a pas pu faire passer plus de 10 exemplaires du Coran à travers l’aéroport ?
– L’ambassadeur américain, en Syrie, n’a-t-il pas dit que les manifestants ne sont armés que de rudimentaires instruments « comme le jet de pierre » (« al m9la3 » et « anne9iyeb ») ?
– Pourquoi n’y a-t-il aucune revendication des actes terroristes présumés alors que les terroristes sont très doués à utiliser l’internet ?
– Pourquoi les autorités syriennes n’autorisent-elles pas la presse étrangère à entrer dans le pays et se rendre compte d’elle-même sur la situation sur le terrain ?
– Pourquoi les autorités syriennes veulent-elles que le monde croit en ses mensonges alors qu’elle ment même sur les bulletins de météo comme l’a dit Mardouh Adouan un jour ?
Le débat a opposé : le Général, Dr mohammad 3arif Kayali et l’écrivain chercheur libanais Mikhael 3aouad.
Inutile de vous dire que le combat a été gagné par KO par Mikhael Aouad, qui a superbement excellé, par la présentation d’arguments tirés des faits réels, dont avaient fait part des médias occidentaux et turcs, et par un raisonnement très solide ; alors que son adversaire étalait sa propagande dépourvue de toute justification. A un certain moment, le général à court d’arguments et à défaut de démontrer et prouver il est passé aux insultes. Je vous laisse en juger par vous-même ! Bon plaisir !
Lien de l’énigmatique démission:
http://www.youtube.com/watch?v=oUdxH3qp6tA&NR=1
Voilà les déclarations faites, il y’a quelques temps, par Faycal Al Kacem, à la TV syrienne, sous-titrées en anglais, sur l’ampleur de la désinformation :
http://www.youtube.com/watch?v=-PEOFM8Wlao&feature=related&skipcontrinter=1
Merci Mohamed pour ces liens, le retour de Fayçal Al-Kacem à la C.Q est pour moi une énigme, mais (j’ignorais ce fait parce que je ne veux plus regarder la C.Q, sauf à vouloir casser ma télévision !)inviter quelqu’un d’honnête avec un complice des voleurs sur la scène même du crime est très étrange de la part de ces menteurs, tout ceci coïncide encore avec la soi-disant démission de l’individu interlope dénommé Waddah Khanfar (à ce propos , voici le lien d’une vidéo instructive et amusante de la télévision syrienne (en arabe) : http://www.rtv.gov.sy/index.php?d=100010&id=79621 ), donc tot ceci est à suivre de près.
J’ai oublié de donner le lien d’un article intéressant :
http://www.voltairenet.org/Le-Patriarche-maronite-s-oppose-au
A lire aussi un article intéressant sur le blog de Gilles Munier :
http://www.france-irak-actualite.com/article-la-symetrie-du-chaos-vers-un-nouveau-paradigme-international-84652161.html
Bwane,
Merci pour les liens.
Effectivement le retour dans ces conditions est d’autant plus énigmatique que le départ.
Mais on ne perd rien pour attendre et voir.
Est-ce que ce retour après la démission de Waddah Khanfar (à propos de quelle nationalité est-il?) pourrait indiqué un changement d’orientation de la chaine Al Jazira, décriée en Syrie et en Egypte?
Joseph Cotton,
Il me semble que Khanfar est d’origine palestinienne ?!
Quant à la C.Q comme l’appelle notre ami Bwane, il lui faudra beaucoup plus pour retrouver sa crédibilité perdue sur le socle syrien.
Moi, je ne lui fais pas confiance !
Je me suis posée la même question.
A ma connaissance, Waddah Khanfa est Jordanien d’origine palestinien.
Pour ceux qui se demandent pourquoi les bandes armées en Syrie ne revendiquent pas leurs attentats.
Ceci est l’un des sites de la révolution et il y en a d’autres.
Ils y revendiquent et leurs méfaits et leur islamisme.
http://www.facebook.com/Army.KalidBinWalid
Certes julie,
c’est un nouvel épisode d’un ancien feuilleton.
Voir: « dernières tendances de la désinformation : bienvenue aux déserteurs »,
mis en lignes sur Infosyrie, aujourd’hui même.
Voilà la traduction de la très importante déclaration des Évêques maronites, en réponse à M. Michel kilo, publiée sur plusieurs médias dont Syriasteps, « lien posté par Sourya ya habibati, le 23.09.2011 »:
Déclaration des Evêques Maronites, en réponse à Michel Kilo :
« Pas de surenchères sur les chrétiens ! »
21.09.2011
http://www.syriasteps.com/index.php?d=110&id=75162
« Pas de surenchères sur les chrétiens, ô Michel Kilo, et cesse de pousser vers l’incertitudes/inconnu. C’est honteux qu’un intellectuel accepte de jouer au cheval de Troie en poussant les syriens à devenir la cheville d’Achille de leurs ennemis ».
L’archevêque maronite de Damas,
Il ne fait aucun doute que la tentative des gens de l’Eglise de décliner la réponse à l’invitation de Michel Kilo, qui appelle la chrétienneté, à faire preuve de raison, m’a amené à retarder la rédaction de ces lignes.
Mais ma préoccupation de préserver le droit des Syriens à la vision clairvoyante et à la saine mesure du jugement a fait que je ne peux m’empêcher de m’acquitter de mon devoir de mise en garde de mes ressortissants contre les tours d’illusions que miroitent ces élites intellectuelles, qui ont décidé de s’engager fortement dans la lutte pour le pouvoir, après leur faillite et leur désespoir dans leurs capacités de bâtir des sociétés civiles.
Cette élite a décidé de transiter des grandes questions humanitaires porteuses de gains personnels gratuits vers des petites questions d’intérêts particuliers minimes pour gagner le grand pouvoir par un revirement/coup d’Etat sur les valeurs et les normes, la falsification des faits, la déformation des noms et de la terminologie, et des films destinés à être vendus pour des ambitions et des aspirations de puissance et de gloire, plutôt que de fournir la vérité, pratiquant la « prostitution intellectuelle » qu’ils prennent pour de la « culture », le « terrorisme » pour de la « liberté », l’« esclavage » pour « l’affiliation », la « lutte » pour le pouvoir pour la « révolution », et les « réformes » qui protègent l’identité et l’existence pour de la « trahison », et beaucoup d’autres choses similaires …
Je ne peux comprendre tous ces camouflages et ces distorsions cognitives, qu’en conformité avec deux éventualités, soit l’ignorance, ce qui est peu probable vue la renommée et le gabarit d’un intellectuel de la trempe de Michel kilo, soit la malveillance et le règlement de comptes chargés d’ambitions du pouvoir promis.
Notre écrivain ne cesse de basculer et de changer de positionnement, de l’opposé laïque, démocratique, réformateur, qui place la Syrie, en première préoccupation, sans tenir compte de l’identité et des affiliations du pouvoir, prenant comme seul indicateur de mesure les performances et le bien du pays, à une partie principale qui se précipite à l’endroit du pouvoir attendu, aux dépens du pays, se déplaçant de la logique du multipartisme à la prédominance du nombre, ce que je lui demande de revoir à nouveau.
Et Kilo a entrepris d’avorter la marche du changement et des réformes véritables quand il a pris sur lui-même de s’éloigner/boycotter de la table du Dialogue National, qui est et qui resteras l’unique sortie pour la Syrie, que nous y adhérions immédiatement ou après avoir été couverts du sang de milliers de « martyrs ».
Et le plus grave dans les changements des « états » de notre écrivain, c’est son soulèvement à l’encontre de ses « valeurs » sur la « liberté », et sur son projet laïc et citoyen, que nous avons longtemps apprécié, et à travers lequel nous avons respecté l’auteur, allant dans le sens de l’accusation de la majorité des chrétiens syriens de trahison, de négativisme, et de dance sur les cadavres des martyrs, alors que les chrétiens figurent parmi ces martyrs, négligeant que ceux qui dansent sur les cadavres sont nos frères musulmans – à part si notre auteur s’est octroyé le pouvoir de légitimer qui est musulman et qui ne l’est pas – et je lui dit que, personnellement, et nous tous en tant qu’église, nous nous sommes pas avec les investissements populaires des hommes d’affaires, mais nous comprenons les sentiments de ces jeunes gens qui veulent dire à la « mort et à la tentative de paralysie du pays », NON, « nous continuons dans la vie ».
L’auteur du respectable appel ne s’est pas contenté, dans ses tergiversations » de nous accuser d’ignorance, de traîtrise et de complicité dans la tyrannie, développant ses thèses, pour montrer qu’il est allé trop loin en nous demandant d’assurer la conduite d’un mouvement historique « croissant », promettant la tolérance de l’islam politique, garant des libertés confessionnelles, de dignité et d’honneur, à l’instar des coptes d’Egypte, des chaldéens d’Irak, des chrétiens et Assyriens de Gaza et d’Al Quds. Sans compter la dégradation continue de l’espace d’effectivité chrétienne au Liban, qui a débuté avec l’accord de Taef et n’a pas encore pris fin.
Il a poursuivi son chemin en falsifiant l’histoire, en faisant l’éloge d’une certaine époque « Ahl Addimma » où les chrétiens vivaient dans une couveuse musulmane, à la place de Notre liberté et de la liberté des AUTRES de vivre dans notre couveuse nationale, accusant les communautés chrétiennes de phobie envers l’islam politique, effaçant de sa mémoire cognitive les massacres qui ont marqué l’histoire et la démographie, débutant par les massacres de Damas en 1860, qui ont eu pour cause principale « le décret de Hambone », décrété par l’empire ottoman, sous pressions de l’Occident, pour accorder aux minorités certains de leurs droits sociaux et administratifs, « tel le recrutement dans la fonction publique ».
Et aux haines de s’attiser, et aux fatwas de se faire prononcer pour tuer et expatrier plus de 15 % de la population de Damas, avant que l’incendie ne s’étende à toutes les villes syriennes intérieures, pour être suivi par des massacres d’Arméniens, d’Assyriens, et des tueries des Chaldéens, des Achurs au nord de l’Irak, pour arriver à l’après-Saddam et aux Coptes d’aujourd’hui. Sans parler de ce qui est advenu des chrétiens du Soudan, qui ont refusé la soumission aux préceptes de la juridiction islamique. Et chez nous, pour ceux qui disent que c’est le bras de l’Occident, et du Sionisme, nous leur répondons, certes, mais l’ingérence étrangère n’aurait pas du avoir lieu si ce n’est notre sectarisme « confessionnel » cristallisé dans les esprits.
J’espère que mon allusion à ces faits ne soit pas interprétée comme un encouragement ou un cautionnement de cette intolérance sectaire, et je suis convaincu qu’il ne peut y avoir de véritable réconciliation – l’auteur prétendant qu’elle constitue l’un des objectifs de son appel-, sans dialogue franc et sans compréhension profonde des éléments constituants de ces événements.
Et, ici je me demande, avec le lecteur, qu’est ce qui a changé dans cette ambiance terrestre, culturelle et politique, et tout particulièrement religieuse, chez nos peuples, pour écarter cette panique injustifiée, comme cela a été cité par l’auteur.
La religion n’est-elle pas le socle solide de la société arabe avec ses fondements ethniques, tribaux et démographiques, et par la suite, elle constitue le principal indicateur de mesure et la cause principale de tout mobile de l’accaparation du pouvoir et de la lutte sanglante y afférente, et la hiérarchisation des autres ?
La situation n’est elle pas ainsi au niveau de la communauté musulmano-musulmane ? Le vrai islam n’a-t-il pas produit une norme selon laquelle des minorités musulmanes sont préoccupées, depuis le début de l’histoire de l’islam, à chercher à convaincre les autres de la véracité de leur islam, et quel serait le cas pour les non-musulmans, tels que les chrétiens ?
N’est-ce-pas ces normes qui ont conduit l’Imam de la Mecque à expier les Alaouites, les Druzes, les Ismaélites, et a autoriser à verser leur sang, à s’attaquer à leur honneur et à leurs biens ?
N’est-ce pas cette même mentalité qui, depuis huit siècles passés, a conduit le cheikh de l’islam Ibn Taymia à dépouiller les « mamlouks » du jbel kessrouane au liban, pour anéantir les infidèles et les hérétiques chiites, alaouites, druzes, ou à les amener à se repentir et revenir au vrai islam ?
N’est-ce pas ce qui est apparu sur l’arène syrienne pour ce que nous avons entendu comme slogans et ce qui est arrivé comme évènements ?
Ne s’agit-il pas de cette conscience tordue emprunte de la logique du plus fort, dépouillant le présent pour le passé pour en assurer la continuité dans le futur, est ce qui a dominé dans ce que nous avons vu comme action et réaction dans l’égorgement sur l’identité à Homs et à Banias ? Les fatwas que nous avons entendues, autorisant l’atteinte aux pudeurs, à l’honneur, ne nous rappellent-t-elles pas l’asservissement/esclavage de plus de 2000 damascènes chrétiennes respectables, au cours des massacres de Damas ?
Tout ce que je viens de citer, M. l’intellectuel, c’est pour te dire que devant les mêmes situations et les mêmes mentalités malheureuses, découlent les mêmes instincts et les mêmes motifs, en dépit de la progression du temps, et le changement des outils et des performances.
Oui, pour tout ceci, il y’a lieu de paniquer et de refuser, et là je vous demande qu’est ce que vous avez présenté, vous et vos acolytes, rebelles, pour apaiser et sécuriser ces franges constituantes du peuple syrien … ? Quels sont les programmes que vous nous présentez, pour respecter la raison à laquelle vous nous appelez ? Et quelle est votre vision ? Et le plus grave de tout, qui êtes-vous ? Pourquoi minimisez-vous la fréquentation et le recours aux palais du Kremlin, de la Maison blanche, et vous parcourez le monde pour vendre vos âmes, et moi le syrien, je n’ai rien entendu de vous ni sur vos appartenances qu’à travers l’émissaire russe ou américain ? Est-ce que vos partenaires des frères musulmans se sentent-ils embarrassés à nous présenter leur identité, leur histoire politique glorieuse ?
A la lumière de tout ce qui précède, qui d’entre nous a humilié la raison et l’a éloigné de la présence ? Ou bien est-ce ta logique, basée sur la balance du gain et de la perte, comme tu l’as mentionné dans ton article, qui te motive à sauter de l’autre rive, après ton échec et ta faillite dans la rue laïque et dans le milieu chrétien, qui croit à la laïcité de l’Etat où on n’implique pas Dieu à César comme on ne donne pas le pouvoir de Dieu à César.
N’est-il pas digne de tes semblables de faire valoir la raison auprès de la population ciblée par le discours laïc, pour chercher à convaincre les adeptes de l’islam politique, parmi les musulmans et autres, que « la justice est la base du pouvoir », et qu’il ne peut y avoir ni Etat ni Pays sans égalité entre eux et leurs frères des minorités musulmanes et chrétiennes.
Et vous avez opté pour le choix de la citoyenneté musulmane selon le document d’Al Azhar, pour que toutes les minorités restent sous le joug/poids de la malédiction historique « ils verseront leurs impôts (jézias) de leurs droits politiques. Nous n’avons pas entendu ta voix ou celle de tes partenaires, en cherchant à modifier l’article 3, qui détermine la religion du chef de l’Etat et les sources de droit, qui ne manque pas d’être aussi mauvaise et nuisible que l’article 8, pour la sécurité de la situation nationale.
Quant à nous les agents de la tyrannie, comme tu nous a appelé, et dont je fais partie, j’ai demandé publiquement, et à travers les médias syriens, quoique les détestant, dans mon article publié, en faisant porter au pouvoir la responsabilité du manque de clarté dans les évènements, et l’absence de transparence, l’obligation de libérer l’Etat du poids et de l’influence du parti baath, et son écartement du pouvoir, appelant au multipartisme politique, au droit à l’expression et à la liberté d’information, à l’indépendance de la justice, et le plus important, desserrer l’emprise sécuritaire sur les mécanismes de l’Etat et de la société, et la lutte contre la corruption et la punition des corrompus, et j’ai fait la distinction entre les réformateurs dans le pouvoir et les profiteurs du pouvoir, et les réformateurs dans l’opposition et les putschistes « révolutionnaires » mus par les haines, les rancœurs et le sectarisme.
Quant au reste du Clergé, qui peut se mesurer, et faire ombre, au Père Elias Zahlaoui, qui tout au long des longues années de son exercice, a servi l’unité nationale, et ses lettres pour défendre les musulmans, avant les chrétiens, avec son esprit et son âme damascèns, et que dis-tu de la position héroïque du Père Lucas Al Khoury, qui a osé mettre à la porte les ambassadeurs américain et français devant lesquels se prosternent beaucoup de chefs arabes.
Sans doute, ta préoccupation des vertus du gain et de la perte ne t’as pas permis de lire nos déclarations dénonçant le fait de brûler le Saint Coran, sans parler des prouesses héroïques de l’Evêque d’Al Quds, en exil, quand il a affronté les sionistes à bord du bateau Marmara, et je crois que tes préoccupations ne te permettent pas de lire nos articles et nos documents ecclésiastiques sur la laïcité positive que tu as abandonné.
Nous ne sommes pas avec le régime, nous, nous étions, nous demeurons et nous resterons des opposants de ce qui est, réformateurs de ce qui va venir, parce que nous nous tenons avec la Syrie, qui a été et restera le berceau de l’arabité et de l’islam, efficaces dans notre mouvance, fixes dans notre orientation vers une Syrie laïque, démocratique, souveraine, indépendante et fidèle à son appartenance.
Pour cela, « Pas de surenchères sur les chrétiens et cesse de pousser vers l’incertitudes/inconnu. C’est honteux qu’un intellectuel accepte de jouer au cheval de Troie en poussant les syriens à devenir la cheville d’Achille de leurs ennemis ».
Père Tony Dawra.
Damas Syrie.
Salut Mohamed et un grand MERCI à vous, surtout pour l’acharnement que vous y avez mis.. je confesse en mon âme et conscience que je vous « jalouse » un petit peu – en fait c’est très affectueux ce que je vous dis – pour la rapidité et l’excellence des traductions que vous faites; j’ai lu votre article à 03h00 du matin alors que je peinais sur ma copie.. qui n’est toujours pas apte à être présentée à nos amis Français.. je m’y applique ce matin en implorant le secours du Saint-Esprit. (je me demande si je ne vais pas finir par mettre mon ego au grenier et vous prier de me donner quelques conseils pour vaincre mes lacunes à ce sujet.. Je travaille encore à l’ancienne.. Je n’en dis pas plus car mon maudit ego commence à se retourner dans mes entrailles refusant tout ce que je viens de vous confier…)
Très bon Dimanche à vous Mohamed
A+
Sourya ya habibati,
Merci pour vos encouragements.
Ma principale motivation, c’est ma profonde conviction à la noblesse de la cause face à la gravité de la question !
Sourya ya habibati,
Voilà comment je procède pour les traduction :
– Une première lecture du texte pour comprendre le sens de ce qui est écrit.
– une première traduction, quelque peu en jet, en laissant en blanc les parties difficiles à traduire, dont on ne trouve pas les mots conformes, tout de suite.
– une deuxième traduction, au cours de laquelle on revient sur les difficultés rencontrées et occultées.
– la révision et la finalisation. Toujours avoir à l’esprit d’essayer de traduire les idées et non seulement les mots alignés les uns à côté des autres.
Ceci dit, et en toute humilité, je ne suis pas un spécialiste en la matière, donc loin de moi toute prétention d’avoir des conseils particuliers à donner, mais j’essaie d’appliquer la sagesse selon laquelle : »le besoin crée l’organe ». L’apprentissage est permanent et perpétuel, et nul dans ce monde ne peut prétendre à la perfection. La perfection est une qualité divine, nous, les humains nous avons le devoir d’essayer et, pour les croyants, l’accomplissement vient de DIEU.
Merci Mohamed pour vos conseils que je mettrais en application le WE. prochain; j’ai terminé ma copie que j’ai postée sur la page « l’itinéraire et les aveux plausibles de Abdel kader Hallaq ».
Vive la Syrie yalli Allah Hamiha.
Merci Mohamed pour ta traduction et pour l’exposé clair de ta méthode, pour moi-qui suis aussi profane en la matière-, le point principal est la connaissance du français, parce que-si on traduit un texte de l’arabe en français par exemple-il suffit d’avoir bien compris ce texte, la difficulté est de le rendre en en français ; l’arabe présente en la matière une difficulté supplémentaire en ce qu’elle n’est pas une langue latine, ni même européenne, mais enfin, la prolifération de tant de livres traduits si hâtivement ne peut que nous inciter de camper sur notre ferme position, indifférents qur nous sommes à toutes les modes ou autres façons correctes de penser.
http://www.shukumaku.com/Content.php?id=33605
Salut Mohamed, il s’agit de quelques photos prises à l’église maronite à Damas..celle qui me plaît particulièrement est la septième..
A+
Allah yehmi Souriya
Merci pour les photos.
La dernière et l’avant dernière sont aussi très significative : la symbiose !
Communiqué des chrétiens libres de Syrie :
http://www.syriasteps.com/?d=127&id=75220&in_main_page=1
Les Chefs d’Eglises orientales, Occidentales et Anglicanes en Syrie ont publié le Communiqué suivant, aux nom des « chrétiens libres » :
» Nous, les chrétiens de Syrie, toutes Eglises confondues, savons pertinemment que l’Eglise a pris la position juste de ne pas mélanger la religion à la politique. L’Eglise est connue pour ses positions courageuses dans les crises et dans les difficultés. C’est pourquoi nous persistons dans nos positions avec la Syrie, et nous n’allons pas abandonner les fidèles des Eglises Syriennes, pour qu’ils soient attirés vers la violence, la mort et l’exécution des diktats étrangers, pour transformer la Syrie en Irak, en Egypte ou Libye. C’est pourquoi nous appelons tous nos frères chrétiens à ne pas tremper/s’impliquer dans aucune action éloignée de l’esprit du Christ, de ses préceptes et de son Évangile.
Nous ne devons pas écouter les voix sataniques qui nous appellent à faire du mal à notre pays la Syrie, à laquelle nous apportons notre témoignage, avec les efforts que déploient ses responsables pour instaurer un dialogue des religions, et une garantie du droit d’expression et des croyances.
Nous faisons, aujourd’hui, face à une dure épreuve de déclaration de position.
Et, au nom du Père Jésus, nous ne devons pas nous soumettre à Satan de l’étranger, qui trame ses manœuvres pour nous noyer dans un océan de péchés, et nous impliquer dans ses plans.
Nous demandons à ceux qui ont commis des péchés/fautes de se repentir et revenir au droit chemin, pour que Dieu puisse leur accorder ses miséricordes, et que les « Nôtres » et « notre » pays puisse baigner dans la PAIX ».
Le 22.09.2011
Merci Mohammed d’avoir complété la traduction de ce communiqué des « Chrétiens Libres de Jésus » (C’est le nom complet) de ce même lien que j’ai posté à 17h34 sur l’article (Nouvel exercice de pompier pyromane de Robert Ford) que je fais une copie-collée ici pour le côté pratique.
Cependant, je tiens à rectifier quelques choses:
Il s’agit de l’Église Évangélique (branche de l’Église Protestante américaine qui est à l’origine de la fondation de l’Université Américaine à Beyrouth)et non de l’Église Anglican (GB)comme c’est marqué dans votre texte.
Encore merci d’avoir fait la traduction complète du texte.
Cécilia dit :
24 septembre 2011 à 17 h 34 min
les chefs des Églises de l’Orient et de l’Occident ainsi que des Églises Évangélistes en Syrie ont publié une communiquée adressée aux chrétiens syriens au nom: Chrétiens Libres de Jésus, leur demandant de ne pas mélanger religion et politique, réaffirmant que ce que se passe dans le pays est un complot venant de l’étranger qui visent tous les Syriens dans le but de dicter une ligne de conduite à la politique étrangère de la Syrie comme c’est le cas en Irak, la Libye ou l’Égypte.
Je vous laisse le lien de cette communiquée:
http://www.syriasteps.com/?d=127&id=75220&in_main_page=1
http://www.syriasteps.com/?d=127&id=75220&in_main_page=1
Répondre
Cécilia dit :
24 septembre 2011 à 17 h 39 min
De même, ils appellent au dialogue national et inter-religion et que la liberté d’expression et de croyance doit être protégée.
Désolée, mon commentaire est parti avant que je le finisse!
Répondre
Merci Cécilia pour le travail d’équipe,
le lien en question m’a été posté hier, 23.09.2011, à 9h 53, par notre amie Sourya ya habibati, avec un autre lien traduit également ci-haut, se rapportant à une déclaration des Evêques maronites en réponse à Michel Kilo, et étant donné l’importance de ces deux sujets, je me suis acharné à les traduire, aussi vite que possible, pour les mettre à la disposition de l’équipe d’Infosyrie et de nos amis français et autres francophones, visiteurs de ce site.
Mes amitiés à TOUS.
Des armes, des armes, des armes!
Obama a offert à Israel des armes refusées par Bush.
Je vous laisse le lien:
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=31796&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=15&s1=1
Obama et le silence des Arabes.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=31796&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=15&s1=1
Merci Cécilia,
Les deux liens de tes deux posts, ci-dessus, sont identiques. Mais cela me donne une idée pour comparer entre l’importance d’Israel et des Arabes aux yeux des USA ! La preuve plein les yeux sera donnée avec le veto américain contre l’Etat palestinien, dans quelques heures.
Que nos amis visiteurs m’excusent l’utilisation de cette métaphore pour comparer :
Israel = 10000000000000000000000000 à l’infini, (des 0 après le 1).
Arabes = 00000000000000000000000001 à l’infini. (des 0 avant le 1).
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Et voilà l’article en copier/coller :
Aussitôt élu, Obama a offert à Israël des armes refusées par Bush
L’équipe du site
Selon le quotidien israélien Yediot Ahronot, citant le site du The Daily Beast, le magazine américain Newsweek compte publié lundi prochain un article révélant que le président Barak Obama a offert en secret à l’entité sioniste, il y a deux ans, 55 bombes anti-bunker. Des armes demandées par Israël depuis longtemps. Mais les administrations précédentes avaient toujours refusé de répondre à la requête de l’entité sioniste.
Dans ce contexte, le quotidien Yediot Ahronot s’interroge « si George Bush est considéré comme un grand ami d’Israël, alors comment se fait-il que Barak Obama ait accepté d’offrir à Israël des armes que son prédécesseur aurait refusé »?
Selon le site The Daily Beast, des sources américaines et israéliennes ont affirmé au Newsweek qu’il a été convenu que les bombes de type GBU-28, utilisées surtout pour le bombardement de sites nucléaires souterraines, ont en fait été transportées vers Israël en 2009, soit quelques mois après la nomination de Barak Obama comme président.
Selon le site palestinien Arabs48, l’entité sioniste avait demandé aux Etats-Unis en 2005 de lui livrer des bombes anti-bunker, mais l’administration Bush a refusé de répondre à sa requête. A cette époque, le Pentagone avait décidé de geler tous les programmes de défense commune entre « Israël » et les Etats-Unis, craignant que l’entité sioniste n’échange des informations technologiques de pointe avec la Chine.
En 2007, le président George W. Bush avait promis au premier ministre israélien de l’époque, Ehud Olmert, que ces bombes seront livrées à Israël en 2009 ou 2010. Il est maintenant clair, à la lumière de l’article, que Barak Obama n’a pas tardé à livrer à « Israël » ces bombes, au lendemain de sa nomination en tant que président des Etats-Unis.
De plus, le général James Catrayet , ex-vice chef d’état-major des forces armées américaines, a déclaré au quotidien Newsweek que « les responsables de l’armée US ne se sont pas opposés à la vente de ces bombes à « Israël », mais qu’ils se posaient des questions sur la manière dont les Iraniens et les Israéliens réagiront à cette transaction militaire, sachant qu’elle sera interprétée comme étant un feu vert américain accordé à « Israël » pour bombarder les installations nucléaires iraniennes ».
Yediot Ahronot révèle en conclusion que des sources américaines et israéliennes ont déclaré au Newsweek qu' »Israël » avait développé une technologie d’anti-bunkers durant les années 2005-2009, mais que l’achat de ces bombes des États-Unis était moins coûteux !