Nous avons eu l’occasion d’évoquer – c’était, là encore un devoir, puisque la chose était superbement ignorée par les pros du PAF – la mort de Sari Saoud, jeune homsi abattu gratuitement par les gangs armés qui écument certains quartiers de la grande ville syrienne (voir notre article « Le rapport de l’ONU sur la Syrie : une mauvaise odeur d’OSDH« , mis en ligne le 30 novembre). Rappel d’autant plus nécessaire à l’heure où la propagande internationale, via un rapport partial et partiel de l’ONU, accusait le pouvoir syrien d’avoir tué – ou torturé, ou violé – plus de 250 enfants. Et qu’al-Jazeera, « renseignée » par ses amis de l’opposition radicale syrienne, n’avait pas hésité à attribuer la mort de cet enfant à l’armée syrienne.
Une mère de Homs témoigne, loin des caméras cachées d’I-Télé
La mère et d’autres parents de Sari avaient alors témoigné à la télévision syrienne, pour rétablir la vérité sur les circonstances, et les responsables, de la mort de son jeune fils. Jeudi 1er décembre, à Homs, Mme Georgia Amal a renouvelé son témoignage et ses accusations devant une trentaine de journalistes syriens, libanais, chinois et européens. Elle a ainsi appelé les assassins de son fils – et d’autres « martyrs » – à se servir de leurs armes pour repousser les agressions extérieures contre la Syrie, au lieu de les diriger contre des Syriens. On notait l’absence de Sofia Amara et de Marc de Chalvron, journalistes français et falsificateurs (voir nos articles « La soirée Arte sur la Syrie : deux heures de stalinisme bobo« , « Un efficace travail de réinformation : l’émission antisyrienne d’Arte passée au détecteur de mensonges« , et « I-Télé nous offre 20 minutes « exceptionnelles » de désinformation et de bonne conscience sur Homs« , mis en ligne le 12 octobre et le 1er décembre) à cette conférence de presse pourtant tenue à Homs par des Homsis, ces civils qui intéressent tant nos médias en ce moment.
Ensuite, Claudia et Laura Jamal, autres parentes de Sari, ont confirmé que le garçon avait été abattu par des terroristes, déplorant au passage le fait que l’armée régulière se soit retirée du quartier où vivait Sari, qui aurait peut-être échappé à la mort si les soldats avaient été d’avantage présents.
Peut-être en effet. Mais on doit bien comprendre qu’à Homs et dans d’autres villes, l’armée et la police syrienne marchent, en quelque sorte, sur des oeufs. Confrontées au harcèlement des snipers planqués dans et sur les immeubles, évoluant au milieu de la population, elles sont contraintes d’agir et de réagir avec mesure, pour ne pas accumuler les bavures. Ces bavures que cherchent au contraire à susciter leurs adversaires.
L’armée ne laisse pas de répit à l’ASL
Et puis elle doit agir sur plusieurs fronts. Vendredi 2 décembre, des combats ont eu lieu dans la région de Talkalakh, dans l’ouest du pays, près de la frontière libanaise. La veille, un accrochage dans la banlieue de Hama a entraîné la mort de 5 activistes, et l’arrestation de 35 autres. Selon Sana, 27 Kalashnikovs, des mitrailleuses lourdes,des pistolets et des charges explosives télécommandées, ainsi que des appareils de télécommunication et des voitures volées ont été saisis au cours de la même opération. Un citoyen de Hama, qui avait été enlevé a également été libéré : Mohammad Abdel Karim Dabbas a pu raconter comment il avait été kidnappé par quatre hommes armés dans son village situé à l’ouest de Hama. Et comment il avait ensuite été interrogé par un responsable terroriste, sur ce qu’il savait des déplacements de l’armée dans la région. Toujours à Hama, des tentatives d’intimidation contre des commerçants visant à les forcer à se joindre à une grève générale auraient échoué.
Et toujours le 1er décembre, huit militaires seraient morts dans l’attaque par des « déserteurs » d’un local des services de renseignement de l’Armée de l’air, près d’Idleb, dans le nord. 13 de ces « déserteurs » de l’ASL auraient été blessés dans l’affrontement : la nouvelle et le bilan sont signés OSDH, ce qui incite à la prudence, sinon au scepticisme. Deux autres déserteurs-activistes auraient été tués alors qu’ils circulaient dans une voiture près de la frontière syro-turque, le long de laquelle l’armée a opéré un important redéploiement. Au-delà des exagérations, ou des mensonges « purs », il est certain que la guérilla opposant les rebelles à l’armée connait chaque jour des épisodes nouveaux. Des rebelles qui cherchent le chaos, prétexte à une éventuelle intervention étrangère. Des soldats qui défendent leur peuple, avant même que de défendre le régime.

Mme Jamal devant la photo de son fils Sari. Ni l'un ni l'autre n'existent pour Marc de Chalvron et I-Télé
L’appel à la grève générale lancé par le CNS pour la journée du vendredi 2 décembre a été un échec complet. A ce jour, 9 mois après le début de la pseudo-révolution en Syrie, il n’y a toujours aucune amorce d’un mouvement de désobéissance civile dans le pays sous, quelque forme que ce soit. De même il n’y a toujours aucun soulèvement ni de la part des kurdes dans les régions où ceux-ci sont majoritaires ni parmi les tribus arabes qui sont sunnites à 100%, alors même que l’opposition de l’extérieur et ses soutiens n’ont cessé d’exacerber les divisions confessionnelles et ethniques.
Merci de nous informer, Sowhat, de toutes ces greves, habitant ici en Syrie, je ne suis etonnament jamais au courant de celles-ci… Curieux… 😉 En revanche, le 2 decembre, le peuple est encore descendu dans la rue pour soutenir massivement le president… Aucune trace dans le PAF ?
« habitant ici en Syrie »
Je suis très dubitatif concernant cette affirmation improuvable.
Ils vous faut quoi, Candide, comme preuve ? Une petite video ou on voit des faux morts, par exemple ? Parce que ca, c’est sur, c’est tourne en Syrie !
Sans rire, donc, puisque Yann et moi ne sommes donc pas en Syrie, comme sans doute vous allez bientot egalement contester Christelle ou d’autres, quelles preuves voulez-vous ?
Quand je donne le prix du persil, j’ai trouve ca sur Wikipedia, peut-etre ?
J’ai envoye un article a Monsieur Louis, avec photos et video, mais il n’a pas encore eu le temps de le poster…
« Quand je donne le prix du persil, j’ai trouve ca sur Wikipedia, peut-etre ? »
Des mots, des mots qui ne prouvent rien. Le prix du persil… Des gens meurent, etil donne le prix du persil. Tu perds le fil !
Est ce que cet enfant mérite qu’on parle de lui, Louis?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=yYJRbeI1d0Q
Louis,
Il s’est écoulé 30 minutes avant qu’il ne succombe a sa blessure a la tête.
30 longues minutes, pendant lesquelles les sbires ont continué a tirer, où la famille n’a pu appeler de secours.
Son enterrement est aussi dangereux que d’aller manifester.
C’est la ville de Homs, Louis, encerclée, bombardée, où mon peuple subit des crimes tous les jours.
Voilà de lien de la vidèo du récit de Mohammad Abdel Karim Dabbas :
http://www.youtube.com/watch?v=iBpzxigc8gA&list=UUZ-8I5p6mxrzchZuMpTbLWg&index=7&feature=plpp_video
Coordination douteuse ou complicité flagrante d’Al Jazeera et d’Al Arabya, sur la question syrienne !
Le comportement des chaînes Al Jazeera et Al Arabya, vis-à-vis du cadeau de Walid Al Mouallem à la commission ministérielle de la ligue arabe, lors de sa conférence de presse, suscite des remarques, à savoir si les instructions à ces chaînes proviennent de la même salle de rédaction, ou si elles ont eu les mêmes inspirations et révélations au sujet de la scène de l’exécution de Hama.
En effet, il paraît que les chaînes d’Al Jazeera et Al Arabya, reçoivent les mêmes instructions, au regard de ce qui a été diffusé dernièrement, dans ce sens, ayant trait à la réfutation des quelques scènes du reportage vidéo, projeté par le ministre des affaires étrangères, Walid Al Moallim, et tout précisément, les séquences relatives à l’exécution d’un individu, puisque les deux chaînes ont prétendu que l’affaire s’est déroulée dans un village libanais, en 2008, lorsque les habitants avaient exécuté un égyptien qui a tué une famille libanaise, et la question qui se pose, là, qui des deux chaînes a découvert ce qui a été considéré comme des scènes anciennes, reprises « frauduleusement » par le gouvernement syrien, les imputant aux groupes armés. De son côté, la télévision arabe syrienne a prouvé qu’il s’agissait, bel et bien, de l’exécution du martyr Mouaffak Abdefattah, lynché et pendu à un poteau d’électricité, à Hama, – et non à Jisr Achoughour – comme a cité Al Jazeera, et la différenciation est évidente entre les scènes de Hama et celles du Liban. Si ce scoop appartient à l’une des chaînes comment est-il parvenu à l’autre chaîne ?
Pour répondre à cette interrogation, on peut avancer trois explications éventuelles :
1/ Al Jazeera et Al Arabya se sont mis d’accord pour créer une salle de rédaction commune , qui distribue ses productions sur les deux chaînes, ce qui veut dire, que, de hauts lieux, des ordres ont été donnés, pour mettre en place cette coordination, à savoir que Qatar et l’Arabie Saoudite, ont mis en place une seule salle de rédaction pour tout ce qui concerne la question syrienne, pour défendre leur vilaine position et leur complicité contre la Syrie.
2/ Les deux chaînes reçoivent leurs informations de la même source, qui les manipule, profitant du désir des deux pays, de soutenir les deux chaînes pour renverser le régime syrien et créer une situation d’instabilité dans ce pays, et cela indique que ces chaînes, contrairement à ce que prétendent les staffs rédactionnels, souffrent d’un état d’extrême débilité dans les questions professionnelles, au point de permettre à certains de les conduire là où ils veulent.
3/ La troisième explication est que les deux chaînes se volent, l’une l’autre, les rapports et les idées, ce qui constitue, en soi, une grande bassesse professionnelle qui justifie la critique des deux chaînes, sur les autres lacunes et fautes professionnelles préméditées, pour couvrir les développements en Syrie, et qui donne à cette couverture l’allure d’une grande campagne de provocation et d’incitation, complice dans l’effusion du sang syrien, poussant à la discorde sectaire et confessionnelle, mais avortée par le peuple syrien, et transformée en une simple question de vol entre les deux chaînes.
Il s’agit juste d’une simple observation, au sujet des retombées de simples commentaires des deux chaînes, qui ont essayé de sortir de l’impasse dans lequel les a acculé Walid Al Mouallim, par la projection d’un reportage vidéo que n’ont pas supporté les deux chaînes de provocation et d’incitation, qui ont interrompu la diffusion de la conférence de presse, mais cette simple remarque révèle la profondeur de la planification préalable des deux chaînes et la répartition des rôles, et la coordination entre elles, sachant que Al Arabya a été créée par l’Arabie Saoudite, pour faire concurrence à Al Jazeera et pour être utilisée comme une arme contre Qatar, qui avait donné le feu vert à Al Jazeera pour attaquer l’Arabie Saoudite, avant de retrouver l’harmonie et de céder au profit de Qatar la servitude pour le compte des Etats-Unis.
Vérité des démentis d’Al Jazeera et d’Al Arabya 29.11.11 :
http://www.youtube.com/watch?v=_psXKL0MKlQ&list=UUZ-8I5p6mxrzchZuMpTbLWg&feature=plcp
Rapport de la chaîne Al Manar, 29.11.11 :
http://www.youtube.com/watch?v=scL3yX-BjjE&list=UUZ-8I5p6mxrzchZuMpTbLWg&feature=plcp
J’ai rédigé cet article, en m’inspirant d’un article, en arabe, publié par le site Syria Steps, du 30.11.2011.
Ha ! Ha ! De plus en plus ridicules… Bravo Mohamed !
Ce qui est irréfutable c’est que les snipers qui ont tué le petit Sari étaient en contact direct avec Aljazeerah laquelle est passée de la pure désinformation à la coordination de crimes à l’encontre des syriens. Il faut que cela se sache. Nous avons les preuves de l’implication directe de cette chaine dans les crimes qui se commettent quotidiennement en Syrie.
« irréfutable »
Ah oui? Je voudrais bien voir tes éléments de preuve. Comme tu n’en as pas, ce que tu dis ne vaut pas un pet de lapin
Merci Mohammed, je me suis fait avoir, j’ai cru que c’était bien la vidéo de ce qui c’était passé au Liban !
vitesse et précipitation de ma part 🙂
MOHAMED oups excuse moi j’ai mis deux m